Entrée libre, tous les jours de 10h à 20h, du 2 au 17 septembre 2023 à Perpignan
Partenaire du festival Visa pour l’image depuis de nombreuses années, Initial LABO poursuit cette collaboration pour cette 35 ème édition.
Le plus grand festival international de photojournalisme
Visa pour l’Image est le plus grand festival international de photojournalisme qui réunit chaque année début septembre à Perpignan, des milliers de visiteurs. Il invite les visiteurs à découvrir à travers la ville une vingtaine de reportages réalisés par des photojournalistes du monde entier
C’est également un très bon moyen de découvrir la ville de Perpignan, les expositions de photos ayant lieu dans des lieux emblématiques : le Couvent des Minimes, l’église des Dominicains, l’Arsenal des Carmes, Le Théâtre de l’Archipel, L’hôtel Pams, le Palais de Corts, la chapelle du tiers-Ordre.
Les expositions à découvrir
Cette année encore, Initial LABO a mis à disposition son expertise dans la production des expositions :
Pendant quarante ans, James Balog a photographié la beauté de nos ressources naturelles et l’impact dévastateur du changement climatique sur la terre et les personnes qui y vivent. Il a étudié les conséquences des actions de l’humain sur l’équilibre du monde naturel en se penchant sur des événements interdépendants : la fonte des glaciers, la montée du niveau des mers, le réchauffement des océans, la pollution atmosphérique, les températures dont la hausse rend certaines régions inhabitables, et la force destructrice des ouragans, inondations et feux de forêt de plus en plus violents.
Le passé continue de façonner l’avenir de l’Amérique, où un président comme Trump peut jouer des peurs de son électorat riche et puissant, et lui faire croire au grand remplacement. Ce mouvement a pris un virage inquiétant, passant de la violence meurtrière à Charlottesville en 2017 et l’insurrection au Capitole en 2021 à des rassemblements plus discrets de nationalistes blancs en costume-cravate qui élaborent des stratégies dans des salles de conférences, ou des pique-niques du dimanche où les enfants entonnent des chants à la gloire des soldats morts pour la défense des États confédérés.
Aux confins de la Louisiane, à 130 km au sud de la Nouvelle-Orléans, l’Isle de Jean-Charles sombre peu à peu. Aujourd’hui réduite à 3 km de long sur 300 m de large, l’île a perdu 98 % de sa surface depuis 1955. En cause : la montée des eaux, l’érosion côtière et l’exploitation pétrolière. En 2016, le gouvernement fédéral a alloué 48 millions de dollars à l’État de Louisiane pour organiser la relocalisation de ses habitants, à 70 km au nord. Effective depuis 2022, ils sont considérés comme les premiers réfugiés climatiques officiels des États-Unis.
Plus de 20 000 morts. Depuis plusieurs années maintenant, différentes ONG telles que SOS Méditerranée ou Médecins sans frontières affrètent des bateaux de sauvetage en Méditerranée. Pour toutes, un même et unique but : porter assistance aux personnes qui, depuis la Libye, tentent de rallier l’Europe en traversant la mer. À l’heure d’une Europe forteresse, ce reportage nous emmène aux côtés de ceux qui ont choisi d’apporter leur aide et un semblant d’humanité à ces personnes en exil, quand pratiquement plus aucune voie légale n’existe pour elles.
Après avoir travaillé plusieurs années sur l’eau et son rôle dans le changement climatique, Ian Berry a récemment publié Water (édité par GOST Books), livre dont est issue cette exposition. Le projet initial portait sur l’importance de l’eau dans les rites religieux, mais frappé par tous les événements liés au climat, le photographe a changé d’approche pour se concentrer sur l’eau elle-même. Des voyages le long de plusieurs grands fleuves forment une enquête sur l’ingérence de l’homme dans la nature : la construction de barrages, l’irrigation et la pollution, les effets sur le cours et le débit des fleuves, et les conséquences pour les populations locales.
Les entrepreneurs ont afflué à San Francisco et dans la Silicon Valley, épicentre mondial de l’industrie technologique, pour participer à la ruée vers l’or contemporaine. Ils vivent ensemble, travaillent ensemble 24 heures sur 24 et font la fête ensemble, tout en cherchant à créer des entreprises technologiques performantes. Bien qu’ils évoluent dans une bulle, leurs créations ont un impact sur le monde entier.
Depuis les débuts du Festival Escales Photos Métropole produit les tirages de chaque exposition. Cette année encore, Initial LABO est ravi de rendre hommage à cette collaboration, ce rendez-vous photographique ainsi qu’à ses photographes.
Valoriser un territoire à travers l’art photographique
Le festival du Mor Braz accroche depuis 2013 des reportages photos dans 7 communes de la Baie de Quiberon : Locmariaquer, La Trinité-sur-Mer, Plouharnel, Le Palais (Belle-Île-en-Mer), Houat, Hoëdic et Arzon.
Le concept artistique et humaniste d’« Escales Photos, festival du Mor Braz », lancé en 2013, vise à rapprocher l’œuvre photographique du lieu de sa création ou de son créateur. Son objectif est d’inviter le grand public à porter un regard différent sur son environnement et de susciter l’émotion de la rencontre entre une œuvre et un lieu. Ces trois principes fondamentaux constituent les bases d’Escales Photos, un festival soutenu par les collectivités territoriales, des partenaires privés ainsi que par les habitants, véritables ambassadeurs des destinations.
Durant la période du 15 juin au 31 octobre de cette année, les images en grand format du festival sont exposées de manière spectaculaire, qu’il s’agisse des façades des habitations, des villages ou des espaces naturels. Chaque année, une scénographie minutieuse est élaborée pour rechercher les thématiques, sélectionner les images et les disposer sur les sites.
Expositions de la 11 ème édition du Festival
Les expositions à LOCMARIAQUER
“DE PIERRE, DE CIEL, DE TERRE PAR LE COLLECTIF” – Tendance Floue
Exposition à 6 yeux du collectif Tendance Floue. Il y sera question de terre, de ciel et de pierre ! Denis Bourges, Alain Willaume et Flore-Aël Surun accrocheront leur regard sur les murs de Locmariaquer. Interface entre le ciel et la terre, constructions humaines nimbées de mystères et sujets aux croyances les plus variées, les 3 photographes ont cherché à faire émerger toutes les facettes de ces monuments multi-millénaires qui fascinent autant qu’ils déroutent le visiteur.
Denis Bourges
Alain Willaume
Flore-Aël Surun
“TOUS LES MARINS ONT LES YEUX BLEUS” – Maud Bernos
Exposé aux Rencontres Photographiques d’Arles, BLUE EYES, « Portraits de Navigateurs » deviendra « Tous les marins ont les yeux bleus » sous la plume de Maylis de Kerangal. Maud Bernos a capturé durant trois ans – en noir & blanc à l’Hasselblad – le regard de ses héros à leur retour à terre, à l’arrivée de la course. Ce sujet, succès d’édition n’avait jamais été exposé en grand format extérieur.
Dans le livre « Tous les marins ont les yeux bleus » Maylis de Kerangal écrit : « ce sont des portraits photographiques, des portraits de marins. Tous ont été réalisés selon un mode opératoire identique -même lumière, même format, même objectif, un Hasselblad argentique – et dans une situation précise celle d’un retour de mer, d’un retour à terre parmi les hommes.” Maud Bernos nous propose une sélection de 20 de ses portraits.
« Des rives – Mor Braz / Sénégal » propose un regard croisé entre deux zones littorales distantes. Regarder ailleurs, c’est aussi mieux comprendre notre quotidien car aucune zone littorale n’échappe plus à la planification humaine. Parcourir les côtes françaises à pied, sac au dos, dormir sur place et fixer les lumières de l’aube au crépuscule… a permis à Bastien Defives de dresser un état des lieux photographique d’une frontière qui n’a souvent plus de naturelle que le nom. Les photographies sont ici mises en rapport avec des images du littoral sénégalais prises en 2013 et 2014. Ces diptyques questionnent les différences et les similitudes de ces deux territoires aux réalités bien différentes, mais qui font face au même océan.
Il y a des périodes qui façonnent l’histoire, l’histoire d’un pays, voire de l’humanité. Bien malin celui qui saurait dire avec certitude si ces presque trois mois permettront de changer durablement nos habitudes mais malgré tout ils auront été une expérience unique pour nombre d’entre nous. En tant que témoin privilégié, il est apparu important que le festival conserve la trace de cette période. C’est donc équipés d’un drone et l’appareil photo au poing, pour capter la marque du confinement sur les paysages littoraux et insulaires, que Christophe Le Potier et Xavier Dubois sont allés à la rencontre des habitants.
Les ruelles du bourg de Plouharnel accueillent cette année les photographies de Laurent Laveder. Vingt photos pour une invitation à explorer constellations, voie lactée, pluies d’étoiles filantes, lumière zodiacale, plancton phosphorescent sous une voûte céleste étoilée, triangle d’été ou ciel d’hiver depuis différents sites des six communes du Mor Braz. Une exposition à découvrir qui ravira petits et grands, experts ou astronomes en herbe.
C’est dans la mouvance des grands photographes humanistes de son temps que Pierre Jamet a saisi des scènes de la vie à Belle-Île-en-Mer. Par l’intermédiaire de ses photographies, il nous transmet à la fois un témoignage important de l’histoire belliloise et la poésie d’une époque où rêves et réalités se mêlaient avec bonheur et simplicité.
LA VIE ICI LA VIE LÀ-BAS – FABRICE LE HENANFF ET FABRICE PICARD
Rencontres avec des hommes et des femmes qui venus d’un ailleurs proche ou lointain pour se construire une vie ici dans le Mor Braz (Morbihan).
Houat accueille cette année le travail singulier d’un duo de photographes qui prend le temps de la pose. Moyen format et chambre photographique sont les outils de prédilection d’Israël Ariño qui en compagnie de Clara Gassull est parti à la rencontre de tous ceux qui vivent au milieu des menhirs, dolmen et autres tumulus. Archéologues, techniciens mais aussi habitants ou simplement amoureux des pierres ont accepté de prendre le temps d’être photographiés comme il y a 150 ans, à la chambre photographique, en tenant la pose. Certains d’entre eux se sont prêtés au jeu de l’interview et grâce à Paysage de Mégalithes et Glaneurs de Mémoires vous pourrez entendre leur confidence tout en voyageant dans l’univers en noir et blanc des pierres ancestrales.
La Trinité-sur-Mer a le plaisir de voir ses murs habillés d’une création exclusive signée Kourtney Roy. La photographe franco-canadienne a relevé le pari, avec l’aide des habitants de la région, d’intégrer différents sites mégalithiques dans son univers photographique si particulier. A mi-chemin entre une science-fiction un peu démodée et une photographie vintage tout droit venue des magazines en papier glacé des années 50, elle crée des scènes où s’entre-choquent la présence des mégalithes et de personnages semblant venir d’un passé fictif mais chargé de références. Des références à la culture populaire, aux années 80 ou aux figures féminines du cinéma américain. Une photographie qui agit comme un miroir fantastique.
Louis Gain est originaire d’une famille singulière du Cotentin, composée de scientifiques, d’artistes et d’aventuriers, les mêmes personnes cumulant souvent les trois disciplines. En 1908, il embarque à bord du Pourquoi-pas ? du Commandant Charcot, partant parmi les pionniers pour l’Antarctique où tout est à explorer. Le voyage dure deux ans. En plus de résultats scientifiques conséquents, Louis Gain en reviendra avec d’impressionnantes photographies. En 2008, l’équipe de « Pôle sensible » est retournée sur ses traces, avec un appareil panoramique, revisitant sa pratique de photographe naturaliste. L’exposition est un hommage à ces explorateurs visionnaires. Ils ont ouvert la voie à la recherche en Antarctique, aujourd’hui « continent de science et de paix » qui joue un rôle clé dans la compréhension de notre planète.
PETIT PEUPLE DE L’ESTRAN – KATELL MARY
Lièvre de mer, ophiure, littorine, helcion, porte écuelle… autant d’espèces qui peuplent nos estrans. Autant d’animaux qui nous emmènent dans un micro univers dont Katel Mary extrait la fragilité, la grâce et la beauté avec une poésie qui émerveille. Katel a promené son œil averti et son objectif macro d’Hoëdic, à Locmariaquer en passant par La Trinité-sur-Mer. Grâce à elle nous sommes en mesure de nous enthousiasmer pour ce monde en miniature et de veiller à sa protection.
L’exposition à ARZON
ENTRE DEUX EAUX DE DENIS BOURGES – COLLECTIF TENDANCE FLOUE
L’ostréiculture est au cœur de la thématique de l’exposition de Denis Bourges. Activité emblématique et non délocalisable du Morbihan Sud, elle constitue le fleuron du secteur primaire avec chaque année, plus de 10 000 tonnes d’huîtres produites. Les marées, la météo et ses caprices sont les deux composantes qui rythment le travail quotidien de l’ostréiculteur. Aux mortes eaux, le travail se fait dans le chantier, aux vives eaux, sur les parcs. C’est ce travail, à la fois contraignant et passionnant, qui a guidé le photographe.
Initial LABO sera présent dans la Cour de l’Archevêché lors de la semaine inaugurale des Rencontres de la photographie d’Arles du Mardi 4 au 8 juillet !
BRASIL IMPREVISTO
Initial LABO inscrit BRASIL IMPREVISTO dans la programmation de la semaine inaugurale des Rencontres de la photographie d’Arles : un grand champ d’expérimentation, un constant “work in progress “ où l’art s’exprime au travers de la pensée photographique.
Ainsi tous les jours de la semaine d’ouverture, défilent artistes, danseurs, paroliers et musiciens qui font découvrir une programmation éclectique, un art photographique empreint de l’incroyable mixité des cultures et régionalismes, revendications créatives et libertés dans l’expression.
LE ON_ Tous les jours des rencontres, tables rondes, workshops et un espace librairie spécialisé dans l’édition de photographes brésiliens, avec la possibilité de les rencontrer tous les après-midis et faire signer leurs ouvrages.
LE OFF_ À la tombée de la nuit, un programme court qui laisse place au merveilleux. À partir de 21h30!
TABLE RONDE – 10h (45’) Le livre d’artiste, un pont entre l’Amérique Latine et l’Europe Avec : José Diniz, Ricardo Tokugawa et Ioana de Mello
Le livre d’artiste est à la fois une démarche artistique du photographe et un moyen de circulation de la production photographique contemporaine à travers le monde. Mais quelles sont les démarches et les aboutissants de cette production de livres d’artistes ? Et comment ce pont est-il mené entre Les pays ? La production de livres de photographie s’est développée récemment au Brésil. Comment atteindre un public diversifié ? Comment contourner les difficultés politiques et financières ? Rencontre suivie d’une séance de signatures de livres.
José Diniz, photographe nommé par FOTOFEST-Houston “Découverte internationale” 2011 et par le British Journal of Photography en 2013. Il reçoit les prix Funarte Marc Ferrez 2012, Festival de La Luz 2015, Fotorio 2016, FestFoto 2020. Exposé au Brésil, Argentine, Uruguay, États-Unis, France, il publie de nombreux livres et est entré dans plusieurs collections. Ricardo Tokugawa est photographe et travaille à la maison d’édition brésilienne Lovely House. Il est brésilien, de la 3ème génération d’immigrants d’Okinawa. Son travail artistique envisage la recherche d’une confrontation personnelle, un regard sur son ascendance et le processus d’enquête de la famille et de la maison. En 2021, il a publié le livre photo «Utaki ». En 2023, il est nominé pour le prix PIPA pour l’art contemporain. Ioana Mello, commissaire brésilienne indépendante, travaille sur les relations artistiques entre l’Europe et l’Amérique Latine. Elle collabore avec plusieurs galeries, collectifs et festivals, et est membre de FotoRio.
MERCREDI 5 JUILLET
TABLE RONDE – 10h (45’) Echanges autour de la collection Un fonds photographique brésilien de la BnF Avec Héloïse Conesa, Marcella Marer et Denise Zanet
Depuis 2019, la société Métropole s’est constituée mécène pour aider la Bibliothèque nationale de France dans l’acquisition de séries photographiques contemporaines d’artistes brésiliens, et ainsi constituer la plus grande collection de photographes brésiliens hors Brésil. Pas moins de 400 tirages ont aujourd’hui rejoint le fonds de cette institution unique. Il s’agit de révéler les véritables facettes du Brésil, de son histoire, des mouvements migratoires, de l’écologie et de la nature, du métissage racial, des questions de genre, des influences subies. Un univers créatif très loin des clichés.
Héloïse Conesa, est conservatrice du patrimoine, chargée de la collection de photographie contemporaine au département des Estampes et de la Photographie de la BnF. Marcella Marer est doctorante en arts et médias à l’Université de Zurich. Elle est commissaire indépendante et collabore avec le magazine de photographie ZUM de l’Instituto Moreira Salles ainsi qu’avec des festivals, des galeries et des maisons d’édition. Denise Zanet est la directrice d’Initial LABO et de Métropole, mécène de la BnF pour la collection Un fonds photographique brésilien
JEUDI 6 JUILLET
TABLE RONDE – 10h (45’) Bricoler l’image: les modes d’emploi des photographies dans le contemporain Avec : Barbara Bragato, Bruno Zorzal et Chloé Nicosia
L’image nous indique ce qu’on cherche, mais pour cela il faut bricoler. La question n’est pas “est-on capable de faire des images”, mais “que fait-on avec elles, et avec chacune d’entre elles” : des photos qu’on crée et celles des autres, des archives et collections, des images fixes et en mouvement, celles de la presse et de la vidéosurveillance, et pourquoi pas des images de la littérature, les images des sons. Bricoler l’image c’est accepter ce que l’image garde en tant que possibilité, se promener, voyager, prendre des risques. Plutôt que d’ordonner le chaos, il s’agit d’accepter les contradictions, les dissonances ; et laisser que la matière nous pointe les directions à la création. Comme le dirait John Cage, il s’agit de créer comme une absurdité intentionnée ou comme un jeu absurde. Face à l’image on est l’enfant. Sommes-nous prêts ?
