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Ecouter Mandarine

Du 5 au 15 Octobre 2023

Une belle collaboration se dessine cette année avec la 7e édition d’InCadaquès, un festival photo singulier qui plonge ses racines dans un territoire méditerranéen, frontalier et surréaliste, patrie de Salvator Dalí, Man Ray ou Richard Hamilton. Parmi les expositions de 35 auteurs issus de 21 pays répartis dans les galeries d’art et espaces emblématiques de Cadaqués dont les fonds sous-marins (!), Initial LABO a l’immense plaisir de tirer le parcours photographique surréaliste Light: Essence of photography du cinéaste et photographe David Lynch dans les jardins de la Casa Salvator Dalí.

Pour ce projet, Initial LABO a offert la production des tirages de photographes contemporains comme Jochen Lempert, Michael E.Smith, ou du début du XXe siècle comme Jean Painlevé et Dora Maar. Une émotion à la hauteur du projet de Musée-valise, oeuvre plastique, théâtrale et onirique de la Fondation Carmignac en partenariat avec le GHU Paris psychiatrie & neurosciences à destination des patients et soignants de l’hôpital.

Moment exceptionnel pour les tireurs d’Initial LABO qui, sur les scans de Jean Painlevé et Dora Maar, ont su tirer au plus proche de la vérité de l’archive.

Un travail exigeant d’analyse de fichiers pour distinguer des traces et poussières historiques des défauts des scans modernes, de chromie et de choix de papiers. 

Jean Painlevé
Jean Painlevé

Le Bal des Rejetons

30 Septembre

Une rencontre immanquable avec onze photographes du Bal des Rejetons , ce collectif engagé à raconter la France sous toutes ses coutures. Candidats à la Grande commande photojournalisme de la Bnf, mais non sélectionnés comme lauréats, ils et elles ont poursuivi le travail commencé dans la phase de dossier pour faire exister malgré tout cette radiographie complémentaire de la France. Une somme documentaire importante, aux écritures allant du photojournalisme à la photo plasticienne. Au programme de cette rencontre à la librairie du labo, une projection, des échanges et dédicaces avec Laetitia d’Aboville, Nathalie Baetens, Severine Carreau, Emmanuelle Corne, Remi Decoster, Olivier Donnars, Robin Jaffin, Alain Le Bacquer, Florent Pommier, Elodie Ratsimbazafy et Lucy Vigoureux.

La photographie contemporaine investit le 10e arrondissement à travers des expositions, projections et rencontres, insufflant l’esprit de partage, de confrontation et d’ouverture qui fait sa renommée depuis 10 ans. Sous la houlette du collectif Fetart, qui porte depuis 13 ans le festival Circulation(s), l’arrondissement vivant et pluriel devient un écrin de la jeune photographie et favorise son accès à tous grâce à des formats en plein air. Initial LABO continue à tisser des liens entre le laboratoire et les photographes, en accompagnant les huit lauréats de l’édition 2023 dans la production de leurs tirages: Bastien Deschamps, Adrien Selbert, Souleymane Bachir Diaw, Olenka Carrasco , Rebecca Topakian,  Julien  Bonnaire et Antoinette Giret. 

Du 28 Septembre au 28 Octobre 2023

Le Sénat x National Geographic – 16 septembre au 14 janvier 2024

La culture du sport pour faire écho aux Jeux Olympiques et Paralympiques : National Geographic a mené pendant un an un intense travail de recherche pour sélectionner 80 photographies actuelles ou d’archive. Depuis les premiers portraits de sportifs par les photographes du magazine au début du 20e siècle, National Geographic s’est fait le témoin de l’amour du sport, du partage et du dépassement de soi, qui ressortent de chacune de ces images prises sur les cinq continents. Nous avons produit et assurons l’installation, la maintenance et la dépose de l’exposition : un projet qui mêle le savoir-faire d’Initial LABO, de Métropole et de la société Stratus spécialisée en structures évènementielles, entrée dans le groupe il y a plus d’un an.

Entrée libre, tous les jours de 10h à 20h, du 2 au 17 septembre 2023 à Perpignan

Partenaire du festival Visa pour l’image depuis de nombreuses années, Initial LABO poursuit cette collaboration pour cette 35 ème édition.

Le plus grand festival international de photojournalisme

Visa pour l’Image est le plus grand festival international de photojournalisme qui réunit chaque année début septembre à Perpignan, des milliers de visiteurs. Il invite les visiteurs à découvrir à travers la ville une vingtaine de reportages réalisés par des photojournalistes du monde entier

C’est également un très bon moyen de découvrir la ville de Perpignan, les expositions de photos ayant lieu dans des lieux emblématiques : le Couvent des Minimes, l’église des Dominicains, l’Arsenal des Carmes, Le Théâtre de l’Archipel, L’hôtel Pams, le Palais de Corts, la chapelle du tiers-Ordre.

Les expositions à découvrir

Cette année encore, Initial LABO a mis à disposition son expertise dans la production des expositions :

Photographie de l’anthropocène” de James Balog

Pendant quarante ans, James Balog a photographié la beauté de nos ressources naturelles et l’impact dévastateur du changement climatique sur la terre et les personnes qui y vivent. Il a étudié les conséquences des actions de l’humain sur l’équilibre du monde naturel en se penchant sur des événements interdépendants : la fonte des glaciers, la montée du niveau des mers, le réchauffement des océans, la pollution atmosphérique, les températures dont la hausse rend certaines régions inhabitables, et la force destructrice des ouragans, inondations et feux de forêt de plus en plus violents.

Le passé n’est jamais mort” de Mark Peterson

Le passé continue de façonner l’avenir de l’Amérique, où un président comme Trump peut jouer des peurs de son électorat riche et puissant, et lui faire croire au grand remplacement.
Ce mouvement a pris un virage inquiétant, passant de la violence meurtrière à Charlottesville en 2017 et l’insurrection au Capitole en 2021 à des rassemblements plus discrets de nationalistes blancs en costume-cravate qui élaborent des stratégies dans des salles de conférences, ou des pique-niques du dimanche où les enfants entonnent des chants à la gloire des soldats morts pour la défense des États confédérés.

“Louisiane : les premiers réfugiés climatiques des États-Unis” de Sandra Melh

Aux confins de la Louisiane, à 130 km au sud de la Nouvelle-Orléans, l’Isle de Jean-Charles sombre peu à peu. Aujourd’hui réduite à 3 km de long sur 300 m de large, l’île a perdu 98 % de sa surface depuis 1955. En cause : la montée des eaux, l’érosion côtière et l’exploitation pétrolière. En 2016, le gouvernement fédéral a alloué 48 millions de dollars à l’État de Louisiane pour organiser la relocalisation de ses habitants, à 70 km au nord. Effective depuis 2022, ils sont considérés comme les premiers réfugiés climatiques officiels des États-Unis.

“Recerchercher, sauver et protéger” de Michael Bunel

Plus de 20 000 morts. Depuis plusieurs années maintenant, différentes ONG telles que SOS Méditerranée ou Médecins sans frontières affrètent des bateaux de sauvetage en Méditerranée. Pour toutes, un même et unique but : porter assistance aux personnes qui, depuis la Libye, tentent de rallier l’Europe en traversant la mer. À l’heure d’une Europe forteresse, ce reportage nous emmène aux côtés de ceux qui ont choisi d’apporter leur aide et un semblant d’humanité à ces personnes en exil, quand pratiquement plus aucune voie légale n’existe pour elles.

“Water” de Ian Berry

Après avoir travaillé plusieurs années sur l’eau et son rôle dans le changement climatique, Ian Berry a récemment publié Water (édité par GOST Books), livre dont est issue cette exposition.
Le projet initial portait sur l’importance de l’eau dans les rites religieux, mais frappé par tous les événements liés au climat, le photographe a changé d’approche pour se concentrer sur l’eau elle-même. Des voyages le long de plusieurs grands fleuves forment une enquête sur l’ingérence de l’homme dans la nature : la construction de barrages, l’irrigation et la pollution, les effets sur le cours et le débit des fleuves, et les conséquences pour les populations locales.

“Wild West Tech” de Laura Morton

Les entrepreneurs ont afflué à San Francisco et dans la Silicon Valley, épicentre mondial de l’industrie technologique, pour participer à la ruée vers l’or contemporaine. Ils vivent ensemble, travaillent ensemble 24 heures sur 24 et font la fête ensemble, tout en cherchant à créer des entreprises technologiques performantes. Bien qu’ils évoluent dans une bulle, leurs créations ont un impact sur le monde entier.

