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Exposition de la deuxième édition “En Aparté” à découvrir du 24 mai au 24 juin 2023 dans toutes les agences FREDéLION

En Aparté : une fusion entre l’art et l’immobilier

Le 16 juin 2022, FREDéLION a lancé la première édition de « En Aparté », une exposition photographique sur le thème “De ma fenêtre”. L’évènement prévoyait la mise en lumière d’artistes photographes à travers l’exposition de quelques-unes de leurs œuvres, réparties sur l’ensemble des agences immobilières du Groupe, autour d’un thème commun.

Passionnés d’art et plus particulièrement de photographie, c’est tout naturellement que leur est venu l’idée de créer « En Aparté ». Tissant ainsi un lien direct avec ce qui les anime et contribuant activement à la vie culturelle de Paris. Imaginé dans une vocation de partage, d’ouverture et de convivialité, « En aparté » reflète la façon dynamique et engagée dont est conçu leur métier.

La deuxième édition “En Aparté”

Après le succès de la première saison, et une exposition dans la galerie d’Initial LABO,  FREDéLION lance la 2e édition d’ “En aparté”, évènement photographique qui conjugue art et immobilier, en partenariat avec CulturFoundryArtPrimera et Initial LABO. Dix nouveaux photographes sont invités à exposer dans les agences du Groupe autour du thème Lost in Paris. Une oeuvre par artiste rejoindra ensuite la collection photographie du Groupe.

Alain Cornu
Pierre Olivier Deschamps
Midaugas Gabrenas
Bertrand Gruyer
Sonia Hamza
Karine Paoli
Paul Pouvreau
SMITH 
Patrick Tourneboeuf

Lost in Paris : Une invitation au voyage

En répartissant les œuvres au sein de nos 16 agences, les amateurs d’art sont incités à parcourir la capitale et ses différents arrondissements, mais également à découvrir l’âme unique de chacune des agences et les équipes qui les font vivre au quotidien.

Une invitation au voyage, à se perdre dans Paris, le temps d’un mois de printemps… Les visiteurs seront amenés à découvrir des artistes reconnus mais aussi des photographes à l’avenir très prometteur.

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Initial Labo a été ravi de produire l’exposition “On the road” by François Darmigny, à découvrir du 13 mai au 25 juin 2023 à la galerie Dauphine (1er étage du Marché Dauphine).

Le photographe François Darmigny

François Darmigny a suivi l’actualité internationale et les grands évènements sportifs, et couvert les guerres du Liban et d’Afghanistan. Il devient photographe indépendant au milieu des années 90, éprouvant le besoin d’explorer un nouvel univers photographique plus en adéquation avec sa propre conception de l’image. Il décide de ne plus subir l’action mais de la créer préférant remplir moi-même mon cadre.

Son univers capte et immortalise les émotions, les personnalités, les attitudes et les caractères en leur donnant une dimension artistique et une âme. Sa devise consiste à mettre l’humain au cœur de l’image.

Depuis la réalisation de ses premiers clichés à 12 ans lors d’un match de basket, François Darmigny ne passe plus une journée de sa vie sans photographier. Les images ne quittent plus jamais ses pensées et il ne s’interdit jamais la moindre photo. Son champ de vision s’inscrit systématiquement dans une focale de 50 millimètres. Pour lui la vie est un immense studio aux inépuisables ressources.

Même si la couleur s’invite quelquefois dans son boitier, c’est avant tout en noir et blanc que François Darmigny aime mettre en scène la vie et rendre les gens émouvants, par leur charme, leur émotion ou leur spontanéité mais toujours en essayant de les laisser le plus naturel possible et de faire de leur regard la chose la plus naturelle à capter.

Il est aussi l’un des derniers photographes à utiliser des chambres photographiques.