Bárbara Bragato est photographe et chercheuse suivant actuellement le Master en Cinéma et Audiovisuel à Paris 3 Sorbonne-Nouvelle ainsi qu’un second diplôme en Philosophie à l’Université Fédérale de Bahia (UFBA). Bruno Zorzal est photographe et chercheur, docteur en Esthétique et histoire des arts visuels et photographie à l’Université Paris 8. Par le biais de ses expositions et livres, il fait ce qu’il aime : créer des images et des pensées. Chloé Nicosia vit et travaille entre Paris et Bruxelles. Elle est photographe et plasticienne. Diplômée de l’Université de Versailles-Saint-Quentin en Sciences Politiques et de la Sorbonne en Arts Plastiques, elle développe une esthétique mêlant à l’image le travail sur la matière (néons, collages, archives, sculptures).
Du mardi 4 au samedi 8 juillet de 10h à 13h, la Fondation des Treilles vous offre la possibilité de faire lire vos portfolios. Jeudi de 10h à 13h, lectures par Pascal Beausse du CNAP assisté de Julia Hancart, Yegan Mazandarani et John Briens de Escourbiac l’imprimeur, et de 11h30 à 13h par Denise Zanet, directrice d’Initial LABO.
VENDREDI 7 JUILLET
WORKSHOP – 9h30 (2h) “Close your eyes to see better” (in english) Un atelier proposé par Joao Kulcsar
Atelier autour du projet de photographie avec et pour les personnes malvoyantes, mené depuis 2008 par Joao Kulcsár. Les participants auront l’occasion d’expérimenter la photographie avec tous les sens, sauf la vue. Les yeux bandés et guidés par un partenaire, ils tentent d’accomplir des tâches photographiques qui leur font voir le monde au-delà de la vue.
João Kulcsár est le directeur du festival de photographie Paranapiacaba, à São Paulo. Il a été professeur invité à l’université de Harvard en 2002-2003 et est titulaire d’une maîtrise en arts de l’université du Kent. Il est commissaire d’expositions photographiques au Brésil et à l’étranger, dans de nombreux pays. João coordonne le projet d’alphabétisation visuelle au Brésil et dans d’autres pays.
10h – TABLE RONDE (45’) La photographie autrement Avec : Shinji Nagabe, Elsa Leydier et Ioana de Mello
Le métier de la photo et des arts visuels peut-être très solitaire et prenant. Entre le processus artistique, le travail de production, les codes du marché, l’artiste peut avoir des moments très difficiles. Comment penser la photographie autrement, du processus artistique en passant par la production ou à la diffusion? L’expérience de ces professionnel.le.s, inspiré.e.s par deux cultures et deux réalités, le Brésil et la France, peut indiquer quelques chemins à suivre et quelques pistes à discuter: la collectivité, l’éco-féminisme, la photo sur mesure, la démocratisation, entre autres.
Shinji Nagabe est un photographe brésilien issu d’une famille japonaise traditionnelle, qui vit entre l’Europe et le Brésil. Ses images mêlent les deux influences. Il était finaliste du Prix Roederer des Rencontres d’Arles 2019, du Book Awards des Rencontres 2022, et son travail a déjà été exposé en Chine, Brésil, France, Chine, entre autres. Aujourd’hui, il fait partie d’un espace indépendant pour la photographie à Madrid, “El Local”. Elsa Leydier est diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2015. Elle vit entre la France et le Brésil, où elle développe une pratique autour du pouvoir des images iconiques. Lauréate du Prix de la Maison Ruinart/Paris Photo 2019 et une des lauréates du Prix Dior pour la Jeune Photographie 2019. En 2020, elle est une des lauréat.e.s de la commande lancée par le CNAP et du Mentorat des Filles de la Photo. Ioana Mello est curatrice brésilienne indépendante qui travaille sur les relations artistiques entre l’Europe et l’Amérique Latine. Elle travaille avec plusieurs galeries, collectifs et festivals et est membre de FotoRio.
15h – RENCONTRE (1h30) Rencontre impromptue BRASIL IMPREVISTO X Fondation des Treilles
Initial LABO invite les professionnels de la photographie et les photographes brésiliens présents aux Rencontres d’Arles à rejoindre toute l’équipe de la la Fondation des Treilles. Cette rencontre sera l’occasion de présenter l’approche unique de la fondation autour de la création et la recherche, et d’échanger autour de l’appel à Résidence pour la photographie, dont la thématique autour de la Méditerranée pourrait être interprétée avec une singularité nouvelle par regard des artistes brésiliens.
17h – PERFORMANCE PARTICIPATIVE HugMe x BRASIL IMPREVISTO avec Karine Paoli, photographe
Plus de 4 000 personnes sont déjà passées sous l’objectif de Karine Paoli. Le concept : mimer un Hug de dos et de face, l’associer à une musique et la dédicacer à un être cher. Un projet au long cours qui suit l’atmosphère et le public du moment, où l’Humain prend sa dimension la plus noble : celle de la bienveillance.
SAMEDI 8 JUILLET 10h – TABLE RONDE (45’) Une carrière en livres photos: 30 ans de production éditoriale de Claudia Jaguaribe – Avec Claudia Jaguaribe et Marcella Marer
Avec trente ans de production de plus de 20 livres photos, Claudia Jaguaribe est une pionnière en matière de publication de photobooks au Brésil. Grâce à sa production éditoriale, son œuvre s’est fait connaître aux quatre coins du monde et ses livres font partie de prestigieuses institutions internationales. Cet échange explorera le rôle du livre comme support dans la pratique de l’artiste, l’évolution des concepts du livre photo tout au long de sa carrière, la co-création des Éditions Madalena dédiées au marché international de la photographie jusqu’à la publication de ses ouvrages français aux Éditions Bessard.
Claudia Jaguaribe vit et travaille entre São Paulo et Rio de Janeiro. Elle est diplômée en histoire de l’art, beaux-arts et photographie de l’université de Boston, aux États-Unis. Elle développe un travail axé sur le paysage urbain, l’environnement, et principalement sur les questions liées à la représentation de la réalité en tant qu’enregistrement conceptuel. Depuis le début, sa production est liée à la recherche éditoriale. Elle a publié 20 livres et ses œuvres font partie de plusieurs musées et collections brésiliens et internationaux. Marcella Marer est doctorante en arts et médias à l’Université de Zurich. Elle est commissaire indépendante et collabore avec le magazine de photographie ZUM de l’Instituto Moreira Salles ainsi qu’avec des festivals, des galeries et des maisons d’édition.
11h – TABLE RONDE (45’) Afirmação ! l’affirmation d’une génération, exposition actuellement en place à La Fab, espace culturel du fonds de dotation agnès b. – Avec Sabrina Fidalgo, Carolina Arantes et William Massey
Déconstruction du racisme structurel et décolonisation du système sont au cœur des recherches de Sabrina Fidalgo : une figure militante qui n’a pas le temps d’avoir peur. “D’une certaine façon, mon travail cherche à rééduquer les gens pour qu’ils prennent conscience. Si nous ne comprenons pas notre passé, nous continuerons à répéter inéluctablement notre histoire, qui est celle d’un projet colonial de destruction” “Les temps changent. C’est une génération engagée qui n’accepte plus certaines mœurs issues d’une vision colonialiste. Autant avec « First Génération» comme avec son travail «Tombamento» Carolina Arantes parle d’une identité en construction à travers deux premières générations: celle d’origines Africaines en France, comme celle de la première jeunesse Afro-Brésilienne LGBTQIA+ a avoir accès à l’Université.
Sabrina Fidalgo est réalisatrice. Ses films ont été présentés dans plus de 300 festivals nationaux et internationaux. En mars 2018, la publication américaine Bustle l’a classée en huitième position parmi les 36 réalisatrices du monde entier pionnières dans leur propre pays. En 2022, son installation vidéo “Voyage, Voyage” a été sélectionnée par la prestigieuse galerie d’art brésilienne A Gentil Carioca pour participer à la 17e édition de l’exposition collective “Abre-Alas”. Sa participation marque ainsi ses débuts en tant qu’artiste visuelle. Elle est également chroniqueuse pour Vogue Brésil. William Massey, directeur de la Fab. fonds de dotation agnès b., est le commissaire de l’exposition collective Afirmaçao. Carolina Arantes est une photographe d’origine brésilienne. Elle a grandi en constatant les difficultés de la mixité. First Génération, son premier ouvrage publié chez Fisheye Éditions, rend compte de plusieurs années de recherches sur l’expression d’une identité post-immigration en Europe . Avec “Tombamento”, Carolina cherche comprendre les racines coloniales de son propre pais par le mouvement artistique Fervo, organisé par les minorités raciales, de genre et économiques dans leur lute pour l’inclusion. Ce dernier travail est devenu un collectif et à reçue le Prix Fundo Brasil de Droits Humains.
Tous les soirs à 21h30 se joue un rituel brésilien. 20 minutes de projections: une succession d’imprévus autour de la photographie, dont le fil rouge est l’expérimentation, et la recherche d’un dialogue créatif entre la photo, la musique, la danse, le dessin, la peinture…
=> Projection de projets lauréats La sélection de l’appel à candidature du Festival Paranapiacaba FFP mardi 4, mercredi 5, jeudi 6, samedi 8 juillet
Le festival de photographie Paranapiacaba, en partenariat avec Initial LABO et le festival Arles ON/OFF, a lancé un appel à candidature BRASIL IMPREVISTO en mai 2023. L’objectif est de présenter la photographie brésilienne contemporaine et son approche avec d’autres langages tels que la performance, la littérature et le cinéma. 3 catégories, “Photo unique”, “Essai” et “Vidéo”. 3 minutes des meilleurs projets axés sur la transversalité de la photographie dans l’art.
Le Festival de Photographie de Paranapiacaba est né du désir de célébrer l’image comme une expérience de rencontre imprégnée d’éducation, de droits de l’homme et d’environnement. Il utilise la photographie comme outil d’alphabétisation visuelle et en abordant d’autres questions pertinentes pour la société et la communauté, telles que la durabilité, la mémoire et le patrimoine. Jurés de la sélection : Denise Zanet (Initial LABO) ; Didier de Fays (ONOFF Arles) ; Glaucia Nogueira (Association Iande Photographie) ; João Kulcsár (Paranapiacaba Photography Festival) ; Marly Porto (commissaire de la collection du Fonds photographique brésilien de la BnF) et Paulo Kassab (Galeria Lume).
=> Séries lauréates du prix 2023 de l’Alliance Française de Rio vendredi 7 juillet
Projection des portfolios des deux premier.e.s lauréat.e.s de la 12° édition du Prix Photo Aliança Francesa, dont le thème cette année est “(Au-delà du) cliché”. Un sujet inspirant qui dialogue avec le désir d’un Brésil improbable et qui propose d’explorer, de réinterpréter, et même de déconstruire de multiples clichés autour du pays-continent qu’est le Brésil.
Ce projet bénéficie du soutien de l‘Association Culturelle Iande. IANDE qui signifie “nous” en Tupi-Guarani, regroupe une plateforme et un collectif visant à valoriser et promouvoir la présence de la photographie brésilienne en France.
=> Haïkus photo : Le Dessin en Mouvement un haïku par soir à saisir dans l’instant !
Le Dessin en Mouvement est un projet réalisé depuis plus de 10 ans par l’artiste Keyla Sobral. Il se compose d’une série de dessins GIF, d’animations courtes ou de dessins en expansion. La série présentée ici est issue de la série Dessin photographique (2011) qui explore la transversalité des techniques en parlant de photographie, de dessin et de mot.
Keyla Sobral est une artiste visuelle. Titulaire d’une maîtrise en arts de l’Université fédérale de Pará, elle poursuit un doctorat en arts. En tant qu’artiste, elle a participé à des expositions et à des projets au Brésil et à l’étranger, tels que: Programme Pivô Satélite (2023); Eu, mesmo sem farol, segui, Espaço Cultural Silveira Athias (2023); Matéria Difusa, un regard sur la collection du Museu da Arte Contemporânea do Rio Grande do Sul (2022) Prix Diário Contemporâneo de Fotografia (2021), entre autres.
=> Projections d’artistes invités, acteurs de la photo contemporaine brésilienne une sélection différente tous les soirs (10 à 15 min)
mardi 4 juillet Bang
Des scènes de guérilla urbaine dans les bidonvilles de Rio de Janeiro (diffusées en direct et photographiées à la télévision) sont entrecoupées de scènes de films et de documentaires de la Seconde Guerre mondiale. Ana Vitória les monte, les assemble en associations singulières. Le saut de l’athlète olympique dans le documentaire de Leni Riefenstahl Riefenstahl et le vol de l’avion de chasse (les quasi-dieux et leurs chutes) ; la triangulation complexe des regards avec les machines de guerre et les machines à images.
Née en 1943 dans la petite ville brésilienne de Laguna, Ana Vitória Mussi a commencé sa carrière après avoir déménagé à Rio de Janeiro dans les années 1960. Elle a d’abord étudié la peinture et le dessin, puis suivi des cours de photographie et appris la sérigraphie. Explorant les limites du médium photographique, Mussi crée des installations qui apparaissent en dialogue avec d’autres techniques de création d’images, telles que la sérigraphie, le film et la télévision. La relation entre les médias de masse et la violence est un thème central pour une artiste qui a atteint sa maturité pendant les veilles de la guerre froide et du régime militaire au Brésil. Au lieu de tourner ses propres vidéos, Mussi utilise la photographie pour reconfigurer des images en mouvement produites par d’autres.
Toutes ces choses sont pleines de Dieu
Cette série est composée de 17 vidéos cherche à cartographier des zones de silence en évoquant le monde dans ses ouvertures à une cosmogonie en paysages, corps et fragments, comme pour sonder des clairières de dénomination, ce que Rilke appelait dans un poème “L’ouvert”, quelque chose de mystérieux qui unit l’indicible au visible et se manifeste dans le monde comme un chant.
Carolina Krieger est une artiste visuelle et photographe autodidacte. Elle travaille avec la photographie, les images appropriées et le collage manuel. Elle suggère l’importance de la plongée en soi comme moyen d’appréhender l’omniprésence de la nature : visible et invisible. Elle a participé à plusieurs expositions et festivals. Prix : Prix Pierre Verger de Photographie (2021), artiste nominé au Prix PIPA (2023), Prix Brésil Photographie (2013).
mercredi 5 juillet
La tête et tout le reste
À Piauí, dans le nord-est brésilien, la légende raconte qu’un pêcheur poussé par la colère et la faim tua sa mère avec un os d’animal. Juste avant sa mort, la mère lui jeta un sort et depuis, il est condamné à errer le long des rivières Poty et Parnaíba en portant, en guise de tête, une immense jatte. Transmise oralement, la légende prend place dans l’imaginaire populaire et devient un élément important de l’identité piauiense. Igor Almeida et Irakerly Filho, nés tous les deux dans la capitale du Piauí, décident de perpétuer la légende. Une transmission au travers d’une performance où danse, image et musique s’entremêlent pour récréer l’improbable.
Igor Almeida est artiste et chercheur en danse né à Teresina, Piauí au Brésil. Diplômé en arts du spectacle à Casa das Artes de Laranjeiras à Rio de Janeiro, il a poursuivi ses études en mime à l’École Internationale de Mime Corporel Dramatique à Paris et au Studio Kazuo Ohno à Yokohama, au Japon. Il a collaboré avec de nombreux chorégraphes tels que Marcelo Evelin, Dimitri Chamblas, Gaëlle Bourges et Marina Guzzo. Actuellement, il poursuit un Master en Danse à l’Université Paris 8 en France. Irakerly Filho a grandi avec Igor Almeida et débute sa carrière de photographe à Teresina, Piauí, Brésil en 2003. Très curieux, il visite des univers très différents, de la mode à l’architecture et choisit le port Coordination : Matheus Niquelatti, Musique : Sergio Donato, Vidéo : Weslley Olivieira
jeudi 6 juillet O Parque
Andrea Eichenberger entreprend un double dialogue : avec l’histoire de l’art et avec des habitants de Florianópolis, sa ville d’origine, une île au sud du Brésil fortement touchée par la spéculation immobilière. Inspiré.e.s par la peinture, ses modèles posent sur la Pointe du Coral, lieu protégé, mais menacé par la construction d’un hôtel de luxe. Ils intègrent un mouvement populaire qui lutte pour la création d’un parc naturel public sur le lieu. Les rapports économiques et de pouvoir envers l’environnement sont également mis en évidence dans la série “Terre rouge”, de Pedro David, qui photographie la terre déchirée, de manière picturale, pour questionner l’exploitation du minerai des sols brésiliens, exportés un peu partout dans le monde. Enfin, la série “Mission Française”, d’André Penteado, nous plonge dans l’histoire du Brésil et de l’art pour questionner une idée de pays basée en grande partie sur des modèles européens.
Andrea Eichenberger vit à Paris et travaille entre le Brésil et la France. À la suite de ses études en arts visuels et de son doctorat en anthropologie, elle poursuit ses projets artistiques en explorant les dialogues entre photographie et sciences sociales. En 2013, elle a été lauréate du Prix Funarte Femmes dans les Arts Visuels/Ministère de la Culture, au Brésil. Ses travaux intègrent des collections publiques comme celles de la BnF et le CRP/ Centre régional de la photographie Hauts-de-France.
Deslimites da memória
À partir d’une cartographie réalisée par les réseaux sociaux, les artistes ont représenté en photo peinture la génération Z – ceux nés à l’ère d’Internet – avec les particularités impliquées dans leurs formes d’auto-représentation : cheveux colorés, piercings, ainsi qu’une manière irrévérencieuse que certains se montrent devant les caméras de téléphone portable dans leurs selfies. Les photographies, réalisés à partir de négatifs noir & blanc de Cyro Almeida sont coloriées à l’encre pastel par Mestre Júlio Santos. Emerge la rencontre de différentes générations et suscite des réflexions sur la permanence des métiers et des coutumes, les nouvelles technologies, les survivances des techniques et des apparences.
