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Ecouter Mandarine

 

Le sauvage a déjà été exploré et étudié par de nombreux historiens, philosophes, anthropologues aussi ; nombreux sont les ouvrages dédiés à ce sujet et autant s’inspirent des civilisations des peuples autochtones de l’Amazonie.

 La sélection d’œuvres de Jérôme Sainte Rose regroupe plusieurs séries photographiques produites sur une période de plus de 20 ans au Brésil et en France. Elle dialogue avec le sens du mot d’après sa définition par le dictionnaire de l’Académie Française : « sauvage » qui est issu du latin tardif salvaticus, altération du latin classique silvaticus, « qui vit dans les bois », lui-même dérivé de silva, « forêt ». Un voyage qui explore l’intersection entre le comportement culturel et l’environnement, dans laquelle s’exprime la nature sauvage de tout vivant.

 L’utilisation de procédés de développement artisanaux, alternatifs et aléatoires rend tangible ce principe d’interprétation ouverte que l’artiste nous propose. Ainsi l’exposition donne à voir des tirages cyanotypes aux chimies périmées ou en piézographie, et des papiers détournés de leurs fonctions afin de déconstruire toute conclusion hâtive quant à ce que seraient la nature ou le sauvage.

 Jérôme Sainte Rose a vécu plus de 17 ans à São Paulo au Brésil. Son travail nous dévoile des images de voyages dans ce pays où il partait à la rencontre de la nature, des peuples et de leurs coutumes. Revenu en France depuis, Jérôme a choisi de vivre à Biarritz et travaille actuellement sur l’essence de la culture basque. 

SÉRIE CACHOEIRA DOS NAMORADOS (cascade des amoureux)

Le temps s’arrête devant les cascades omniprésentes dans la nature brésilienne. Ces «cachoeiras» sont souvent préservées et entourées de végétation abondante. Elles témoignent du cycle court de l’eau, si tropical. Le taux d’humidité de l’air peut atteindre 90% !


Série de 3 photographies tirées à 10 exemplaires tout format, signées

SÉRIE INTO THE DEEP OU LES JARDINS DE LA COMMUNAUTÉ AMORIM

L’eau est partout. Son cycle régit la vie des communautés et façonne le paysage. L’eau calme, l’eau haute, le manque d’eau…

 

PORTRAIT DE “ IBÔ & JUNGLE SOUL

Grâce au lien très personnel créé avec le chef de la tribu Huni Kuin, connue sous le nom de Iba, Jérôme a été invité à participer au rituel de « l’Ayahuasca ». Cette riche expérience est restituée dans les séries « Nixi Pae » et « Jungle Soul » dont deux images ont été travaillées de façon expérimentale.

SÉRIE ALMA DA SELVA (l’âme de la forêt)

Côtoyer le peuple HUNI KUIN en Amazonie, vivre avec eux en confiance, et pouvoir témoigner de l’élégance de leurs sentiments et de leur vision de l’univers a permis à Jérôme d’accomplir cette série. Il dédie 10% des revenus des ventes de cette série à l’association qui œuvre pour la préservation de leur culture.

SÉRIE OS MASCARADOS

L’utilisation des formes de la nature comme restitution de l’histoire ou des mythes. Les récits populaires de l’intérieur du Brésil nous dévoilent la volonté résiliente de s’accommoder de l’histoire. A Pirenopolis, la coutume veut que pendant plusieurs jours à la Pentecôte, les habitants déguisés en « Mascarados » et « Curucus », cavaliers anonymes, prennent possession de la ville, masqués de têtes de boeuf ou de panthère fabriquées en papier mâché et peintes de couleurs très vives. Cette tradition a été initiée par la princesse Isabel du Portugal afin de perpétrer la mémoire de la bataille de Charlemagne qui dura trois jours.

SÉRIE SLUGS

Série de photographies autour des feuilles du jardin du photographe à Biarritz.
Les limaces dévorent ces feuilles, laissant Jérôme perplexe par la beauté géométrique créée par leur appétit. Organisation sauvage?

 

 

SÉRIE FLASHDAY & CAPSULE “FLASHDAY COLLECTIONNEUR”

Dans cet exercice photographique, trois femmes incarnent le féminin avec puissance.

ARLES 2024 – Les Rencontre d’Arles x Prix Carmignac du Photojournalisme

L’exposition “E-waste in Ghana : sur la route de nos déchets électroniques” présenté à la Fondation Manuel Riveira Ortiz a le souffle d’une grande enquête journalistique sous les traits d’une réelle proposition artistique.

Les 3 lauréats du Prix Carmignac du photojournalisme 2022 ont décortiqué entre 2023 et 2024, avec le soutien de la Fondation Carmignac, les ramifications du trafic “d’e-waste” entre l’Europe et l’Afrique. Cette grande exposition met en regard le travail d’investigation de Young Anas Aremeyaw Anas , les photographies prises par le ghanéen Muntaka Chasant, et celles de Benedicte Kurzen, qui s’est heurtée au silence et à l’invisibilité des interlocuteurs européens, et livre des images froides et électriques.

Le travail du collectif est restitué dans une scénographie de Studio Ortiche , produite par l’Agence PAM , qui ont apporté à l’exposition cette remarquable esthétique à la fois industrielle et artistique, avec un mobilier sur mesure qui rythme le parcours des visiteurs.Exposition du 1 juillet au 29 septembre à la Fondation Manuel Rivera-Ortiz

Crédits photo Nicolas Brasseur pour le Prix Carmignac
avec les oeuvres de :
© Benedicte Kurzen pour la Fondation Carmignac / NOOR
© Muntaka Chasant pour la Fondation Carmignac

À chaque numéro du magazine PHOTO, nous nous interrogerons sur les chemins empruntés par les chercheurs, artistes, photographes d’hier et d’aujourd’hui pour arriver à matérialiser la photographie.

Comment pouvons-nous la déformer, manipuler, déconstruire ?

MAGAZINE PHOTO N° 560

Pour la première rubrique de cette collaboration, nous interrogeons l’artiste brésilien Vik Muniz, célèbre pour ses photos faites de collages en mosaïques, et qui vient d’entrer dans la collection de la BnF “Un fonds photographique brésilien”.

Il place la réflexion sur le matériau à la genèse même de son travail, dans une approche créative et intellectuelle – voire philosophique – assez unique. 

Invader s’approprie un immeuble de neuf étages à Paris. Une exposition d’exception prend place dans l’ancien et mythique siège du journal Libération, où notre savoir-faire a accompagner l’ambition créative aux dimensions hors-normes de l’artiste. Plus de 600 m2 d’impression photographique sur toile par sublimation ont été réalisés pour donner vie à cette rétrospective hors normes. 

Depuis la fin des années 1990, Invader parsème les murs des capitales du monde entier de ses célèbres « Space Invaders », en mosaïque de pixels devenues emblématiques. Cette fois, pendant deux mois et demi, il propose une rétrospective unique, sous le commissariat de Fabrice Bousteau et la production de Beaux Arts Consulting. Les neuf étages en friche, tel un grand vaisseau d’art, seront conquis par de nombreuses photographies, vidéos, installations et créations inédites.

Le Bal des Rejetons

30 Septembre

Une rencontre immanquable avec onze photographes du Bal des Rejetons , ce collectif engagé à raconter la France sous toutes ses coutures. Candidats à la Grande commande photojournalisme de la Bnf, mais non sélectionnés comme lauréats, ils et elles ont poursuivi le travail commencé dans la phase de dossier pour faire exister malgré tout cette radiographie complémentaire de la France. Une somme documentaire importante, aux écritures allant du photojournalisme à la photo plasticienne. Au programme de cette rencontre à la librairie du labo, une projection, des échanges et dédicaces avec Laetitia d’Aboville, Nathalie Baetens, Severine Carreau, Emmanuelle Corne, Remi Decoster, Olivier Donnars, Robin Jaffin, Alain Le Bacquer, Florent Pommier, Elodie Ratsimbazafy et Lucy Vigoureux.

La photographie contemporaine investit le 10e arrondissement à travers des expositions, projections et rencontres, insufflant l’esprit de partage, de confrontation et d’ouverture qui fait sa renommée depuis 10 ans. Sous la houlette du collectif Fetart, qui porte depuis 13 ans le festival Circulation(s), l’arrondissement vivant et pluriel devient un écrin de la jeune photographie et favorise son accès à tous grâce à des formats en plein air. Initial LABO continue à tisser des liens entre le laboratoire et les photographes, en accompagnant les huit lauréats de l’édition 2023 dans la production de leurs tirages: Bastien Deschamps, Adrien Selbert, Souleymane Bachir Diaw, Olenka Carrasco , Rebecca Topakian,  Julien  Bonnaire et Antoinette Giret. 

