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SAISON FRANCE-BRÉSIL 2025 🇧🇷 Exposition « ID » à Sorbonne ArtGallery

Dans le cadre de la saison France Brésil, Initial LABO en partenariat avec Sorbonne Art Gallery présente trois artistes photographes brésiliennes, dont la vision de l’identité passe par le choix d’une palette chromatique comme levier subliminal de messages : Marcia Charnizon , Angelica Dass et Juliana Sicoli. L’exposition met ainsi en lumière trois photographes issues de la collection “Un fonds photographique brésilien à la BnF”, qui compte à ce jour plus de 700 photographies versées au fonds de l’institution depuis 2019.

Une soirée chaleureuse de paroles et de verres partagés lors du vernissage, le 9 avril 2025 à la Sorbonne Artgallery : un grand merci aux artistes, présentes avec nous par le coeur, à Yann Toma pour son accueil, et à M. le ministre conseiller Andre Maciel et à Jonas PALOSCHi du Service Culturel de l’Ambassade et Heloise Conesa conservatrice chargée de la collection de photographie contemporaine au département de Estampes et de la Photographie de la BnF, pour leur présence et leurs discours. 

L’accrochage est accompagné d’un texte d’Heloise Conesa et le livre As calabras de Marcxia Charnizon, paru en risographie aux Editions Bessard a été présenté par Pierre Bessard en avant première aux invités de cette soirée, à retrouver à la librairie d’Initial LABO.

Exposition jusqu’au  31 mai 2025

Louise Degraeve, née en 1992, présente sa première exposition personnelle en France : photographe belge, auteure de livres photographiques et graphiste free-lance spécialisée dans l’édition. Elle vit et travaille à Gand en Belgique et son travail aborde les thèmes de l’intimité et des relations humaines, capture des fragments de la vie quotidienne.

Pour Louise, photographier c’est voir ; recadrer l’image, c’est la revoir sous un nouvel angle. Après la prise de vue, la photographe extrait l’essence des images : un jeu de regard, une couleur, une sensation. Son langage visuel est fait de suggestions, de micro-fictions dans lesquelles les détails des corps jouent le rôle principal. Elle utilise ensuite des grilles pour permettre à la multitude de fragments de dialoguer entre eux, et y répète même des images, pour invoquer la puissance de la répétition du quotidien. Des éléments domestiques, de la nourriture, des motifs, des fruits et des touches humaines alternent et se combinent pour créer une atmosphère intime et chaleureuse.

Le spectateur peut reconnaître dans ces fragments des souvenirs personnels, et se voit invité à pénétrer dans un monde intime, le sien comme celui d’un autre, et à suivre une sorte de quête universelle et fragile des relations humaines.

Son travail fait référence à cette sorte “d’identité en équilibre” qui est celle des mères, au moment où elles se consacrent entièrement à leur bébé, tout en cherchant à exister en dehors de cela. La série se veut comme un point de recul, où l’on peut s’arrêter et penser à qui l’on est, à ce que l’on veut faire , imaginer ou être.
“homegrown” en appelle aussi à cet environnement familier dans lequel les photographies ont été prises. Il renvoie à l’énergie que procurent les petites choses répétitives du foyer, à l’authenticité, à ce que signifie faire grandir une personne, un enfant, une mère, une femme, un lieu.

In English

Louise Degraeve, born in 1992, lives and works in Ghent, in the Flemish Region of Belgium. She is photographer who presents her art as a portraitist, freelance graphic designer and with a primary focus on book design. 

Her photography consistently explores themes of intimacy and human relationships, capturing fragments of daily life that are simple and humble, where sensitivity takes precedence. 

For Louise, to photograph is to see; to reframe the image is to see it again from a new perspective. After photographing, she extracts the essence of each image by intertwining together gazes, perspectives, interactions, touches, glances and emotions. Her visual language comprises subtle hints and micro-narratives, with the details of bodies taking center stage. To encourage a dialogue between this plurality of images, she uses grids, and one encounters two similar images that evoke the power of the quiet repetition of daily life. Domestic elements – food, patterns, fruits, and human touches – alternate and intertwine, creating an intimate and warm atmosphere.

The viewer may recognize personal memories within these fragments and is invited to enter an intimate world, propelled by the power of suggestion and the fragile quest for human relationships.

The work refers to the concept of “identity of balance”, which belongs to mothers who fully dedicate themselves to their babies while also striving to maintain their individuality beyond this role. This series provides a moment of pause, allowing us to step back and reflect on who we are, what we want to be, and what we imagine or hope to become.

“homegrown” also evokes the familiar environment in which the photographs were taken. This exhibition offers a journey through the serene energy found in the repetitive rhythms of domestic life, authenticity, and in what it means to nurture growth – whether it be of a person, a child, a mother, a woman, or a place. 

Exposition du 15 avril au 3 mai chez Initial LABO. À l’occasion de cette exposition, nous organisons un atelier pour explorer l’univers doux, calme et intimiste de cette jeune photographe belge. (Inscription – sous la plume bienveillante de l’écrivaine Sophie Papaz)

Vernissage : le 16 avril 2025

UnRepresented by a ppr oc he : une plateforme essentielle aux artistes non représentés – troisième édition 2025. 

Du 4 avril au 6 avril 2025, unRepresented a constitué un moment pour les artistes non représentés en galerie : une nouvelle dynamique de soutien à l’art.  Initial LABO, prend part à cette édition de unRepresented avec deux artistes qui explorent la matérialité infinie de la photographie : Julie Laporte et Flore Prébay.