Cyro Almeida est un artiste visuel et photographe. En tant que cinéaste et chercheur, il s’intéresse à la vie urbaine et à la dynamique avec l’autre dans la construction de l’image photographique. Dans cette série, il s’est consacré à la figuration de la jeunesse et des adolescents d’aujourd’hui, en utilisant la technique traditionnelle de la photo-peinture. Pour ses recherches sur le territoire dans les périphéries de Belém do Pará, il a reçu le XVe prix de photographie Funarte Marc Ferrez (2015). Mestre Júlio SantosJulio Santos a commencé à travailler à l’âge de 12 ans. Au début des années 1970, il a contribué à la réactivation de Foto Paris, un important studio de photo-peinture et de photographie à Fortaleza. Pour surmonter les limites techniques, il a mis à jour ses connaissances en apprenant à travailler avec des programmes numériques de reproduction et de traitement d’images.
vendredi 7 juillet Projections IANDE Photographie
Paubrasilia un voyage inédit nous ouvrant aux différentes strates de l’art, pensé comme un dialogue visuel entre la France et le Brésil. Cet arbre, qui a donné son nom au Brésil, est un symbole d’abondance et de pénurie. L’histoire du « pau brasil » nous permet de regarder notre passé et de voir qui nous sommes et surtout vers où nous voulons aller. Une manière de mettre en évidence plusieurs de nos enjeux contemporains comme le développement durable, les visions des peuples autochtones, l’anthropocentrisme et le décolonialisme.
José Diniz a étudié la photographie à Rio de Janeiro. En 2013, son travail a été publié par le British Journal of Photography dans leur “Ones to Watch – The Talent Issue”. En 2012, il a remporté le prix Marc Ferrez de photographie FUNARTE avec le projet MARESIA qui a fait l’objet d’une exposition au Centre culturel de la Cour fédérale de Rio de Janeiro en 2013. En 2011, il a participé à l’exposition “International Discoveries III”, une sélection biennale de 12 photographes dans le monde par les conservateurs du FOTOFEST aux États-Unis. Ses photos ont été présentées dans de nombreuses expositions au Brésil, en Russie, aux Pays-Bas, au Portugal, en Argentine, aux États-Unis.
Meeting with Liuba, l’héritage moderniste dans l’art. Sculpture et photographie au-delà du dialogue France-Brésil.
Claudia Jaguaribe est diplômée en histoire de l’art, beaux-arts et photographie de l’université de Boston, aux États-Unis. Elle développe un travail axé sur le paysage urbain, l’environnement, et sur les questions liées la représentation de la réalité en tant qu’enregistrement conceptuel. Ses œuvres font partie de plusieurs musées et collections et internationaux.
– Projection Horizontes Desejantes – MIS Fortaleza
Horizons souhaitables, une œuvre collective qui rassemble les séries photographiques de 26 artistes du Ceará, sous le commissariat d’Alexandre Sequeira et Iana Soares, réalisée par le Musée de l’image et du son – MiS Fortaleza. Les images ont été sélectionnées à partir d’un appel lancé par Fotofestival Solar. Projection en présence du photographe et directeur du Festival Solar – le journaliste et documentariste Tiago Santana.
Ana Mundin : Fugaz / Amorphas : Émotion superficielle artificielle / Beatriz Benitez : Enclave / Beto Skeff : Homothétie /Dayane Araújo : Des cartes que le soleil a tracées sur ton corps / Diana Medina : Temascal /Fernanda Siebra : Paysages apocalyptiques /Fernando Maia Da Cunha : Formé pour oublier / Fernando Jorge : Totem-Larme / Gregório Souza : Mostardinha Guilherme Freire : Nouvelle Topographie Tropicale / Gustavo Costa : Paysages oniriques / Leo Silva : La ville et la boue Luciana Rodrigues : Sans remontage, les horloges marquaient éternellement les mêmes heures / Negro Sousa : Solve et Coagula Nicolas Gondim : Êtres et non-êtres / Nivando Bezerra : Une autre ville invisible / Régis Amor : Corps transitif direct Rubens Venâncio : “São Pedro S/N” | photo, lettre, dossier / Ruy Cézar Campos : Signes submergés, occupations artificielles / Thais Mesquita : Silence ruminant /Tiago Pedro : Le portefeuille de ma défunte grand-mère Ozeias Araújo : 4TOWNGRAFIA – entre la coupe d’une balle et l’éclat de l’argent / Valdir Machado Neto: Dans la limite ayant zéro Wallison Azevedo: ECO – Les rythmes qui transforment le corps ! / Yuri Juatama – Sertão-Favela
samedi 8 juillet
Une proposition de Marly Porto
Black Joy
“Une vidéo-performance dans laquelle, à travers mon corps, mon visage, mes gestes et mes expressions, ainsi que plusieurs collages sonores, je célèbre le droit au contentement, je fais la satire des séquelles racistes et je déconstruis le fétiche colonial de la souffrance comme seule possibilité existentielle des corps noirs et afro-diasporiques.”
Sabrina Fidalgo est réalisatrice et ses films ont été présentés dans plus de 300 festivals dans le monde. La publication américaine Bustle la consacre parmi les 36 réalisatrices du monde pionnières dans leur propre pays. En 2022, son installation vidéo Voyage, voyage, œuvre créée en période de confinement, participe à la 17ème édition de l’exposition collective Abre-alas. Chroniqueuse pour Vogue Brésil depuis 2021, elle travaille en parallèle sur différents projets personnels.
Feitura
Le frisson a déjà eu lieu. L’accomplissement du but ne met pas fin au rituel. Les lieux du temps présent sont des “feituras” : dans la culture afro-brésilienne, le mot “feitura” est lié à la fabrication d’un saint ; dans le candomblé et le batuque, il signifie l’initiation au culte des orixás.
Laryssa Machada est une artiste visuelle, photographe et réalisatrice qui construit des images comme des rituels de décolonisation et de nouveaux récits du présent/futur. Elle a étudié le journalisme, les sciences sociales et les arts. Ses travaux traitent de la construction d’images sur les LGBT, les peuples indigènes, les gens de la rue – en marchant à travers la décolonisation brésilienne comme une pratique d’éducation visuelle.
Do mar ao rio, construção e permanência de estereótipos
Qu’est-ce qui relie les photographies d’Albert Henschel et d’Augusto Fidanza à tant d’artistes de notre temps ? Avec l’intention de remettre en question la méthodologie raciste, cette recherche vise à comprendre la construction de récits à partir de l’acte photographique et de la lecture des photos en considérant comment la mémoire coloniale et esclavagiste du Brésil affecte la vision que nous avons de l’image de la population noire et indigène. Sur cette base, elle analyse comment le concept de race a contribué à la construction de discours fictionnels et de regards stéréotypés sur les Noirs et les indigènes dans la photographie.
Nay Jinknss, diplômée en arts visuels et Tec. de l’image par l’Université de l’Amazonie et titulaire d’un master en arts visuels de l’UFPA, elle est une artiste visuelle, éducatrice populaire et activiste LGBTQIA+. En tant que chercheur, elle relie les questions politiques avec la photographie, avec le photographe et son imaginaire.
Tipos
Un sauvetage du travail du photographe germano-brésilien Alberto Henschel (1827-1882), photographe de la Maison impériale. Il exécute les portraits, dans le modèle carte-de-visite très prisés à l’époque, de la noblesse, des riches marchands, de la classe moyenne, ainsi que des noirs et des noirs esclaves. Fernando Banzi reprend ces archives afin de lui conférer, à travers la pigmentation des portraits, de la subjectivité. Il le fait par la technique de la photo-peinture numérique, de la manipulation d’image, permet ainsi plusieurs possibilités de narration et nous invite par l’imaginaire à créer de nouvelles histoires, à nous sortir d’une vision confortable et pauvre du récit unique, centré sur l’individu noir.
Fernando Banzi est un journaliste, photographe et professeur brésilien. Il a exposé entre autres au festival PhotoEspaña de 2018 à Madrid et publie en 2019 Tipos dans la série BeSpoke des Éditions Bessard. Sa série intégrera la collection de photographies brésiliennes de BnF en 2023.
mardi 4, mercredi 5, jeudi 6, vendredi 7 et samedi 8 juillet
Le Repente final Hercule Florence, le français qui découvrit la photo au Brésil un épisode par soir
Une clôture rythmée et poétique de BRASIL IMPREVISTO, une transition joyeuse vers la soirée qui commence : la projection d’un REPENTE, improvisation chantée traditionnelle du Nordeste, dans lequel soir après soir deux Repentistas improvisent en toute liberté sur l’incroyable histoire d’Hercule Florence, pionnier méconnu de la photographie au Brésil. Avec les Repentistas Adao Fernandes et Enoc Santana.
Sélection de livres brésiliens présentés à Arles
DU MARDI 4 AU SAMEDI 8 JUILLET 10h-12h, 16h-20h
LIBRAIRIE PHOTO BRÉSILIENNE
Une sélection de plus de trente livres de photographes brésilien(ne)s présents ou programmés dans BRASIL IMPREVISTO. Tous les jours à 17h, rencontre-signature avec des photographes présents à Arles pour échanger sur leur travail et signer leurs livres :
Carolina Arantes (Prix HiP 2023 du livre de photographie francophone avec First Generation aux éditions Fisheye), José Diniz (en conférence mardi) , Rosa Gauditano, Claudia Jaguaribe (en conférence samedi), Tiago Santana, Rosângela Rennó, Fernanda Tafner, avec l’ouvrage Coma soutenu par le fonds de dotation agnès b., Rochele Zandavalli Éditions d’Une Rive à L’autre autour du livre de Felipe Fittipaldi, La Marche de l’Océan.
Et si vous tentiez de remporter FUJIFILM instax SQUARE SQ1 ?
Comment y participer ?
Inscrivez vous par mail, entre le 22 juin et le 22 juillet, pour retirer du jeudi au samedi à Initial LABO un appareil instantané FUJIFILM instax SQUARE ou Instax WIDE. Une confirmation vous sera envoyée pour venir retirer votre appareil.
1.les 3 meilleures séries, qui seront exposées dans les vitrines d’Initial LABO à la rentrée. 2. le gagnant ou la gagnante qui remportera un FUJIFILM instax SQUARE !
Les conditions de participation :
Prêt d’un FUJIFILM Instax dans la limite des appareils disponibles lors de votre inscription. Pièce d’identité à présenter en boutique.
Jeu ouvert aux mineurs avec une autorisation parentale signée. Entrée gratuite aux Jardins du Musée Albert Kahn sur présentation d’une contremarque à récupérer lors du retrait de votre appareil.
Initial LABO à eu le plaisir de produire la deuxième édition de RÉFLEXIVITÉ(S), un projet initié par Boris Pierre. Découvrez les expositions du 16 juin au 30 juillet à Lourmarin.
La Manifestation
RÉFLEXIVITÉ(S) est une Manifestation photographique qui déploie les multiples réflexivités de l’image.
Résolument ancré dans l’humain, le réel et son présent, elle contourne toute norme, toute limite imposée et déploie des formes vibrantes et vivantes d’expressions. La manifestation affirme avec passion la voie tracée, à la fois pointue et décloisonnante. Poétique, attentive au réel et à la diversité des êtres qui composent notre monde, elle fait rimer exaltant et sens de l’engagement.
Une deuxième édition augmentée
Pour cette seconde manifestation, les expositions investiront plusieurs espaces en intérieur et extérieur, et se déploieront à Vaugines, village voisin de Lourmarin. Confluent de regards, Réflexivité(s) a pris soin de représenter une large diversité d’expressions, de générations ainsi qu’une parité assumée. Une richesse qui confère à cette seconde édition comme un parfum d’unité collective.
Initial LABO a été ravi de mettre une nouvelle fois son expertise à contribution dans la production des expositions des 20 ans du Festival.
Le plus grand festival photographique en plein air d’Europe
le Festival offre à chaque visiteur une expérience immersive et déambulatoire au cœur d’une trentaine de galeries à ciel ouvert et en grand format, certaines toiles avoisinant les 70 mètres carré.
Elles habillent ainsi les rues, les jardins et les venelles de La Gacilly, métamorphosé en « village dans les images », dont le magnifique patrimoine bâti offre un écrin parfait autant qu’il est valorisé par ces créations contemporaines.
L’ espace public devient un espace scénique, partagé et accessible à tous gratuitement. Le Festival peut ainsi se prévaloir d’être suivi par un public fidèles connaisseurs autant que par un public de complet néophytes habituellement absents des musées, galeries et autres espaces d’exposition. Il y bénéficie d’un capital sympathie fort et commun.
Un festival engagé
Chaque année, le Festival développe plus particulièrement 2 thématiques : l’une géographique, qui propose des focus sur la création contemporaine propre à un pays ou un continent (2017 : l’Afrique sub-saharienne, 2016 : le Japon, 2015 : l’Italie…), et l’autre, environnementale, qui zoome sur une problématique liée à la protection de l’environnement (2017 : la relation Homme – Animal, 2016 : les océans, 2015 : nourrir la planète…).
En abordant les grands sujets de société dans une approche artistique et esthétique, le Festival Photo La Gacilly fait écho aux préoccupations de chacun. En prise avec son époque, il interpelle, dénonce, surprend, rassure et est aussi source d’espoir. Le message est lancé : pour vivre en harmonie avec lui-même et avec la nature, l’Homme doit entretenir une relation durable avec la Terre. Face à des modes de production socialement et écologiquement destructeurs, le Festival promeut un vivre-ensemble harmonieux et une ouverture à l’autre apaisée, un mode de vie épanouissant et un modèle économique vertueux.
20 ans du Festival : La nature en héritage
Engagé depuis 20 ans sur les questions sociétales et environnementales, la 20e édition du Festival Photo La Gacilly se veut être la poursuite de cette mission qu’il s’est donnée, celle de reconnecter l’individu avec le monde qui l’entoure autour de la thématique : La Nature en héritage. Situé dans cet écrin de verdure qu’est La Gacilly, ce sont les œuvres des plus grands noms de la photographie qui sont exposées cet été.
Le Festival rassemble les talents et fait naître des émotions intenses. Avec leur sensibilité, leur humanité et leur esthétisme, venez découvrir, cet été, les virtuoses de la photographie et profiter des nombreuses animations proposées tout l’été. Festival gratuit, accès libre.
Exposition de la deuxième édition “En Aparté” à découvrir du 24 mai au 24 juin 2023 dans toutes les agences FREDéLION
En Aparté : une fusion entre l’art et l’immobilier
Le 16 juin 2022, FREDéLION a lancé la première édition de « En Aparté », une exposition photographique sur le thème “De ma fenêtre”. L’évènement prévoyait la mise en lumière d’artistes photographes à travers l’exposition de quelques-unes de leurs œuvres, réparties sur l’ensemble des agences immobilières du Groupe, autour d’un thème commun.
Passionnés d’art et plus particulièrement de photographie, c’est tout naturellement que leur est venu l’idée de créer « En Aparté ». Tissant ainsi un lien direct avec ce qui les anime et contribuant activement à la vie culturelle de Paris. Imaginé dans une vocation de partage, d’ouverture et de convivialité, « En aparté » reflète la façon dynamique et engagée dont est conçu leur métier.
La deuxième édition “En Aparté”
Après le succès de la première saison, et une exposition dans la galerie d’Initial LABO, FREDéLION lance la 2e édition d’ “En aparté”, évènement photographique qui conjugue art et immobilier, en partenariat avec CulturFoundry, ArtPrimera et Initial LABO. Dix nouveaux photographes sont invités à exposer dans les agences du Groupe autour du thème Lost in Paris. Une oeuvre par artiste rejoindra ensuite la collection photographie du Groupe.
En répartissant les œuvres au sein de nos 16 agences, les amateurs d’art sont incités à parcourir la capitale et ses différents arrondissements, mais également à découvrir l’âme unique de chacune des agences et les équipes qui les font vivre au quotidien.
Une invitation au voyage, à se perdre dans Paris, le temps d’un mois de printemps… Les visiteurs seront amenés à découvrir des artistes reconnus mais aussi des photographes à l’avenir très prometteur.
Initial Labo a été ravi de produire l’exposition “On the road” by François Darmigny, à découvrir du 13 mai au 25 juin 2023 à la galerie Dauphine (1er étage du Marché Dauphine).
Le photographe François Darmigny
François Darmigny a suivi l’actualité internationale et les grands évènements sportifs, et couvert les guerres du Liban et d’Afghanistan. Il devient photographe indépendant au milieu des années 90, éprouvant le besoin d’explorer un nouvel univers photographique plus en adéquation avec sa propre conception de l’image. Il décide de ne plus subir l’action mais de la créer préférant remplir moi-même mon cadre.
Son univers capte et immortalise les émotions, les personnalités, les attitudes et les caractères en leur donnant une dimension artistique et une âme. Sa devise consiste à mettre l’humain au cœur de l’image.
Depuis la réalisation de ses premiers clichés à 12 ans lors d’un match de basket, François Darmigny ne passe plus une journée de sa vie sans photographier. Les images ne quittent plus jamais ses pensées et il ne s’interdit jamais la moindre photo. Son champ de vision s’inscrit systématiquement dans une focale de 50 millimètres. Pour lui la vie est un immense studio aux inépuisables ressources.
Même si la couleur s’invite quelquefois dans son boitier, c’est avant tout en noir et blanc que François Darmigny aime mettre en scène la vie et rendre les gens émouvants, par leur charme, leur émotion ou leur spontanéité mais toujours en essayant de les laisser le plus naturel possible et de faire de leur regard la chose la plus naturelle à capter.
Il est aussi l’un des derniers photographes à utiliser des chambres photographiques.