Du 28 Septembre au 28 Octobre 2023

Entrée libre, tous les jours de 10h à 20h, du 2 au 17 septembre 2023 à Perpignan

Partenaire du festival Visa pour l’image depuis de nombreuses années, Initial LABO poursuit cette collaboration pour cette 35 ème édition.

Le plus grand festival international de photojournalisme

Visa pour l’Image est le plus grand festival international de photojournalisme qui réunit chaque année début septembre à Perpignan, des milliers de visiteurs. Il invite les visiteurs à découvrir à travers la ville une vingtaine de reportages réalisés par des photojournalistes du monde entier

C’est également un très bon moyen de découvrir la ville de Perpignan, les expositions de photos ayant lieu dans des lieux emblématiques : le Couvent des Minimes, l’église des Dominicains, l’Arsenal des Carmes, Le Théâtre de l’Archipel, L’hôtel Pams, le Palais de Corts, la chapelle du tiers-Ordre.

Les expositions à découvrir

Cette année encore, Initial LABO a mis à disposition son expertise dans la production des expositions :

Photographie de l’anthropocène” de James Balog

Pendant quarante ans, James Balog a photographié la beauté de nos ressources naturelles et l’impact dévastateur du changement climatique sur la terre et les personnes qui y vivent. Il a étudié les conséquences des actions de l’humain sur l’équilibre du monde naturel en se penchant sur des événements interdépendants : la fonte des glaciers, la montée du niveau des mers, le réchauffement des océans, la pollution atmosphérique, les températures dont la hausse rend certaines régions inhabitables, et la force destructrice des ouragans, inondations et feux de forêt de plus en plus violents.

Le passé n’est jamais mort” de Mark Peterson

Le passé continue de façonner l’avenir de l’Amérique, où un président comme Trump peut jouer des peurs de son électorat riche et puissant, et lui faire croire au grand remplacement.
Ce mouvement a pris un virage inquiétant, passant de la violence meurtrière à Charlottesville en 2017 et l’insurrection au Capitole en 2021 à des rassemblements plus discrets de nationalistes blancs en costume-cravate qui élaborent des stratégies dans des salles de conférences, ou des pique-niques du dimanche où les enfants entonnent des chants à la gloire des soldats morts pour la défense des États confédérés.

“Louisiane : les premiers réfugiés climatiques des États-Unis” de Sandra Melh

Aux confins de la Louisiane, à 130 km au sud de la Nouvelle-Orléans, l’Isle de Jean-Charles sombre peu à peu. Aujourd’hui réduite à 3 km de long sur 300 m de large, l’île a perdu 98 % de sa surface depuis 1955. En cause : la montée des eaux, l’érosion côtière et l’exploitation pétrolière. En 2016, le gouvernement fédéral a alloué 48 millions de dollars à l’État de Louisiane pour organiser la relocalisation de ses habitants, à 70 km au nord. Effective depuis 2022, ils sont considérés comme les premiers réfugiés climatiques officiels des États-Unis.

“Recerchercher, sauver et protéger” de Michael Bunel

Plus de 20 000 morts. Depuis plusieurs années maintenant, différentes ONG telles que SOS Méditerranée ou Médecins sans frontières affrètent des bateaux de sauvetage en Méditerranée. Pour toutes, un même et unique but : porter assistance aux personnes qui, depuis la Libye, tentent de rallier l’Europe en traversant la mer. À l’heure d’une Europe forteresse, ce reportage nous emmène aux côtés de ceux qui ont choisi d’apporter leur aide et un semblant d’humanité à ces personnes en exil, quand pratiquement plus aucune voie légale n’existe pour elles.

“Water” de Ian Berry

Après avoir travaillé plusieurs années sur l’eau et son rôle dans le changement climatique, Ian Berry a récemment publié Water (édité par GOST Books), livre dont est issue cette exposition.
Le projet initial portait sur l’importance de l’eau dans les rites religieux, mais frappé par tous les événements liés au climat, le photographe a changé d’approche pour se concentrer sur l’eau elle-même. Des voyages le long de plusieurs grands fleuves forment une enquête sur l’ingérence de l’homme dans la nature : la construction de barrages, l’irrigation et la pollution, les effets sur le cours et le débit des fleuves, et les conséquences pour les populations locales.

“Wild West Tech” de Laura Morton

Les entrepreneurs ont afflué à San Francisco et dans la Silicon Valley, épicentre mondial de l’industrie technologique, pour participer à la ruée vers l’or contemporaine. Ils vivent ensemble, travaillent ensemble 24 heures sur 24 et font la fête ensemble, tout en cherchant à créer des entreprises technologiques performantes. Bien qu’ils évoluent dans une bulle, leurs créations ont un impact sur le monde entier.

Depuis les débuts du Festival Escales Photos Métropole produit les tirages de chaque exposition. Cette année encore, Initial LABO est ravi de rendre hommage à cette collaboration, ce rendez-vous photographique ainsi qu’à ses photographes.

Valoriser un territoire à travers l’art photographique

Le festival du Mor Braz accroche depuis 2013 des reportages photos dans 7 communes de la Baie de Quiberon : Locmariaquer, La Trinité-sur-Mer, Plouharnel, Le Palais (Belle-Île-en-Mer), Houat, Hoëdic et Arzon.

Le concept artistique et humaniste d’« Escales Photos, festival du Mor Braz », lancé en 2013, vise à rapprocher l’œuvre photographique du lieu de sa création ou de son créateur. Son objectif est d’inviter le grand public à porter un regard différent sur son environnement et de susciter l’émotion de la rencontre entre une œuvre et un lieu. Ces trois principes fondamentaux constituent les bases d’Escales Photos, un festival soutenu par les collectivités territoriales, des partenaires privés ainsi que par les habitants, véritables ambassadeurs des destinations.

Durant la période du 15 juin au 31 octobre de cette année, les images en grand format du festival sont exposées de manière spectaculaire, qu’il s’agisse des façades des habitations, des villages ou des espaces naturels. Chaque année, une scénographie minutieuse est élaborée pour rechercher les thématiques, sélectionner les images et les disposer sur les sites.

Expositions de la 11 ème édition du Festival

Les expositions à LOCMARIAQUER

“DE PIERRE, DE CIEL, DE TERRE PAR LE COLLECTIF” – Tendance Floue

Exposition à 6 yeux du collectif Tendance Floue. Il y sera question de terre, de ciel et de pierre ! Denis Bourges, Alain Willaume et Flore-Aël Surun accrocheront leur regard sur les murs de Locmariaquer. Interface entre le ciel et la terre, constructions humaines nimbées de mystères et sujets aux croyances les plus variées, les 3 photographes ont cherché à faire émerger toutes les facettes de ces monuments multi-millénaires qui fascinent autant qu’ils déroutent le visiteur.

Denis Bourges

Alain Willaume

Flore-Aël Surun

“TOUS LES MARINS ONT LES YEUX BLEUS” – Maud Bernos

Exposé aux Rencontres Photographiques d’Arles, BLUE EYES, « Portraits de Navigateurs » deviendra « Tous les marins ont les yeux bleus » sous la plume de Maylis de Kerangal. Maud Bernos a capturé durant trois ans – en noir & blanc à l’Hasselblad – le regard de ses héros à leur retour à terre, à l’arrivée de la course. Ce sujet, succès d’édition n’avait jamais été exposé en grand format extérieur.

Dans le livre « Tous les marins ont les yeux bleus » Maylis de Kerangal écrit : « ce sont des portraits photographiques, des portraits de marins. Tous ont été réalisés selon un mode opératoire identique -même lumière, même format, même objectif, un Hasselblad argentique – et dans une situation précise celle d’un retour de mer, d’un retour à terre parmi les hommes.” Maud Bernos nous propose une sélection de 20 de ses portraits.

Les expositions à PLOUHARNEL

DES RIVES – MOR BRAZ / SÉNÉGAL – BASTIEN DEFIVES

« Des rives – Mor Braz / Sénégal » propose un regard croisé entre deux zones littorales distantes. Regarder ailleurs, c’est aussi mieux comprendre notre quotidien car aucune zone littorale n’échappe plus à la planification humaine. Parcourir les côtes françaises à pied, sac au dos, dormir sur place et fixer les lumières de l’aube au crépuscule… a permis à Bastien Defives de dresser un état des lieux photographique d’une frontière qui n’a souvent plus de naturelle que le nom. Les photographies sont ici mises en rapport avec des images du littoral sénégalais prises en 2013 et 2014. Ces diptyques questionnent les différences et les similitudes de ces deux territoires aux réalités bien différentes, mais qui font face au même océan.

