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Marcio Borsoi, exposé dans le cadre de l’appel à projet du Festival FF Paranapiacaba – Iandé

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Le Festival de photographie de Paranapiacaba (FF Paranapiacaba) est une plateforme d’alphabétisation visuelle prônant la préservation des équilibres naturels, les droits de l’homme et l’accès à l’éducation, Il aborde des questions pertinentes sur la durabilité, la mémoire et le patrimoine.

Cette quatrième édition du Festival est consacrée à l’eau, élément essentiel à la survie de tous les organismes.

Initial LABO et IANDE s’unissent à cette occasion pour vous faire découvrir le Festival de Paranapiacaba et permettre à des photographes brésiliens d’exposer leur travail en France.

IANDE est une plateforme culturelle interna4onale ciblé sur la France, en vue de communiquer sur la photographie brésilienne. Iandé, qui signifie Nous est un trait d’union entre le Brésil et la France, pour les photographes, les commissaires, les galeristes, les collectionneurs, l’enseignement, la recherche et les institutions liées à la photographie.

Initial LABO de par son attachement continue à la photographie brésilienne, que se soit au niveau du Mécénat auprès de la Bibliothèque Nationale de France, de son soutien à l’association SOS Assistances de Fotografia venant en aide aux assistant de photographes touchés par la pandémie ou bien par la riche sélection de livres brésiliens présents dans notre librairie.

Suite à l’appel à candidature lancé cet été, plus de 500 candidatures ont été reçus. Le jury composée de Denise Carmargo, Héloïse Conesa, Emmanuelle Hascoët, Joao Kulcsár et Glaucia Nogeira ont choisis cinq lauréats qui seront exposés chez Initial LABO du 23 septembre au 10 octobre 2021.

Pour l’occasion nous avons échangé avec Marcio Borsoi, lauréat de l’appel à candidature avec sa série  «A fé que vem das águas, vem do azul suave…» afin de mieux connaitre son écriture photographique, les thématiques qu’il travaille et l’impact de la pandémie sur son inspiration. Découvrez cet échange en intégralité suivis d’une présentation de sa série.

Une série très personnelle.

“Dans mon enfance, lorsque je dormais chez mes grands-parents, dans la chambre il y avait un oratoire et une image de « Yemanjá » à l’intérieur. Une femme en bleu tendre qui flotte sur l’eau.

Sans rien comprendre au spiritisme, au candomblé… J’avais peur de cette figure

Quelque temps plus tard, j’ai réalisé la force de cette femme, la « dame des eaux ». Des eaux qui portent des fleurs, des requêtes, des parfums, la foi et apportent grâce, espérances et gratitude.

Le 2 février est le jour de Yemanjá et j’accompagne toujours en photographiant la beauté de cette célébration., j’aime photographier les fêtes religieuses et populaires. Les gens exprimant la « Foi ». Je photographie ce qui m’émeut”

Un parcours photographique atypique

“J’ai commencé la photographie dans les années 1970, toujours en tant qu’étudiant en architecture. Après une longue période d’abandon et un diplôme d’administrateur, je suis revenu en 2009 à la photographie, principalement en architecture d’intérieur.

Actuellement, je me consacre à la photographie d’auteur. Urbaine et observatrice du quotidien, je dis que la banalité des villes m’attire avec les éléments naturels et organiques. « La photographie est un acte poétique et le minimalisme récurrent, « Le moins est plus ». Ma formation en photographie résulte de la participation à des Ateliers et cours d’Histoire de l’Art, des études théoriques et des travaux de photographes.”

L’impact de la pandémie.

Durant la pandémie, j’ai développé la série  A cidade se perde nas ausências…” (La ville se perd dans les absences…) avec environ 150 photos qui a été depuis primée dans de nombreux prix.

“Les personnages et les lieux de n’importe quelle ville.

Une représentation du vide et du silence dans les absences.

Sortir en ville la nuit minimise ce confinement nécessaire. Au début c’était des sorties timides en me sentant protégé par les vitres des voitures, mais je devais visiter des lieux qui m’appartiennent. Ma sécurité est une illusion traîtresse.

Je me risque dans l’ombre, je vois des gens sans visages et pareils, couverts de masques, seuls les yeux sont visibles, semblant ne pas voir le danger mortel. Temps maussade.

Ensuite, je pense aux villes qui ne « pulsent » pas, Hopper et à quel point le temps est précieux.

 MARCIO BORSOI  – «A fé que vem das águas, vem do azul suave…»

« A fé que vem das águas, vem do azul suave…”

La foi qui vient des eaux, vient du bleu doux…”

Um pequeno dormindo na casa dos avós. No quarto um oratório e dentro uma imagem, Yemanjá.

Un petit qui dort dans la maison de ses grands-parents. Dans la chambre, un oratoire et une image à l’intérieur, Yemanjá.

Uma mulher de azul suave que flutua nas águas. 

Une femme en bleu tendre qui flotte sur l’eau.

Sem compreender coisas de espiritismo, candomblés… ele dormia no medo.

Sans rien comprendre les choses du spiritisme, n’y du candomblé… il dormait dans la peur.

Tempos depois se dá conta da força daquela mulher, a “senhora das águas”.

Quelque temps plus tard, il se rend compte de la force de cette femme, la « dame des eaux ».

As  águas que levam flores,pedidos, perfumes e fé.

Les eaux qui portent les fleurs, les prières, les parfums et la foi.

As águas que trazem agradecimentos, esperança, gratidões e também fé.

Les eaux qui apportent grâce, espérance, gratitude et aussi foi.

Hoje, a imagem daquele azul que representava o medo está perto dele, linda… e ele fotografa.»Aujourd’hui, l’image de ce bleu qui représentait la peur est proche de lui, beau… et il  le photographe.

Pour suivre le travail de Marcio Borsoi :

Exposition FF Paranapiacaba chez Initial LABO

LES TERRITOIRES DE L’EAU 

Raphael Alves – Marcio Borsoi – Nilmar Lage –  Mergulha et Voa – Sheila Oliveira – Elza Lima – Julia Pontes – Marinele Ribeiro 

DU 23/09 AU 10/10 

Une célébration de la photographie aux confluents de la préservation des équilibres et des territoires créatifs.



Tous les mois,

retrouvez les prochaines expositions, rencontres ,
sorties de livres des photographes
avec qui nous travaillons au quotidien,

les rendez-vous photographiques
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auxquels nous participons,

et les vernissages de nos expositions.

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