On the road by François Darmigny
La passion de François Darmigny ? La moto et depuis sa plus tendre jeunesse ! Connu du grand public pour ses nombreuses couvertures de magazines, affiches de films, campagnes publicitaires et la qualité de ses reportages photos, François Darmigny nous fait découvrir avec cette nouvelle exposition des festivals spécialisés en motos vintage & néo-retro. Pour la première fois, il présente des tirages photos de la Normandy Beach Race à Ouistreham (Normandie), The Old Race à Clairmarais (Pas-de-Calais) et des clichés inédits de la Wheels & Waves à Biarritz. L’exposition accueillera aussi des clichés de célébrités qui rejoignent François dans sa passion: Philippe Starck, David Douillet, Norman Reedus, Guy Martin, … Afin de vous immerger davantage dans cet univers hors du temps, motos, surfs, skates, œuvres d’art feront partie du décor.
Galerie Dauphine 1er étage Marché Dauphine 132-140 rue des Rosiers 93400 Saint-Ouen
NNous sommes heureux de vous annoncer le lancement de la nouvelle saison de la plateforme de NFT photographiques de haute curation Rhapsody Curated, en partenariat exceptionnel avec la biennale Photoclimat.
Qu’est-ce que Rhapsody Curated ?
Rhapsody Curated est un espace numérique réunissant les NFT des plus grandes écritures photographiques et facilitant, pour les collectionneurs, l’exploration, la découverte et la collection de projets photographiques ambitieux.
« Avec Rhapsody Curated, nous voulons être le pont entre le photographe et le collectionneur, accompagner le photographe dans sa découverte du milieu tout en facilitant, pour les collectionneurs, l’exploration de grandes écritures photographiques. »
Julien Zanet, cofondateur et président de Rhapsody Curated
Un concept novateur
Chaque mois, Rhapsody Curated propose une saison thématique de 3 à 5 projets photographiques composés de NFT uniques (1 photographie = 1 NFT). Ces séries sont distribuées aux collectionneurs grâce à un système aléatoire innovant permettant à artistes et collectionneurs de se concentrer sur la globalité du projet artistique.
La saison Photoclimat
La saison Photoclimat réunit 3 artistes de renom autour de la photographie et de la promotion du célèbre festival Parisien de plein air :
Réunis par Pierre-Elie de Pibrac, les trois artistes présentés représentent la diversité et le pouvoir de la photographie comme outil de défense de l’environnement et de changement social.
Yan Arthus-Bertrand : “Earth from Above“
“Earth from Above” est une série de photographies très réussie qui présente de superbes images aériennes de paysages, de villes et de personnes du monde entier. A travers son travail, Yann Arthus-Bertrand met en valeur la beauté et la diversité de notre monde tout en promouvant la conservation et le développement durable.
Nicolas Henry : “Worlds in the Making”
La série “Worlds in the Making” présente une vision utopique de l’humanité et de la nature. Les photographies chargées d’émotion impliquent les populations locales, mêlant fiction et réalité tout en favorisant l’interaction sociale.
Namsa Leuba : “Illusions”
“Illusions” explore le mythe de la Vahine, défiant les normes identitaires à travers l’interaction du corps et de l’esprit. Inspirée de l’art de Paul Gauguin, son travail met l’accent sur les complexités de l’identité et la beauté de l’âme au-delà de la physicalité.
Un partenariat exceptionnel avec la biennale Photoclimat
Photoclimat est une association caritative dédiée à la sensibilisation aux enjeux environnementaux et sociaux et à la promotion d’autres ONG autour d’une passion commune : la photographie. Tous les deux ans, des artistes talentueux seront présentés dans plus de 10 lieux à Paris, avec une fréquentation attendue de plus de 5 millions de visiteurs.
Au total, plus de 65% des recettes de la vente seront reversées à Photoclimat pour aider à la construction de l’exposition à Paris.
François Darmigny dans “Un moment de photographie avec Initial LABO”
Dandy est la référence des magazines masculin de mode et de luxe . Il cultive les valeurs de l’élégance, du savoir être et du savoir vivre. Il s’attache à tout ce qui fait le style : l’habillement et l’accessoire, l’automobile, mais laisse aussi une large part à la culture. Initial LABO partage les même valeurs au sein de son concept store et c’est tout naturellement que Dandy nous à proposé d’écrire la rubrique “Un moment de photographie avec Initial LABO”. Vous pourrez y retrouver des interview de nos photographes, mais également l’actualité des Festivals photographiques.
Dans ce numéro, retrouvez une interview de François Darmigny :
“François Darmigny est un curieux de tout. Sans se contenter d’un chemin tracé, son esprit libre lui ouvre les portes de l’âme de ceux qui passent devant son objectif. Et, il est vrai, beaucoup y sont passés !”
Découvre en plus en consultant l’article dans la rubrique spéciale “Un moment de photographie avec Initial LABO” dans le magazine Dandy.
Une exposition à découvrir chez Initial LABO du 2 au 22 avril et Vernissage le 25 avril (Entrée Libre)
Initial LABO a été ravi de mettre à disposition son expertise pour la production de l’exposition « En aparté » de Fredélion Immobilier.
Une exposition photographique sur le thème « de ma fenêtre »
Le 16 juin 2022, la première édition de « En aparté », une exposition photographique sur le thème « de ma fenêtre » a été lancée.
Imaginé dans une vocation de partage, d’ouverture et de convivialité par les fondateurs de Fredélion, « En aparté » reflète la façon dynamique et engagée dont nous concevons notre métier.
Cet évènement a réuni 10 photographes qui se sont emparés du motif « de ma fenêtre » pour proposer leur vision du monde :
Les lauréats :
Siouzie Albiach
Richard Pak
Andre Merian
Les autres photographes : Frédérique Stucin, Isabelle Scotta, Julie Poncet, Letizia Le Fur, Charlotte 4B et Sandra Matamoros.
A découvrir du 24 mars au 02 avril 2023 de 8h à 21h et Vernissage le 24 mars à 18h30
Pour cette seconde participation à Carte Blanche aux galeries d’art organisée par la Mairie de Boulogne-Billancourt, Initial LABO propose au public de redécouvrir les oeuvres de Changnam Lee et François Darmigny.
L’espace Landowski se transforme en immense galerie d’art
Chaque année la ville de Boulogne Billancourt permet aux amateurs et aux collectionneurs de découvrir de nouveaux artistes au sein de l’espace Landowski qui accueille durant deux semaines les galeries boulonnaises, témoins et actrices de la richesse culturelle de la ville. Celles-ci ont ainsi “carte blanche” pour présenter les artistes qu’elles accompagnent. Des ateliers et animations sont également proposées à destination de toute la famille.
Changnam Lee : La vague réagit à la lumière
L’artiste :
Artiste coréenne née en 1964, diplômée de l’école supérieure des arts de l’Université Chung-An ainsi que de la College of Art de l’Université Kyungwan. Changnam Lee est chargée de cours au College of Art de l’université de Dankook et Maitre de conférence à l’Université nationale de Kangwon. Son travail à été exposé à de nombreuses reprises en Corée du Sud, en Chine, au Japon, en Malaisie et à Singapour, que ce soit dans des musées d’Art, des galleries ou des salons d’art. Ces oeuvres ont intégrées diverses collections que ce soit le Pavillon Jongno-Qu,, le Centre de Hallin, le Musée National d’Art Moderne et contemporain ainsi que des fondations privées.
L’exposition :
“Dans ma mémoire, la mer a un flux continu plus large que l’instant fugace. L’océan, avec le flux de mes émotions et de la lumière est encore plus vaste et infini. Face à lui, je me libère de mes souvenirs qui m’emprisonnent et trouve un instant de réconfort .”
Au moment où les vagues rugueuses frappent fortement le rivage et se détachent, mes émotions refoulées et inconnues disparaissent également. Ma série d’œuvres capture le flux des vagues dans l’obscurité. Le flux continu d’ondes se décompose en divers spectres dès que l’on appuie sur l’obturateur et prend une apparence peu familière.
Au-delà de la reproduction de la réalité, celle-ci est reproduite sous forme d’ondes d’irréalité et d’ondes aux couleurs variées. C’est ainsi que les émotions incertaines nées de la distance physique entre la mer et moi s’expriment de diverses manières en superposant les images rémanentes dans la mémoire.
Au travers de ces rencontres avec la mer , je m’abandonne et je m’abandonne et introspecte cette face caché de moi-même. L’anxiété , le désir, la réalité , l’insatisfaction qui jusqu’alors étaient réprimés, rugissent de l’intérieur tel une vague.
J’ai toujours envie de la mer. C’est parce que je rencontre un moment magique qui révèle honnêtement mes différentes facettes de mes émotions cachées et que je me délivre des contraintes de mon esprit.
François Darmigny : Wheels & Waves
L’artiste :
François Darmigny est connu du grand public pour ses nombreuses couvertures de magazines, affiches de films, campagnes publicitaires et la qualité de ses reportages photos. Après avoir suivi l’actualité Internationale et les grands événements sportifs, couvrant notamment les guerres du Liban et d’Afghanistan, François Darmigny devient photographe indépendant au milieu des années 1990. Son univers : capter et immortaliser les émotions, les personnalités, les attitudes et les caractères en leur donnant une dimension artistique. Sa devise : mettre l’humain au coeur de l’image. Sportifs, acteurs, animateurs télé, mannequins, personnalités des arts et du spectacle, personne n’échappe à son objectif.
L’exposition :
Passionné de moto depuis sa plus tendre jeunesse, François Darmigny découvre par hasard en 2016 le festival international de motos vintage “Wheels & Waves”. Inclassable, iconique et incontournable il est aujourd’hui une référence pour les amoureux de mécanique, de liberté et de style. Comme à son habitude, François capte l’essence même de ce rassemblement et décide de publier trois années de suite ses reportages dans le magazine VSD, contribuant ainsi à faire découvrir au grand public cet événement hors normes.
La rencontre avec Jérôme Allé, Vincent Prat et Julien Azé se fait naturellement, comme une évidence, autour de cette passion commune : la glisse, la moto, la liberté… une façon de vivre et de penser. De rencontres mémorables en courses effrénées, François décide de publier un coffret photo, tel un album souvenir de ces belles mécaniques en hommage à ces hommes et ces femmes extraordinaires qui les conduisent : pour laisser une empreinte de ces moments magiques….
Animation : Atelier Photowalk
Venez révéler votre regard sur la ville lors de cette masterclasse avec le photoreporter Jeremy Lempin et FUJI INSTAX, le samedi 1er avril à 15h.
Une exposition à découvrir chez Initial LABO du 7 au 25 mars
Vernissage le jeudi 9 mars à 18h – Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h
Planches Contact, hors les murs
Initial LABO et le festival de Deauville Planches Contact vous invite à découvrir l’exposition “Planches Contact, hors les murs”. Une sélection d’œuvres réalisées pendant la résidence des photographes Carolle Benitah et Stefano De Luigi, et exposées à Deauville, aux Franciscaines, d’octobre 2022 à janvier 2023.
Carolle Benitah – La courbe du bonheur
« Il me tient à cœur de m’imprégner de l’histoire de Deauville afin de trouver un sujet qui résonne avec mes propres préoccupations pour ensuite transformer ces traces du passé et en faire une œuvre aux préoccupations et à l’esthétique contemporaines. »
Stefano de Luigi – Zéro
« Il me tient à cœur de m’imprégner de l’histoire de Deauville afin de trouver un sujet qui résonne avec mes propres préoccupations pour ensuite transformer ces traces du passé et en faire une œuvre aux préoccupations et à l’esthétique contemporaines. »
Vernissage de l’exposition
Nous avons également le plaisir de vous convier au Vernissage le 9 mars 2023 à partir de 18h, en présence de Carolle Benitah et de Laura Serani, directrice du festival. A cette occasion sera dévoilé l’avant programme de la prochaine édition du festival avec les nouveaux résidents sélectionnés dans la section Tremplin jeunes talents – soutenue cette année par la Fnac – et dans la section fondation photo4food.
Du 09 au 24 mars chez Initial LABO – du mardi au samedi de 10h à 19h Vernissage le jeudi 09 février à 18h
Initial LABO a le plaisir d’accueillir de nouveau au sein de sa galerie le travail des lauréats du Prix “Résidence pour la Photographie” de la Fondation des Treilles du 09 au 24 février. Cette exposition présentera le fruit des travaux réalisés par les photographes pendant leur résidence aux Treilles, et de présenter les nouveaux lauréats, résidents en 2023.
Vernissage Jeudi 9 février
Initial LABO et la Fondation des Treilles ont le plaisir de vous inviter le 9 février 2023 à partir de 18h au vernissage de l’exposition consacrée au Prix “Résidence pour la Photographie” de la Fondation des Treilles, au sein de la galerie d’Initial LABO.
Le vernissage aura lieu en présence de Maryvonne de Saint Pulgent, présidente de la Fondation des Treilles, du président du jury Jean-Luc Monterosso, de Guillaume Bourjeois, directeur de la Fondation des Treilles, et de Dominique Laugé, coordinateur du Prix.
Ce vernissage sera l’occasion de découvrir le travail des Lauréats ayant résidé cette année au sein de la résidence mais également de participer à l’annonce des nouveaux lauréats !
Sera également dévoilé, en partenariat avec l’imprimeur Escourbiac, le premier “Prix Escourbiac – Fondation des Treilles”, qui aide à la publication d’un livre photographique en lien avec le monde méditerranéen.
L’Exposition
Les artistes résidents en 2022, Mohamed Camara, Alain Fleischer et Karine Pierre nous invitent cette année à découvrir par leur regard trois points d’entrée singuliers dans les récits méditerranéens.
Mohamed Camara fait chanter le vent de la Méditerranée au travers de rideaux tissés à Bamako et chargés d’histoires à révéler. Alain Fleischer rend hommage à la transdisciplinarité chère aux Treilles, par son interprétation onirique et immersive du poème d’Ovide. Karine Pierre livre avec “Terres déchiquetées” une iconographie de la survie, condensée dans le “Gaza Hospital” délabré de Beyrouth.
Initial LABO est honoré de pouvoir accueillir au sein de sa galerie l’exposition : “Love! Love! Love! Hommage à Pelé” du 06 au 28 janvier 2023.
Un hommage au “Roi Pelé”
Obrigado! Initial LABO rend hommage au “Roi Pelé”, avec une exposition de photos peu vues en France des photographes Juan Esteves, Jean Claude Deutsch, Domicio Pinheiro, Rafael et José Dias Herreraainsi que de tirages issus du Fonds photo de l’Équipe qui, fort de plus de de 12 millions d’images, témoigne de l’histoire du sport et de ses plus grandes légendes comme Pelé. Seront également exposés des extraits de “The Pelé Albums”, publiés en 1990 par Weldon Publishing : une compilation de documents provenant de sa collection privée, ainsi que de journaux, magazines, journalistes et photographes, et commentés par Pelé lui-même. L’occasion de se replonger dans deux moments majeurs de son parcours : son millième but, et sa troisième Coupe du Monde!
Au Brésil, Rio de Janeiro, Ursula ANDRESS, ouvre le défilé des écoles de Samba au Carnaval de Rio 1979 : sur un balcon surplombant le défilé, Ursula ANDRESS, en robe décolleté, avec des plumes dans les cheveux, posant avec le footballeur PELE, en présence de deux jeunes hommes non-identifiés.
Vendredi 20 janvier de 18h à 20h, Initial LABO est ravi d’accueillir FIFOU, Elisa Parron, Sylvie Barco et le magazine DRP pour une Rencontre Signatures.
Un échange autour de la photographie et la street culture
Une soirée dédiée à la street culture, avec trois photographes en dédicace et en partenariat avec le magazine et festival DRP.
Venez échanger avec FIFOU, photographe à qui l’on doit les plus célèbres pochettes d’albums du rap français, regroupe 20 ans d’archives dans un ouvrage de plus de 500 pages; Elisa Parron, qui retrace dans Numéro 10 ses 8 premières années à photographier le rap français et le PSG; Sylvie Barco avec un coffret de photographie d’art en édition limitée, regroupant l’ensemble des oeuvres de sa collection emblématique Wall Street : 42 diptyques formés de deux murs issus de deux lieux différents, et dont les tags dialoguent en un langage universel.
"Il est interdit d’enfermer les oiseaux en cage" de Emeric Lhuisset, une exposition produite par Initial LABO à découvrir à la Galerie Gilles Drouault du 16 octobre au 21 novembre.
“Il est interdit d’enfermer les oiseaux en cage” de Emeric Lhuisset, une exposition produite par Initial LABO à découvrir à la Galerie Gilles Drouault du 16 octobre au 21 novembre.
Le photographe Emeric Lhuisset
Émeric Lhuisset a grandi dans la banlieue parisienne dans l’Essonne et découvre l’art dans les livres d’histoire-géographie. Il réalise ses études aux Beaux-Arts de Paris sous l’enseignement de Guillaume Paris, Christian Boltanski et Jean-Marc Bustamante puis se spécialise en géopolitique à Paris I et à l’ENS.
Il est professeur de photographie à Science Po Paris et anime des cycles de conférence sur le thème Art contemporain et géopolitique. Son travail artistique principalement réalisé en zone de conflits oscille entre art contemporain et photojournalisme. Il étudie au début des années 2000 les zones de conflits en Europe et au Moyen-Orient, tout particulièrement en Syrie, en Irak, en Ukraine et en Afghanistan. Malgré les problématiques géopolitiques traitées dans ses travaux, Émeric Lhuisset ne se qualifie pas de photoreporter. Il travaille la mise en valeur esthétique de ces problématiques.
Montrer un nouvel Afghanistan
“15 août 2021, Kaboul tombe aux mains des Talibans. Faisant partie de cette génération dont l’entrée dans l’âge adulte a été marquée par la tragédie des attentats du 11 septembre 2001, cet évènement me paraît d’autant plus marquant qu’il semble clôturer cette doctrine de la guerre contre le terrorisme instaurée par G. W. Bush. Qu’est devenu ce pays à la fois connu de tous et en même temps totalement méconnu?”