LA PARENTHÈSE CHRONIQUE D’UN CONFINEMENT – CHRISTOPHE LE POTIER & XAVIER DUBOIS

Il y a des périodes qui façonnent l’histoire, l’histoire d’un pays, voire de l’humanité. Bien malin celui qui saurait dire avec certitude si ces presque trois mois permettront de changer durablement nos habitudes mais malgré tout ils auront été une expérience unique pour nombre d’entre nous. En tant que témoin privilégié, il est apparu important que le festival conserve la trace de cette période. C’est donc équipés d’un drone et l’appareil photo au poing, pour capter la marque du confinement sur les paysages littoraux et insulaires, que Christophe Le Potier et Xavier Dubois sont allés à la rencontre des habitants.

CIEL DU MOR BRAZ – LAURENT LAVEDER

Les ruelles du bourg de Plouharnel accueillent cette année les photographies de Laurent Laveder. Vingt photos pour une invitation à explorer constellations, voie lactée, pluies d’étoiles filantes, lumière zodiacale, plancton phosphorescent sous une voûte céleste étoilée, triangle d’été ou
ciel d’hiver depuis différents sites des six communes du Mor Braz. Une exposition à découvrir qui ravira petits et grands, experts ou astronomes en herbe.

Les expositions à HOËDIC

VACANCES À BELLE-ÎLE – PIERRE JAMET

C’est dans la mouvance des grands photographes humanistes de son temps que Pierre Jamet a saisi des scènes de la vie à Belle-Île-en-Mer. Par l’intermédiaire de ses photographies, il nous transmet à la fois un témoignage important de l’histoire belliloise et la poésie d’une époque où rêves et réalités se mêlaient avec bonheur et simplicité.

LA VIE ICI LA VIE LÀ-BAS – FABRICE LE HENANFF ET FABRICE PICARD

Rencontres avec des hommes et des femmes qui venus d’un ailleurs proche ou lointain pour se construire une vie ici dans le Mor Braz (Morbihan).

Les expositions à HOUAT

“VIVRE PARMI LES PIERRES” D’ISRAËL ARIÑO et CLARA GASSULL

Houat  accueille cette année  le travail singulier d’un duo de photographes qui prend le temps de la pose. Moyen format et chambre photographique sont les outils de prédilection d’Israël Ariño qui en compagnie de Clara Gassull est parti à la rencontre de tous ceux qui vivent au milieu des menhirs, dolmen et autres tumulus. Archéologues, techniciens mais aussi habitants ou simplement amoureux des pierres ont accepté de prendre le temps d’être photographiés comme il y a 150 ans, à la chambre photographique, en tenant la pose. Certains d’entre eux se sont prêtés au jeu de l’interview et grâce à Paysage de Mégalithes et Glaneurs de Mémoires vous pourrez entendre leur confidence tout en voyageant dans l’univers en noir et blanc des pierres ancestrales.

Les expositions à LA TRINITÉ-SUR-MER

“DON’T LOOK AROUND !” – KOURTNEY ROY

La Trinité-sur-Mer a le plaisir de voir ses murs habillés d’une création exclusive signée Kourtney Roy. La photographe franco-canadienne a relevé le pari, avec l’aide des habitants de la région, d’intégrer différents sites mégalithiques dans son univers photographique si particulier. A mi-chemin entre une science-fiction un peu démodée et une photographie vintage tout droit venue des magazines en papier glacé des années 50,  elle crée des scènes où s’entre-choquent la présence des mégalithes et de personnages semblant venir d’un passé fictif mais chargé de références. Des références à la culture populaire, aux années 80 ou aux figures féminines du cinéma américain. Une photographie qui agit comme un miroir fantastique. 

Les expositions au PALAIS BELLE-ÎLE

PÔLES SENSIBLES – XAVIER BOSHER & LOUIS GAIN

Louis Gain est originaire d’une famille singulière du Cotentin, composée de scientifiques, d’artistes et d’aventuriers, les mêmes personnes cumulant souvent les trois disciplines. En 1908, il embarque à bord du Pourquoi-pas ? du Commandant Charcot, partant parmi les pionniers pour l’Antarctique où tout est à explorer. Le voyage dure deux ans. En plus de résultats scientifiques conséquents, Louis Gain en reviendra avec d’impressionnantes photographies. En 2008, l’équipe de « Pôle sensible » est retournée sur ses traces, avec un appareil panoramique, revisitant sa pratique de photographe naturaliste. L’exposition est un hommage à ces explorateurs visionnaires. Ils ont ouvert la voie à la recherche en Antarctique, aujourd’hui « continent de science et de paix » qui joue un rôle clé dans la compréhension de notre planète. 

PETIT PEUPLE DE L’ESTRAN – KATELL MARY

Lièvre de mer, ophiure, littorine, helcion, porte écuelle… autant d’espèces qui peuplent nos estrans. Autant d’animaux qui nous emmènent dans un micro univers dont Katel Mary extrait la fragilité, la grâce et la beauté avec une poésie qui émerveille. Katel a promené son œil averti et son objectif macro d’Hoëdic, à Locmariaquer en passant par La Trinité-sur-Mer. Grâce à elle nous sommes en mesure de nous enthousiasmer pour ce monde en miniature et de veiller à sa protection.

L’exposition à ARZON

ENTRE DEUX EAUX DE DENIS BOURGES – COLLECTIF TENDANCE FLOUE

L’ostréiculture est au cœur de la thématique de l’exposition de Denis Bourges. Activité emblématique et non délocalisable du Morbihan Sud, elle constitue le fleuron du secteur primaire avec chaque année, plus de 10 000 tonnes d’huîtres produites. Les marées, la météo et ses caprices sont les deux composantes qui rythment le travail quotidien de l’ostréiculteur. Aux mortes eaux, le travail se fait dans le chantier, aux vives eaux, sur les parcs. C’est ce travail, à la fois contraignant et passionnant, qui a guidé le photographe.

Initial LABO sera présent dans la Cour de l’Archevêché lors de la semaine inaugurale des Rencontres de la photographie d’Arles du Mardi 4 au 8 juillet !

BRASIL IMPREVISTO

Initial LABO inscrit BRASIL IMPREVISTO dans la programmation de la semaine inaugurale des Rencontres de la photographie d’Arles : un grand champ d’expérimentation, un constant “work in progress “ où l’art s’exprime au travers de la pensée photographique. 

Ainsi tous les jours de la semaine d’ouverture, défilent artistes, danseurs, paroliers et musiciens qui font découvrir une programmation éclectique, un art photographique empreint de l’incroyable mixité des cultures et régionalismes, revendications créatives et libertés dans l’expression.

LE ON_ Tous les jours des rencontres, tables rondes, workshops et un espace librairie spécialisé dans l’édition de photographes brésiliens, avec la possibilité de les rencontrer tous les après-midis et faire signer leurs ouvrages. 

LE OFF_ À la tombée de la nuit, un programme court qui laisse place au merveilleux. À partir de 21h30!

PROGRAMME JOURNÉE : LE ON_

📍Cour de l’Archevêché (si ailleurs, précisé dans le paragraphe)

MARDI 4 JUILLET

TABLE RONDE – 10h (45’)
Le livre d’artiste, un pont entre l’Amérique Latine et l’Europe
Avec : José Diniz, Ricardo Tokugawa et Ioana de Mello

Le livre d’artiste est à la fois une démarche artistique du photographe et un moyen de circulation de la production photographique contemporaine à travers le monde. Mais quelles sont les démarches et les aboutissants de cette production de livres d’artistes ? Et comment ce pont est-il mené entre Les pays ? La production de livres de photographie s’est développée récemment au Brésil. Comment atteindre un public diversifié ? Comment contourner les difficultés politiques et financières ? Rencontre suivie d’une séance de signatures de livres.

José Diniz, photographe nommé par FOTOFEST-Houston “Découverte internationale” 2011 et par le British Journal of Photography en 2013. Il reçoit les prix Funarte Marc Ferrez 2012, Festival de La Luz 2015, Fotorio 2016, FestFoto 2020. Exposé au Brésil, Argentine, Uruguay, États-Unis, France, il publie de nombreux livres et est entré dans plusieurs collections. Ricardo Tokugawa est photographe et travaille à la maison d’édition brésilienne Lovely House. Il est brésilien, de la 3ème génération d’immigrants d’Okinawa. Son travail artistique envisage la recherche d’une confrontation personnelle, un regard sur son ascendance et le processus d’enquête de la famille et de la maison. En 2021, il a publié le livre photo «Utaki ». En 2023, il est nominé pour le prix PIPA pour l’art contemporain. Ioana Mello, commissaire brésilienne indépendante, travaille sur les relations artistiques entre l’Europe et l’Amérique Latine. Elle collabore avec plusieurs galeries, collectifs et festivals, et est membre de FotoRio.