On the road by François Darmigny

La passion de François Darmigny ? La moto et depuis sa plus tendre jeunesse !
Connu du grand public pour ses nombreuses couvertures de magazines, affiches de films, campagnes publicitaires et la qualité de ses reportages photos, François Darmigny nous fait découvrir avec cette nouvelle exposition des festivals spécialisés en motos vintage & néo-retro. Pour la première fois, il présente des tirages photos de la Normandy Beach Race à Ouistreham (Normandie), The Old Race à Clairmarais (Pas-de-Calais) et des clichés inédits de la Wheels & Waves à Biarritz.
L’exposition accueillera aussi des clichés de célébrités qui rejoignent François dans sa passion: Philippe Starck, David Douillet, Norman Reedus, Guy Martin, … Afin de vous immerger davantage dans cet univers hors du temps, motos, surfs, skates, œuvres d’art feront partie du décor.

Galerie Dauphine
1er étage Marché Dauphine
132-140 rue des Rosiers
93400 Saint-Ouen

Samedi : 11h – 18h
Dimanche : 11h – 18h

Une exposition à découvrir chez Initial LABO du 7 au 25 mars

Vernissage le jeudi 9 mars à 18h – Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h

Planches Contact, hors les murs

Initial LABO et le festival de Deauville Planches Contact vous invite à découvrir l’exposition “Planches Contact, hors les murs”. Une sélection d’œuvres réalisées pendant la résidence des photographes Carolle Benitah et Stefano De Luigi, et exposées à Deauville, aux Franciscaines, d’octobre 2022 à janvier 2023.

Carolle Benitah – La courbe du bonheur

« Il me tient à cœur de m’imprégner de l’histoire de Deauville afin de trouver un sujet qui résonne avec mes propres préoccupations pour ensuite transformer ces traces du passé et en faire une œuvre aux préoccupations et à l’esthétique contemporaines. »

Stefano de Luigi – Zéro

« Il me tient à cœur de m’imprégner de l’histoire de Deauville afin de trouver un sujet qui résonne avec mes propres préoccupations pour ensuite transformer ces traces du passé et en faire une œuvre aux préoccupations et à l’esthétique contemporaines. »

Vernissage de l’exposition

Nous avons également le plaisir de vous convier au Vernissage le 9 mars 2023 à partir de 18h, en présence de Carolle Benitah et de Laura Serani, directrice du festival.
A cette occasion sera dévoilé l’avant programme de la prochaine édition du festival avec les nouveaux résidents sélectionnés dans la section Tremplin jeunes talents – soutenue cette année par la Fnac – et dans la section fondation photo4food

Du 09 au 24 mars chez Initial LABO – du mardi au samedi de 10h à 19h
Vernissage le jeudi 09 février à 18h 

Initial LABO a le plaisir d’accueillir de nouveau au sein de sa galerie le travail des lauréats du Prix “Résidence pour la Photographie” de la Fondation des Treilles du 09 au 24 février. Cette exposition présentera le fruit des travaux réalisés par les photographes pendant leur résidence aux Treilles, et de présenter les nouveaux lauréats, résidents en 2023.

Vernissage Jeudi 9 février

Initial LABO et la Fondation des Treilles ont le plaisir de vous inviter le 9 février 2023 à partir de 18h au vernissage de l’exposition consacrée au Prix “Résidence pour la Photographie” de la Fondation des Treilles, au sein de la galerie d’Initial LABO.

Le vernissage aura lieu en présence de Maryvonne de Saint Pulgent, présidente de la Fondation des Treilles, du président du jury Jean-Luc Monterosso, de Guillaume Bourjeois, directeur de la Fondation des Treilles, et de Dominique Laugé, coordinateur du Prix.

Ce vernissage sera l’occasion de découvrir le travail des Lauréats ayant résidé cette année au sein de la résidence mais également de participer à l’annonce des nouveaux lauréats !

Sera également dévoilé, en partenariat avec l’imprimeur Escourbiac, le premier “Prix Escourbiac – Fondation des Treilles”, qui aide à la publication d’un livre photographique en lien avec le monde méditerranéen.