A travers ce projet, Emeric Lhuisset cherche à montrer ce nouvel Afghanistan en dressant le portrait à la fois de ceux qui incarnent le nouvel état au moment de leur arrivée au pouvoir en automne 2021, puis 1 an plus tard, de ceux qui en sont les victimes et qui vivent maintenant sous le joug de ce régime.
Partenaire de Photo Days, Initial LABO accompagne le festival dans la production de ses expositions.
DU 15 OCTOBRE AU 11 DÉCEMBRE 2022
Un Festival photographique créé à l’initiative de Emmanuelle de l’Ecotais
PHOTO DAYS est une nouvelle association culturelle initiée par Emmanuelle de l’Ecotais. Elle a été conservateur pour la photographie au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris de 2001 à 2018 et en charge de la collection Man Ray au Centre Pompidou de 1994 à 1999. Titulaire d’un Doctorat en Histoire de l’Art, elle a organisé un grand nombre d’expositions en France et à l’étrange.
Depuis 2019, Emmanuelle de l’Ecotais est commissaire d’exposition indépendante, expert et conseil, et s’investit au sein de Photo Doc. principalement dans le cadre du Lab, pour s’engager, avec les artistes, sur les enjeux sociétaux de demain. Enfin elle est membre du comité et directrice artistique de la fondation photo4food.
Convaincue que la photographie peut aussi agir sur la transformation du monde, Emmanuelle de l’Ecotais est engagée dans l’association Photo Doc et dans la fondation photo4food.
Photo Days un parcours au plein cœur de la photographie
Créé en 2020, Photo Days propose de fédérer tous les lieux et événements relatifs à la photographie et la vidéo dans Paris en novembre. Fort du succès de sa première édition, Photo Days présentera du 15 octobre au 11 décembre 2022 un parcours à travers plus de 80 lieux dans Paris, regroupant les institutions, les galeries, les foires, une maison de vente, quelques lieux privés soigneusement choisis comme des ateliers d’artistes, des laboratoires ou des appartements de collectionneurs, afin de proposer aux visiteurs, professionnels ou amateurs, une immersion photographique totale au moment où Paris devient la capitale mondiale de la photo.
Initial LABO accompagne PhotoDays dans la production de ses expositions
“Humanities” by Rhapsody Curated
A découvrir chez Initial LABO Du 07 novembre – 03 décembre Vernissage le mardi 15 novembre – 18h
Humanities est une étude anthropologique en trois parties du comportement humain, des cultures et des sociétés à travers l’objectif de quatre photographes.
North Korea de Stéphan Gladieu nous transporte dans ce pays hermétique pour y rencontrer son peuple et ses coutumes.
Enfin, Autopsy de Pascal Rostain & Bruno Mouron révèle au yeux du monde les entrailles des poubelles des stars et ainsi, leurs vies et leurs habitudes.
Pascal ROSTAIN & Bruno MOURON
“1994” de Pieter Hugo
A découvrir à la Sorbonne Artgallery , Paris Du 11 novembre au 11 décembre Vernissage le 10/11 en présence de l’artiste
1994, c’est la fin de l’Apartheid en Afrique du Sud, avec l’élection de Nelson Mandela. C’est aussi l’année du génocide au Rwanda. À travers des portraits d’enfants issus de ces deux pays, Hugo interroge la grande histoire et son histoire personnelle, le rapport de la vie à la mort, et l’empreinte de la mémoire collective dans le regard des enfants.
A découvrir à La Caserne , Paris Du 09 novembre au 20 novembre Vernissage le 08/11 en présence de l’artiste
SMITH est le lauréat 2021 de Paris je t’aime × Photo Days. Pour cette première édition du Grand prix autour du thème “Paris vert”, l’artiste propose un portrait de la ville dans une tessiture visuelle à la marge de celles habituellement employées pour chanter Paris, ville qui l’a vu naître, grandir, et qu’il hante encore aujourd’hui. Le contralto est la voix de femme la plus grave: une voix rare, de l’entre-deux, caractérisée par une mystérieuse chaleur, paraissant dévoiler une autre réalité. Cette série, est réalisée à la caméra thermique, outil de prédilection du photographe depuis dix ans, dont la singularité est de capter les ondes de chaleur dégagées par les corps vivants.
Photo Days · Grand Prix (c) SMITH, Paris (Contralto), 2022
“Partage” par la Fondation photo4food
A découvrir à l’Hotel de Sauroy, Paris Du 18 au 27 novembre Vernissage le 17 novembre à 18h en présence des artistes
La fondation photo4food, créée par Virginie et Olivier Goy, remercie et encourage les artistes qui la soutiennent en promouvant leur travail auprès d’une large communauté de passionnés et d’acheteurs. Cet automne, c’est au sein du prestigieux Hôtel de Sauroy que les principaux artistes qui ont fait don de leurs oeuvres au profit de la fondation seront exposés dans le cadre de l’exposition « Partage »
Découvrez "Habana's Old car" de Véronique Fel, une exposition produite par Initial LABO à découvrir à la galerie Sarto à Paris du 22 octobre au 12 novembre.
“Habana’s Old car”, une exposition produite par Initial LABO à découvrir à la galerie Sarto à Paris du 22 octobre au 12 novembre.
Véronique Fel, une attraction pour l’image
Véronique Fel découvre la photographie au collège. Ne sachant pas dessiner, elle se tourne vers cet art, et ses clichés devinrent ses dessins. Ce fut une révélation. Quelle aventure de pouvoir immortaliser tout ce qui la touche et l’intéresse. Souhaitant laisser une chance à tout ce qui l’entoure de trouver sa place dans sa composition, elle apprend aussi à faire preuve d’une grande patience.
Cette attraction pour l’image va la conduire sur le chemin d’études universitaires en cinéma et vidéo. S’en suivent presque vingt années d’une première carrière en production au sein de deux grandes agences de presse TV à Paris. En 2010, elle décide de suivre sa voix intérieure et de tout quitter pour se consacrer pleinement à sa passion : la photographie.
La lumière est l’essence même de cet art. Elle découvre l’attrait pictural et graphique de la lumière du zénith. Pourtant, cette lumière est décriée dans le monde de la prise de vue. Difficile à capter, on l’a dit aveuglante et écrasante. Véronique, elle, la découvre sensitive, fascinante et audacieuse. Malgré sa complexité, elle s’inspire de cette lumière et choisit de l’apprivoiser. A ce choix artistique, elle lie son œil, son ressenti. Le soleil de midi est l’outil qui lui permet d’exprimer son point de vue sur une situation, une expérience. Les ombres disparaissent, les couleurs éclatantes semblent irréelles, comme peintes, et les traits, dessinés. Elle trouve sa signature.
En photographiant l’instant, Véronique Fel dresse un constat esthétique déroutant et fascinant de la réalité de notre temps et de ses paradoxes.
Aujourd’hui elle présente son travail “Habana’s Old Cars” remettant en lumière les anciennes voitures américaines.
“Habana’s Old Cars”
Je ne pouvais revenir sans avoir dans mes images, ces vieilles voitures américaines, incontournables et universelles. Elles sont l’emblème joyeux d’un pays pourtant écorché, sous embargo américain pendant plus de 50 ans. Je savais que l’exercice serait difficile car maintes fois traité. Je réalise dès mon arrivée, qu’elles sont devenues des accessoires purement touristiques, trop maquillées par des couleurs « markétées » et gages de dollars faciles. Ces Américaines perdaient leur romantisme à mes yeux et cela m’attristait. Comment les distinguer par respect pour leur histoire ?
Devenu un véritable ambassadeur du festival auprès de sa communauté, Initial Labo vous propose lors du week-end inaugural de venir à la rencontre des photographes invité.e.s et des équipes du Labo
Devenu un véritable ambassadeur du festival auprès de sa communauté, Initial Labo vous propose lors du week-end inaugural de venir à la rencontre des photographes invité.e.s et des équipes du Labo, pour vivre une véritable expérience rythmée par de nombreuses activités autour de la photographie.
Signatures,Talks, Tirages photographiques, Studio du magazine PHOTO, Découverte des NFT avec Rhapsody Curated
Découvrez le programme :
Découvrez la magie du tirage photographique Yonnel Leblanc, tireur attitré d’Initial LABO, et nos équipes seront présentes pour partager leur expérience, réaliser des/vos tirages et vous donner des conseils techniques sur vos images.
Anticipez le futur de la photographie Les équipes de Rhapsody Curated, la plateforme de NFT dédiée à la photographie, vous accompagneront dans ce nouvel univers rassemblant la photographie traditionnelle et les nouvelles technologies.
Vendredi 28 octobre
10h30 – 18h30 Dans le cloître des Franciscaines Tirage photographique et permanence NFT
17h30 – 19h Chapelle des Franciscaines Table ronde : “NFT : nouvel outil de création et de diffusion” avec Rhapsody Curated infos et inscription gratuite
19h Chapelle des Franciscaines Soirée d’ouverture – entrée libre
Samedi 29 octobre Dans le cloître des Franciscaines
10h30 – 18h30 Tirage photographique et permanence NFT — Le Studio du Magazine PHOTO vous accueille et vous propose un portrait réalisé par le photographe Didier Bizos pour tout abonnement souscrit. Venez seul.e, en couple, avec des ami.e.s, de la famille…
Dimanche 30 octobre Dans le cloître des Franciscaines
10h30 – 18h30 Tirage photographique et permanence NFT — Le Studio du Magazine PHOTO vous accueille et vous propose un portrait réalisé par le photographe Didier Bizos pour tout abonnement souscrit. Venez seul.e, en couple, avec des ami.e.s, de la famille… — Venez découvrir sur l’espace Planète Initial les photographies réalisées dans la nuit par les participants du Concours photographique de la 25ème heure Longines et tirées par Yonnel Leblanc
Vendredi 28, samedi 29, lundi 31 octobre Venez vous faire photographier en studio par Olivier Goy! Aux Franciscaines 10h30 – 18h30
Vous partirez avec vos photos prises par Olivier Goy – Fondation Photo4Food, retouchées gratuitement par Initial Labo, en haute définition et imprimées par notre tireur Yonnel Leblanc. Vous aurez sur place l’occasion de faire un don au bénéfice de la Croix Rouge de la Côte Fleurie.
Dimanche 30 octobre – 16h00 Vente aux enchères exceptionnelle de photographies Chapelle des Franciscaines
Vente des photographies par les artistes invité.e.s par la Fondation et de nombreux artistes du festival – Stanislas Augris, Diana Lui, Anne-Charlotte Moulard, Human Soul avec Michel Cam et Anne-Laure Maison, Sarah Moon, Georges Rousse, Max Pam… –
Animée par Maître Alexandre Ferri, cette vente aux enchères sera également au profit de la Croix Rouge de la Côte Fleurie.
Les expositions Planches Contacts
Comme chaque année, des figures incontournables de la photographie sont présentées dans des expositions originales et dans des conditions exceptionnelles.
Les invité.e.s Planches Contact :
Raymond Depardon propose des images inattendues en couleurs du littoral français dans une installation monumentale sur la plage.
Bettina Rheims, invitée d’exception nous ouvre, au Point de Vue, les portes de La Chapelle L.A. 94/97, une installation immersive de ses photographies iconiques.
Le festival brise les codes avec Jessica Lange, invitée d’honneur plus connue comme actrice que comme photographe. Une exposition inédite lui sera consacrée au sein des Franciscaines, avec des instantanés de vingt ans de voyages, notamment le long de la mythique route 61.
The Anonymous Project, investit à nouveau Deauville avec des images issues de la collection de Lee Shulman mises en scène théâtrales à la Chatonnière et sur les planches
Photographes en résidence
Avec pour idée fondatrice de privilégier les résidences de création et les commandes publiques, Planches Contact s’est donné pour thématique l’exploration et la restitution de tout ce qui constitue les facteurs d’identité d’une ville et du territoire alentour. Année après année, les photographes portent ainsi leur regard sur la Normandie et exposent leur vision singulière durant le festival. Les expositions sont conçues à partir des productions inédites des photographes et en résonance avec l’environnement, les paysages et les espaces du territoire normand. Avec Jean-Christophe Bechet, Carolle Benitah, Jean-Christian Bourcart, Stefano De Luigi, Omar Victor Diop, George Rousse, Francesco Jodice.
Résidences Photo4food
La fondation photo4food, créée par Virginie et Olivier Goy, a pour mission de financer des repas pour les plus démunis grâce à la vente de photos d’art et à des dons du public. La fondation promeut le travail de jeunes photographes auprès d’une large communauté de passionnés et d’acheteurs, notamment en organisant des expositions. En retour, les artistes cèdent quelques-unes de leurs œuvres, vendues au profit d’une association soutenue par la fondation. Initié en 2020, le partenariat entre Planches Contact et la fondation photo4food se poursuit, et la fondation contribue aujourd’hui à part entière à la programmation du festival. Avec : Stanislas Augris, Diana Lui, Anne-Charlotte Moulard, Anne-Laure Maison & Michel Cam.
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Résidences jeunes talents
Le Festival s’attache à donner une place importante à la création émergente et aux nouvelles générations. Réuni autour de sa présidente, la photographe et réalisatrice, Sarah Moon, le jury Planches Contact a sélectionné six jeunes photographes invités en résidence de création en Normandie. Chacun a reçu une bourse de création et été accompagné par l’équipe du festival tout au long des différentes étapes de conception et production. Le jury décernera à l’un d’entre eux le Grand Prix du Jury lors du weekend inaugural. Les visiteurs, eux, sont invités à voter pendant toute la durée du festival pour attribuer le Prix du Public qui sera dévoilé en janvier. Avec Ciro Battiloro, Dana Cojbuc, Emile Garçon & Lise Guillon, Henri Kisielewski, Bruno Labarbère.
Un projet inédit pour les 10 ans du Festival Expolaroid.
Pour la prochaine édition qui marquera l’anniversaire des 10 ans du Festival en avril 2022, Initial Labo et le Festival lancent un appel à projet à destination de la communauté des photographes utilisant le Polaroid.
Le principe est de proposer la formation de duos entre 6 photographes expérimentés et 6 photographes émergents qui seront choisis parmi les candidats répondant à l’appel à duo.
Véronique Bourgoin, François Darmigny, Thomas Dhellemmes, Jean-Daniel Lorieux, Alexandra Stefanakis et Margot Wallard.
Une exposition dans les vitrines d’Initial LABO.
Un jury collégial choisira la proposition de duo parmi les travaux des candidats qui pourront produire les deux semaines suivant l’annonce. Chaque duo formé investira l’une des 6 vitrines de la galerie. Outre l’exposition dans nos murs, les polaroids seront également reproduits dans le catalogue général du Festival, ainsi que sur une fresque anniversaire qui sera déployée le samedi 23 avril 2022 dans l’enceinte des Frigos du 13e lors d’un temps fort de la communauté Polaroïd où près de 200 polaroids y seront reproduits pour célébrer ce médium singulier.
Un appel à la candidature non thématisé, exprimez librement votre créativité.
Vous pouvez puiser dans vos archives autant que dans votre production actuelle, le thème étant une réponse à une des propositions photographiques parmi les six photographes dont vous trouverez le projet ci-dessous.
C’est la richesse de vos propositions qui permettra d’associer vos créations à l’univers des 6 photographes référents. Nous attendons vos retours avec impatience avec la deadline du 10 février pour recevoir vos fichiers qui alimenteront et le catalogue print et la fresque anniversaire.
Expolaroid, le Festival de la photographie instantanée
L’association Expolaroid a pour objet de développer, de promouvoir et de favoriser des activités et manifestations en lien avec la pratique, la démonstration, l’exposition de la photographie instantanée sous toutes ses formes et de toutes les marques existantes à ce jour, obsolètes ou à venir. Les moyens d’action de l’association sont notamment : l’organisation d’un événement récurrent et au moins annuel, dénommé « Expolaroid : le mois de la photographie instantanée ». Un évènement qui se veut rassembler les initiatives et les forces vives de la communauté Polaroid autour du plus célèbre support de création photographique.
L’exposition propose une réflexion sur la notion de « territoires ». Qu’ils soient personnels, collectifs, imaginaires et régionaux, ces espaces matériels et immatériels conditionnent au moins en partie la représentation que l’on se fait du monde et la façon dont on le restitue. La photographie permet d’entrer en contact avec l’ailleurs, d’enregistrer les détails qui constituent l’espace qui nous entoure, d’en garder des traces et d’en faire des narrations.
Initial LABO, partenaire de l’exposition en “Reach the world”, nous sommes ravis de soutenir la sortie des deux livres d’artistes.
Un partage de la vision du monde
L’exposition propose une réflexion sur la notion de « territoires ». Qu’ils soient personnels, collectifs, imaginaires et régionaux, ces espaces matériels et immatériels conditionnent au moins en partie la représentation que l’on se fait du monde et la façon dont on le restitue. La photographie permet d’entrer en contact avec l’ailleurs, d’enregistrer les détails qui constituent l’espace qui nous entoure, d’en garder des traces et d’en faire des narrations.
L’exposition est composée d’un cheminement en trois parties. Les Hommes habitent un territoire, sur lequel ils créent et entretiennent un principe de fonctionnement en société.
Une première séquence présente des portraits et autoportraits qui aborde les notions d’identités personnelle et collective mais aussi l’identité face à l’exile et face aux mutations terrtoriales. Comment se construit l’identité ?
La seconde séquence s’intéresse au territoire, aux procédés photographiques employés pour le représenté. Les artistes s’intéressent à son évolution et questionnent la notion de paysage. Qu’est ce qui fait paysage ? Le territoire est aussi abordé au regard du concept foulcadien des hétérotropies.