Julie Laporte  
Long Live New Flesh explore les rémanences de la matière photographique : rebuts de cibachrome, résidus d’argent, empreintes de lumière et surfaces altérées sont mis en volume, donnant naissance à des formes en mutation.
Tireuse-filtreuse et plasticienne, Julie Laporte fait sortir l’image photographique de sa planéité. Privilégiant la matérialité de la photographie plutôt que sa représentativité, c’est avec la captation mécanique qu’elle questionne la quantité de rebuts dans la pratique photographique argentique. Que faire de ces fragments rejetés et pourtant nécessaires au flux du processus créatif ? Son travail plastique se trame en chambre noire et détourne les débris, les restes et les morceaux inutilisables de supports photographiques.

Flore Prebay 
Photographe et plasticienne, Flore transforme l’image en une fiction intime avec
sa série Deuil blanc : “Tout commence par une prise de vue, qui se révèle sur le papier, 
à la fois solide et fragile”. 
Des papiers faits à la main traduisent l’expérience de la fragilité ; les images, uniques, émergent lors du tirage, auxquelles elle ajoute des touches de peinture. Cette fusion entre textures et images incarne l’éphémère de l’existence, tout en mettant en lumière sa beauté singulière et délicate. Un travail tout en transparence et en textures dont la sensibilité est à ressentir sur place, face à l’œuvre.

 © Flore Prébay

 © Julie Laporte

Flore Prébay

Julie Laporte

L’année croisée France Brésil est l’occasion de mettre en lumière les photographes brésiliens de la collection” Un fonds photographique brésilien à la BnF”, et notamment dans la presse.

Un très merci au magazine PHOTO dont le riche portfolio sur l’amérique latine inclut pour le section Brésil trois photographes de la collection : Fernando Banzi, Roberta Sant’Anna et Rogerio Reis, ainsi qu’une interview croisée des commissaires du Fonds : Héloise Conesa, conservatrice du patrimoine à la BnF, responsable de la photographie contemporaine au Département des Estampes et de la Photographie, et Marly Porto, commissaire brésilienne de la collection.

Claudia Jaguaribe

Inactinique [inaktinik] désigne la lumière rouge orangée utilisée dans les chambres noires pendant le dévéloppement argentique
Claudia Jaguaribe est l’une de ces artistes qui possède une vision très complète de l’outil
photographique et le déploie avec maestria. Née au Brésil, Claudia développe un travail axé sur la question du paysage urbain et de l’environnement. Sans se contenter d’idées reçues, elle explore les qualités picturales de la photographie, des matières et utilise différentes techniques afin de procurer aux spectateurs de vraies émotions, les obligeant à se poser des questions et à sortir de leur zone de confort.

En témoigne sa façon d’aborder sa relation avec la nature, dans un langage abstrait qui n’en est pas moins empli de couleurs et d’émotions. Avec elle, les rivières Amazonas, Negro, Tocantins, Paraná, Solimões et Iguaçu sont représentées et se mêlent, prenant un nouveau
corps, dans un processus de métamorphose.

A chaque numéro du magazine DANDY, nous conversons avec un photographe pour évoquer sa vision de l’élégance … en photographie.

Sabine Sursock Agostini  nous décrit en images autant de scénarios que son imaginaire, nourri par le cinéma, pouvait lui inspirer. Des scènes nocturnes, qui rappellent aussi bien l’intimité silencieuse d’Edward Hopper que l’ambiance sombre et intrigante du polar néo-noir, où mystère et danger peuvent se cacher au tournant d’une ruelle où derrière une porte. Attention ! Ça tourne ! 

Pour Max Pam, parler de matérialité dans la photographie, c’est évoquer son obsession des choses, qu’elles soient artefacts patrimoniaux ou objets de consommation. Il s’agit toujours pour lui de capturer le réel ou le rêve et d’en restituer la véracité sur le support. Et Max Pam aime surtout raconter des histoires, comme en témoigne cette interview !

A chaque numéro du magazine PHOTO, nous nous interrogeons sur les chemins qu’empruntent les chercheurs, artistes, photographes pour expérimenter la matérialité de la photographie. 

MAGAZINE PHOTO N°561

Julie Laporte est un véritable coup de cœur. Elle qui cherche constamment, et montre encore si peu, nous invite par son travail à questionner sur les frontières entre la technique, le processus, le geste et la matière photographique. Dans cette interview, elle nous raconte la genèse de son processus de travail sur papier, la chimie, la lumière, et leur dimension aléatoire qui ne cesse de la surprendre.

HAVAS Arts et Culture expose “ When Sports Inspires” dans le siège social de l’agence. Proposée par Trajectoire Studio, cette exposition trace les lignes entre deux univers à priori antagonistes mais dotés de la même énergie, l’art et le sport.

 Dans le hall sont rassemblés des artistes issus de différentes disciplines, qui mettent en avant leur interprétation singulière du sport. Dans une scénographie qui mêle étroitement les espaces d’accueil et les œuvres, Initial LABO à notamment réalisé pour Trajectoire Studio des tirages très grand format de Mathieu Forget suspendues aux fameuses parois rouges du hall; elles côtoient les drapeaux d’inspiration Bauhaus de l’artiste Ruben Gérard, illustrant sur leur mât les différentes disciplines des JOs. 

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