Depuis les débuts du Festival Escales Photos Métropole produit les tirages de chaque exposition. Cette année encore, Initial LABO est ravi de rendre hommage à cette collaboration, ce rendez-vous photographique ainsi qu’à ses photographes.

Valoriser un territoire à travers l’art photographique

Le festival du Mor Braz accroche depuis 2013 des reportages photos dans 7 communes de la Baie de Quiberon : Locmariaquer, La Trinité-sur-Mer, Plouharnel, Le Palais (Belle-Île-en-Mer), Houat, Hoëdic et Arzon.

Le concept artistique et humaniste d’« Escales Photos, festival du Mor Braz », lancé en 2013, vise à rapprocher l’œuvre photographique du lieu de sa création ou de son créateur. Son objectif est d’inviter le grand public à porter un regard différent sur son environnement et de susciter l’émotion de la rencontre entre une œuvre et un lieu. Ces trois principes fondamentaux constituent les bases d’Escales Photos, un festival soutenu par les collectivités territoriales, des partenaires privés ainsi que par les habitants, véritables ambassadeurs des destinations.

Durant la période du 15 juin au 31 octobre de cette année, les images en grand format du festival sont exposées de manière spectaculaire, qu’il s’agisse des façades des habitations, des villages ou des espaces naturels. Chaque année, une scénographie minutieuse est élaborée pour rechercher les thématiques, sélectionner les images et les disposer sur les sites.

Expositions de la 11 ème édition du Festival

Les expositions à LOCMARIAQUER

“DE PIERRE, DE CIEL, DE TERRE PAR LE COLLECTIF” – Tendance Floue

Exposition à 6 yeux du collectif Tendance Floue. Il y sera question de terre, de ciel et de pierre ! Denis Bourges, Alain Willaume et Flore-Aël Surun accrocheront leur regard sur les murs de Locmariaquer. Interface entre le ciel et la terre, constructions humaines nimbées de mystères et sujets aux croyances les plus variées, les 3 photographes ont cherché à faire émerger toutes les facettes de ces monuments multi-millénaires qui fascinent autant qu’ils déroutent le visiteur.

Denis Bourges

Alain Willaume

Flore-Aël Surun

“TOUS LES MARINS ONT LES YEUX BLEUS” – Maud Bernos

Exposé aux Rencontres Photographiques d’Arles, BLUE EYES, « Portraits de Navigateurs » deviendra « Tous les marins ont les yeux bleus » sous la plume de Maylis de Kerangal. Maud Bernos a capturé durant trois ans – en noir & blanc à l’Hasselblad – le regard de ses héros à leur retour à terre, à l’arrivée de la course. Ce sujet, succès d’édition n’avait jamais été exposé en grand format extérieur.

Dans le livre « Tous les marins ont les yeux bleus » Maylis de Kerangal écrit : « ce sont des portraits photographiques, des portraits de marins. Tous ont été réalisés selon un mode opératoire identique -même lumière, même format, même objectif, un Hasselblad argentique – et dans une situation précise celle d’un retour de mer, d’un retour à terre parmi les hommes.” Maud Bernos nous propose une sélection de 20 de ses portraits.

Les expositions à PLOUHARNEL

DES RIVES – MOR BRAZ / SÉNÉGAL – BASTIEN DEFIVES

« Des rives – Mor Braz / Sénégal » propose un regard croisé entre deux zones littorales distantes. Regarder ailleurs, c’est aussi mieux comprendre notre quotidien car aucune zone littorale n’échappe plus à la planification humaine. Parcourir les côtes françaises à pied, sac au dos, dormir sur place et fixer les lumières de l’aube au crépuscule… a permis à Bastien Defives de dresser un état des lieux photographique d’une frontière qui n’a souvent plus de naturelle que le nom. Les photographies sont ici mises en rapport avec des images du littoral sénégalais prises en 2013 et 2014. Ces diptyques questionnent les différences et les similitudes de ces deux territoires aux réalités bien différentes, mais qui font face au même océan.

LA PARENTHÈSE CHRONIQUE D’UN CONFINEMENT – CHRISTOPHE LE POTIER & XAVIER DUBOIS

Il y a des périodes qui façonnent l’histoire, l’histoire d’un pays, voire de l’humanité. Bien malin celui qui saurait dire avec certitude si ces presque trois mois permettront de changer durablement nos habitudes mais malgré tout ils auront été une expérience unique pour nombre d’entre nous. En tant que témoin privilégié, il est apparu important que le festival conserve la trace de cette période. C’est donc équipés d’un drone et l’appareil photo au poing, pour capter la marque du confinement sur les paysages littoraux et insulaires, que Christophe Le Potier et Xavier Dubois sont allés à la rencontre des habitants.

CIEL DU MOR BRAZ – LAURENT LAVEDER

Les ruelles du bourg de Plouharnel accueillent cette année les photographies de Laurent Laveder. Vingt photos pour une invitation à explorer constellations, voie lactée, pluies d’étoiles filantes, lumière zodiacale, plancton phosphorescent sous une voûte céleste étoilée, triangle d’été ou
ciel d’hiver depuis différents sites des six communes du Mor Braz. Une exposition à découvrir qui ravira petits et grands, experts ou astronomes en herbe.

Les expositions à HOËDIC

VACANCES À BELLE-ÎLE – PIERRE JAMET

C’est dans la mouvance des grands photographes humanistes de son temps que Pierre Jamet a saisi des scènes de la vie à Belle-Île-en-Mer. Par l’intermédiaire de ses photographies, il nous transmet à la fois un témoignage important de l’histoire belliloise et la poésie d’une époque où rêves et réalités se mêlaient avec bonheur et simplicité.

LA VIE ICI LA VIE LÀ-BAS – FABRICE LE HENANFF ET FABRICE PICARD

Rencontres avec des hommes et des femmes qui venus d’un ailleurs proche ou lointain pour se construire une vie ici dans le Mor Braz (Morbihan).

Les expositions à HOUAT

“VIVRE PARMI LES PIERRES” D’ISRAËL ARIÑO et CLARA GASSULL

Houat  accueille cette année  le travail singulier d’un duo de photographes qui prend le temps de la pose. Moyen format et chambre photographique sont les outils de prédilection d’Israël Ariño qui en compagnie de Clara Gassull est parti à la rencontre de tous ceux qui vivent au milieu des menhirs, dolmen et autres tumulus. Archéologues, techniciens mais aussi habitants ou simplement amoureux des pierres ont accepté de prendre le temps d’être photographiés comme il y a 150 ans, à la chambre photographique, en tenant la pose. Certains d’entre eux se sont prêtés au jeu de l’interview et grâce à Paysage de Mégalithes et Glaneurs de Mémoires vous pourrez entendre leur confidence tout en voyageant dans l’univers en noir et blanc des pierres ancestrales.

Les expositions à LA TRINITÉ-SUR-MER

“DON’T LOOK AROUND !” – KOURTNEY ROY

La Trinité-sur-Mer a le plaisir de voir ses murs habillés d’une création exclusive signée Kourtney Roy. La photographe franco-canadienne a relevé le pari, avec l’aide des habitants de la région, d’intégrer différents sites mégalithiques dans son univers photographique si particulier. A mi-chemin entre une science-fiction un peu démodée et une photographie vintage tout droit venue des magazines en papier glacé des années 50,  elle crée des scènes où s’entre-choquent la présence des mégalithes et de personnages semblant venir d’un passé fictif mais chargé de références. Des références à la culture populaire, aux années 80 ou aux figures féminines du cinéma américain. Une photographie qui agit comme un miroir fantastique. 

Les expositions au PALAIS BELLE-ÎLE

PÔLES SENSIBLES – XAVIER BOSHER & LOUIS GAIN

Louis Gain est originaire d’une famille singulière du Cotentin, composée de scientifiques, d’artistes et d’aventuriers, les mêmes personnes cumulant souvent les trois disciplines. En 1908, il embarque à bord du Pourquoi-pas ? du Commandant Charcot, partant parmi les pionniers pour l’Antarctique où tout est à explorer. Le voyage dure deux ans. En plus de résultats scientifiques conséquents, Louis Gain en reviendra avec d’impressionnantes photographies. En 2008, l’équipe de « Pôle sensible » est retournée sur ses traces, avec un appareil panoramique, revisitant sa pratique de photographe naturaliste. L’exposition est un hommage à ces explorateurs visionnaires. Ils ont ouvert la voie à la recherche en Antarctique, aujourd’hui « continent de science et de paix » qui joue un rôle clé dans la compréhension de notre planète. 

