Louise Degraeve, née en 1992, présente sa première exposition personnelle en France : photographe belge, auteure de livres photographiques et graphiste free-lance spécialisée dans l’édition. Elle vit et travaille à Gand en Belgique et son travail aborde les thèmes de l’intimité et des relations humaines, capture des fragments de la vie quotidienne.

Pour Louise, photographier c’est voir ; recadrer l’image, c’est la revoir sous un nouvel angle. Après la prise de vue, la photographe extrait l’essence des images : un jeu de regard, une couleur, une sensation. Son langage visuel est fait de suggestions, de micro-fictions dans lesquelles les détails des corps jouent le rôle principal. Elle utilise ensuite des grilles pour permettre à la multitude de fragments de dialoguer entre eux, et y répète même des images, pour invoquer la puissance de la répétition du quotidien. Des éléments domestiques, de la nourriture, des motifs, des fruits et des touches humaines alternent et se combinent pour créer une atmosphère intime et chaleureuse.

Le spectateur peut reconnaître dans ces fragments des souvenirs personnels, et se voit invité à pénétrer dans un monde intime, le sien comme celui d’un autre, et à suivre une sorte de quête universelle et fragile des relations humaines.

Son travail fait référence à cette sorte “d’identité en équilibre” qui est celle des mères, au moment où elles se consacrent entièrement à leur bébé, tout en cherchant à exister en dehors de cela. La série se veut comme un point de recul, où l’on peut s’arrêter et penser à qui l’on est, à ce que l’on veut faire , imaginer ou être.
“homegrown” en appelle aussi à cet environnement familier dans lequel les photographies ont été prises. Il renvoie à l’énergie que procurent les petites choses répétitives du foyer, à l’authenticité, à ce que signifie faire grandir une personne, un enfant, une mère, une femme, un lieu.

In English

Louise Degraeve, born in 1992, lives and works in Ghent, in the Flemish Region of Belgium. She is photographer who presents her art as a portraitist, freelance graphic designer and with a primary focus on book design. 

Her photography consistently explores themes of intimacy and human relationships, capturing fragments of daily life that are simple and humble, where sensitivity takes precedence. 

For Louise, to photograph is to see; to reframe the image is to see it again from a new perspective. After photographing, she extracts the essence of each image by intertwining together gazes, perspectives, interactions, touches, glances and emotions. Her visual language comprises subtle hints and micro-narratives, with the details of bodies taking center stage. To encourage a dialogue between this plurality of images, she uses grids, and one encounters two similar images that evoke the power of the quiet repetition of daily life. Domestic elements – food, patterns, fruits, and human touches – alternate and intertwine, creating an intimate and warm atmosphere.

The viewer may recognize personal memories within these fragments and is invited to enter an intimate world, propelled by the power of suggestion and the fragile quest for human relationships.

The work refers to the concept of “identity of balance”, which belongs to mothers who fully dedicate themselves to their babies while also striving to maintain their individuality beyond this role. This series provides a moment of pause, allowing us to step back and reflect on who we are, what we want to be, and what we imagine or hope to become.

“homegrown” also evokes the familiar environment in which the photographs were taken. This exhibition offers a journey through the serene energy found in the repetitive rhythms of domestic life, authenticity, and in what it means to nurture growth – whether it be of a person, a child, a mother, a woman, or a place. 

Exposition du 15 avril au 3 mai chez Initial LABO. À l’occasion de cette exposition, nous organisons un atelier pour explorer l’univers doux, calme et intimiste de cette jeune photographe belge. (Inscription – sous la plume bienveillante de l’écrivaine Sophie Papaz)

Vernissage : le 16 avril 2025

UnRepresented by a ppr oc he : une plateforme essentielle aux artistes non représentés – troisième édition 2025. 

Du 4 avril au 6 avril 2025, unRepresented a constitué un moment pour les artistes non représentés en galerie : une nouvelle dynamique de soutien à l’art.  Initial LABO, prend part à cette édition de unRepresented avec deux artistes qui explorent la matérialité infinie de la photographie : Julie Laporte et Flore Prébay.

Julie Laporte  
Long Live New Flesh explore les rémanences de la matière photographique : rebuts de cibachrome, résidus d’argent, empreintes de lumière et surfaces altérées sont mis en volume, donnant naissance à des formes en mutation.
Tireuse-filtreuse et plasticienne, Julie Laporte fait sortir l’image photographique de sa planéité. Privilégiant la matérialité de la photographie plutôt que sa représentativité, c’est avec la captation mécanique qu’elle questionne la quantité de rebuts dans la pratique photographique argentique. Que faire de ces fragments rejetés et pourtant nécessaires au flux du processus créatif ? Son travail plastique se trame en chambre noire et détourne les débris, les restes et les morceaux inutilisables de supports photographiques.