MERCREDI 5 JUILLET

TABLE RONDE – 10h (45’)
Echanges autour de la collection Un fonds photographique brésilien de la BnF
Avec Héloïse Conesa, Marcella Marer et Denise Zanet

Depuis 2019, la société Métropole s’est constituée mécène pour aider la Bibliothèque nationale de France dans l’acquisition de séries photographiques contemporaines d’artistes brésiliens, et ainsi constituer la plus grande collection de photographes brésiliens hors Brésil. Pas moins de 400 tirages
ont aujourd’hui rejoint le fonds de cette institution unique. Il s’agit de révéler les véritables facettes du Brésil, de son histoire, des mouvements migratoires, de l’écologie et de la nature, du métissage racial, des questions de genre, des influences subies. Un univers créatif très loin des clichés.

Héloïse Conesa, est conservatrice du patrimoine, chargée de la collection de photographie contemporaine au département des Estampes et de la Photographie de la BnF. Marcella Marer est doctorante en arts et médias à l’Université de Zurich. Elle est commissaire indépendante et collabore avec le magazine de photographie ZUM de l’Instituto Moreira Salles ainsi qu’avec des festivals, des galeries et des maisons d’édition. Denise Zanet est la directrice d’Initial LABO et de Métropole, mécène de la BnF pour la collection Un fonds photographique brésilien

JEUDI 6 JUILLET

TABLE RONDE – 10h (45’)
Bricoler l’image: les modes d’emploi des photographies dans le contemporain
Avec : Barbara Bragato, Bruno Zorzal et Chloé Nicosia

L’image nous indique ce qu’on cherche, mais pour cela il faut bricoler. La question n’est pas “est-on capable de faire des images”, mais “que fait-on avec elles, et avec chacune d’entre elles” : des photos qu’on crée et celles des autres, des archives et collections, des images fixes et en mouvement, celles
de la presse et de la vidéosurveillance, et pourquoi pas des images de la littérature, les images des sons
. Bricoler l’image c’est accepter ce que l’image garde en tant que possibilité, se promener, voyager, prendre des risques. Plutôt que d’ordonner le chaos, il s’agit d’accepter les contradictions, les dissonances ; et laisser que la matière nous pointe les directions à la création. Comme le dirait John Cage, il s’agit de créer comme une absurdité intentionnée ou comme un jeu absurde. Face à l’image on est l’enfant. Sommes-nous prêts ?


Bárbara Bragato est photographe et chercheuse suivant actuellement le Master en Cinéma et Audiovisuel à Paris 3 Sorbonne-Nouvelle ainsi qu’un second diplôme en Philosophie à l’Université Fédérale de Bahia (UFBA). Bruno Zorzal est photographe et chercheur, docteur en Esthétique et histoire
des arts visuels et photographie à l’Université Paris 8. Par le biais de ses expositions et livres, il fait ce qu’il aime : créer des images et des pensées. Chloé Nicosia vit et travaille entre Paris et Bruxelles. Elle est photographe et plasticienne. Diplômée de l’Université de Versailles-Saint-Quentin en Sciences Politiques et de la Sorbonne en Arts Plastiques, elle développe une esthétique mêlant à l’image le travail sur la matière (néons, collages, archives, sculptures).

LECTURE DE PORTFOLIOS – 10h >13h

📍Maison des Treilles, 6, place Louis Blanc

📍Maison des Treilles, 6, place Louis Blanc

Du mardi 4 au samedi 8 juillet de 10h à 13h, la Fondation des Treilles vous offre la possibilité de faire lire vos portfolios. Jeudi de 10h à 13h, lectures par Pascal Beausse du CNAP assisté de Julia Hancart, Yegan Mazandarani et John Briens de Escourbiac l’imprimeur, et de 11h30 à 13h par Denise Zanet, directrice d’Initial LABO.

VENDREDI 7 JUILLET

WORKSHOP – 9h30 (2h)
“Close your eyes to see better” (in english)
Un atelier proposé par Joao Kulcsar

Atelier autour du projet de photographie avec et pour les personnes malvoyantes, mené depuis 2008 par Joao Kulcsár. Les participants auront l’occasion d’expérimenter la photographie avec tous les sens, sauf la vue. Les yeux bandés et guidés par un partenaire, ils tentent d’accomplir des tâches photographiques qui leur font voir le monde au-delà de la vue.

João Kulcsár est le directeur du festival de photographie Paranapiacaba, à São Paulo. Il a été professeur invité à l’université de Harvard en 2002-2003 et est titulaire d’une maîtrise en arts de l’université du Kent. Il est commissaire d’expositions photographiques au Brésil et à l’étranger, dans de nombreux
pays. João coordonne le projet d’alphabétisation visuelle au Brésil et dans d’autres pays.

10h – TABLE RONDE (45’)
La photographie autrement
Avec : Shinji Nagabe, Elsa Leydier et Ioana de Mello

Le métier de la photo et des arts visuels peut-être très solitaire et prenant. Entre le processus artistique, le travail de production, les codes du marché, l’artiste peut avoir des moments très difficiles. Comment penser la photographie autrement, du processus artistique en passant par la production ou à la diffusion? L’expérience de ces professionnel.le.s, inspiré.e.s par deux cultures et deux réalités, le Brésil et la France, peut indiquer quelques chemins à suivre et quelques pistes à discuter: la collectivité, l’éco-féminisme, la photo sur mesure, la démocratisation, entre autres.

Shinji Nagabe est un photographe brésilien issu d’une famille japonaise traditionnelle, qui vit entre l’Europe et le Brésil. Ses images mêlent les deux influences. Il était finaliste du Prix Roederer des Rencontres d’Arles 2019, du Book Awards des Rencontres 2022, et son travail a déjà été exposé en Chine, Brésil, France, Chine, entre autres. Aujourd’hui, il fait partie d’un espace indépendant pour la photographie à Madrid, “El Local”. Elsa Leydier est diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2015. Elle vit entre la France et le Brésil, où elle développe une pratique autour du pouvoir des images iconiques. Lauréate du Prix de la Maison Ruinart/Paris Photo 2019 et une des lauréates du Prix Dior pour la Jeune Photographie 2019. En 2020, elle est une des lauréat.e.s de la commande lancée par le CNAP et du Mentorat des Filles de la Photo. Ioana Mello est curatrice brésilienne indépendante qui travaille sur les relations artistiques entre l’Europe et l’Amérique Latine. Elle travaille avec plusieurs galeries, collectifs et festivals et est membre de FotoRio.

15h – RENCONTRE (1h30)
Rencontre impromptue BRASIL IMPREVISTO X Fondation des Treilles

📍Maison des Treilles, 6, place Louis Blanc

Initial LABO invite les professionnels de la photographie et les photographes brésiliens présents aux Rencontres d’Arles à rejoindre toute l’équipe de la la Fondation des Treilles. Cette rencontre sera l’occasion de présenter l’approche unique de la fondation autour de la création et la recherche, et d’échanger autour de l’appel à Résidence pour la photographie, dont la thématique autour de la Méditerranée pourrait être interprétée avec une singularité nouvelle par regard des artistes brésiliens.

17h – PERFORMANCE PARTICIPATIVE
HugMe x BRASIL IMPREVISTO avec Karine Paoli, photographe

Plus de 4 000 personnes sont déjà passées sous l’objectif de Karine Paoli. Le concept : mimer un Hug de dos et de face, l’associer à une musique et la dédicacer à un être cher. Un projet au long cours qui suit l’atmosphère et le public du moment, où l’Humain prend sa dimension la plus noble : celle de la bienveillance.

SAMEDI 8 JUILLET

10h – TABLE RONDE (45’)
Une carrière en livres photos: 30 ans de production éditoriale de Claudia
Jaguaribe – Avec Claudia Jaguaribe et Marcella Marer

Avec trente ans de production de plus de 20 livres photos, Claudia Jaguaribe est une pionnière en matière de publication de photobooks au Brésil. Grâce à sa production éditoriale, son œuvre s’est fait connaître aux quatre coins du monde et ses livres font partie de prestigieuses institutions internationales. Cet échange explorera le rôle du livre comme support dans la pratique de l’artiste, l’évolution des concepts du livre photo tout au long de sa carrière, la co-création des Éditions Madalena dédiées au marché international de la photographie jusqu’à la publication de ses ouvrages français aux Éditions Bessard.