PETIT PEUPLE DE L’ESTRAN – KATELL MARY

Lièvre de mer, ophiure, littorine, helcion, porte écuelle… autant d’espèces qui peuplent nos estrans. Autant d’animaux qui nous emmènent dans un micro univers dont Katel Mary extrait la fragilité, la grâce et la beauté avec une poésie qui émerveille. Katel a promené son œil averti et son objectif macro d’Hoëdic, à Locmariaquer en passant par La Trinité-sur-Mer. Grâce à elle nous sommes en mesure de nous enthousiasmer pour ce monde en miniature et de veiller à sa protection.

L’exposition à ARZON

ENTRE DEUX EAUX DE DENIS BOURGES – COLLECTIF TENDANCE FLOUE

L’ostréiculture est au cœur de la thématique de l’exposition de Denis Bourges. Activité emblématique et non délocalisable du Morbihan Sud, elle constitue le fleuron du secteur primaire avec chaque année, plus de 10 000 tonnes d’huîtres produites. Les marées, la météo et ses caprices sont les deux composantes qui rythment le travail quotidien de l’ostréiculteur. Aux mortes eaux, le travail se fait dans le chantier, aux vives eaux, sur les parcs. C’est ce travail, à la fois contraignant et passionnant, qui a guidé le photographe.

Initial LABO sera présent dans la Cour de l’Archevêché lors de la semaine inaugurale des Rencontres de la photographie d’Arles du Mardi 4 au 8 juillet !

BRASIL IMPREVISTO

Initial LABO inscrit BRASIL IMPREVISTO dans la programmation de la semaine inaugurale des Rencontres de la photographie d’Arles : un grand champ d’expérimentation, un constant “work in progress “ où l’art s’exprime au travers de la pensée photographique. 

Ainsi tous les jours de la semaine d’ouverture, défilent artistes, danseurs, paroliers et musiciens qui font découvrir une programmation éclectique, un art photographique empreint de l’incroyable mixité des cultures et régionalismes, revendications créatives et libertés dans l’expression.

LE ON_ Tous les jours des rencontres, tables rondes, workshops et un espace librairie spécialisé dans l’édition de photographes brésiliens, avec la possibilité de les rencontrer tous les après-midis et faire signer leurs ouvrages. 

LE OFF_ À la tombée de la nuit, un programme court qui laisse place au merveilleux. À partir de 21h30!

PROGRAMME JOURNÉE : LE ON_

📍Cour de l’Archevêché (si ailleurs, précisé dans le paragraphe)

MARDI 4 JUILLET

TABLE RONDE – 10h (45’)
Le livre d’artiste, un pont entre l’Amérique Latine et l’Europe
Avec : José Diniz, Ricardo Tokugawa et Ioana de Mello

Le livre d’artiste est à la fois une démarche artistique du photographe et un moyen de circulation de la production photographique contemporaine à travers le monde. Mais quelles sont les démarches et les aboutissants de cette production de livres d’artistes ? Et comment ce pont est-il mené entre Les pays ? La production de livres de photographie s’est développée récemment au Brésil. Comment atteindre un public diversifié ? Comment contourner les difficultés politiques et financières ? Rencontre suivie d’une séance de signatures de livres.

José Diniz, photographe nommé par FOTOFEST-Houston “Découverte internationale” 2011 et par le British Journal of Photography en 2013. Il reçoit les prix Funarte Marc Ferrez 2012, Festival de La Luz 2015, Fotorio 2016, FestFoto 2020. Exposé au Brésil, Argentine, Uruguay, États-Unis, France, il publie de nombreux livres et est entré dans plusieurs collections. Ricardo Tokugawa est photographe et travaille à la maison d’édition brésilienne Lovely House. Il est brésilien, de la 3ème génération d’immigrants d’Okinawa. Son travail artistique envisage la recherche d’une confrontation personnelle, un regard sur son ascendance et le processus d’enquête de la famille et de la maison. En 2021, il a publié le livre photo «Utaki ». En 2023, il est nominé pour le prix PIPA pour l’art contemporain. Ioana Mello, commissaire brésilienne indépendante, travaille sur les relations artistiques entre l’Europe et l’Amérique Latine. Elle collabore avec plusieurs galeries, collectifs et festivals, et est membre de FotoRio.

MERCREDI 5 JUILLET

TABLE RONDE – 10h (45’)
Echanges autour de la collection Un fonds photographique brésilien de la BnF
Avec Héloïse Conesa, Marcella Marer et Denise Zanet

Depuis 2019, la société Métropole s’est constituée mécène pour aider la Bibliothèque nationale de France dans l’acquisition de séries photographiques contemporaines d’artistes brésiliens, et ainsi constituer la plus grande collection de photographes brésiliens hors Brésil. Pas moins de 400 tirages
ont aujourd’hui rejoint le fonds de cette institution unique. Il s’agit de révéler les véritables facettes du Brésil, de son histoire, des mouvements migratoires, de l’écologie et de la nature, du métissage racial, des questions de genre, des influences subies. Un univers créatif très loin des clichés.

Héloïse Conesa, est conservatrice du patrimoine, chargée de la collection de photographie contemporaine au département des Estampes et de la Photographie de la BnF. Marcella Marer est doctorante en arts et médias à l’Université de Zurich. Elle est commissaire indépendante et collabore avec le magazine de photographie ZUM de l’Instituto Moreira Salles ainsi qu’avec des festivals, des galeries et des maisons d’édition. Denise Zanet est la directrice d’Initial LABO et de Métropole, mécène de la BnF pour la collection Un fonds photographique brésilien

JEUDI 6 JUILLET

TABLE RONDE – 10h (45’)
Bricoler l’image: les modes d’emploi des photographies dans le contemporain
Avec : Barbara Bragato, Bruno Zorzal et Chloé Nicosia

L’image nous indique ce qu’on cherche, mais pour cela il faut bricoler. La question n’est pas “est-on capable de faire des images”, mais “que fait-on avec elles, et avec chacune d’entre elles” : des photos qu’on crée et celles des autres, des archives et collections, des images fixes et en mouvement, celles
de la presse et de la vidéosurveillance, et pourquoi pas des images de la littérature, les images des sons
. Bricoler l’image c’est accepter ce que l’image garde en tant que possibilité, se promener, voyager, prendre des risques. Plutôt que d’ordonner le chaos, il s’agit d’accepter les contradictions, les dissonances ; et laisser que la matière nous pointe les directions à la création. Comme le dirait John Cage, il s’agit de créer comme une absurdité intentionnée ou comme un jeu absurde. Face à l’image on est l’enfant. Sommes-nous prêts ?


Bárbara Bragato est photographe et chercheuse suivant actuellement le Master en Cinéma et Audiovisuel à Paris 3 Sorbonne-Nouvelle ainsi qu’un second diplôme en Philosophie à l’Université Fédérale de Bahia (UFBA). Bruno Zorzal est photographe et chercheur, docteur en Esthétique et histoire
des arts visuels et photographie à l’Université Paris 8. Par le biais de ses expositions et livres, il fait ce qu’il aime : créer des images et des pensées. Chloé Nicosia vit et travaille entre Paris et Bruxelles. Elle est photographe et plasticienne. Diplômée de l’Université de Versailles-Saint-Quentin en Sciences Politiques et de la Sorbonne en Arts Plastiques, elle développe une esthétique mêlant à l’image le travail sur la matière (néons, collages, archives, sculptures).

LECTURE DE PORTFOLIOS – 10h >13h

📍Maison des Treilles, 6, place Louis Blanc

📍Maison des Treilles, 6, place Louis Blanc

Du mardi 4 au samedi 8 juillet de 10h à 13h, la Fondation des Treilles vous offre la possibilité de faire lire vos portfolios. Jeudi de 10h à 13h, lectures par Pascal Beausse du CNAP assisté de Julia Hancart, Yegan Mazandarani et John Briens de Escourbiac l’imprimeur, et de 11h30 à 13h par Denise Zanet, directrice d’Initial LABO.