Enfin, la dernière partie expose des contenus photographiques engagent le principe de “faire société”. Il y a t-il des paradoxes, des récurrences, des prédominances dans les représentations ?
L’Exposition “Reach the world”, un soutien aux artistes iraniens
La photographie iranienne connaît un élan de dynamisme depuis l’aube du XXI ème siècle qui ne peut échapper à l’Histoire de l’art. Valorisée à travers le monde au cours de ces dernières années, elle a ses chefs de file et ses artistes émergents qui multiplient les techniques d’expression. Ingéniosité, subtilité et créativité sont les mots d’ordre d’une nouvelle génération qui trouve dans l’image fixe, toutes les potentialités de leur expressivité : reconstitution, association, superposition, mise en scène. Cette exposition est l’aboutissement de cinq années de recherches universitaires, étudiant les récurrences thématiques, en mettant en évidence l’unicité de chacun des langages photographiques.
REACH THE WORLD porte une dimension caritative : une partie des œuvres photographiques pourront être acquises pour permettre de soutenir les carrière artistiques. Une partie sera reversée à l’Association Badguir, qui valorise et accompagne les artistes iraniens dans l’exposition et la diffusion de leurs œuvres.
Cette exposition présente des artistes qui pour certains n’ont encore jamais été exposé en France, et pour d’autres, qui ont été exposés à l’occasion de différents évènements : Iran Unedited au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris en 2014, Les Rencontres de la Photographie d’Arles en 2018 notamment. “Reach the world” s’intéresse à la pratique photographique contemporaine en combinant plusieurs axes de réflexion : la diversité des techniques employées et les différentes échelles d’observation du territoire.Ses multiples échelles d’observation et les sources d’inspiration que chacune représente, sont explorées à travers des regards contemporains et ambitieux. Il ne s’agit pas seulement de représenter mais de questionner le visible, de l’interpréter pour lui donner sens, de l’archiver, ou d’en faire ressortir une narration à la manière des Haïkus.
Pérenniser une exposition par le livre
Le livre a une place importante dans l’exposition : deux livres d’artistes, Dialogue de Payram et Parias de Yegan Mazandarani sont exposés pour être parcouru et partager les voyages des deux artistes, chacun sur des territoires différents. Pérenniser une exposition par le livre est un enjeu central pour la construction de l’histoire de l’art, du cheminement des oeuvres et du rapport entre texte-oeuvre. Le catalogue de cette exposition rassemble les photographies imprimées et exposées depuis la première édition et accompagne ses images de textes écrits par les artistes sur leur travail, de leur biographie et de textes de plusieurs historiens de l’art.
Planète Initial, une expérience photographique inédite
La première édition de Planète Initial a marqué une nouvelle étape pour Initial LABO.
Durant quatre jours d’exception, nous avons été ravis d’accueillir amateurs et professionnels de la photo au sein du mythique Point de vue de Deauville pour le Festival Planches Contact. Initial LABO a proposé un week-end riche en photographie rythmé par de nombreuses activités photographiques animées par nos partenaires et photographes tels que des rencontres et signatures, des tables rondes et conférences, la découverte du tirage avec le savoir faire de nos tireurs Yonnel et Aurélie…
Planète Initial à été un réel lieu d’échange, une expérience exclusive, immersive et convivial.
Une expérience ouverte à tous
Cet événement à également été ouvert à tous les Deauvillais leur permettant de se retrouver au plein cœur d’un lieu dédié à la photographie et leur permettant de découvrir pleinement cet univers sous tous les angles. Ils ont pu avec curiosité découvrir les techniques d’impression, écouter les podcasts témoignant des talents de nos photographes mais également se faire plaisir en gardant avec eux un souvenir de notre passage à Deauville. Ils ont pu se procurer au sein de notre librairie éphémère un article parmi notre plus belle sélection de livres photographiques, tirages Matted Pictures ainsi que d’équipements photographiques.
Ils ont également été invité à participer aux ateliers photographiques tel que la Fresque évolutive conçue par Cédric Jouvin alias ‘Unknown Project” réalisée grâce à l’appareil instantané Instax Wide et à l’imprimante Instax Link Wide.
Un Week-end inaugural rythmé par de nombreuses activités photographiques
Vendredi les photographes ont pu découvrir, échanger et partager leur expérience autour de la création d’un projet photographique avec les fondateurs de la revue EPIC mais également de la création d’un livre photo avec John Briens, conseiller technique et commercial à l’imprimerie Escourbiac ainsi que Julie Plus, fondatrice de Wipplay.
Les papiers d’art numériques Hahnemühle ont également été mis à l’honneur.
Chaque jour, de nombreux photographes ont été présents durant les rencontres et signatures afin de témoigner sur leur livre photographique.
Et enfin durant tout le week-end amateurs comme professionnels ont pu déambuler dans le ville de Deauville afin de participer à des photo walk Leica accompagé de OJOZ, Fabien Voileau ainsi que de François Joret.
Samedi des tables rondes ont été organisées au sujet du magazine photo Open Eye et la maison d’édition Héméria avec Brigitte Trichet. Des lectures de portefolio par Glaucia Nogueira, fondatrice de Iande ont également eu lieu.
Une conférence sur les NFT à également été organisée avec Jean-Michel Pailhon, vice président chez Ledger (leader mondial de la sécurité des crypto-actifs).
Dimanche nos partenaires LIKE et BATT COOP ont animé des tables rondes et conférences au sujet de la création du magazine LIKE ainsi que la création des archives Yan Morvan présentée par Manuel Morin et Yan Morvan.
Enfin, lors du dernier jour de Planète Initial ce sont les Editons Pierres Bessard qui ont proposé une rencontre avec les photographes ayant récemment publié leur livre photographique dont Camille Brasselet et Stephano De Luigi.
Nous remercions tous les partenaires qui nous ont accompagné et proposé des activités photographiques tout au long du week-end inaugural du festival Planches Contact.
Un grand merci aux photographes, tireurs, éditeurs, magazines photos, fabricants de papier photo, fabricant d’imprimantes, constructeurs d’appareils photos…
Retrouvez l’épisode exclusif de notre podcast Mandarine, dédié à la Planète Initial.
Emmanuelle Hascöet, membre du jury de l'appel à candidatures de l'exposition "Les Territoires de l'eau"
Une expérience inédite au cœur du Festival Planche Contact – Deauville
Découvrez Planète Initial du 29/10 au 01/11 au Point de Vue – Deauville
Le Festival Planche Contact, un véritable laboratoire d’observation du territoire par l’image
Planches Contact s’est positionné depuis sa création en 2010, comme l’un des rares festivals dont la production est fondée sur le principe de la commande publique ; au fil des années il est devenu un véritable laboratoire d’observation du territoire par l’image.
L’engagement et le soutien sans failles de la mairie et des partenaires habituels, ainsi que l’arrivée de nouveaux importants partenaires, ont permis au festival de maintenir son rendez-vous en octobre; de développer actions pédagogiques et sociales et de continuer à « voir plus grand », en investissant des nouveaux lieux avec des nouvelles structures de grandes dimensions.
Photo : Pierre Elie de Pibrac
Initial LABO grand partenaire du Festival photographique de Deauville
Initial LABO, avec un savoir-faire technique et une qualité de réalisations de haut niveau, devient cette année un des principaux partenaires privés de Planches Contact, dans la production et l’installation des expositions.
Le festival s’entoure avec joie, grâce à ce nouveau partenariat, d’une équipe exigeante travaillant toujours en adéquation avec le travail des photographes Initial LABO est en charge de la production et de l’installation de la quasi-totalité des expositions présentées durant le festival.
La Planète Initiale LABO, l’événement incontournable du Week-end inaugurale
Cette année Initial LABO vous donne rendez-vous pour un événement inédit : La Planète Initial LABO, un événement pour vivre pleinement le concept Initial LABO !
Durant 4 jours toute l’équipe Initial LABO ainsi que ses plus grands partenaires déménagent à Deauville et seront ravis de vous accueillir au sein du mythique ancien club-house du Deauville Yacht Club que présidait Louis Breguet, Le Point de vue de Deauville !
Découvrez l’univers de notre labo à travers des activités photographiques exclusives !
Un laboratoire d’excellence piloté par Yonnel Leblanc et Aurélie Guillou. Pour la première fois vous aurez un accès libre et direct aux tireurs qui sont à l’origine des tirages que vous voyez au sein des expositions. Réglages chromatiques, choix des papiers, réglages des machines, vous pourrez tout comprendre du lien primordial entre le photographe et le tireur.
Une librairie exigeante, dédiée uniquement à la photographie, animée par une équipe passionnée qui vous fera découvrir les livres des photographes proches du labo ainsi qu’une sélection de nouveautés. Le tout animé par des conversations et signatures de photographes tout au long du week-end.
Une boutique multiple, présentant une sélection de produits, liés à la photographie, albums photos, appareils instantanés, bijoux…
Des animations photographiques pour tous les publics, conférences, rencontres, photo-walk, atelier créatif rythmerons la Planète Initial.
Initial LABO partenaire de Photodays, découvrez l’exposition “Hors les murs de Planches Contact – Deauville”
Dans le cadre du parcours Photodays, dont Initial LABO est partenaire, nous avons le plaisir de vous proposer l’exposition “Hors les murs de Planches Contact – Deauville”
Caimi & Piccini, Pierre Elie de Pibrac, Costanza Gastaldi, FLORE.
Du 26/10 au 27/11
Vernissage les 4, 5, 6 novembre 2021
Quatre artistes de la fondation photo4food exposent un travail photographique inédit, produit en résidence pour le festival et sélectionné par Laura Serani, sa directrice artistique et le comité d’orientation de la fondation Arnaud Adida, Akrame Benallal, Simon Brodbeck, Lucie de Barbuat, Emmanuelle de l’Ecotais, Isabelle Juy.
Le fruit de la vente de ces photographies ira à la Croix Rouge, sélectionnée par la fondation, en lien avec la Ville de Deauville. Initial LABO est fier de s’associer à la Fondation Photo4food à cette occasion tant nous partageons leurs valeurs.
Le but de la fondation est de mettre l’art au service des autres. Cette initiative est l’essence même de notre raison d’être : combattre la pauvreté grâce à la vente de photographies et rendre la générosité de nos photographes en leur donnant une exposition unique.
VIRGINIE ET OLIVIER GOY
Vous pourrez découvrir très prochainement sur notre blog des interviews exclusives des acteurs de la fondation photo4food.
Photo : FLORE
Du vendredi 29/10 au lundi 01/11
10h30 – 18h30
Atelierdetiragephotographique sur imprimante EPSON et papier Hahnemühle avec nos tireurs Yonnel Leblanc et Aurélie Guillou.
Rencontres avec l’ensemble des équipes Initial LABO pour échanger sur vos projets photographiques.
Vendredi 29 octobre
10h30 – 12h30
Conférence EPIC
18h30 – 20h30
Soiréed’ouverture ouverte à tous
Les Franciscaines – La Chapelle
Présentation du festival et des photographes par Monsieur Le Maire de Deauville, Philippe Augier et Laura Serani, Directrice artistique de Planches Contact Suivi d’un cocktail public (Les Franciscaines – Le Cloître)
Programme du samedi 30 octobre
10h30 – 18h30
Atelierdetiragephotographique sur imprimante EPSON et papier Hahnemühle avec nos tireurs Yonnel Leblanc et Aurélie Guillou.
Rencontres avec l’ensemble des équipes Initial LABO pour échanger sur vos projets photographiques.
11h – 13h
Vernissage itinérant
Rendez-vous Place Claude Lelouch
Joel Meyerowitz – Plage Baudouin Mounda – Grand bain Joan Fontcuberta – Avenue Lucien Barrière Joel Meyerowitz – Hôtel Le Normandy Barrière Embarcadère – Riverboom
15h30 – 18h30
Vernissage itinérant
Rendez-vous au Point de vue (Place des six fusillés)
Planète Initial
Plage – fondation photo4food avec Pierre-Elie de Pibrac, Costanza Gastaldi, FLORE et Caimi&Piccinni
Petit bain – SMITH
Cour des expositions : Tremplin Jeunes Talents : Teo Becher, Celine Croze, Antoine
Lecharny, Alisa Martynova, Anne-Lise Broyer, SMITH et Diplomates, Joan Fontcuberta, Antoine d’Agata et projections de photo4food et Riverboom.
18h30 – 19h30
Remise du prix Tremplin Jeunes Talents
Les Franciscaines – Le Cloître
Programme du Dimanche 31 octobre
10h30 – 18h30
Atelierdetiragephotographique sur imprimante EPSON et papier Hahnemühle avec nos tireurs Yonnel Leblanc et Aurélie Guillou.
Rencontres avec l’ensemble des équipes Initial LABO pour échanger sur vos projets photographiques.
12h00 – 13h00
Remise des prix 25ème heure Longines
Les Franciscaines – La Chapelle
14h00 – 15h30
Lectures de portfolios
Les Franciscaines – Salons de créativité
16h00 – 19h00
Vente aux enchères photo4food
Les Franciscaines – La Chapelle
Programme du Lundi 01 Novembre
10h30 – 18h30
Atelierdetiragephotographique sur imprimante EPSON et papier Hahnemühle avec nos tireurs Yonnel Leblanc et Aurélie Guillou.
Rencontres avec l’ensemble des équipes Initial LABO pour échanger sur vos projets photographiques.
Emmanuelle Hascöet, membre du jury de l'appel à candidatures de l'exposition "Les Territoires de l'eau"
Heloise Conesa (c)Desrues
Le Festival de photographie de Paranapiacaba (FF Paranapiacaba) est une plateforme d’alphabétisation visuelle prônant la préservation des équilibres naturels, les droits de l’homme et l’accès à l’éducation, Il aborde des questions pertinentes sur la durabilité, la mémoire et le patrimoine. Héloïse Conésa, membre du jury a acceptée de répondre à nos questions dans le cadre de l’exposition “Les Territories de l’eau” chez Initial LABO
Cette quatrième édition du Festival est consacrée à l’eau, élément essentiel à la survie de tous les organismes.
Initial LABOet IANDEs’unissent à cette occasion pour vous faire découvrir le Festival de Paranapiacaba et permettre à des photographes brésiliens d’exposer leur travail en France.
IANDE est une plateforme culturelle interna4onale ciblé sur la France, en vue de communiquer sur la photographie brésilienne. Iandé, qui signifie Nous est un trait d’union entre le Brésil et la France, pour les photographes, les commissaires, les galeristes, les collectionneurs, l’enseignement, la recherche et les institutions liées à la photographie.
Initial LABO de par son attachement continue à la photographie brésilienne, que se soit au niveau du Mécénat auprès de la Bibliothèque Nationale de France, de son soutien à l’association SOS Assistances de Fotografia venant en aide aux assistant de photographes touchés par la pandémie ou bien par la riche sélection de livres brésiliens présents dans notre librairie.
Suite à l’appel à candidatures lancé cet été, plus de 500 candidatures ont été reçus. Le jury composée de Denise Carmargo, Héloïse Conesa, Emmanuelle Hascoët, Joao Kulcsár et Glaucia Nogeira ont choisi cinq lauréats qui seront exposés chez Initial LABO du 23 septembre au 10 octobre 2021.
Pour l’occasion nous avons échangé avec Héloïse Conésa, membre du jury afin de mieux connaitre son écriture photographique, les thématiques qu’il travaille et l’impact de la pandémie sur son inspiration. Découvrez cet échange en intégralité suivie d’une présentation de sa série.
Quel est votre premier contact avec la photographie brésilienne ?
“En 2005, alors en stage à la MEP, j’ai eu la chance de travailler sur la première exposition parisienne de Miguel Rio Branco « Plaisir de la douleur ». L’originalité de ses cadrages, ses choix de motifs et surtout l’attention qu’il porte à la couleur afin de restituer une vision très matiériste, sensuelle du Brésil sont un émerveillement pour moi.”
Existe-t-il une photographie brésilienne ? si oui est elle influençée par son territoire, son histoire ?
“Oui, il me semble que la variété des paysages tout comme des cultures a largement contribué à façonner l’identité de la photographie brésilienne qui se définit avant tout comme une photographie ouverte sur le monde, dynamique, riche de ses différences qu’elle intègre dans des thématiques et des esthétiques variées.
Entre la représentation de la culture afro-bahianaise par Lita Cerqueira et la lutte Yanomami photographiée par Claudia Andujar, il y a une variété de regards, de parti-pris formels mais aussi le même engagement dans la volonté de donner à connaître ce qui unit les peuples.”
Avez-vous eu des “coups de coeur” pour des photographes brésiliens récemment ?
“Grâce au mécénat de Initial LABO et au travail mené de concert avec le galeriste Ricardo Fernandes, nous avons pu ajouter aux quelque trois cents photographies déjà conservées au département des estampes et de photographie de la BnF plus de quatre cents tirages de vingt-trois photographes au talent confirmé (Bob Wolfenson, Rogério Reis, Marcos Prado, Alexandre Sequeira) ou émergent (Ge Viana, Romy Pocztaruk, Felipe Fittipaldi).
Les thématiques explorées dans le cadre de cet enrichissement des collections sont multiples. Elles concernent les paysages urbains ou naturels photographiés par Feco Hamburger, Lula Ricardi, Gisele Martins, Maristela Colucci, Cristiano Xavier, Dulce Araújo, Hugo Leal, José Diniz ; ou encore le métissage ethnique évoqué autant par la jeune génération avec Julio Bittencourt et Renata Felinto que par une photographe humaniste comme Lita Cerqueira qui s’attache à la communauté noire de Bahia, ou par le photoreporter Valdir Zwetsch qui s’intéresse au territoire indigène de Xingu en Amazonie.