Claudia Jaguaribe vit et travaille entre São Paulo et Rio de Janeiro. Elle est diplômée en histoire de l’art, beaux-arts et photographie de l’université de Boston, aux États-Unis. Elle développe un travail axé sur le paysage urbain, l’environnement, et principalement sur les questions liées à la représentation de la réalité en tant qu’enregistrement conceptuel. Depuis le début, sa production est liée à la recherche éditoriale. Elle a publié 20 livres et ses œuvres font partie de plusieurs musées et collections brésiliens et internationaux. Marcella Marer est doctorante en arts et médias à l’Université de Zurich. Elle est commissaire indépendante et collabore avec le magazine de photographie ZUM de l’Instituto Moreira Salles ainsi qu’avec des festivals, des galeries et des maisons d’édition.

11h – TABLE RONDE (45’)
Afirmação ! l’affirmation d’une génération,
exposition actuellement en place à La Fab, espace culturel du fonds de dotation agnès b. – Avec Sabrina Fidalgo, Carolina Arantes et William Massey

Déconstruction du racisme structurel et décolonisation du système sont au cœur des recherches de Sabrina Fidalgo : une figure militante qui n’a pas le temps d’avoir peur. “D’une certaine façon, mon travail cherche à rééduquer les gens pour qu’ils prennent conscience. Si nous ne comprenons pas notre passé, nous continuerons à répéter inéluctablement notre histoire, qui est celle d’un projet colonial de destruction”
“Les temps changent. C’est une génération engagée qui n’accepte plus certaines mœurs issues d’une vision colonialiste. Autant avec « First Génération» comme avec son travail «Tombamento» Carolina Arantes parle d’une identité en construction à travers deux premières générations: celle d’origines Africaines en France, comme celle de la première jeunesse Afro-Brésilienne LGBTQIA+ a avoir accès à l’Université.

Sabrina Fidalgo est réalisatrice. Ses films ont été présentés dans plus de 300 festivals nationaux et internationaux. En mars 2018, la publication américaine Bustle l’a classée en huitième position parmi les 36 réalisatrices du monde entier pionnières dans leur propre pays. En 2022, son installation vidéo “Voyage, Voyage” a été sélectionnée par la prestigieuse galerie d’art brésilienne A Gentil Carioca pour participer à la 17e édition de l’exposition collective “Abre-Alas”. Sa participation marque ainsi ses débuts en tant qu’artiste visuelle. Elle est également chroniqueuse pour Vogue Brésil. William Massey, directeur de la Fab. fonds de dotation agnès b., est le commissaire de l’exposition collective Afirmaçao. Carolina Arantes est une photographe d’origine brésilienne. Elle a grandi en constatant les difficultés de la mixité. First Génération, son premier ouvrage publié chez Fisheye Éditions, rend compte de plusieurs années de recherches sur l’expression d’une identité post-immigration en Europe . Avec “Tombamento”, Carolina cherche comprendre les racines coloniales de son propre pais par le mouvement artistique Fervo, organisé par les minorités raciales, de genre et économiques dans leur lute pour l’inclusion. Ce dernier travail est devenu un collectif et à reçue le Prix Fundo Brasil de Droits Humains.

PROGRAMME SOIRÉE : LE OFF_
21h30

📍Cour de l’Archevêché

Tous les soirs à 21h30 se joue un rituel brésilien. 20 minutes de projections: une succession d’imprévus autour de la photographie, dont le fil rouge est l’expérimentation, et la recherche d’un dialogue créatif entre la photo, la musique, la danse, le dessin, la peinture…

=> Projection de projets lauréats
La sélection de l’appel à candidature du Festival Paranapiacaba FFP
mardi 4, mercredi 5, jeudi 6, samedi 8 juillet

Le festival de photographie Paranapiacaba, en partenariat avec Initial LABO et le festival Arles ON/OFF, a lancé un appel à candidature BRASIL IMPREVISTO en mai 2023. L’objectif est de présenter la photographie brésilienne contemporaine et son approche avec d’autres langages tels que la
performance, la littérature et le cinéma. 3 catégories, “Photo unique”, “Essai” et “Vidéo”. 3 minutes des meilleurs projets axés sur la transversalité de la photographie dans l’art.

Le Festival de Photographie de Paranapiacaba est né du désir de célébrer l’image comme une expérience de rencontre imprégnée d’éducation, de droits de l’homme et d’environnement. Il utilise la photographie comme outil d’alphabétisation visuelle et en abordant d’autres questions pertinentes pour
la société et la communauté, telles que la durabilité, la mémoire et le patrimoine. Jurés de la sélection : Denise Zanet (Initial LABO) ; Didier de Fays (ONOFF Arles) ; Glaucia Nogueira (Association Iande Photographie) ; João Kulcsár (Paranapiacaba Photography Festival) ; Marly Porto (commissaire de la collection du Fonds photographique brésilien de la BnF) et Paulo Kassab (Galeria Lume).

=> Séries lauréates du prix 2023 de l’Alliance Française de Rio
vendredi 7 juillet

Projection des portfolios des deux premier.e.s lauréat.e.s de la 12° édition du Prix Photo Aliança Francesa, dont le thème cette année est “(Au-delà du) cliché”. Un sujet inspirant qui dialogue avec le désir d’un Brésil improbable et qui propose d’explorer, de réinterpréter, et même de déconstruire de multiples clichés autour du pays-continent qu’est le Brésil.

Ce projet bénéficie du soutien de l‘Association Culturelle Iande. IANDE qui signifie “nous” en Tupi-Guarani, regroupe une plateforme et un collectif visant à valoriser et promouvoir la présence de la photographie brésilienne en France.

=> Haïkus photo : Le Dessin en Mouvement
un haïku par soir à saisir dans l’instant !

Le Dessin en Mouvement est un projet réalisé depuis plus de 10 ans par l’artiste Keyla Sobral. Il se compose d’une série de dessins GIF, d’animations courtes ou de dessins en expansion. La série présentée ici est issue de la série Dessin photographique (2011) qui explore la transversalité des techniques en parlant de photographie, de dessin et de mot.

Keyla Sobral est une artiste visuelle. Titulaire d’une maîtrise en arts de l’Université fédérale de Pará, elle poursuit un doctorat en arts. En tant qu’artiste, elle a participé à des expositions et à des projets au Brésil et à l’étranger, tels que: Programme Pivô Satélite (2023); Eu, mesmo sem farol, segui, Espaço Cultural Silveira Athias (2023); Matéria Difusa, un regard sur la collection du Museu da Arte Contemporânea do Rio Grande do Sul (2022) Prix Diário Contemporâneo de Fotografia (2021), entre autres.

=> Projections d’artistes invités, acteurs de la photo contemporaine brésilienne
une sélection différente tous les soirs (10 à 15 min)

mardi 4 juillet
Bang

Des scènes de guérilla urbaine dans les bidonvilles de Rio de Janeiro (diffusées en direct et photographiées à la télévision) sont entrecoupées de scènes de films et de documentaires de la Seconde Guerre mondiale. Ana Vitória les monte, les assemble en associations singulières. Le saut de l’athlète olympique dans le documentaire de Leni Riefenstahl Riefenstahl et le vol de l’avion de chasse (les quasi-dieux et leurs chutes) ; la triangulation complexe des regards avec les machines de guerre et les machines à images.

Née en 1943 dans la petite ville brésilienne de Laguna, Ana Vitória Mussi a commencé sa carrière après avoir déménagé à Rio de Janeiro dans les années 1960. Elle a d’abord étudié la peinture et le dessin, puis suivi des cours de photographie et appris la sérigraphie. Explorant les limites du médium photographique, Mussi crée des installations qui apparaissent en dialogue avec d’autres techniques de création d’images, telles que la sérigraphie, le film et la télévision. La relation entre les médias de masse et la violence est un thème central pour une artiste qui a atteint sa maturité pendant les veilles de la guerre froide et du régime militaire au Brésil. Au lieu de tourner ses propres vidéos, Mussi utilise la photographie pour reconfigurer des images en mouvement produites par d’autres.

Toutes ces choses sont pleines de Dieu

Cette série est composée de 17 vidéos cherche à cartographier des zones de silence en évoquant le monde dans ses ouvertures à une cosmogonie en paysages, corps et fragments, comme pour sonder des clairières de dénomination, ce que Rilke appelait dans un poème
“L’ouvert”, quelque chose de mystérieux qui unit l’indicible au visible et se manifeste dans le monde comme un chant.