Flore Prebay 
Photographe et plasticienne, Flore transforme l’image en une fiction intime avec
sa série Deuil blanc : “Tout commence par une prise de vue, qui se révèle sur le papier, 
à la fois solide et fragile”. 
Des papiers faits à la main traduisent l’expérience de la fragilité ; les images, uniques, émergent lors du tirage, auxquelles elle ajoute des touches de peinture. Cette fusion entre textures et images incarne l’éphémère de l’existence, tout en mettant en lumière sa beauté singulière et délicate. Un travail tout en transparence et en textures dont la sensibilité est à ressentir sur place, face à l’œuvre.

 © Flore Prébay

 © Julie Laporte

Flore Prébay

Julie Laporte

L’année croisée France Brésil est l’occasion de mettre en lumière les photographes brésiliens de la collection” Un fonds photographique brésilien à la BnF”, et notamment dans la presse.

Un très merci au magazine PHOTO dont le riche portfolio sur l’amérique latine inclut pour le section Brésil trois photographes de la collection : Fernando Banzi, Roberta Sant’Anna et Rogerio Reis, ainsi qu’une interview croisée des commissaires du Fonds : Héloise Conesa, conservatrice du patrimoine à la BnF, responsable de la photographie contemporaine au Département des Estampes et de la Photographie, et Marly Porto, commissaire brésilienne de la collection.

« Exposition des Lauréats du Prix Herez Corpo 2024 ».

Cyrus Herez (anciennement Maison Herez) encourage de nouvelles écritures dans l’univers de la photographie d’entreprise au travers du Prix Herez Corpo.Afin d’enrichir et d’élargir la vision portée par son président, Patrick Ganansia et, sous l’impulsion de Fred Blanc, cette initiative prends forme dans une superbe exposition qui retrace les prix attribués depuis 2022.

Une sélection de photographies sur les deux thèmes de “l’entrepreneur” et de “la famille”.

La famille : un groupe de personnes proches et bienveillantes, un espace à part et réconfortant, une relation intergénérationnelle, un soutien unique. L’entrepreneur : une personnalité passionnée par un métier, persévérante, guidée par une vision et une motivation sans faille. 

Chaque photographe affirme son regard d’auteur en utilisant son écriture photographique pour valoriser ces deux thèmes. L’exposition met en lumière les séries des deux photographes primés en 2024, mais également celles des photographes des années 2022 (Nicolas Krief et Ekka Kolesnikova) et 2021 (Melissa Schriek et Lucas Bourgine)

 

Lauréat 2024 : Eric Bouvet

Photographe de renommée internationale, Eric a souvent été récompensé pour son engagement. Son approche photographique se veut au plus près de l’humain : il s’engage auprès des Nations-Unies, d’ONG et beaucoup dans la transmission de son métier à travers des ateliers de formation et des rencontres.

Coup de coeur 2024 :  Antoine Martin

Le travail du photographe explore des histoires subtiles, à la limite de l'implication et de l'observation distante, dans la simplicité du réel et la profondeur de l'imaginaire. Il reflète fidèlement la vision d'une nouvelle génération où la distinction entre la vie familiale et la vie professionnelle devient moins marquée.

Vernissage à la galerie Initial LABO le 25 mars

« Conférence : La Saison France – Brésil “Focus Autour de la photographie contemporaine Brésilienne aux Franciscaines ».

Le samedi 22 mars, à l’occasion de la grande exposition de Sebastião Salgado, le musée des Franciscaines à Deauville propose une après-midi de projections et d’échanges autour d’artistes pluridisciplinaires brésiliens.

Au programme :

La présentation de l’Espace Krajcberg dont les valeurs socio-environnementales dialoguent avec celles de Sebastião Salgado. Sylvie Depondt, présidente de l’Association des Amis de Frans Krajcberg nous offre un moment privilégié avec la projection du film de Bianca Dacosta (présente dans la collection “Un fonds photographique brésilien à la BnF”) « Interior da terra ».

La présentation de la collection “Un fonds photographique brésilien à la BnF”.

La conférence autour du majestueux manteau Tupinamba, modéré par l’historienne Ioana De Mello, qui montrera le travail et l’approche spécifique à chacune des photographes Livia Melzi et Fernanda Liberti,présentes dans la collection “Un fonds photographique brésilien à la BnF”.