Certains photographes abordent aussi le potentiel expérimental de l’image photographique, à l’instar de Cris Bierrenbach. Les séries conservées attestent des répercussions de la mondialisation dans ce pays clivé depuis l’arrivée au pouvoir de Jair Bolsonaro. Les nouveaux défis écologiques sont soulignés dans la série «Zoo» de Joao Castilho tandis que les tourments socio-politiques sont dévoilés par les oeuvres d’Andrea Eichenberger, Yan Boechat, Carolina Arantes, ou Élle de Bernardini – première artiste plasticienne et photographe transgenre à être représentée par une galerie d’art au Brésil et collectionnée par les institutions brésiliennes.
Se déployant en couleur ou en noir et blanc, toutes ces visions photographiques ont à coeur de montrer la créativité de la scène photographique brésilienne actuelle et de s’émanciper des clichés populaires de l’exotisme.”
Raphael Alves, lauréat de l’appel à candidatures
Qu’avez-vous pensé de la qualité des photographes qui ont postulés à cet appel à candidatures ?
“J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup d’images intéressantes et que la pré-sélection montrait une grande variété dans la façon d’aborder le thème des territoires de l’eau retenu cette année. J’ai essayé dans mon choix de panacher des images noir et blanc et couleur ainsi que des écritures poétiques et d’autres plus documentaires. Il me semblait que cela correspondait peu ou prou aussi à l’esprit qui avait présidé à la pré-sélection de la centaine d’images.
Je me suis aussi attachée à la narration, au lien qui pouvait se tisser entre les trois images choisies par le/la candidat.e.
Quelles écritures vous ont particulièrement intéressées dans les séries présentées.
“Dans la série « Riversick » de Raphael Alves, j’ai apprécié la belle écriture contrastée du noir et blanc, scénarisée par des choix de lumière judicieux, et constituant comme un haïku intrigant autour de la ville de Manaus et du Rio Negro.
Chez Marcio Borsoi, la mise en scène autour de la mythologie de la « dame des eaux » m’a parue révéler une facette particulière du Brésil, marqué par l’animisme. Chez Nilmar Lage, j’ai été très impressionnée par la beauté des couleurs ocres et en même temps la violence de la catastrophe liée à l’effondrement du barrage minier de Córrego do Feijão, à Brumadinho que suggèrent les trace des coulées de boues sur les murs.
Dans la série Les arbres de Mergulha e Voa, j’ai trouvé ces petites natures mortes photographiques assez réussies avec l’idée d’une progression dans la narration comme un précipité de l’engagement écologique de l’auteur : la pierre qui sert de support aux images d’archives se dessèche au fur et à mesure que les usages du littoral évoluent (l’agriculture famililale, le tourisme, l’urbanisation forcenée…). Enfin, l’essai Cours d’Eaux – Histoires de convivence avec la sécheresse au Ceará de Sheila Oliveira est plus documentaire et témoigne avec force de la résistance des habitants dans cette région de plus en plus aride.”
Marcio Borsoi, lauréat de l’appel à candidature
De manière plus générale, qu’avez-vous pensée de la production photographique pendant la pandémie ?
“J’ai échangé avec les photographes pendant le confinement mais le dialogue était forcément restreint en visioconférence. La production photographique pendant la pandémie a également marqué le pas c’est certain mais les photographes ont su rebondir en essayant d’adapter leurs projets initiaux à des contextes de production plus proches, plus ancrés dans le quotidien.
J’ai ainsi été étonnée du regain d’intérêt pour le genre de la nature morte et les façons dont certains photographes sont parvenus à le renouveler avec humour et sensibilité. Les images ont davantage circulé sur les réseaux sociaux avec la volonté de partager aussi les diverses phases de la création, d’associer davantage le spectateur à la création des images.”
Quelle dimension particulière apporte le tirage de la photographie ?
“Pour moi le tirage est essentiel pour avoir une appréhension globale de l’œuvre et des intentions du photographe. Le choix du papier, des virages, des glaçages, la matité ou la brillance d’une surface tout cela concourt à parachever un travail de prise de vue, l’incarne.
Le soin apporté à un tirage est ce qui nous fait passer du domaine de l’image à celui de l’œuvre photographique. Je prépare d’ailleurs pour 2023 une exposition « L’épreuve de la matière » qui mettra notamment en exergue l’importance du tirage et plus largement des choix de supports dans l’appréhension d’une œuvre photographique.“
Avez-vous observée une relation particulière entre le photographe et son tireur ?
“Il y a évidemment une relation particulière qui se tisse entre le photographe et son tireur, une forme de connivence entre l’auteur d’une image et celui qui en sera l’interprète. La complicité voire l’empathie du tireur qui peut arriver finalement à accorder complètement sa sensibilité à celle du photographe qu’il accompagne est assez merveilleuse.”
Quels sont vos projets pour 2022 ?
“En 2022, je présenterai une exposition organisée à l’occasion des quinze ans de l’agence NOOR fondée par le photoreporter Stanley Greene en 2007 avec pour devise : « some things simply need to be seen ».
Elle réunit aujourd’hui 14 photographes talentueux et engagés, investis dans la représentation des défis sociétaux et environnementaux de notre monde contemporain. En noir et blanc ou en couleur, ils ont aussi à cœur de renouveler la façon d’envisager la photographie de presse et la photographie documentaire en proposant des formes inédites de monstration mais en offrant aussi par divers workshops une véritable éducation à l’image qui passe par une attention au contexte de prise de vue, à la sensibilité de l’auteur et aux modalités de diffusion de l’image.
En 2022 sera également toujours visible l’exposition que nous présenterons dès cette fin d’année 2021 sur les prix photographiques dont la BnF est partenaire. Parmi ces prix importants pour la valorisation des travaux des photographes français on trouve le prix Niépce et le prix Nadar dont la BnF est partenaire depuis 1955, ainsi que la Bourse du Talent et enfin le prix Florence et Damien Bachelot du tirage. .”
Sheila Oliveira, lauréat de l’appel à candidatures
Heloïse Conésa – Conservatrice du patrimoine à la BnF
Héloïse Conésa est conservatrice du patrimoine à la Bibliothèque nationale de France, en charge de la collection de photographie contemporaine. Historienne de la photographie, ses recherches universitaires ont plus précisément porté sur la photographie espagnole contemporaine.
Elle a été commissaire des expositions Entrevoir sur l’œuvre vidéo de Robert Cahen (MAMCS, 2013) Colles et Chimères sur le photographe Patrick Bailly- Maître-Grand (MAMCS, 2014) ainsi que, depuis 2015, avec Didier de Faÿs, des diverses éditions de la Bourse du Talent exposées à la BnF. Avec Raphaële Bertho, elle est commissaire de l’exposition Paysages français : une aventure photographique (1984-2017), présentée à la BnF à l’automne 2017.
Exposition FF Paranapiacaba chez Initial LABO
LES TERRITOIRES DE L’EAU
Raphael Alves – Marcio Borsoi – Nilmar Lage – Mergulha et Voa – Sheila Oliveira – Elza Lima – Julia Pontes – Marinele Ribeiro
DU 23/09 AU 10/10
Une célébration de la photographie aux confluents de la préservation des équilibres et des territoires créatifs.
Emmanuelle Hascöet, membre du jury de l'appel à candidatures de l'exposition "Les Territoires de l'eau"
(c) Franck Betermin
Le Festival de photographie de Paranapiacaba (FF Paranapiacaba) est une plateforme d’alphabétisation visuelle prônant la préservation des équilibres naturels, les droits de l’homme et l’accès à l’éducation, Il aborde des questions pertinentes sur la durabilité, la mémoire et le patrimoine. Emmanuelle Hascöet, membre du jury a acceptée de répondre à nos questions dans le cadre de l’exposition “Les Territories de l’eau” chez Initial LABO
Cette quatrième édition du Festival est consacrée à l’eau, élément essentiel à la survie de tous les organismes.
Initial LABOet IANDEs’unissent à cette occasion pour vous faire découvrir le Festival de Paranapiacaba et permettre à des photographes brésiliens d’exposer leur travail en France.
IANDE est une plateforme culturelle interna4onale ciblé sur la France, en vue de communiquer sur la photographie brésilienne. Iandé, qui signifie Nous est un trait d’union entre le Brésil et la France, pour les photographes, les commissaires, les galeristes, les collectionneurs, l’enseignement, la recherche et les institutions liées à la photographie.
Initial LABO de par son attachement continue à la photographie brésilienne, que se soit au niveau du Mécénat auprès de la Bibliothèque Nationale de France, de son soutien à l’association SOS Assistances de Fotografia venant en aide aux assistant de photographes touchés par la pandémie ou bien par la riche sélection de livres brésiliens présents dans notre librairie.
Suite à l’appel à candidatures lancé cet été, plus de 500 candidatures ont été reçus. Le jury composée de Denise Carmargo, Héloïse Conesa, Emmanuelle Hascoët, Joao Kulcsár et Glaucia Nogeira ont choisi cinq lauréats qui seront exposés chez Initial LABO du 23 septembre au 10 octobre 2021.
Pour l’occasion nous avons échangé avec Emmanuelle Hascöet, membre du jury afin de mieux connaitre son écriture photographique, les thématiques qu’il travaille et l’impact de la pandémie sur son inspiration. Découvrez cet échange en intégralité suivie d’une présentation de sa série.
Quel est votre premier contact avec la photographie brésilienne ?
“Etrangement c’est via la musique que j’ai découvert la photographie brésilienne. C’est mon ami Remi Kolpakopoul qui n’est plus aujourd’hui qui m’y a sensibilisé. Il travaillait à Radio Nova à l’époque mais fréquentait de grands photographes brésiliens.
Il m’avait montré le travail de Mario Cravo Neto et ce travail puissant m’était resté en tête longtemps. C’est le premier nom qui me vient quant on évoque la photographie brésilienne. Bien entendu je connaissais Salgado mais mon premier coup de cœur c’est Cravo Neto. Et puis j’ai ensuite travaillé avec Miguel Rio Branco à Magnum Photos qui tient une place toute particulière mais dont le travail me passionne.
Odé. Eternal Now series, 1988. Photo by Mario Cravo Neto. Instituto Mario Cravo Neto Collection/IMS
Existe-t-il une photographie brésilienne ? si oui est elle influençée par son territoire, son histoire ?
“Oui, de mon point de vue, il existe une photographie brésilienne toute particulière et la photographie contemporaine le confirme vraiment. Le lien avec l’environnement dans la construction des images m’intéresse beaucoup.
Au Brésil, malgré la destruction de la biodiversité et la crise environnementale aggravée par la folie de la politique ravageuse de Bolsonaro, le réchauffement climatique « vitesse grand V », j’ai la sensation que la nature reste puissante dans l’imaginaire visuel. C’est la vision sans doute idéalisée d’une européenne, mais que la photographie contemporaine brésilienne retranscrit bien selon moi.
Même dans les images des « métropolis » à la modernité technologique outrancière, le végétal parvient à surgir et faire exploser le béton. La forêt semble plus luxuriante, résiliente, combative. C’est un sentiment que j’ai en observant d’autres créations photographiques en Amérique latine. C’est le cas de la Colombie par exemple.
Les photographes ont intégré instinctivement les préoccupations environnementales dans leurs travaux et leurs images rendent bien ce débordement, cette fusion avec le tropical, le sylvestre. Mais bien entendu leur travail vise aujourd’hui à alerter sur la catastrophe en cours. Faire des images manifeste une volonté de dire l’urgence aussi à documenter la destruction de l’environnement. Cela transparaît dans les travaux que nous avons jugés.”
Avez-vous eu des “coups de coeur” pour des photographes brésiliens récemment ?
“En ce moment, je regarde les travaux de Gilvan Barreto, Bruno Morais (et sa compagne Cristina de Middel qui n’est pas brésilienne mais vit au Brésil et travaille). J’aime aussi le travail de la photojournaliste Ana Carolina Fernandes.
Par ailleurs, j’ai eu la chance en 2017 d’intervenir, grâce à Joana Mazza et Roberta Tavares, au sein de Imagens do Povo à Rio, un collectif et un Laboratoire qui rassemble de jeunes photographes brésilien.ne. s. Imagens do Povo forme à la photographie, à l’éducation à l’Image au sein des favelas, des communautés. C’est aussi une mine de jeunes talents comme la prometteuse photographe Valda Nogueira dont la carrière s’est arrêtée en plein vol. Mais on peut aller voir ses images sur Instagram.”
Qu’avez-vous pensé de la qualité des photographes qui ont postulés à cet appel à candidatures ?
“C’était très varié au niveau des sujets et des genres, du niveau de pratique de la photographie aussi et donc parfois de la maitrise technique. Cela signifie que le concours a obtenu un grand succès et que la pratique photographique est immense au Brésil. Une richesse et une profusion intéressante s’affichait dans la centaine de portfolio qui nous a été soumise.
Le choix était assez complexe. J’aime le travail de la couleur et j’ai repéré plusieurs bons coloristes dans ces candidat.e.s.
J’ai noté beaucoup de travaux documentaires en noir et blanc dont on note les influences des grands noms de la photographie humaniste. Ces influences sont-elles conscientes ou inconscientes ? C’est difficile à estimer et finalement cela importe peu quand le photographe parvient à les dépasser et trouver un petit quelque chose en plus qui va singulariser son écriture. C’est tout de même assez rare. Je crois que nous étions tous d’accord dans le jury pour nous arrêter sur ces écritures singulières, très symboliques.
On sent la nécessité de la création, le saisissement de l’image comme moyen de résistance dans cette période où un pays comme le Brésil a été particulièrement dévasté par la pandémie de la Covid-19 et fait face à une catastrophe climatique. Cette tension et cette urgence à faire entendre sa voix et donner à voir un Brésil complexe, jeune mais aussi d’une infinie beauté me touche énormément.”
Quelles écritures vous ont particulièrement intéressées dans les séries présentées.
“L’exercice étaient intéressant puisque les lauréats étaient contraints de présenter un triptyque et donc de réaliser un editing très serré. J’ai beaucoup aimé regarder ces propositions qui étaient toutes des petites histoires plus ou moins bien ficelées. C’est évidemment un aspect que j’ai pris en compte dans ma sélection : cette capacité à éditer son travail, choisir et raconter en trois images un petit sujet, une petite fable. Photographier ne s’arrête pas à faire une image ; il faut aussi être en capacité de mettre de l’ordre et faire des choix dans ses récoltes visuelles. Maitriser sa narration et raconter une histoire à travers une ou plusieurs images précisément choisies.
C’est aussi cela l’essence de ce métier. Par exemple, j’ai aimé le projet de ce triptyque rendant compte avec pertinences des conséquences des inondation et des déversements des boues toxiques dans un village du Mina Gerais. Le photographe qui se révèle bon coloriste a choisi de capturer les empreintes de cette catastrophe environnementale sur l’habitat. Son travail est sobre à l’image et très esthétique. Et tout est dit. Tout est là. Il nous apparait comme une métonymie visuelle qui fonctionne bien et nous laisse imaginer l’ampleur et l’horreur des conséquences de cette terribles catastrophe. C’est une vraie écriture photographique.
J’ai par ailleurs été sensible à certaines propositions très plasticiennes vraiment intrigantes et originales qui mêlaient plusieurs techniques, ou reproduisaient des installations faites à partir de photographies. Nous en avons d’ailleurs sélectionné une.”
Nilmar Lage, lauréat de l’appel à candidature
De manière plus générale, qu’avez-vous pensée de la production photographique pendant la pandémie ?
“Les photographes ont compris rapidement qu’il fallait documenter ce qui se passait surtout le premier confinement qui était le plus spectaculaire et donnait lieu à des images inédites à l’extérieur (les métropoles vidées et les espaces naturels en répits), les hôpitaux bondés, les soignants débordées et exsangues. J’ai en tête les images de feu d’Antoine d’Agata qui a parcouru les rues de Paris avec un appareil thermique pour enregistrer, à sa manière, l’épisode viral, ou les multiples portraits de soignants aux visages tellement marqués par le port des masques et la fatigue.
Les photoreporters sont allées sur le terrain immédiatement. Les plus plasticiens étaient peut-être plus démunis. Cette période a été une période contrainte pour nombre d’être eux qui ne pouvaient pas forcement voyager ou se déplacer librement. Et dans la contrainte, on doit faire preuve de créativité. Ils ont donc retourné leurs objectifs sur eux, leurs intérieurs, ont photographié leurs proches. Il fallait trouver des biais.
Et puis photographier des visages masqués est devenu une gageure, une autre contrainte à intégrer, à incorporer, à interroger.”
Image extraite du livre « Virus » d’Antoine d’Agata• Crédits : Antoine d’Agata
Comment cette période a affecté ou changé leur approche photographique ?
J’ai échangé avec de nombreux. ses photographes. J’en ai encouragé certain.e. s à produire encore. Je constate qu’ils, qu’elles ont continué à faire leur travail, à chercher des points de vue, à se demander où poser leur appareil car la volonté de continuer à faire des images était là. La recherche du spectaculaire, de l’ailleurs a été effacée par la contrainte de rester enfermé.e. s pour la plupart. Un questionnement très fort et intéressant sur la forme a surgi pour certain.e. s.
J’ai aussi été invitée par le photographe Marc Lathuillière pour être commissaire et créer, avec lui et le graphiste Nicolas Balaine une exposition virtuelle autour de son travail « Musée national ». Il s’agissait d’une commande de l’Institut français de Bagdad. Cette incroyable et très singulière expérience nous a aussi permis de mener une réflexion et tenter une mise en abyme de ce que pouvait être la création en temps de crise sanitaire, de réfléchir au rapport au tout numérique, à la place de l’image dans tout cela, au rapport au masque. Je n’aurais jamais imaginé faire cela en d’autres temps.
Quelle dimension particulière apporte le tirage de la photographie ?
“L’exposition passe par la phase de production du tirage. A chaque fois, un tirage est une interprétation d’une photographie originale à plat. Le format, le choix du papier, de la technique, des encres vont être des éléments constitutifs de la fabrication de l’objet « tirage » qui va être offert aux yeux du public. Exposer une image c’est engager un point de vue, faire un choix.