Carolina Krieger est une artiste visuelle et photographe autodidacte. Elle travaille avec la photographie, les images appropriées et le collage manuel. Elle suggère l’importance de la plongée en soi comme moyen d’appréhender l’omniprésence de la nature : visible et invisible. Elle a participé à plusieurs
expositions et festivals. Prix : Prix Pierre Verger de Photographie (2021), artiste nominé au Prix PIPA (2023), Prix Brésil Photographie (2013).

mercredi 5 juillet

La tête et tout le reste

À Piauí, dans le nord-est brésilien, la légende raconte qu’un pêcheur poussé par la colère et la faim tua sa mère avec un os d’animal. Juste avant sa mort, la mère lui jeta un sort et depuis, il est condamné à errer le long des rivières Poty et Parnaíba en portant, en guise de tête, une immense jatte. Transmise oralement, la légende prend place dans l’imaginaire populaire et devient un élément important de l’identité piauiense. Igor Almeida et Irakerly Filho, nés tous les deux dans la capitale du Piauí, décident de perpétuer la légende. Une transmission au travers d’une performance où danse, image et musique s’entremêlent pour récréer l’improbable.

Igor Almeida est artiste et chercheur en danse né à Teresina, Piauí au Brésil. Diplômé en arts du spectacle à Casa das Artes de Laranjeiras à Rio de Janeiro, il a poursuivi ses études en mime à l’École Internationale de Mime Corporel Dramatique à Paris et au Studio Kazuo Ohno à Yokohama, au Japon. Il a collaboré avec de nombreux chorégraphes tels que Marcelo Evelin, Dimitri Chamblas, Gaëlle Bourges et Marina Guzzo. Actuellement, il poursuit un Master en Danse à l’Université Paris 8 en France. Irakerly Filho a grandi avec Igor Almeida et débute sa carrière de photographe à Teresina, Piauí, Brésil en 2003. Très curieux, il visite des univers très différents, de la mode à l’architecture et choisit le port
Coordination : Matheus Niquelatti, Musique : Sergio Donato, Vidéo : Weslley Olivieira

jeudi 6 juillet
O Parque

Andrea Eichenberger entreprend un double dialogue : avec l’histoire de l’art et avec des habitants de Florianópolis, sa ville d’origine, une île au sud du Brésil fortement touchée par la spéculation immobilière. Inspiré.e.s par la peinture, ses modèles posent sur la Pointe du Coral, lieu protégé, mais menacé par la construction d’un hôtel de luxe. Ils intègrent un mouvement populaire qui lutte pour la création d’un parc naturel public sur le lieu. Les rapports économiques et de pouvoir envers l’environnement sont également mis en évidence dans la série “Terre rouge”, de Pedro David, qui photographie la terre déchirée, de manière picturale, pour questionner l’exploitation du minerai des sols brésiliens, exportés un peu partout dans le monde. Enfin, la série “Mission Française”, d’André Penteado, nous plonge dans l’histoire du Brésil et de l’art pour questionner une idée de pays basée en grande partie sur des modèles européens.

Andrea Eichenberger vit à Paris et travaille entre le Brésil et la France. À la suite de ses études en arts visuels et de son doctorat en anthropologie, elle poursuit ses projets artistiques en explorant les dialogues entre photographie et sciences sociales. En 2013, elle a été lauréate du Prix Funarte Femmes dans les Arts Visuels/Ministère de la Culture, au Brésil. Ses travaux intègrent des collections publiques comme celles de la BnF et le CRP/ Centre régional de la photographie Hauts-de-France.

Deslimites da memória

À partir d’une cartographie réalisée par les réseaux sociaux, les artistes ont représenté en photo peinture la génération Z – ceux nés à l’ère d’Internet – avec les particularités impliquées dans leurs formes d’auto-représentation : cheveux colorés, piercings, ainsi qu’une manière irrévérencieuse que certains se montrent devant les caméras de téléphone portable dans leurs selfies. Les photographies, réalisés à partir de négatifs noir & blanc de Cyro Almeida sont coloriées à l’encre pastel par Mestre Júlio Santos. Emerge la rencontre de différentes générations et suscite des réflexions sur la permanence des métiers et des coutumes, les nouvelles technologies, les survivances des techniques et des apparences.

Cyro Almeida est un artiste visuel et photographe. En tant que cinéaste et chercheur, il s’intéresse à la vie urbaine et à la dynamique avec l’autre dans la construction de l’image photographique. Dans cette série, il s’est consacré à la figuration de la jeunesse et des adolescents d’aujourd’hui, en utilisant la
technique traditionnelle de la photo-peinture. Pour ses recherches sur le territoire dans les périphéries de Belém do Pará, il a reçu le XVe prix de photographie Funarte Marc Ferrez (2015). Mestre Júlio Santos Julio Santos a commencé à travailler à l’âge de 12 ans. Au début des années 1970, il a contribué à la réactivation de Foto Paris, un important studio de photo-peinture et de photographie à Fortaleza. Pour surmonter les limites techniques, il a mis à jour ses connaissances en apprenant à travailler avec des programmes numériques de reproduction et de traitement d’images.

vendredi 7 juillet
Projections IANDE Photographie

Paubrasilia
un voyage inédit nous ouvrant aux différentes strates de l’art, pensé comme un dialogue visuel entre la France et le Brésil. Cet arbre, qui a donné son nom au Brésil, est un symbole d’abondance et de pénurie. L’histoire du « pau brasil » nous permet de regarder notre passé et de voir qui nous sommes et surtout vers où nous voulons aller. Une manière de mettre en évidence plusieurs de nos enjeux contemporains comme le développement durable, les visions des peuples autochtones, l’anthropocentrisme et le décolonialisme.

José Diniz a étudié la photographie à Rio de Janeiro. En 2013, son travail a été publié par le British Journal of Photography dans leur “Ones to Watch – The Talent Issue”. En 2012, il a remporté le prix Marc Ferrez de photographie FUNARTE avec le projet MARESIA qui a fait l’objet d’une exposition au
Centre culturel de la Cour fédérale de Rio de Janeiro en 2013. En 2011, il a participé à l’exposition “International Discoveries III”, une sélection biennale de 12 photographes dans le monde par les conservateurs du FOTOFEST aux États-Unis. Ses photos ont été présentées dans de nombreuses expositions au Brésil, en Russie, aux Pays-Bas, au Portugal, en Argentine, aux États-Unis.

Meeting with Liuba, l’héritage moderniste dans l’art. Sculpture et photographie au-delà du dialogue France-Brésil.

Claudia Jaguaribe est diplômée en histoire de l’art, beaux-arts et photographie de l’université de Boston, aux États-Unis. Elle développe un travail axé sur le paysage urbain, l’environnement, et sur les questions liées la représentation de la réalité en tant qu’enregistrement conceptuel. Ses œuvres font partie de plusieurs musées et collections et internationaux.


Projection Horizontes Desejantes – MIS Fortaleza

Horizons souhaitables, une œuvre collective qui rassemble les séries photographiques de 26 artistes du Ceará, sous le commissariat d’Alexandre Sequeira et Iana Soares, réalisée par le Musée de l’image et du son – MiS Fortaleza. Les images ont été sélectionnées à partir d’un appel lancé par Fotofestival Solar. Projection en présence du photographe et directeur du Festival Solar – le journaliste et documentariste Tiago Santana.


Ana Mundin : Fugaz / Amorphas : Émotion superficielle artificielle / Beatriz Benitez : Enclave / Beto Skeff : Homothétie /Dayane Araújo : Des cartes que le soleil a tracées sur ton corps / Diana Medina : Temascal /Fernanda Siebra : Paysages apocalyptiques /Fernando Maia Da Cunha : Formé pour oublier / Fernando Jorge : Totem-Larme / Gregório Souza : Mostardinha Guilherme Freire : Nouvelle Topographie Tropicale / Gustavo Costa : Paysages oniriques / Leo Silva : La ville et la boue Luciana Rodrigues : Sans remontage, les horloges marquaient éternellement les mêmes heures / Negro Sousa : Solve et Coagula Nicolas Gondim : Êtres et non-êtres / Nivando Bezerra : Une autre ville invisible / Régis Amor : Corps transitif
direct Rubens Venâncio : “São Pedro S/N” | photo, lettre, dossier / Ruy Cézar Campos : Signes submergés, occupations artificielles / Thais Mesquita : Silence ruminant /Tiago Pedro : Le portefeuille de ma défunte grand-mère Ozeias Araújo : 4TOWNGRAFIA – entre la coupe d’une balle et l’éclat de l’argent / Valdir Machado Neto: Dans la limite ayant zéro Wallison Azevedo: ECO – Les rythmes qui transforment le corps ! / Yuri Juatama – Sertão-Favela

samedi 8 juillet

Une proposition de Marly Porto

Black Joy

“Une vidéo-performance dans laquelle, à travers mon corps, mon visage, mes gestes et mes expressions, ainsi que plusieurs collages sonores, je célèbre le droit au contentement, je fais la satire des séquelles racistes et je déconstruis le fétiche colonial de la souffrance comme seule possibilité existentielle des corps noirs et afro-diasporiques.”