VENDREDI 7 JUILLET

WORKSHOP – 9h30 (2h)
“Close your eyes to see better” (in english)
Un atelier proposé par Joao Kulcsar

Atelier autour du projet de photographie avec et pour les personnes malvoyantes, mené depuis 2008 par Joao Kulcsár. Les participants auront l’occasion d’expérimenter la photographie avec tous les sens, sauf la vue. Les yeux bandés et guidés par un partenaire, ils tentent d’accomplir des tâches photographiques qui leur font voir le monde au-delà de la vue.

João Kulcsár est le directeur du festival de photographie Paranapiacaba, à São Paulo. Il a été professeur invité à l’université de Harvard en 2002-2003 et est titulaire d’une maîtrise en arts de l’université du Kent. Il est commissaire d’expositions photographiques au Brésil et à l’étranger, dans de nombreux
pays. João coordonne le projet d’alphabétisation visuelle au Brésil et dans d’autres pays.

10h – TABLE RONDE (45’)
La photographie autrement
Avec : Shinji Nagabe, Elsa Leydier et Ioana de Mello

Le métier de la photo et des arts visuels peut-être très solitaire et prenant. Entre le processus artistique, le travail de production, les codes du marché, l’artiste peut avoir des moments très difficiles. Comment penser la photographie autrement, du processus artistique en passant par la production ou à la diffusion? L’expérience de ces professionnel.le.s, inspiré.e.s par deux cultures et deux réalités, le Brésil et la France, peut indiquer quelques chemins à suivre et quelques pistes à discuter: la collectivité, l’éco-féminisme, la photo sur mesure, la démocratisation, entre autres.

Shinji Nagabe est un photographe brésilien issu d’une famille japonaise traditionnelle, qui vit entre l’Europe et le Brésil. Ses images mêlent les deux influences. Il était finaliste du Prix Roederer des Rencontres d’Arles 2019, du Book Awards des Rencontres 2022, et son travail a déjà été exposé en Chine, Brésil, France, Chine, entre autres. Aujourd’hui, il fait partie d’un espace indépendant pour la photographie à Madrid, “El Local”. Elsa Leydier est diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2015. Elle vit entre la France et le Brésil, où elle développe une pratique autour du pouvoir des images iconiques. Lauréate du Prix de la Maison Ruinart/Paris Photo 2019 et une des lauréates du Prix Dior pour la Jeune Photographie 2019. En 2020, elle est une des lauréat.e.s de la commande lancée par le CNAP et du Mentorat des Filles de la Photo. Ioana Mello est curatrice brésilienne indépendante qui travaille sur les relations artistiques entre l’Europe et l’Amérique Latine. Elle travaille avec plusieurs galeries, collectifs et festivals et est membre de FotoRio.

15h – RENCONTRE (1h30)
Rencontre impromptue BRASIL IMPREVISTO X Fondation des Treilles

📍Maison des Treilles, 6, place Louis Blanc

Initial LABO invite les professionnels de la photographie et les photographes brésiliens présents aux Rencontres d’Arles à rejoindre toute l’équipe de la la Fondation des Treilles. Cette rencontre sera l’occasion de présenter l’approche unique de la fondation autour de la création et la recherche, et d’échanger autour de l’appel à Résidence pour la photographie, dont la thématique autour de la Méditerranée pourrait être interprétée avec une singularité nouvelle par regard des artistes brésiliens.

17h – PERFORMANCE PARTICIPATIVE
HugMe x BRASIL IMPREVISTO avec Karine Paoli, photographe

Plus de 4 000 personnes sont déjà passées sous l’objectif de Karine Paoli. Le concept : mimer un Hug de dos et de face, l’associer à une musique et la dédicacer à un être cher. Un projet au long cours qui suit l’atmosphère et le public du moment, où l’Humain prend sa dimension la plus noble : celle de la bienveillance.

SAMEDI 8 JUILLET

10h – TABLE RONDE (45’)
Une carrière en livres photos: 30 ans de production éditoriale de Claudia
Jaguaribe – Avec Claudia Jaguaribe et Marcella Marer

Avec trente ans de production de plus de 20 livres photos, Claudia Jaguaribe est une pionnière en matière de publication de photobooks au Brésil. Grâce à sa production éditoriale, son œuvre s’est fait connaître aux quatre coins du monde et ses livres font partie de prestigieuses institutions internationales. Cet échange explorera le rôle du livre comme support dans la pratique de l’artiste, l’évolution des concepts du livre photo tout au long de sa carrière, la co-création des Éditions Madalena dédiées au marché international de la photographie jusqu’à la publication de ses ouvrages français aux Éditions Bessard.

Claudia Jaguaribe vit et travaille entre São Paulo et Rio de Janeiro. Elle est diplômée en histoire de l’art, beaux-arts et photographie de l’université de Boston, aux États-Unis. Elle développe un travail axé sur le paysage urbain, l’environnement, et principalement sur les questions liées à la représentation de la réalité en tant qu’enregistrement conceptuel. Depuis le début, sa production est liée à la recherche éditoriale. Elle a publié 20 livres et ses œuvres font partie de plusieurs musées et collections brésiliens et internationaux. Marcella Marer est doctorante en arts et médias à l’Université de Zurich. Elle est commissaire indépendante et collabore avec le magazine de photographie ZUM de l’Instituto Moreira Salles ainsi qu’avec des festivals, des galeries et des maisons d’édition.

11h – TABLE RONDE (45’)
Afirmação ! l’affirmation d’une génération,
exposition actuellement en place à La Fab, espace culturel du fonds de dotation agnès b. – Avec Sabrina Fidalgo, Carolina Arantes et William Massey

Déconstruction du racisme structurel et décolonisation du système sont au cœur des recherches de Sabrina Fidalgo : une figure militante qui n’a pas le temps d’avoir peur. “D’une certaine façon, mon travail cherche à rééduquer les gens pour qu’ils prennent conscience. Si nous ne comprenons pas notre passé, nous continuerons à répéter inéluctablement notre histoire, qui est celle d’un projet colonial de destruction”
“Les temps changent. C’est une génération engagée qui n’accepte plus certaines mœurs issues d’une vision colonialiste. Autant avec « First Génération» comme avec son travail «Tombamento» Carolina Arantes parle d’une identité en construction à travers deux premières générations: celle d’origines Africaines en France, comme celle de la première jeunesse Afro-Brésilienne LGBTQIA+ a avoir accès à l’Université.

Sabrina Fidalgo est réalisatrice. Ses films ont été présentés dans plus de 300 festivals nationaux et internationaux. En mars 2018, la publication américaine Bustle l’a classée en huitième position parmi les 36 réalisatrices du monde entier pionnières dans leur propre pays. En 2022, son installation vidéo “Voyage, Voyage” a été sélectionnée par la prestigieuse galerie d’art brésilienne A Gentil Carioca pour participer à la 17e édition de l’exposition collective “Abre-Alas”. Sa participation marque ainsi ses débuts en tant qu’artiste visuelle. Elle est également chroniqueuse pour Vogue Brésil. William Massey, directeur de la Fab. fonds de dotation agnès b., est le commissaire de l’exposition collective Afirmaçao. Carolina Arantes est une photographe d’origine brésilienne. Elle a grandi en constatant les difficultés de la mixité. First Génération, son premier ouvrage publié chez Fisheye Éditions, rend compte de plusieurs années de recherches sur l’expression d’une identité post-immigration en Europe . Avec “Tombamento”, Carolina cherche comprendre les racines coloniales de son propre pais par le mouvement artistique Fervo, organisé par les minorités raciales, de genre et économiques dans leur lute pour l’inclusion. Ce dernier travail est devenu un collectif et à reçue le Prix Fundo Brasil de Droits Humains.

PROGRAMME SOIRÉE : LE OFF_
21h30

📍Cour de l’Archevêché

Tous les soirs à 21h30 se joue un rituel brésilien. 20 minutes de projections: une succession d’imprévus autour de la photographie, dont le fil rouge est l’expérimentation, et la recherche d’un dialogue créatif entre la photo, la musique, la danse, le dessin, la peinture…

=> Projection de projets lauréats
La sélection de l’appel à candidature du Festival Paranapiacaba FFP
mardi 4, mercredi 5, jeudi 6, samedi 8 juillet

Le festival de photographie Paranapiacaba, en partenariat avec Initial LABO et le festival Arles ON/OFF, a lancé un appel à candidature BRASIL IMPREVISTO en mai 2023. L’objectif est de présenter la photographie brésilienne contemporaine et son approche avec d’autres langages tels que la
performance, la littérature et le cinéma. 3 catégories, “Photo unique”, “Essai” et “Vidéo”. 3 minutes des meilleurs projets axés sur la transversalité de la photographie dans l’art.

