Entrée libre, tous les jours de 10h à 20h, du 2 au 17 septembre 2023 à Perpignan
Partenaire du festival Visa pour l’image depuis de nombreuses années, Initial LABO poursuit cette collaboration pour cette 35 ème édition.
Le plus grand festival international de photojournalisme
Visa pour l’Image est le plus grand festival international de photojournalisme qui réunit chaque année début septembre à Perpignan, des milliers de visiteurs. Il invite les visiteurs à découvrir à travers la ville une vingtaine de reportages réalisés par des photojournalistes du monde entier
C’est également un très bon moyen de découvrir la ville de Perpignan, les expositions de photos ayant lieu dans des lieux emblématiques : le Couvent des Minimes, l’église des Dominicains, l’Arsenal des Carmes, Le Théâtre de l’Archipel, L’hôtel Pams, le Palais de Corts, la chapelle du tiers-Ordre.
Les expositions à découvrir
Cette année encore, Initial LABO a mis à disposition son expertise dans la production des expositions :
“Photographie de l’anthropocène” de James Balog
Pendant quarante ans, James Balog a photographié la beauté de nos ressources naturelles et l’impact dévastateur du changement climatique sur la terre et les personnes qui y vivent. Il a étudié les conséquences des actions de l’humain sur l’équilibre du monde naturel en se penchant sur des événements interdépendants : la fonte des glaciers, la montée du niveau des mers, le réchauffement des océans, la pollution atmosphérique, les températures dont la hausse rend certaines régions inhabitables, et la force destructrice des ouragans, inondations et feux de forêt de plus en plus violents.
“Le passé n’est jamais mort” de Mark Peterson
Le passé continue de façonner l’avenir de l’Amérique, où un président comme Trump peut jouer des peurs de son électorat riche et puissant, et lui faire croire au grand remplacement.
Ce mouvement a pris un virage inquiétant, passant de la violence meurtrière à Charlottesville en 2017 et l’insurrection au Capitole en 2021 à des rassemblements plus discrets de nationalistes blancs en costume-cravate qui élaborent des stratégies dans des salles de conférences, ou des pique-niques du dimanche où les enfants entonnent des chants à la gloire des soldats morts pour la défense des États confédérés.
“Louisiane : les premiers réfugiés climatiques des États-Unis” de Sandra Melh
Aux confins de la Louisiane, à 130 km au sud de la Nouvelle-Orléans, l’Isle de Jean-Charles sombre peu à peu. Aujourd’hui réduite à 3 km de long sur 300 m de large, l’île a perdu 98 % de sa surface depuis 1955. En cause : la montée des eaux, l’érosion côtière et l’exploitation pétrolière. En 2016, le gouvernement fédéral a alloué 48 millions de dollars à l’État de Louisiane pour organiser la relocalisation de ses habitants, à 70 km au nord. Effective depuis 2022, ils sont considérés comme les premiers réfugiés climatiques officiels des États-Unis.
“Recerchercher, sauver et protéger” de Michael Bunel
Plus de 20 000 morts. Depuis plusieurs années maintenant, différentes ONG telles que SOS Méditerranée ou Médecins sans frontières affrètent des bateaux de sauvetage en Méditerranée. Pour toutes, un même et unique but : porter assistance aux personnes qui, depuis la Libye, tentent de rallier l’Europe en traversant la mer. À l’heure d’une Europe forteresse, ce reportage nous emmène aux côtés de ceux qui ont choisi d’apporter leur aide et un semblant d’humanité à ces personnes en exil, quand pratiquement plus aucune voie légale n’existe pour elles.
“Water” de Ian Berry
Après avoir travaillé plusieurs années sur l’eau et son rôle dans le changement climatique, Ian Berry a récemment publié Water (édité par GOST Books), livre dont est issue cette exposition.
Le projet initial portait sur l’importance de l’eau dans les rites religieux, mais frappé par tous les événements liés au climat, le photographe a changé d’approche pour se concentrer sur l’eau elle-même. Des voyages le long de plusieurs grands fleuves forment une enquête sur l’ingérence de l’homme dans la nature : la construction de barrages, l’irrigation et la pollution, les effets sur le cours et le débit des fleuves, et les conséquences pour les populations locales.
“Wild West Tech” de Laura Morton
Les entrepreneurs ont afflué à San Francisco et dans la Silicon Valley, épicentre mondial de l’industrie technologique, pour participer à la ruée vers l’or contemporaine. Ils vivent ensemble, travaillent ensemble 24 heures sur 24 et font la fête ensemble, tout en cherchant à créer des entreprises technologiques performantes. Bien qu’ils évoluent dans une bulle, leurs créations ont un impact sur le monde entier.