Sabrina Fidalgo est réalisatrice et ses films ont été présentés dans plus de 300 festivals dans le monde. La publication américaine Bustle la consacre parmi les 36 réalisatrices du monde pionnières dans leur propre pays. En 2022, son installation vidéo Voyage, voyage, œuvre créée en période de confinement, participe à la 17ème édition de l’exposition collective Abre-alas. Chroniqueuse pour Vogue Brésil depuis 2021, elle travaille en parallèle sur différents projets personnels.

Feitura

Le frisson a déjà eu lieu. L’accomplissement du but ne met pas fin au rituel. Les lieux du temps présent sont des “feituras” : dans la culture afro-brésilienne, le mot “feitura” est lié à la fabrication d’un saint ; dans le candomblé et le batuque, il signifie l’initiation au culte des orixás.

Laryssa Machada est une artiste visuelle, photographe et réalisatrice qui construit des images comme des rituels de décolonisation et de nouveaux récits du présent/futur. Elle a étudié le journalisme, les sciences sociales et les arts. Ses travaux traitent de la construction d’images sur les LGBT, les peuples indigènes, les gens de la rue – en marchant à travers la décolonisation brésilienne comme une pratique d’éducation visuelle.

Do mar ao rio, construção e permanência de estereótipos

Qu’est-ce qui relie les photographies d’Albert Henschel et d’Augusto Fidanza à tant d’artistes de notre temps ? Avec l’intention de remettre en question la méthodologie raciste, cette recherche vise à comprendre la construction de récits à partir de l’acte photographique et de la lecture des photos en considérant comment la mémoire coloniale et esclavagiste du Brésil affecte la vision que nous avons de l’image de la population noire et indigène. Sur cette base, elle analyse comment le concept de race a contribué à la construction de discours fictionnels et de regards stéréotypés sur les Noirs et les indigènes dans la photographie.

Nay Jinknss, diplômée en arts visuels et Tec. de l’image par l’Université de l’Amazonie et titulaire d’un master en arts visuels de l’UFPA, elle est une artiste visuelle, éducatrice populaire et activiste LGBTQIA+. En tant que chercheur, elle relie les questions politiques avec la photographie, avec le photographe et son imaginaire.

Tipos

Un sauvetage du travail du photographe germano-brésilien Alberto Henschel (1827-1882), photographe de la Maison impériale. Il exécute les portraits, dans le modèle carte-de-visite très prisés à l’époque, de la noblesse, des riches marchands, de la classe moyenne, ainsi que des noirs et des noirs esclaves. Fernando Banzi reprend ces archives afin de lui conférer, à travers la pigmentation des portraits, de la subjectivité. Il le fait par la technique de la photo-peinture numérique, de la manipulation d’image, permet ainsi plusieurs possibilités de narration et nous invite par l’imaginaire à créer de nouvelles histoires, à nous sortir d’une vision confortable et pauvre du récit unique, centré sur l’individu noir.

Fernando Banzi est un journaliste, photographe et professeur brésilien. Il a exposé entre autres au festival PhotoEspaña de 2018 à Madrid et publie en 2019 Tipos dans la série BeSpoke des Éditions Bessard. Sa série intégrera la collection de photographies brésiliennes de BnF en 2023.

mardi 4, mercredi 5, jeudi 6, vendredi 7 et samedi 8 juillet

Le Repente final
Hercule Florence, le français qui découvrit la photo au Brésil
un épisode par soir

Une clôture rythmée et poétique de BRASIL IMPREVISTO, une transition joyeuse vers la soirée qui commence : la projection d’un REPENTE, improvisation chantée traditionnelle du Nordeste, dans lequel soir après soir deux Repentistas improvisent en toute liberté sur l’incroyable histoire d’Hercule Florence, pionnier méconnu de la photographie au Brésil. Avec les Repentistas Adao Fernandes et Enoc Santana.

Sélection de livres brésiliens présentés à Arles

DU MARDI 4 AU SAMEDI 8 JUILLET
10h-12h, 16h-20h

LIBRAIRIE PHOTO BRÉSILIENNE

Une sélection de plus de trente livres de photographes brésilien(ne)s présents ou programmés dans BRASIL IMPREVISTO. Tous les jours à 17h, rencontre-signature avec des photographes présents à Arles pour échanger sur leur travail et signer leurs livres :

Carolina Arantes (Prix HiP 2023 du livre de photographie francophone avec First Generation aux éditions Fisheye),
José Diniz (en conférence mardi) ,
Rosa Gauditano,
Claudia Jaguaribe (en conférence samedi),
Tiago Santana,
Rosângela Rennó,
Fernanda Tafner, avec l’ouvrage Coma soutenu par le fonds de dotation agnès b.,
Rochele Zandavalli
Éditions d’Une Rive à L’autre autour du livre de Felipe Fittipaldi, La Marche de l’Océan.

Du 22 juin au 22 juillet 2023

Et si vous tentiez de remporter FUJIFILM instax SQUARE SQ1 ?

Comment y participer ?

Inscrivez vous par mail, entre le 22 juin et le 22 juillet, pour retirer du jeudi au samedi à Initial LABO un appareil instantané FUJIFILM instax SQUARE ou Instax WIDE. Une confirmation vous sera envoyée pour venir retirer votre appareil. 

Vous avez jusqu’au mardi suivant  pour parcourir les jardins du musée Albert Kahn ,et nous remettre  VOTRE série sur ce lieu unique. 

Notre jury élira cet été

1. les 3 meilleures séries, qui seront exposées dans les vitrines d’Initial LABO à la rentrée.
2. le gagnant ou la gagnante qui remportera un FUJIFILM instax SQUARE !

Les conditions de participation :

Prêt d’un FUJIFILM Instax dans la limite des appareils disponibles lors de votre inscription. Pièce d’identité à présenter en boutique.

Jeu ouvert aux mineurs avec une autorisation parentale signée. Entrée gratuite aux Jardins du Musée Albert Kahn sur présentation d’une contremarque à récupérer lors du retrait de votre appareil.

Initial LABO à eu le plaisir de produire la deuxième édition de RÉFLEXIVITÉ(S), un projet initié par Boris Pierre. Découvrez les expositions du 16 juin au 30 juillet à Lourmarin.

La Manifestation

RÉFLEXIVITÉ(S) est une Manifestation photographique qui déploie les multiples réflexivités de l’image.

Résolument ancré dans l’humain, le réel et son présent, elle contourne toute norme, toute limite imposée et déploie des formes vibrantes et vivantes d’expressions. La manifestation affirme avec passion la voie tracée, à la fois pointue et décloisonnante. Poétique, attentive au réel et à la diversité des êtres qui composent notre monde, elle fait rimer exaltant et sens de l’engagement.

Une deuxième édition augmentée


Pour cette seconde manifestation, les expositions investiront plusieurs espaces en intérieur et extérieur, et se déploieront à Vaugines, village voisin de Lourmarin. Confluent de regards, Réflexivité(s) a pris soin de représenter une large diversité d’expressions, de générations ainsi qu’une parité assumée.
Une richesse qui confère à cette seconde édition comme un parfum d’unité collective.

Les expositions de cette seconde édition :


DOLORÈS MARAT – L’instant passé


ALAIN KELER & ISABELLE LIV – Les vies au-dehors



HANS SILVESTER – Jouer à l’ombre des arbres


ESTELLE LAGARDE – Hélène


BETTINA PITTALUGA – intime


LAURENT WEYL – President Hotel



LOUIS WITTER – Calais London Calling



FÁBIO BOUCINHA – Enfants de nos quartiers



LAËTITIA VANÇON – At the end of the day



ALINE DESCHAMPS- A life after Kafala



ALEX KEMMAN – Only the birds still cross


Du 1er juin au 1er octobre 2023 – Entrée libre

Initial LABO a été ravi de mettre une nouvelle fois son expertise à contribution dans la production des expositions des 20 ans du Festival.

Le plus grand festival photographique en plein air d’Europe

le Festival offre à chaque visiteur une expérience immersive et déambulatoire au cœur d’une trentaine de galeries à ciel ouvert et en grand format, certaines toiles avoisinant les 70 mètres carré.

Elles habillent ainsi les rues, les jardins et les venelles de La Gacilly, métamorphosé en « village dans les images », dont le magnifique patrimoine bâti offre un écrin parfait autant qu’il est valorisé par ces créations contemporaines.

L’ espace public devient un espace scénique, partagé et accessible à tous gratuitement. Le Festival peut ainsi se prévaloir d’être suivi par un public fidèles connaisseurs autant que par un public de complet néophytes habituellement absents des musées, galeries et autres espaces d’exposition. Il y bénéficie d’un capital sympathie fort et commun.