Le Festival de Photographie de Paranapiacaba est né du désir de célébrer l’image comme une expérience de rencontre imprégnée d’éducation, de droits de l’homme et d’environnement. Il utilise la photographie comme outil d’alphabétisation visuelle et en abordant d’autres questions pertinentes pour
la société et la communauté, telles que la durabilité, la mémoire et le patrimoine. Jurés de la sélection : Denise Zanet (Initial LABO) ; Didier de Fays (ONOFF Arles) ; Glaucia Nogueira (Association Iande Photographie) ; João Kulcsár (Paranapiacaba Photography Festival) ; Marly Porto (commissaire de la collection du Fonds photographique brésilien de la BnF) et Paulo Kassab (Galeria Lume).

=> Séries lauréates du prix 2023 de l’Alliance Française de Rio
vendredi 7 juillet

Projection des portfolios des deux premier.e.s lauréat.e.s de la 12° édition du Prix Photo Aliança Francesa, dont le thème cette année est “(Au-delà du) cliché”. Un sujet inspirant qui dialogue avec le désir d’un Brésil improbable et qui propose d’explorer, de réinterpréter, et même de déconstruire de multiples clichés autour du pays-continent qu’est le Brésil.

Ce projet bénéficie du soutien de l‘Association Culturelle Iande. IANDE qui signifie “nous” en Tupi-Guarani, regroupe une plateforme et un collectif visant à valoriser et promouvoir la présence de la photographie brésilienne en France.

=> Haïkus photo : Le Dessin en Mouvement
un haïku par soir à saisir dans l’instant !

Le Dessin en Mouvement est un projet réalisé depuis plus de 10 ans par l’artiste Keyla Sobral. Il se compose d’une série de dessins GIF, d’animations courtes ou de dessins en expansion. La série présentée ici est issue de la série Dessin photographique (2011) qui explore la transversalité des techniques en parlant de photographie, de dessin et de mot.

Keyla Sobral est une artiste visuelle. Titulaire d’une maîtrise en arts de l’Université fédérale de Pará, elle poursuit un doctorat en arts. En tant qu’artiste, elle a participé à des expositions et à des projets au Brésil et à l’étranger, tels que: Programme Pivô Satélite (2023); Eu, mesmo sem farol, segui, Espaço Cultural Silveira Athias (2023); Matéria Difusa, un regard sur la collection du Museu da Arte Contemporânea do Rio Grande do Sul (2022) Prix Diário Contemporâneo de Fotografia (2021), entre autres.

=> Projections d’artistes invités, acteurs de la photo contemporaine brésilienne
une sélection différente tous les soirs (10 à 15 min)

mardi 4 juillet
Bang

Des scènes de guérilla urbaine dans les bidonvilles de Rio de Janeiro (diffusées en direct et photographiées à la télévision) sont entrecoupées de scènes de films et de documentaires de la Seconde Guerre mondiale. Ana Vitória les monte, les assemble en associations singulières. Le saut de l’athlète olympique dans le documentaire de Leni Riefenstahl Riefenstahl et le vol de l’avion de chasse (les quasi-dieux et leurs chutes) ; la triangulation complexe des regards avec les machines de guerre et les machines à images.

Née en 1943 dans la petite ville brésilienne de Laguna, Ana Vitória Mussi a commencé sa carrière après avoir déménagé à Rio de Janeiro dans les années 1960. Elle a d’abord étudié la peinture et le dessin, puis suivi des cours de photographie et appris la sérigraphie. Explorant les limites du médium photographique, Mussi crée des installations qui apparaissent en dialogue avec d’autres techniques de création d’images, telles que la sérigraphie, le film et la télévision. La relation entre les médias de masse et la violence est un thème central pour une artiste qui a atteint sa maturité pendant les veilles de la guerre froide et du régime militaire au Brésil. Au lieu de tourner ses propres vidéos, Mussi utilise la photographie pour reconfigurer des images en mouvement produites par d’autres.

Toutes ces choses sont pleines de Dieu

Cette série est composée de 17 vidéos cherche à cartographier des zones de silence en évoquant le monde dans ses ouvertures à une cosmogonie en paysages, corps et fragments, comme pour sonder des clairières de dénomination, ce que Rilke appelait dans un poème
“L’ouvert”, quelque chose de mystérieux qui unit l’indicible au visible et se manifeste dans le monde comme un chant.

Carolina Krieger est une artiste visuelle et photographe autodidacte. Elle travaille avec la photographie, les images appropriées et le collage manuel. Elle suggère l’importance de la plongée en soi comme moyen d’appréhender l’omniprésence de la nature : visible et invisible. Elle a participé à plusieurs
expositions et festivals. Prix : Prix Pierre Verger de Photographie (2021), artiste nominé au Prix PIPA (2023), Prix Brésil Photographie (2013).

mercredi 5 juillet

La tête et tout le reste

À Piauí, dans le nord-est brésilien, la légende raconte qu’un pêcheur poussé par la colère et la faim tua sa mère avec un os d’animal. Juste avant sa mort, la mère lui jeta un sort et depuis, il est condamné à errer le long des rivières Poty et Parnaíba en portant, en guise de tête, une immense jatte. Transmise oralement, la légende prend place dans l’imaginaire populaire et devient un élément important de l’identité piauiense. Igor Almeida et Irakerly Filho, nés tous les deux dans la capitale du Piauí, décident de perpétuer la légende. Une transmission au travers d’une performance où danse, image et musique s’entremêlent pour récréer l’improbable.

Igor Almeida est artiste et chercheur en danse né à Teresina, Piauí au Brésil. Diplômé en arts du spectacle à Casa das Artes de Laranjeiras à Rio de Janeiro, il a poursuivi ses études en mime à l’École Internationale de Mime Corporel Dramatique à Paris et au Studio Kazuo Ohno à Yokohama, au Japon. Il a collaboré avec de nombreux chorégraphes tels que Marcelo Evelin, Dimitri Chamblas, Gaëlle Bourges et Marina Guzzo. Actuellement, il poursuit un Master en Danse à l’Université Paris 8 en France. Irakerly Filho a grandi avec Igor Almeida et débute sa carrière de photographe à Teresina, Piauí, Brésil en 2003. Très curieux, il visite des univers très différents, de la mode à l’architecture et choisit le port
Coordination : Matheus Niquelatti, Musique : Sergio Donato, Vidéo : Weslley Olivieira

jeudi 6 juillet
O Parque

Andrea Eichenberger entreprend un double dialogue : avec l’histoire de l’art et avec des habitants de Florianópolis, sa ville d’origine, une île au sud du Brésil fortement touchée par la spéculation immobilière. Inspiré.e.s par la peinture, ses modèles posent sur la Pointe du Coral, lieu protégé, mais menacé par la construction d’un hôtel de luxe. Ils intègrent un mouvement populaire qui lutte pour la création d’un parc naturel public sur le lieu. Les rapports économiques et de pouvoir envers l’environnement sont également mis en évidence dans la série “Terre rouge”, de Pedro David, qui photographie la terre déchirée, de manière picturale, pour questionner l’exploitation du minerai des sols brésiliens, exportés un peu partout dans le monde. Enfin, la série “Mission Française”, d’André Penteado, nous plonge dans l’histoire du Brésil et de l’art pour questionner une idée de pays basée en grande partie sur des modèles européens.

Andrea Eichenberger vit à Paris et travaille entre le Brésil et la France. À la suite de ses études en arts visuels et de son doctorat en anthropologie, elle poursuit ses projets artistiques en explorant les dialogues entre photographie et sciences sociales. En 2013, elle a été lauréate du Prix Funarte Femmes dans les Arts Visuels/Ministère de la Culture, au Brésil. Ses travaux intègrent des collections publiques comme celles de la BnF et le CRP/ Centre régional de la photographie Hauts-de-France.