L’Exposition

Les artistes résidents en 2022, Mohamed Camara, Alain Fleischer et Karine Pierre nous invitent cette année à découvrir par leur regard trois points d’entrée singuliers dans les récits méditerranéens.  

Mohamed Camara fait chanter le vent de la Méditerranée au travers de rideaux tissés à Bamako et chargés d’histoires à révéler. Alain Fleischer rend hommage à la transdisciplinarité chère aux Treilles, par son interprétation onirique et immersive du poème d’Ovide. Karine Pierre livre avec “Terres déchiquetées” une iconographie de la survie, condensée dans le “Gaza Hospital” délabré de Beyrouth.

"Il est interdit d’enfermer les oiseaux en cage" de Emeric Lhuisset, une exposition produite par Initial LABO à découvrir à la Galerie Gilles Drouault du 16 octobre au 21 novembre.

“Il est interdit d’enfermer les oiseaux en cage” de Emeric Lhuisset, une exposition produite par Initial LABO à découvrir à la Galerie Gilles Drouault du 16 octobre au 21 novembre.

Le photographe Emeric Lhuisset

Émeric Lhuisset a grandi dans la banlieue parisienne dans l’Essonne et découvre l’art dans les livres d’histoire-géographie. Il réalise ses études aux Beaux-Arts de Paris sous l’enseignement de Guillaume Paris, Christian Boltanski et Jean-Marc Bustamante puis se spécialise en géopolitique à Paris I et à l’ENS.

Il est professeur de photographie à Science Po Paris et anime des cycles de conférence sur le thème Art contemporain et géopolitique. Son travail artistique principalement réalisé en zone de conflits oscille entre art contemporain et photojournalisme. Il étudie au début des années 2000 les zones de conflits en Europe et au Moyen-Orient, tout particulièrement en Syrie, en Irak, en Ukraine et en Afghanistan. Malgré les problématiques géopolitiques traitées dans ses travaux, Émeric Lhuisset ne se qualifie pas de photoreporter. Il travaille la mise en valeur esthétique de ces problématiques.

Montrer un nouvel Afghanistan

“15 août 2021, Kaboul tombe aux mains des Talibans. Faisant partie de cette génération dont l’entrée dans l’âge adulte a été marquée par la tragédie des attentats du 11 septembre 2001, cet évènement me paraît d’autant plus marquant qu’il semble clôturer cette doctrine de la guerre contre le terrorisme instaurée par G. W. Bush.  Qu’est devenu ce pays à la fois connu de tous et en même temps totalement méconnu?”



A travers ce projet, Emeric Lhuisset cherche à montrer ce nouvel Afghanistan en dressant le portrait à la fois de ceux qui incarnent le nouvel état au moment de leur arrivée au pouvoir en automne 2021, puis 1 an plus tard, de ceux qui en sont les victimes et qui vivent maintenant sous le joug de ce régime. 

Partenaire de Photo Days, Initial LABO accompagne le festival dans la production de ses expositions.

DU 15 OCTOBRE AU 11 DÉCEMBRE 2022

Un Festival photographique créé à l’initiative de Emmanuelle de l’Ecotais

PHOTO DAYS est une nouvelle association culturelle initiée par Emmanuelle de l’Ecotais. Elle a été conservateur pour la photographie au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris de 2001 à 2018 et en charge de la collection Man Ray au Centre Pompidou de 1994 à 1999. Titulaire d’un Doctorat en Histoire de l’Art, elle a organisé un grand nombre d’expositions en France et à l’étrange.

Depuis 2019, Emmanuelle de l’Ecotais est commissaire d’exposition indépendante, expert et conseil, et s’investit au sein de Photo Doc. principalement dans le cadre du Lab, pour s’engager, avec les artistes, sur les enjeux sociétaux de demain. Enfin elle est membre du comité et directrice artistique de la fondation photo4food.

Convaincue que la photographie peut aussi agir sur la transformation du monde, Emmanuelle de l’Ecotais est engagée dans l’association Photo Doc et dans la fondation photo4food.