La performance photo-chorégraphique qui explore l’identité piauiense (état méconnu du public au nord-est du Brésil) : “la tête et tout le reste”.

Performance : Igor Almeida
Photographie : Irakerly Filho
musique : Sergio Donato
vidéo : Wes Leyo
coordination : Matheus Niquelatti

Une programmation élaborée avec l’appui de Marly Porto, Ioana De Mello et l’Espace Krajcberg.

Claudia Jaguaribe

Inactinique [inaktinik] désigne la lumière rouge orangée utilisée dans les chambres noires pendant le dévéloppement argentique
Claudia Jaguaribe est l’une de ces artistes qui possède une vision très complète de l’outil
photographique et le déploie avec maestria. Née au Brésil, Claudia développe un travail axé sur la question du paysage urbain et de l’environnement. Sans se contenter d’idées reçues, elle explore les qualités picturales de la photographie, des matières et utilise différentes techniques afin de procurer aux spectateurs de vraies émotions, les obligeant à se poser des questions et à sortir de leur zone de confort.

En témoigne sa façon d’aborder sa relation avec la nature, dans un langage abstrait qui n’en est pas moins empli de couleurs et d’émotions. Avec elle, les rivières Amazonas, Negro, Tocantins, Paraná, Solimões et Iguaçu sont représentées et se mêlent, prenant un nouveau
corps, dans un processus de métamorphose.

« EXPOSITION Fondation des Treilles : Prix “Résidence pour la photographie” ».

Exposition 2025 des lauréats du “Prix résidence pour la photographie” de la Fondation des Treilles 2024.

Jean-Christophe Ballot
Sa résidence au domaine des Treilles prolonge son travail au long cours sur la ville. Le photographe est retourné à Rome, 30 ans après sa résidence à la villa Médicis, pour réaliser une nouvelle campagne photographique de la capitale italienne, et l’explorer sous de nouvelles perspectives environnementales et mémorielles.Un projet historique, artistique et poétique aux regards combinés d’un photographe, d’un architecte, et d’un collectionneur. Il propose ainsi dans l’exposition 2 triptyques : “Le clavier bien tempéré” et “les Jeux”, et un polyptyque “Totems Romains”.

Paul Lemaire
La parenthèse de résidence offerte par la Fondation des Treilles a été l’occasion d’approfondir un travail au long cours sur son récit familial, intimement lié à l’Histoire française et celle de la diaspora vietnamienne. Depuis octobre 2021, avec le peu d’informations que lui délivre sa grand-mère, il retrace le parcours de vie de son arrière-grand-père Phin, né en Cochinchine, ayant immigré en France en 1918, et construit une vie entre Marseille et Le Havre. Une exploration de la mémoire du passé colonial franco-vietnamien en Provence, à Marseille et sur le pourtour méditerranéen, terre d’accueil par excellence. Photographiquement, le récit d’une Provence «indochinoise » se fait dans un dialogue entre portraits intimes et images de lieux portant le legs colonial. 

Mohamed Mahdy
Il est né en 1996 à Alexandrie, en Égypte, travaille avant tout la narration visuelle. Son travail se concentre sur les communautés cachées et souvent invisibles qui sont confrontées à la pauvreté et à la menace imminente de disparition en Égypte abordant diverses questions culturelles et sociales non seulement pour sensibiliser, mais aussi pour favoriser une connexion vitale entre les différentes classes dans le but d’apporter un changement positif. Tout a commencé avec son premier projet à long terme, “Moon Dust”, qui a conduit une usine de ciment construite à 10 mètres d’une zone résidentielle à modifier son comportement contraire à l’éthique. 

“Prix Escourbiac l’imprimeur, – Fondation des Treilles”, Jeanne Taris.

À 17 ans, Jeanne découvre la photo. Mais elle oeuvre sans rien trier, rien imprimer, rien montrer. Elle capture des moments bruts auprès d’hommes et de femmes atypiques avec qui elle noue des relations fortes. En 2015, remarquée lors d’une rencontre Leica, elle commence une deuxième vie : elle partage son travail à travers des séries au long cours, en immersion toujours. De la Côte d’Ivoire au quartier gitan de Perpignan, Jeanne Taris construit pas à pas le récit sensible de moments chez les autres, dessinant une fresque plus grande. 

À l’occasion du vernissage de l’exposition à Initial LABO, nous avons dévoilé les 3 nouvelles lauréates de la résidence 2025 au Domaine des Treilles pour le “Prix Résidence pour la photographie” , Dana Cojbuc, Aurélia Frey, Eponine Momenceau et la nouvelle lauréate “Prix Escourbiac – Fondation des Treilles ”, Delphine Warin

A chaque numéro du magazine DANDY, nous conversons avec un photographe pour évoquer sa vision de l’élégance … en photographie.