Un festival engagé

Chaque année, le Festival développe plus particulièrement 2 thématiques : l’une géographique, qui propose des focus sur la création contemporaine propre à un pays ou un continent (2017 : l’Afrique sub-saharienne, 2016 : le Japon, 2015 : l’Italie…), et l’autre, environnementale, qui zoome sur une problématique liée à la protection de l’environnement (2017 : la relation Homme – Animal, 2016 : les océans, 2015 : nourrir la planète…).

En abordant les grands sujets de société dans une approche artistique et esthétique, le Festival Photo La Gacilly fait écho aux préoccupations de chacun. En prise avec son époque, il interpelle, dénonce, surprend, rassure et est aussi source d’espoir. Le message est lancé : pour vivre en harmonie avec lui-même et avec la nature, l’Homme doit entretenir une relation durable avec la Terre. Face à des modes de production socialement et écologiquement destructeurs, le Festival promeut un vivre-ensemble harmonieux et une ouverture à l’autre apaisée, un mode de vie épanouissant et un modèle économique vertueux.

20 ans du Festival : La nature en héritage

Engagé depuis 20 ans sur les questions sociétales et environnementales, la 20e édition du Festival Photo La Gacilly se veut être la poursuite de cette mission qu’il s’est donnée, celle de reconnecter l’individu avec le monde qui l’entoure autour de la thématique : La Nature en héritage. Situé dans cet écrin de verdure qu’est La Gacilly, ce sont les œuvres des plus grands noms de la photographie qui sont exposées cet été.

Le Festival rassemble les talents et fait naître des émotions intenses. Avec leur sensibilité, leur humanité et leur esthétisme, venez découvrir, cet été, les virtuoses de la photographie et profiter des nombreuses animations proposées tout l’été. Festival gratuit, accès libre.

François Darmigny dans “Un moment de photographie avec Initial LABO”

Dandy est la référence des magazines masculin de mode et de luxe . Il cultive les valeurs de l’élégance, du savoir être et du savoir vivre. Il s’attache à tout ce qui fait le style : l’habillement et l’accessoire, l’automobile, mais laisse aussi une large part à la culture. Initial LABO partage les même valeurs au sein de son concept store et c’est tout naturellement que Dandy nous à proposé d’écrire la rubrique “Un moment de photographie avec Initial LABO”. Vous pourrez y retrouver des interview de nos photographes, mais également l’actualité des Festivals photographiques.

Dans ce numéro, retrouvez une interview de François Darmigny :

“François Darmigny est un curieux de tout. Sans se contenter d’un chemin tracé, son esprit libre lui ouvre les portes de l’âme de ceux qui passent devant son objectif. Et, il est vrai, beaucoup y sont passés !”

Découvre en plus en consultant l’article dans la rubrique spéciale “Un moment de photographie avec Initial LABO” dans le magazine Dandy.

Une exposition à découvrir chez Initial LABO du 2 au 22 avril et Vernissage le 25 avril (Entrée Libre)

Initial LABO a été ravi de mettre à disposition son expertise pour la production de l’exposition « En aparté » de Fredélion Immobilier.

Une exposition photographique sur le thème « de ma fenêtre »

Le 16 juin 2022, la première édition de « En aparté », une exposition photographique sur le thème « de ma fenêtre » a été lancée.

Imaginé dans une vocation de partage, d’ouverture et de convivialité par les fondateurs de Fredélion, « En aparté » reflète la façon dynamique et engagée dont nous concevons notre métier.

Cet évènement a réuni 10 photographes qui se sont emparés du motif « de ma fenêtre » pour proposer leur vision du monde :

Les lauréats :

Siouzie Albiach

Richard Pak

Andre Merian

Les autres photographes : Frédérique Stucin, Isabelle Scotta, Julie Poncet, Letizia Le Fur, Charlotte 4B et Sandra Matamoros.

A découvrir du 24 mars au 02 avril 2023 de 8h à 21h et Vernissage le 24 mars à 18h30

Pour cette seconde participation à Carte Blanche aux galeries d’art organisée par la Mairie de Boulogne-Billancourt, Initial LABO propose au public de redécouvrir les oeuvres de Changnam Lee et François Darmigny. 

L’espace Landowski se transforme en immense galerie d’art

Chaque année la ville de Boulogne Billancourt permet aux amateurs et aux collectionneurs de découvrir de nouveaux artistes au sein de l’espace Landowski qui accueille durant deux semaines les galeries boulonnaises, témoins et actrices de la richesse culturelle de la ville. Celles-ci ont ainsi “carte blanche” pour présenter les artistes qu’elles accompagnent. Des ateliers et animations sont également proposées à destination de toute la famille.

Changnam Lee : La vague réagit à la lumière

L’artiste :

Artiste coréenne née en 1964, diplômée de l’école supérieure des arts de l’Université Chung-An ainsi que de la College of Art de l’Université Kyungwan. Changnam Lee est chargée de cours au College of Art de l’université de Dankook et Maitre de conférence à l’Université nationale de Kangwon. Son travail à été exposé à de nombreuses reprises en Corée du Sud, en Chine, au Japon, en Malaisie et à Singapour, que ce soit dans des musées d’Art, des galleries ou des salons d’art. Ces oeuvres ont intégrées diverses collections que ce soit le Pavillon Jongno-Qu,, le Centre de Hallin, le Musée National d’Art Moderne et contemporain ainsi que des fondations privées.

L’exposition :

“Dans ma mémoire, la mer a un flux continu plus large que l’instant fugace. L’océan, avec le flux de mes émotions et de la lumière est encore plus vaste et infini. Face à lui, je me libère de mes souvenirs qui m’emprisonnent et trouve un instant de réconfort .”

Au moment où les vagues rugueuses frappent fortement le rivage et se détachent, mes émotions refoulées et inconnues disparaissent également. Ma série d’œuvres capture le flux des vagues dans l’obscurité. Le flux continu d’ondes se décompose en divers spectres dès que l’on appuie sur l’obturateur et prend une apparence peu familière.

Au-delà de la reproduction de la réalité, celle-ci est reproduite sous forme d’ondes d’irréalité et d’ondes aux couleurs variées. C’est ainsi que les émotions incertaines nées de la distance physique entre la mer et moi s’expriment de diverses manières en superposant les images rémanentes dans la mémoire.

Au travers de ces rencontres avec la mer , je m’abandonne et je m’abandonne et introspecte cette face caché de moi-même. L’anxiété , le désir, la réalité , l’insatisfaction qui jusqu’alors étaient réprimés, rugissent de l’intérieur tel une vague.

J’ai toujours envie de la mer. C’est parce que je rencontre un moment magique qui révèle honnêtement mes différentes facettes de mes émotions cachées et que je me délivre des contraintes de mon esprit.

François Darmigny : Wheels & Waves

L’artiste :

François Darmigny est connu du grand public pour ses nombreuses couvertures de magazines, affiches de films, campagnes publicitaires et la qualité de ses reportages photos. Après avoir suivi l’actualité Internationale et les grands événements sportifs, couvrant notamment les guerres du Liban et d’Afghanistan, François Darmigny devient photographe indépendant au milieu des années 1990. Son univers : capter et immortaliser les émotions, les personnalités, les attitudes et les caractères en leur donnant une dimension artistique. Sa devise : mettre l’humain au coeur de l’image. Sportifs, acteurs, animateurs télé, mannequins, personnalités des arts et du spectacle, personne n’échappe à son objectif.

L’exposition :

Passionné de moto depuis sa plus tendre jeunesse, François Darmigny découvre par hasard en 2016 le festival international de motos vintage “Wheels & Waves”. Inclassable, iconique et incontournable il est aujourd’hui une référence pour les amoureux de mécanique, de liberté et de style. Comme à son habitude, François capte l’essence même de ce rassemblement et décide de publier trois années de suite ses reportages dans le magazine VSD, contribuant ainsi à faire découvrir au grand public cet événement hors normes.


La rencontre avec Jérôme Allé, Vincent Prat et Julien Azé se fait naturellement, comme une évidence, autour de cette passion commune : la glisse, la moto, la liberté… une façon de vivre et de penser. De rencontres mémorables en courses effrénées, François décide de publier un coffret photo, tel un album souvenir de ces belles mécaniques en hommage à ces hommes et ces femmes extraordinaires qui les conduisent : pour laisser une empreinte de ces moments magiques….

Animation : Atelier Photowalk

Venez révéler votre regard sur la ville lors de cette masterclasse avec le  photoreporter Jeremy Lempin et FUJI INSTAX, le samedi 1er avril à 15h.


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