Photo Days un parcours au plein cœur de la photographie

Créé en 2020, Photo Days propose de fédérer tous les lieux et événements relatifs à la photographie et la vidéo dans Paris en novembre. Fort du succès de sa première édition, Photo Days présentera du 15 octobre au 11 décembre 2022 un parcours à travers plus de 80 lieux dans Paris, regroupant les institutions, les galeries, les foires, une maison de vente, quelques lieux privés soigneusement choisis comme des ateliers d’artistes, des laboratoires ou des appartements de collectionneurs, afin de proposer aux visiteurs, professionnels ou amateurs, une immersion photographique totale au moment où Paris devient la capitale mondiale de la photo.

Initial LABO accompagne PhotoDays dans la production de ses expositions

Humanities” by Rhapsody Curated

A découvrir chez Initial LABO
Du 07 novembre – 03 décembre
Vernissage le mardi 15 novembre – 18h

Dans le cadre du Parcours Photo de Boulogne Billancourt à l’occasion de Photodays, Initial LABO présente Humanities, la première saison de Rhapsody Curated, plateforme de NFT dédiée à la photographie de haute curation.

Humanities est une étude anthropologique en trois parties du comportement humain,
des cultures et des sociétés à travers l’objectif de quatre photographes. 

North Korea de Stéphan Gladieu nous transporte dans ce pays hermétique pour y rencontrer son peuple et ses coutumes. 

Stéphan Gladieu 

How Much Can You Carry? de Floriane de Lassée présente les poids, physiques et psychologiques, que portent les gens de part le monde.

Floriane DE LASSÉE

Enfin, Autopsy de Pascal Rostain & Bruno Mouron révèle au yeux du monde les entrailles des poubelles des stars et ainsi, leurs vies et leurs habitudes.

Pascal ROSTAIN & Bruno MOURON

1994” de Pieter Hugo 

A découvrir à la Sorbonne Artgallery , Paris
Du 11 novembre au 11 décembre
Vernissage le 10/11 en présence de l’artiste 

1994, c’est la fin de l’Apartheid en Afrique du Sud, avec l’élection de Nelson Mandela. C’est aussi l’année du génocide au Rwanda.  À travers des portraits d’enfants issus de ces deux pays, Hugo interroge  la grande histoire et son histoire personnelle, le rapport de la vie à la mort, et l’empreinte de la mémoire collective dans le regard des enfants.

Photo Days · Sorbonne Artgallery © Pieter HUGO, Portrait #3, Rwanda, 2014, c-print · courtesy PRISKA PASQUER, Cologne

Paris (contralto) de SMITH

A découvrir à La Caserne , Paris
Du 09 novembre au 20 novembre
Vernissage le 08/11 en présence de l’artiste
 

SMITH est le lauréat 2021 de Paris je t’aime × Photo Days.
Pour cette première édition du Grand prix autour du thème “Paris vert”, l’artiste propose un portrait de la ville dans une tessiture visuelle à la marge de celles habituellement employées pour chanter Paris, ville qui l’a vu naître, grandir, et qu’il hante encore aujourd’hui. Le contralto est la voix de femme la plus grave: une voix rare, de l’entre-deux, caractérisée par une mystérieuse chaleur, paraissant dévoiler une autre réalité. Cette série, est réalisée à la caméra thermique, outil de prédilection du photographe depuis dix ans, dont la singularité est de capter les ondes de chaleur dégagées par les corps vivants.