Deslimites da memória

À partir d’une cartographie réalisée par les réseaux sociaux, les artistes ont représenté en photo peinture la génération Z – ceux nés à l’ère d’Internet – avec les particularités impliquées dans leurs formes d’auto-représentation : cheveux colorés, piercings, ainsi qu’une manière irrévérencieuse que certains se montrent devant les caméras de téléphone portable dans leurs selfies. Les photographies, réalisés à partir de négatifs noir & blanc de Cyro Almeida sont coloriées à l’encre pastel par Mestre Júlio Santos. Emerge la rencontre de différentes générations et suscite des réflexions sur la permanence des métiers et des coutumes, les nouvelles technologies, les survivances des techniques et des apparences.

Cyro Almeida est un artiste visuel et photographe. En tant que cinéaste et chercheur, il s’intéresse à la vie urbaine et à la dynamique avec l’autre dans la construction de l’image photographique. Dans cette série, il s’est consacré à la figuration de la jeunesse et des adolescents d’aujourd’hui, en utilisant la
technique traditionnelle de la photo-peinture. Pour ses recherches sur le territoire dans les périphéries de Belém do Pará, il a reçu le XVe prix de photographie Funarte Marc Ferrez (2015). Mestre Júlio Santos Julio Santos a commencé à travailler à l’âge de 12 ans. Au début des années 1970, il a contribué à la réactivation de Foto Paris, un important studio de photo-peinture et de photographie à Fortaleza. Pour surmonter les limites techniques, il a mis à jour ses connaissances en apprenant à travailler avec des programmes numériques de reproduction et de traitement d’images.

vendredi 7 juillet
Projections IANDE Photographie

Paubrasilia
un voyage inédit nous ouvrant aux différentes strates de l’art, pensé comme un dialogue visuel entre la France et le Brésil. Cet arbre, qui a donné son nom au Brésil, est un symbole d’abondance et de pénurie. L’histoire du « pau brasil » nous permet de regarder notre passé et de voir qui nous sommes et surtout vers où nous voulons aller. Une manière de mettre en évidence plusieurs de nos enjeux contemporains comme le développement durable, les visions des peuples autochtones, l’anthropocentrisme et le décolonialisme.

José Diniz a étudié la photographie à Rio de Janeiro. En 2013, son travail a été publié par le British Journal of Photography dans leur “Ones to Watch – The Talent Issue”. En 2012, il a remporté le prix Marc Ferrez de photographie FUNARTE avec le projet MARESIA qui a fait l’objet d’une exposition au
Centre culturel de la Cour fédérale de Rio de Janeiro en 2013. En 2011, il a participé à l’exposition “International Discoveries III”, une sélection biennale de 12 photographes dans le monde par les conservateurs du FOTOFEST aux États-Unis. Ses photos ont été présentées dans de nombreuses expositions au Brésil, en Russie, aux Pays-Bas, au Portugal, en Argentine, aux États-Unis.

Meeting with Liuba, l’héritage moderniste dans l’art. Sculpture et photographie au-delà du dialogue France-Brésil.

Claudia Jaguaribe est diplômée en histoire de l’art, beaux-arts et photographie de l’université de Boston, aux États-Unis. Elle développe un travail axé sur le paysage urbain, l’environnement, et sur les questions liées la représentation de la réalité en tant qu’enregistrement conceptuel. Ses œuvres font partie de plusieurs musées et collections et internationaux.


Projection Horizontes Desejantes – MIS Fortaleza

Horizons souhaitables, une œuvre collective qui rassemble les séries photographiques de 26 artistes du Ceará, sous le commissariat d’Alexandre Sequeira et Iana Soares, réalisée par le Musée de l’image et du son – MiS Fortaleza. Les images ont été sélectionnées à partir d’un appel lancé par Fotofestival Solar. Projection en présence du photographe et directeur du Festival Solar – le journaliste et documentariste Tiago Santana.


Ana Mundin : Fugaz / Amorphas : Émotion superficielle artificielle / Beatriz Benitez : Enclave / Beto Skeff : Homothétie /Dayane Araújo : Des cartes que le soleil a tracées sur ton corps / Diana Medina : Temascal /Fernanda Siebra : Paysages apocalyptiques /Fernando Maia Da Cunha : Formé pour oublier / Fernando Jorge : Totem-Larme / Gregório Souza : Mostardinha Guilherme Freire : Nouvelle Topographie Tropicale / Gustavo Costa : Paysages oniriques / Leo Silva : La ville et la boue Luciana Rodrigues : Sans remontage, les horloges marquaient éternellement les mêmes heures / Negro Sousa : Solve et Coagula Nicolas Gondim : Êtres et non-êtres / Nivando Bezerra : Une autre ville invisible / Régis Amor : Corps transitif
direct Rubens Venâncio : “São Pedro S/N” | photo, lettre, dossier / Ruy Cézar Campos : Signes submergés, occupations artificielles / Thais Mesquita : Silence ruminant /Tiago Pedro : Le portefeuille de ma défunte grand-mère Ozeias Araújo : 4TOWNGRAFIA – entre la coupe d’une balle et l’éclat de l’argent / Valdir Machado Neto: Dans la limite ayant zéro Wallison Azevedo: ECO – Les rythmes qui transforment le corps ! / Yuri Juatama – Sertão-Favela

samedi 8 juillet

Une proposition de Marly Porto

Black Joy

“Une vidéo-performance dans laquelle, à travers mon corps, mon visage, mes gestes et mes expressions, ainsi que plusieurs collages sonores, je célèbre le droit au contentement, je fais la satire des séquelles racistes et je déconstruis le fétiche colonial de la souffrance comme seule possibilité existentielle des corps noirs et afro-diasporiques.”

Sabrina Fidalgo est réalisatrice et ses films ont été présentés dans plus de 300 festivals dans le monde. La publication américaine Bustle la consacre parmi les 36 réalisatrices du monde pionnières dans leur propre pays. En 2022, son installation vidéo Voyage, voyage, œuvre créée en période de confinement, participe à la 17ème édition de l’exposition collective Abre-alas. Chroniqueuse pour Vogue Brésil depuis 2021, elle travaille en parallèle sur différents projets personnels.

Feitura

Le frisson a déjà eu lieu. L’accomplissement du but ne met pas fin au rituel. Les lieux du temps présent sont des “feituras” : dans la culture afro-brésilienne, le mot “feitura” est lié à la fabrication d’un saint ; dans le candomblé et le batuque, il signifie l’initiation au culte des orixás.

Laryssa Machada est une artiste visuelle, photographe et réalisatrice qui construit des images comme des rituels de décolonisation et de nouveaux récits du présent/futur. Elle a étudié le journalisme, les sciences sociales et les arts. Ses travaux traitent de la construction d’images sur les LGBT, les peuples indigènes, les gens de la rue – en marchant à travers la décolonisation brésilienne comme une pratique d’éducation visuelle.

Do mar ao rio, construção e permanência de estereótipos

Qu’est-ce qui relie les photographies d’Albert Henschel et d’Augusto Fidanza à tant d’artistes de notre temps ? Avec l’intention de remettre en question la méthodologie raciste, cette recherche vise à comprendre la construction de récits à partir de l’acte photographique et de la lecture des photos en considérant comment la mémoire coloniale et esclavagiste du Brésil affecte la vision que nous avons de l’image de la population noire et indigène. Sur cette base, elle analyse comment le concept de race a contribué à la construction de discours fictionnels et de regards stéréotypés sur les Noirs et les indigènes dans la photographie.

Nay Jinknss, diplômée en arts visuels et Tec. de l’image par l’Université de l’Amazonie et titulaire d’un master en arts visuels de l’UFPA, elle est une artiste visuelle, éducatrice populaire et activiste LGBTQIA+. En tant que chercheur, elle relie les questions politiques avec la photographie, avec le photographe et son imaginaire.

Tipos

Un sauvetage du travail du photographe germano-brésilien Alberto Henschel (1827-1882), photographe de la Maison impériale. Il exécute les portraits, dans le modèle carte-de-visite très prisés à l’époque, de la noblesse, des riches marchands, de la classe moyenne, ainsi que des noirs et des noirs esclaves. Fernando Banzi reprend ces archives afin de lui conférer, à travers la pigmentation des portraits, de la subjectivité. Il le fait par la technique de la photo-peinture numérique, de la manipulation d’image, permet ainsi plusieurs possibilités de narration et nous invite par l’imaginaire à créer de nouvelles histoires, à nous sortir d’une vision confortable et pauvre du récit unique, centré sur l’individu noir.