C’est un processus en plusieurs étapes. Il y a le travail du fichier puisque la photographie est bien souvent numérique aujourd’hui, puis le tirage sur matériau. J’ai toujours aimé accompagner les photographes dans cette étape de production. Entrer dans l’atelier du tireur, dans le labo et regarder ensemble les épreuves, les tests. Il faut savoir rester très discrète car c’est une étape subtile, qui se passe surtout entre eux deux. Mais c’est tellement passionnant. Et puis il faut pouvoir mettre son petit grain de sel quand se pose la question du format car dans une exposition, le choix du format du tirage, peut aussi venir modifier le statut de l’image exposée.
Un grand format isolé de « Errance » de Depardon raconte légèrement autre chose pour moi qu’un accrochage linéaire d’œuvre en formats 50X60 cm de la même série intégrant la même image par exemple. Et puis vient ensuite le choix de l’encadrement, ou du non encadrement. Chacun de ces éléments amène une dimension autre à la photographie.”
Avez-vous observée une relation particulière entre le photographe et son tireur ?
“Oui absolument. C’est quelque chose que j’ai eu le loisir d’observer pendant mes longues années au sein de l’agence Magnum Photos. C’est un rapport très fort, qui se tisse dans le temps, une confiance totale que l’un met dans les mains de l’autre, un prolongement de sa création première. Si la prise la prise de vue est généralement une action solitaire, le tirage est un travail d’équipe. On pourrait peut-être émettre une comparaison semblable au cinéma entre le réalisateur et son monteur. Cela me fait souvent penser à cela.”
Quels sont vos projets pour 2022 ?
“Plusieurs projets de commissariat : l’adaptation de l‘exposition « Arctic Blues » présentant sept ans de mission entre artistes et scientifiques océanographes à l’espace des Champs libres à Rennes, un projet autour du mythe de la Ville d’Ys avec le photographe Benjamin Deroche, « Alta pressão » une création entre la photographe Sandra Rocha et le musicien François Joncours dans le cadre de l’année France/ Portugal. Je continue à accompagner Raymond Depardon sur ses projets d’exposition. De l’écriture et puis une mission prochaine avec la Bibliothèque nationale de France. A suivre….”
Emmanuelle Hascöet – Commissaire d’exposition.
Diplômée en Lettres modernes à l’Université de Bretagne Occidentale, en études théâtrales (Cours Florent) et en Coopération artistique internationale à l’université de Paris VIII, elle a d’abord travaillé en tant que chargée de production et de programmation pour plusieurs festivals de cinéma et photographie (La CITA à Biarritz, Festival des 3 Continents à Nantes, Filmar en América Latina à Genève, Images au Centre à Paris). En 2002, elle s’installe en Amérique centrale afin d’y mener un travail de recherche sur l’histoire des réalisations audiovisuelles et photographiques dans l’isthme. Cette étude donnera lieu à une rétrospective au Festival des trois Continents de Nantes l’année suivante.
Elle rejoint Magnum Photos en 2005 en tant que coordinatrice des expositions et responsable de la collec?on. Depuis 2010, elle est responsable d’expositions pour Magnum Photos et commissaire et développe des projets culturels en France, Europe du sud et Amérique latine. Dans la suite logique de ses activités de commissariat, et avec la volonté de défendre de nouveaux ar?stes, la structure Fovearts a naturellement vu le jour en 2015 dans le but d’assurer de nouvelles missions d’accompagnement, de créa?on et de production. Elle anime également des ateliers professionnels et d’éducation à l’image en France et à l’étranger.
anie Wenger, photographe documentaire à été sélectionnée pour exposer son travail "Sugar Moon" à l'occasion de la 33ème édition du Festival Visa pour l'image. Ce projet, qui à nécessité quatre années de travail, sera exposé pour la première fois. Une nouvelle étape que nous avons eu le plaisir de partager avec elle, les tireurs Yonnel Leblanc et Aurélie Guillou, étant en charge de donner vie à cette exposition.
Mélanie Wenger, photographe documentaire à été sélectionnée pour exposer son travail “Sugar Moon” à l’occasion de la 33ème édition du Festival Visa pour l’image. Ce projet, qui à nécessité quatre années de travail, sera exposé pour la première fois. Une nouvelle étape que nous avons eu le plaisir de partager avec elle, les tireurs Yonnel Leblanc et Aurélie Guillou, étant en charge de donner vie à cette exposition.
Pour l’occasion nous avons échangé avec Mélanie, son état d’esprit à la veille de cette première, sa manière de travailler le tirage et ces projets pour 2022. Découvrez cet échange en intégralité suivis d’une présentation de sa série “Sugar Moon”.
“Pour moi, photojournaliste et française, Visa pour l’image a toujours été l’un des grands festivals de la profession. Je m’y rends chaque année depuis dix ans. C’est aussi l’une des occasions principales de l’année de rencontrer mes collègues mais aussi les éditeurs avec lesquels je travaille, ceux aussi avec lesquels je ne travaille pas encore.
C’est l’un des trois rendez-vous les plus importants de l’année. J’y viens curieuse de découvrir de nouvelles histoires, l’occasion de décortiquer les séries variées des photographes exposés.
C’est la première fois que l’équipe expose une de mes séries. C’est surtout le bon endroit pour exposer la série Sugar Moon pour la première fois. Cela fait sens pour moi.
Je suis reconnaissante à l’équipe, Jean-François Leroy et Delphine Lelu, de l’avoir choisie, la chasse est un sujet très controversé et très difficile à exposer. Mais l’équipe de Visa ne recule jamais devant ce genre de risque, ils montrent ce qu’il est important de montrer, et c’est probablement ce qui fait la plus grande force du festival.
Premier rendez-vous entre la série “Sugar Moon” et le public
“Pour ce projet, que je termine à peine, après quatre années de travail, je suis très nerveuse. Cette première confrontation au public est toujours très compliquée. Il s’agit d’un sujet controversé qui provoque de vives réactions, c’est aussi pour cela que j’ai souhaité y travailler en profondeur.
J’aimerais qu’il provoque un réel questionnement chez les personnes qui le voient, une prise de distance, une certaine curiosité, sans faire l’amalgame entre le photographe et le sujet photographié. Cette distinction est importante.”
Un dialogue nécessaire pour donner vie aux photographies.
“Au labo Initial, nous avons regardé chaque photographie précieusement avec Yonnel Leblanc.
J’ai partagé avec lui des anecdotes du terrain, parfois répondu à ses questions, ajouté quelques informations pour qu’il s’imprègne des images, de la situation, de l’émotion des photographies.
C’est un équilibre très compliqué. C’était un plaisir de partager cette expérience avec Yonnel.”
Une année 2022 prometteuse.
“Je travaille sur le projet de monographie de la série Sugar Moon et son documentaire, car j’ai commencé à filmer Erik et sa famille. En plus de cela je travaille sur un nouveau projet photographique documentaire nommé ‘De-extinction’ soutenu par la DRAC Grand Est et la Région Grand Est qui devrait également me prendre une bonne partie de l’année.
C’est un peu la suite logique de Sugar Moon, cela traite d’hommes singuliers et d’espèces animales éteintes ou menacées. Je n’en dis pas plus pour l’instant…
Mélanie Wenger, Au coeur du lobby pro-chasse américain.
C’est en 2018 que Mélanie Wenger rencontre Erik Grimland à une convention organisée par un lobby pro-chasse au Texas. Après avoir passé plusieurs années à documenter la place qu’occupe la chasse aux trophées dans la conservation de la faune sauvage en Afrique, la photographe souhaite ouvrir un nouveau chapitre sur le commerce des animaux exotiques aux États-Unis.
C’est pour comprendre ce monde complexe où s’entrechoquent traditions, consumérisme et virilisme qu’elle a suivi pendant plus de trois ans Erik Grimland et ses proches. Chasseur depuis l’enfance, fils d’un père pro-chasse et d’une mère anti-chasse, ex-policier reconverti dans la chasse professionnelle et la taxidermie, ce Texan de cœur et cow-boy dans l’âme lui a ouvert les portes d’un monde peu exposé aux regards des médias ; les portes de cette Amérique rurale, sudiste et en colère sur laquelle Donald Trump a en partie bâti sa victoire en 2016.
Une pratique complexe.
Des ranchs texans et leurs enclos où gambadent des animaux en semi-liberté jusqu’à la brousse africaine, graal des chasseurs qui viennent y dépenser plusieurs milliers de dollars pour exercer leur passion, ce travail n’est pas un plaidoyer pour la chasse. Il n’en est pas non plus le pourfendeur. Il tente simplement de comprendre les complexités de cette pratique. Et d’en révéler les nuances, les vérités comme les contradictions.
Ses partisans sont formels : tuer légalement un animal serait un moyen d’en sauver plusieurs et de préserver aussi d’importantes zones de terres sauvages de plus en plus menacées par une démographie galopante et une urbanisation effrénée. Un argument qui provoque une levée de boucliers de la part des associations de défense des droits des animaux et de certains écologistes. Ce débat soulève plusieurs questions : la chasse peut-elle être utile dans l’effort de conservation de la faune et de l’environnement, et si oui, comment ? Les revenus générés par la chasse aux trophées en Afrique et aux États-Unis sont considérables, mais où va réellement l’argent ? Et comment est-il utilisé par les institutions ? Bénéficie-t-il systématiquement aux communautés locales, comme le prétendent les chasseurs ? Autant d’interrogations qui entourent depuis plusieurs décennies cette activité pourtant pratiquée par l’Homme dès l’aube de l’humanité.
Moyen de subsistance de notre espèce depuis des centaines de milliers d’années, symbole de force, de virilité et de pouvoir dans d’innombrables cultures, la chasse est-elle vouée à s’éteindre dans les tumultes du XXIe siècle pour devenir, à son tour, le trophée relique d’une pratique disparue ?
Texte : Vincent Jolly pour Visa pour l’image
Sugar Moon de Mélanie Wenger à été réalisé avec l’aide du Figaro Magazine et National Geographic et exposé pour la première fois dans le cadre du Festival Visa pour l’image.
Exposition de Mélanie Wenger, Sugar Moon est visible dans le cadre du Festival Visa pour l’image au Couvent de Minimes du 28 août au 26 septembre 2021 de 10h à 20h, entrée libre
Retrouvez prochainement une interview de Mélanie Wenger dans notre podcast MANDARINE.
Les expositions phares du festival photo Visa pour l’image 2021 par Initial LABO, Yonnel Leblanc et Aurélie Guillou, ont eu le plaisir de travailler sur l'exposition de Antoine Agoudjian consacrée à un sujet qui lui tient particulièrement à coeur : L'Arménie.
Antoine Agoudjian se consacre depuis plus de trente ans à la mémoire de l’histoire du peuple arménien. Il a pu témoigner en première ligne de cette nouvelle guerre de 44 jours en Artsakh.
Les expositions phares du festival photo Visa pour l’image 2021 par Initial LABO, Yonnel Leblanc et Aurélie Guillou, ont eu le plaisir de travailler sur l’exposition de Antoine Agoudjian consacrée à un sujet qui lui tient particulièrement à coeur : L’Arménie.
Antoine Agoudjian se consacre depuis plus de trente ans à la mémoire de l’histoire du peuple arménien. Il a pu témoigner en première ligne de cette nouvelle guerre de 44 jours en Artsakh.
Passionné par le tirage photo.
Le parcours de Antoine Agoudjian est très lié au tirage photo. En effet, au début de sa carrière il partage son activité entre la photographie et le tirage noir et blanc.
Initié par Pierre Gassmann et surtout Voya Mitrovic, il devient Artisan tireur ce qui lui as permis de révéler sa démarche artistique qu’il perpétue dans son propre laboratoire.
Pour cette exposition nous avons tout mis en oeuvre pour satisfaire sa vision. Cet échange, basé sur un dialogue constant a permis à nos équipes de trouver la parfaite finition.
“Je ne travaille que sur la lumière, l’idée n’étant pas de contraster, densifier et de jouer sur la chromie de façon artificielle et inconsciente mais d’avancer pas a pas, avec clairvoyance et pugnacité jusqu’à ce que l’image soit aboutie et me rende heureux. “
En fait je suis mon propre tireur, je construis seul l’architecture de mes images sur mon Mac à la façon du tirage N&B sous mon agrandisseur. Puis, j’envoie au labo un fichier abouti et prêt à tirer. Le tireur doit alors respecter mes valeurs, de la même manière qu’un imprimeur de livre.
Le technicien doit tout de même être doté d’une culture d’image et maîtriser son outil. Il y a toujours des imprévus et parfois une ou deux images à revoir. Yonnel chez Initial labo est infiniment généreux, doué et épris d’une sincère volonté de respecter ma démarche photographique.
Antoine Agoudjian
Antoine Agoudjian à Visa pour l’Image
Le 27 septembre 2020, l’Azerbaïdjan soutenu par la Turquie lance une offensive militaire sans précédent contre l’Artsakh (Haut-Karabakh). En 1921, une décision de Staline rattache arbitrairement cette région, majoritairement peuplée d’Arméniens à la république d’Azerbaïdjan.
En 1991, après l’effondrement de l’URSS, le territoire avait autoproclamé son indépendance. Or depuis, l’Azerbaïdjan refuse d’en perdre le contrôle. En trois décennies, plusieurs conflits ont eu lieu, jusqu’à celui de l’automne 2020, soldé par un cessez-le-feu le 9 novembre.
Une fresque universelle
La photographie a ouvert la boîte de pandore d’une mémoire enfouie en moi. Né en France, j’ai entrepris il y a trente ans dans la pénombre une quête vers la lumière en cherchant à mettre en images les récits légués par mes grands-parents rescapés d’un génocide, celui des Arméniens en 1915. Jusqu’en 2015, j’ai constitué une fresque en noir et blanc chargée de la mémoire d’un monde anéanti, cherchant la trace de vestiges engloutis dans des lieux empreints du vide laissé par l’effacement d’un peuple.
Il y a six ans, je décide de passer à la couleur et initier une symbiose entre mémoire et histoire. Je souhaitais par cette rupture esthétique intégrer le réel dans ma démarche, afin que le présent se superpose au passé. Cynique dialectique de l’histoire où l’on retrouve l’éveil des stigmates légués par l’Empire ottoman au crépuscule de son existence.
La Turquie est l’héritière d’un crime impuni sur lequel s’est bâtie sa république en 1923, assimilant dans cet héritage une haine et une violence consubstantielles à l’impunité dont elle a bénéficié. Par son déni, elle est dans la quête perpétuelle d’un ennemi intérieur qu’elle veut tenir pour responsable de tous ses maux. Hier les Arméniens, aujourd’hui les Kurdes.
Le 27 septembre 2020, l’Azerbaïdjan, qui revendiquait la souveraineté d’un territoire qui lui fut arbitrairement offert par Staline en 1921, attaquait la république d’Artsakh, majoritairement peuplée d’Arméniens, dans une vaste offensive militaire orchestrée par la Turquie. Dans un silence assourdissant et bénéficiant d’une inertie suspecte de la Russie, une puissante coalition militaire équipée d’armes modernes, et épaulée par des djihadistes transférés de Syrie par la Turquie, maintiendra l’offensive pendant 44 jours sur cette petite république habitée par un peuple présent sur ces terres depuis l’Antiquité.
Jean Jaurès prononça le discours historique « Il faut sauver les Arméniens » à la Chambre des députés en 1896. Il y dénonça les massacres hamidiens commis contre les Arméniens, plus que jamais d’actualité aujourd’hui. Soutenu par des intellectuels français, il interpellait le gouvernement français sur les massacres perpétrés à l’encontre des Arméniens.
L’offensive turco-azerbaïdjanaise sur l’Artsakh à l’automne 2020 constitue le parachèvement du processus génocidaire initié il y a cent ans. Il conduisit à la presque totale disparition des populations chrétiennes autochtones – arméniennes, grecques, syriaques et chaldéennes – de l’Empire ottoman.
Dandy est la référence des magazines masculin de mode et de luxe . Il cultive les valeurs de l’élégance, du savoir être et du savoir vivre. Il s’attache à tout ce qui fait le style : l’habillement et l’accessoire, l’automobile, mais laisse aussi une large part à la culture. Initial LABO partage les même valeurs au sein de son concept store et c’est tout naturellement que Dandy nous à proposé d’écrire la rubrique “Un moment de photographie avec Initial LABO”. Vous pourrez y retrouver des interview de nos photographes (Emanuel Scorceletti dans le numéro de printemps 2021 et Stéphan Gladieu dans le numéro d’Eté), mais également l’actualité des Festivals photographiques.
Le festival La Gacilly mis à l’honneur
Initial LABO est partenaire de la 18 ème édition du festival photo La Gacilly dont le thème de cette année est Le Grand Nord. Nos équipes ont eu le plaisir de travailler sur les images de : Erik JOHANSSON, Florence GOUPIL, Helena BLOMQVIST, Jonas BENDIKSEN, Mathias DEPARDON, Nick BRANDT, Sammallahti PENTTI et Tiina ITKONEN
Nous sommes particulièrement impliqués dans le projet d’exposition avec l’AFP avec les photographes : Jonathan NACKSTRAND et Olivier MORIN
La Corée du Nord par Stéphan Gladieu présentée aux Rencontres d’Arles.
Stéphan Gladieu est un photographe ayant beaucoup voyagé et couvert les questions de guerre et sociales. Reporter dans ses premiers jours, il a très rapidement utilisé le portrait pour illustrer la condition humaine dans le monde entier. Aujourd’hui, les travaux de Stéphan Gladieu sont publiés dans des publications de premier plan en France et à l’international.
Découvrez-en plus sur Stéphan Gladieu ainsi que le festival La Gacilly en consultant l’article dans la rubrique spéciale “Un moment de photographie avec Initial LABO” dans le magazine Dandy. Vous retrouverez l’interview de Stéphan Gladieu ainsi que le premier numéro en cliquant sur les liens ci-dessous.