Sabine Sursock Agostini  nous décrit en images autant de scénarios que son imaginaire, nourri par le cinéma, pouvait lui inspirer. Des scènes nocturnes, qui rappellent aussi bien l’intimité silencieuse d’Edward Hopper que l’ambiance sombre et intrigante du polar néo-noir, où mystère et danger peuvent se cacher au tournant d’une ruelle où derrière une porte. Attention ! Ça tourne ! 

Pour Max Pam, parler de matérialité dans la photographie, c’est évoquer son obsession des choses, qu’elles soient artefacts patrimoniaux ou objets de consommation. Il s’agit toujours pour lui de capturer le réel ou le rêve et d’en restituer la véracité sur le support. Et Max Pam aime surtout raconter des histoires, comme en témoigne cette interview !

« NO WOMAN’S LAND : Un regard intime sur la situation des droits des femmes en Afghanistan ».

Le duo lauréat du 14e Prix Carmignac du photojournalisme (Fondation Carmignac), la photographe Kiana Hayeri et la chercheuse Mélissa Cornet, livrent un travail documentaire et photographique puissant, témoignage essentiel au cœur du quotidien des Afghanes privées petit à petit de leurs droits fondamentaux.

Ce travail remarquable a été présenté d’abord au Réfectoire des Cordeliers, dans une scénographie immersive proposée par le Studio Ortiche. L’exposition a ensuite fait l’objet d’une itinérance, avec une première étape à l’invitation du Nouvel Obs pour le festival des 60 ans du magazine. 

Exposition au Réfectoire des Cordeliers : production et installation des structures par Stratus, impressions sur des voilages, tissus et dibond par METROPOLE, tirage fine art et encadrements par Initial Labo, production et coordination Agence PAM Elisabeth Hy et Valérie Anne Le Meur

 

Le sauvage a déjà été exploré et étudié par de nombreux historiens, philosophes, anthropologues aussi ; nombreux sont les ouvrages dédiés à ce sujet et autant s’inspirent des civilisations des peuples autochtones de l’Amazonie.

 La sélection d’œuvres de Jérôme Sainte Rose regroupe plusieurs séries photographiques produites sur une période de plus de 20 ans au Brésil et en France. Elle dialogue avec le sens du mot d’après sa définition par le dictionnaire de l’Académie Française : « sauvage » qui est issu du latin tardif salvaticus, altération du latin classique silvaticus, « qui vit dans les bois », lui-même dérivé de silva, « forêt ». Un voyage qui explore l’intersection entre le comportement culturel et l’environnement, dans laquelle s’exprime la nature sauvage de tout vivant.

 L’utilisation de procédés de développement artisanaux, alternatifs et aléatoires rend tangible ce principe d’interprétation ouverte que l’artiste nous propose. Ainsi l’exposition donne à voir des tirages cyanotypes aux chimies périmées ou en piézographie, et des papiers détournés de leurs fonctions afin de déconstruire toute conclusion hâtive quant à ce que seraient la nature ou le sauvage.

 Jérôme Sainte Rose a vécu plus de 17 ans à São Paulo au Brésil. Son travail nous dévoile des images de voyages dans ce pays où il partait à la rencontre de la nature, des peuples et de leurs coutumes. Revenu en France depuis, Jérôme a choisi de vivre à Biarritz et travaille actuellement sur l’essence de la culture basque. 

SÉRIE CACHOEIRA DOS NAMORADOS (cascade des amoureux)

Le temps s’arrête devant les cascades omniprésentes dans la nature brésilienne. Ces «cachoeiras» sont souvent préservées et entourées de végétation abondante. Elles témoignent du cycle court de l’eau, si tropical. Le taux d’humidité de l’air peut atteindre 90% !


Série de 3 photographies tirées à 10 exemplaires tout format, signées

SÉRIE INTO THE DEEP OU LES JARDINS DE LA COMMUNAUTÉ AMORIM

L’eau est partout. Son cycle régit la vie des communautés et façonne le paysage. L’eau calme, l’eau haute, le manque d’eau…

 

PORTRAIT DE “ IBÔ & JUNGLE SOUL

Grâce au lien très personnel créé avec le chef de la tribu Huni Kuin, connue sous le nom de Iba, Jérôme a été invité à participer au rituel de « l’Ayahuasca ». Cette riche expérience est restituée dans les séries « Nixi Pae » et « Jungle Soul » dont deux images ont été travaillées de façon expérimentale.