Fernando Banzi est un journaliste, photographe et professeur brésilien. Il a exposé entre autres au festival PhotoEspaña de 2018 à Madrid et publie en 2019 Tipos dans la série BeSpoke des Éditions Bessard. Sa série intégrera la collection de photographies brésiliennes de BnF en 2023.

mardi 4, mercredi 5, jeudi 6, vendredi 7 et samedi 8 juillet

Le Repente final
Hercule Florence, le français qui découvrit la photo au Brésil
un épisode par soir

Une clôture rythmée et poétique de BRASIL IMPREVISTO, une transition joyeuse vers la soirée qui commence : la projection d’un REPENTE, improvisation chantée traditionnelle du Nordeste, dans lequel soir après soir deux Repentistas improvisent en toute liberté sur l’incroyable histoire d’Hercule Florence, pionnier méconnu de la photographie au Brésil. Avec les Repentistas Adao Fernandes et Enoc Santana.

Sélection de livres brésiliens présentés à Arles

DU MARDI 4 AU SAMEDI 8 JUILLET
10h-12h, 16h-20h

LIBRAIRIE PHOTO BRÉSILIENNE

Une sélection de plus de trente livres de photographes brésilien(ne)s présents ou programmés dans BRASIL IMPREVISTO. Tous les jours à 17h, rencontre-signature avec des photographes présents à Arles pour échanger sur leur travail et signer leurs livres :

Carolina Arantes (Prix HiP 2023 du livre de photographie francophone avec First Generation aux éditions Fisheye),
José Diniz (en conférence mardi) ,
Rosa Gauditano,
Claudia Jaguaribe (en conférence samedi),
Tiago Santana,
Rosângela Rennó,
Fernanda Tafner, avec l’ouvrage Coma soutenu par le fonds de dotation agnès b.,
Rochele Zandavalli
Éditions d’Une Rive à L’autre autour du livre de Felipe Fittipaldi, La Marche de l’Océan.

Du 22 juin au 22 juillet 2023

Et si vous tentiez de remporter FUJIFILM instax SQUARE SQ1 ?

Comment y participer ?

Inscrivez vous par mail, entre le 22 juin et le 22 juillet, pour retirer du jeudi au samedi à Initial LABO un appareil instantané FUJIFILM instax SQUARE ou Instax WIDE. Une confirmation vous sera envoyée pour venir retirer votre appareil. 

Vous avez jusqu’au mardi suivant  pour parcourir les jardins du musée Albert Kahn ,et nous remettre  VOTRE série sur ce lieu unique. 

Notre jury élira cet été

1. les 3 meilleures séries, qui seront exposées dans les vitrines d’Initial LABO à la rentrée.
2. le gagnant ou la gagnante qui remportera un FUJIFILM instax SQUARE !

Les conditions de participation :

Prêt d’un FUJIFILM Instax dans la limite des appareils disponibles lors de votre inscription. Pièce d’identité à présenter en boutique.

Jeu ouvert aux mineurs avec une autorisation parentale signée. Entrée gratuite aux Jardins du Musée Albert Kahn sur présentation d’une contremarque à récupérer lors du retrait de votre appareil.

Initial LABO à eu le plaisir de produire la deuxième édition de RÉFLEXIVITÉ(S), un projet initié par Boris Pierre. Découvrez les expositions du 16 juin au 30 juillet à Lourmarin.

La Manifestation

RÉFLEXIVITÉ(S) est une Manifestation photographique qui déploie les multiples réflexivités de l’image.

Résolument ancré dans l’humain, le réel et son présent, elle contourne toute norme, toute limite imposée et déploie des formes vibrantes et vivantes d’expressions. La manifestation affirme avec passion la voie tracée, à la fois pointue et décloisonnante. Poétique, attentive au réel et à la diversité des êtres qui composent notre monde, elle fait rimer exaltant et sens de l’engagement.

Une deuxième édition augmentée


Pour cette seconde manifestation, les expositions investiront plusieurs espaces en intérieur et extérieur, et se déploieront à Vaugines, village voisin de Lourmarin. Confluent de regards, Réflexivité(s) a pris soin de représenter une large diversité d’expressions, de générations ainsi qu’une parité assumée.
Une richesse qui confère à cette seconde édition comme un parfum d’unité collective.

Les expositions de cette seconde édition :


DOLORÈS MARAT – L’instant passé


ALAIN KELER & ISABELLE LIV – Les vies au-dehors



HANS SILVESTER – Jouer à l’ombre des arbres


ESTELLE LAGARDE – Hélène


BETTINA PITTALUGA – intime


LAURENT WEYL – President Hotel



LOUIS WITTER – Calais London Calling



FÁBIO BOUCINHA – Enfants de nos quartiers



LAËTITIA VANÇON – At the end of the day



ALINE DESCHAMPS- A life after Kafala



ALEX KEMMAN – Only the birds still cross


Du 1er juin au 1er octobre 2023 – Entrée libre

Initial LABO a été ravi de mettre une nouvelle fois son expertise à contribution dans la production des expositions des 20 ans du Festival.

Le plus grand festival photographique en plein air d’Europe

le Festival offre à chaque visiteur une expérience immersive et déambulatoire au cœur d’une trentaine de galeries à ciel ouvert et en grand format, certaines toiles avoisinant les 70 mètres carré.

Elles habillent ainsi les rues, les jardins et les venelles de La Gacilly, métamorphosé en « village dans les images », dont le magnifique patrimoine bâti offre un écrin parfait autant qu’il est valorisé par ces créations contemporaines.

L’ espace public devient un espace scénique, partagé et accessible à tous gratuitement. Le Festival peut ainsi se prévaloir d’être suivi par un public fidèles connaisseurs autant que par un public de complet néophytes habituellement absents des musées, galeries et autres espaces d’exposition. Il y bénéficie d’un capital sympathie fort et commun.

Un festival engagé

Chaque année, le Festival développe plus particulièrement 2 thématiques : l’une géographique, qui propose des focus sur la création contemporaine propre à un pays ou un continent (2017 : l’Afrique sub-saharienne, 2016 : le Japon, 2015 : l’Italie…), et l’autre, environnementale, qui zoome sur une problématique liée à la protection de l’environnement (2017 : la relation Homme – Animal, 2016 : les océans, 2015 : nourrir la planète…).

En abordant les grands sujets de société dans une approche artistique et esthétique, le Festival Photo La Gacilly fait écho aux préoccupations de chacun. En prise avec son époque, il interpelle, dénonce, surprend, rassure et est aussi source d’espoir. Le message est lancé : pour vivre en harmonie avec lui-même et avec la nature, l’Homme doit entretenir une relation durable avec la Terre. Face à des modes de production socialement et écologiquement destructeurs, le Festival promeut un vivre-ensemble harmonieux et une ouverture à l’autre apaisée, un mode de vie épanouissant et un modèle économique vertueux.

20 ans du Festival : La nature en héritage

Engagé depuis 20 ans sur les questions sociétales et environnementales, la 20e édition du Festival Photo La Gacilly se veut être la poursuite de cette mission qu’il s’est donnée, celle de reconnecter l’individu avec le monde qui l’entoure autour de la thématique : La Nature en héritage. Situé dans cet écrin de verdure qu’est La Gacilly, ce sont les œuvres des plus grands noms de la photographie qui sont exposées cet été.

Le Festival rassemble les talents et fait naître des émotions intenses. Avec leur sensibilité, leur humanité et leur esthétisme, venez découvrir, cet été, les virtuoses de la photographie et profiter des nombreuses animations proposées tout l’été. Festival gratuit, accès libre.

Exposition de la deuxième édition “En Aparté” à découvrir du 24 mai au 24 juin 2023 dans toutes les agences FREDéLION

En Aparté : une fusion entre l’art et l’immobilier

Le 16 juin 2022, FREDéLION a lancé la première édition de « En Aparté », une exposition photographique sur le thème “De ma fenêtre”. L’évènement prévoyait la mise en lumière d’artistes photographes à travers l’exposition de quelques-unes de leurs œuvres, réparties sur l’ensemble des agences immobilières du Groupe, autour d’un thème commun.