SÉRIE ALMA DA SELVA (l’âme de la forêt)

Côtoyer le peuple HUNI KUIN en Amazonie, vivre avec eux en confiance, et pouvoir témoigner de l’élégance de leurs sentiments et de leur vision de l’univers a permis à Jérôme d’accomplir cette série. Il dédie 10% des revenus des ventes de cette série à l’association qui œuvre pour la préservation de leur culture.

SÉRIE OS MASCARADOS

L’utilisation des formes de la nature comme restitution de l’histoire ou des mythes. Les récits populaires de l’intérieur du Brésil nous dévoilent la volonté résiliente de s’accommoder de l’histoire. A Pirenopolis, la coutume veut que pendant plusieurs jours à la Pentecôte, les habitants déguisés en « Mascarados » et « Curucus », cavaliers anonymes, prennent possession de la ville, masqués de têtes de boeuf ou de panthère fabriquées en papier mâché et peintes de couleurs très vives. Cette tradition a été initiée par la princesse Isabel du Portugal afin de perpétrer la mémoire de la bataille de Charlemagne qui dura trois jours.

SÉRIE SLUGS

Série de photographies autour des feuilles du jardin du photographe à Biarritz.
Les limaces dévorent ces feuilles, laissant Jérôme perplexe par la beauté géométrique créée par leur appétit. Organisation sauvage?

 

 

SÉRIE FLASHDAY & CAPSULE “FLASHDAY COLLECTIONNEUR”

Dans cet exercice photographique, trois femmes incarnent le féminin avec puissance.

A chaque numéro du magazine PHOTO, nous nous interrogeons sur les chemins qu’empruntent les chercheurs, artistes, photographes pour expérimenter la matérialité de la photographie. 

MAGAZINE PHOTO N°561

Julie Laporte est un véritable coup de cœur. Elle qui cherche constamment, et montre encore si peu, nous invite par son travail à questionner sur les frontières entre la technique, le processus, le geste et la matière photographique. Dans cette interview, elle nous raconte la genèse de son processus de travail sur papier, la chimie, la lumière, et leur dimension aléatoire qui ne cesse de la surprendre.

ARLES 2024 – Les Rencontre d’Arles x Prix Carmignac du Photojournalisme

L’exposition “E-waste in Ghana : sur la route de nos déchets électroniques” présenté à la Fondation Manuel Riveira Ortiz a le souffle d’une grande enquête journalistique sous les traits d’une réelle proposition artistique.

Les 3 lauréats du Prix Carmignac du photojournalisme 2022 ont décortiqué entre 2023 et 2024, avec le soutien de la Fondation Carmignac, les ramifications du trafic “d’e-waste” entre l’Europe et l’Afrique. Cette grande exposition met en regard le travail d’investigation de Young Anas Aremeyaw Anas , les photographies prises par le ghanéen Muntaka Chasant, et celles de Benedicte Kurzen, qui s’est heurtée au silence et à l’invisibilité des interlocuteurs européens, et livre des images froides et électriques.

Le travail du collectif est restitué dans une scénographie de Studio Ortiche , produite par l’Agence PAM , qui ont apporté à l’exposition cette remarquable esthétique à la fois industrielle et artistique, avec un mobilier sur mesure qui rythme le parcours des visiteurs.Exposition du 1 juillet au 29 septembre à la Fondation Manuel Rivera-Ortiz

Crédits photo Nicolas Brasseur pour le Prix Carmignac
avec les oeuvres de :
© Benedicte Kurzen pour la Fondation Carmignac / NOOR
© Muntaka Chasant pour la Fondation Carmignac

À chaque numéro du magazine PHOTO, nous nous interrogerons sur les chemins empruntés par les chercheurs, artistes, photographes d’hier et d’aujourd’hui pour arriver à matérialiser la photographie.

Comment pouvons-nous la déformer, manipuler, déconstruire ?

MAGAZINE PHOTO N° 560

Pour la première rubrique de cette collaboration, nous interrogeons l’artiste brésilien Vik Muniz, célèbre pour ses photos faites de collages en mosaïques, et qui vient d’entrer dans la collection de la BnF “Un fonds photographique brésilien”.

Il place la réflexion sur le matériau à la genèse même de son travail, dans une approche créative et intellectuelle – voire philosophique – assez unique. 

LE SERVICE DE TIRAGE EN LIGNE
EST OUVERT !
Rejoins une newsletter de passionnés de photographie

Une fois par mois en exclusivité : expositions et vernissages incontournables, rencontres inspirantes avec des photographes talentueux, dernières publications qui font vibrer le monde de l'image !