Passionnés d’art et plus particulièrement de photographie, c’est tout naturellement que leur est venu l’idée de créer « En Aparté ». Tissant ainsi un lien direct avec ce qui les anime et contribuant activement à la vie culturelle de Paris. Imaginé dans une vocation de partage, d’ouverture et de convivialité, « En aparté » reflète la façon dynamique et engagée dont est conçu leur métier.

La deuxième édition “En Aparté”

Après le succès de la première saison, et une exposition dans la galerie d’Initial LABO,  FREDéLION lance la 2e édition d’ “En aparté”, évènement photographique qui conjugue art et immobilier, en partenariat avec CulturFoundryArtPrimera et Initial LABO. Dix nouveaux photographes sont invités à exposer dans les agences du Groupe autour du thème Lost in Paris. Une oeuvre par artiste rejoindra ensuite la collection photographie du Groupe.

Alain Cornu
Pierre Olivier Deschamps
Midaugas Gabrenas
Bertrand Gruyer
Sonia Hamza
Karine Paoli
Paul Pouvreau
SMITH 
Patrick Tourneboeuf

Lost in Paris : Une invitation au voyage

En répartissant les œuvres au sein de nos 16 agences, les amateurs d’art sont incités à parcourir la capitale et ses différents arrondissements, mais également à découvrir l’âme unique de chacune des agences et les équipes qui les font vivre au quotidien.

Une invitation au voyage, à se perdre dans Paris, le temps d’un mois de printemps… Les visiteurs seront amenés à découvrir des artistes reconnus mais aussi des photographes à l’avenir très prometteur.

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Initial Labo a été ravi de produire l’exposition “On the road” by François Darmigny, à découvrir du 13 mai au 25 juin 2023 à la galerie Dauphine (1er étage du Marché Dauphine).

Le photographe François Darmigny

François Darmigny a suivi l’actualité internationale et les grands évènements sportifs, et couvert les guerres du Liban et d’Afghanistan. Il devient photographe indépendant au milieu des années 90, éprouvant le besoin d’explorer un nouvel univers photographique plus en adéquation avec sa propre conception de l’image. Il décide de ne plus subir l’action mais de la créer préférant remplir moi-même mon cadre.

Son univers capte et immortalise les émotions, les personnalités, les attitudes et les caractères en leur donnant une dimension artistique et une âme. Sa devise consiste à mettre l’humain au cœur de l’image.

Depuis la réalisation de ses premiers clichés à 12 ans lors d’un match de basket, François Darmigny ne passe plus une journée de sa vie sans photographier. Les images ne quittent plus jamais ses pensées et il ne s’interdit jamais la moindre photo. Son champ de vision s’inscrit systématiquement dans une focale de 50 millimètres. Pour lui la vie est un immense studio aux inépuisables ressources.

Même si la couleur s’invite quelquefois dans son boitier, c’est avant tout en noir et blanc que François Darmigny aime mettre en scène la vie et rendre les gens émouvants, par leur charme, leur émotion ou leur spontanéité mais toujours en essayant de les laisser le plus naturel possible et de faire de leur regard la chose la plus naturelle à capter.

Il est aussi l’un des derniers photographes à utiliser des chambres photographiques.

On the road by François Darmigny

La passion de François Darmigny ? La moto et depuis sa plus tendre jeunesse !
Connu du grand public pour ses nombreuses couvertures de magazines, affiches de films, campagnes publicitaires et la qualité de ses reportages photos, François Darmigny nous fait découvrir avec cette nouvelle exposition des festivals spécialisés en motos vintage & néo-retro. Pour la première fois, il présente des tirages photos de la Normandy Beach Race à Ouistreham (Normandie), The Old Race à Clairmarais (Pas-de-Calais) et des clichés inédits de la Wheels & Waves à Biarritz.
L’exposition accueillera aussi des clichés de célébrités qui rejoignent François dans sa passion: Philippe Starck, David Douillet, Norman Reedus, Guy Martin, … Afin de vous immerger davantage dans cet univers hors du temps, motos, surfs, skates, œuvres d’art feront partie du décor.

Galerie Dauphine
1er étage Marché Dauphine
132-140 rue des Rosiers
93400 Saint-Ouen

Samedi : 11h – 18h
Dimanche : 11h – 18h

NNous sommes heureux de vous annoncer le lancement de la nouvelle saison de la plateforme de NFT photographiques de haute curation Rhapsody Curated, en partenariat exceptionnel avec la biennale Photoclimat.

Qu’est-ce que Rhapsody Curated ?

Rhapsody Curated est un espace numérique réunissant les NFT des plus grandes écritures photographiques et facilitant, pour les collectionneurs, l’exploration, la découverte et la collection de projets photographiques ambitieux.

« Avec Rhapsody Curated, nous voulons être le pont entre le photographe et le collectionneur, accompagner le photographe dans sa découverte du milieu tout en facilitant, pour les collectionneurs, l’exploration de grandes écritures photographiques. »

Julien Zanet, cofondateur et président de Rhapsody Curated

Un concept novateur

Chaque mois, Rhapsody Curated propose une saison thématique de 3 à 5 projets photographiques composés de NFT uniques (1 photographie = 1 NFT). Ces séries sont distribuées aux collectionneurs grâce à un système aléatoire innovant permettant à artistes et collectionneurs de se concentrer sur la globalité du projet artistique.

La saison Photoclimat

La saison Photoclimat réunit 3 artistes de renom autour de la photographie et de la promotion du célèbre festival Parisien de plein air :

Yann Arthus-Bertrand, 3 photographies de “Earth from Above” .
Nicolas Henry, 6 photographies de “Worlds in the Making” .
Namsa Leuba, 5 photographies tirées d’ “Illusions” .

Réunis par Pierre-Elie de Pibrac, les trois artistes présentés représentent la diversité et le pouvoir de la photographie comme outil de défense de l’environnement et de changement social.

Yan Arthus-Bertrand : “Earth from Above

“Earth from Above” est une série de photographies très réussie qui présente de superbes images aériennes de paysages, de villes et de personnes du monde entier. A travers son travail, Yann Arthus-Bertrand met en valeur la beauté et la diversité de notre monde tout en promouvant la conservation et le développement durable.

Nicolas Henry : “Worlds in the Making”

La série “Worlds in the Making” présente une vision utopique de l’humanité et de la nature. Les photographies chargées d’émotion impliquent les populations locales, mêlant fiction et réalité tout en favorisant l’interaction sociale.

Namsa Leuba : “Illusions”

“Illusions” explore le mythe de la Vahine, défiant les normes identitaires à travers l’interaction du corps et de l’esprit. Inspirée de l’art de Paul Gauguin, son travail met l’accent sur les complexités de l’identité et la beauté de l’âme au-delà de la physicalité.

Un partenariat exceptionnel avec la biennale Photoclimat

Photoclimat est une association caritative dédiée à la sensibilisation aux enjeux environnementaux et sociaux et à la promotion d’autres ONG autour d’une passion commune : la photographie. Tous les deux ans, des artistes talentueux seront présentés dans plus de 10 lieux à Paris, avec une fréquentation attendue de plus de 5 millions de visiteurs.

Au total, plus de 65% des recettes de la vente seront reversées à Photoclimat pour aider à la construction de l’exposition à Paris.

François Darmigny dans “Un moment de photographie avec Initial LABO”

Dandy est la référence des magazines masculin de mode et de luxe . Il cultive les valeurs de l’élégance, du savoir être et du savoir vivre. Il s’attache à tout ce qui fait le style : l’habillement et l’accessoire, l’automobile, mais laisse aussi une large part à la culture. Initial LABO partage les même valeurs au sein de son concept store et c’est tout naturellement que Dandy nous à proposé d’écrire la rubrique “Un moment de photographie avec Initial LABO”. Vous pourrez y retrouver des interview de nos photographes, mais également l’actualité des Festivals photographiques.

Dans ce numéro, retrouvez une interview de François Darmigny :

“François Darmigny est un curieux de tout. Sans se contenter d’un chemin tracé, son esprit libre lui ouvre les portes de l’âme de ceux qui passent devant son objectif. Et, il est vrai, beaucoup y sont passés !”

Découvre en plus en consultant l’article dans la rubrique spéciale “Un moment de photographie avec Initial LABO” dans le magazine Dandy.



Tous les mois,

retrouvez les prochaines expositions, rencontres ,
sorties de livres des photographes
avec qui nous travaillons au quotidien,

les rendez-vous photographiques
incontournables
auxquels nous participons,

et les vernissages de nos expositions.

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