Photo Days · Grand Prix (c) SMITH, Paris (Contralto), 2022

Partagepar la Fondation photo4food

A découvrir à l’Hotel de Sauroy, Paris
Du 18 au 27 novembre
Vernissage le 17 novembre à 18h en présence des artistes

La fondation photo4food, créée par Virginie et Olivier Goy,  remercie et encourage les artistes qui la soutiennent en promouvant leur travail auprès d’une large communauté de passionnés et d’acheteurs. Cet automne, c’est au sein du prestigieux Hôtel de Sauroy que les principaux artistes qui ont fait don de leurs oeuvres au profit de la fondation seront exposés dans le cadre de l’exposition « Partage »

Stanislas Augris 

Initial LABO et le Forum Culturel Autrichien sont heureux de présenter l'exposition "PARIS/NYC" de David BACHER. Une exposition à découvrir au sein de notre galerie du 07 au 28 mai 2022.

Proposée par Initial LABO et le Forum Culturel Autrichien

Du 07 au 28 mai 2022

David Bacher, porter son regard sur le monde à travers son appareil photo

David Bacher est un photographe et peintre américain et autrichien qui vit en France depuis 18 ans. Il travaille pour la presse et collabore également avec des organisations internationales telles que les Nations Unies. Il est né et a grandi aux États-Unis dans l’État de Virginie. Là- bas il obtient un diplôme d’économie et d’anthropologie à l’université de Virginie. Ces deux disciplines influencent son regard sur le monde autour de lui.

David porte son regard sur le monde à travers son appareil photo. Il attache une importance toute particulière à la coexistence entre les peuples indigènes et les sociétés occidentales. Il étudie à l’École Danoise de Photojournalisme et acquiert une expérience professionnelle dans le domaine de la photographie commerciale. Celle-ci lui permet de développer un style personnel à travers l’utilisation de diverses techniques en fonction du sujet et de l’environnement.

Il est particulièrement fasciné et inspiré par la photographie humaniste notamment celles des photographes comme Vivian Maier, Henri-Cartier Bresson ou Robert Frank. David est également intéressé par les nuances dans la vie quotidienne, souvent négligées ou pas remarquées. En balayant la ville de son regard fluide, il capture avec sa caméra les émotions des gens autour de lui. Parfois il juxtapose plusieurs éléments sur des plans différents. D’ailleurs, selon Carole Naggar « David crée souvent des trompe-l’œil ou il bouscule les perspectives, donnant aux reflets et aux ombres une présence aussi réelle que celle des corps et des visages qui peuplent le théâtre de ses rues. » Dans la préface du livre elle a également remarqué : « s’il n’est pas ouvertement politique, David Bacher excelle toutefois dans les commentaires sociaux indirects et subtils et il saisit les incongruités et les contradictions de la vie quotidienne, en particulier les décalages inter raciaux et culturels. »

PARIS/NYC le résultat de quinze ans de photographie

PARIS/ NYC est un travail photographique regroupant quinze ans de photographie autour de ses deux villes de cœur. En effet, David a commencé à photographier dans Paris dès son arrivée en 2004 et plus tard à New York en 2008. Durant ces années David BACHER arpente les rues toujours à l’affût de moments inattendus capturant l’âme de celles-ci.

Aujourd’hui David BACHER présente PARIS/NYC sous la forme d’une exposition. Elle sera tout d’abord disponible en exclusivité chez Initial LABO et voyagera ensuite dans d’autres villes de France.

Ses images, une façon de jouer avec le monde.

PARIS/ NYC est une sorte de chasse au trésor au cours de laquelle le spectateur peut découvrir et interpréter Paris et New York d’une manière amusante, et qui invite à la réflexion. Souvent, les photographies se reflètent les unes les autres, et tout aussi souvent, il est difficile de distinguer au premier abord dans quelle ville la photo provient. Ainsi, en jouant sur les effets de la mondialisation, le photographe invite son spectateur à réfléchir et souvent à hésiter à la déterminer. Ce sont ces différents niveaux de complexité qui nous obligent à étudier avec attention chaque image. David aime les photos qui sont directes et compréhensibles mais qui nous encouragent en même temps à nous poser des questions.

A la suite de son travail David Bacher y découvre une grande similitude : Pour lui, « Paris et New York sont comme deux décors de théâtre avec des milliers d’acteurs sans rôles prédéfinis »

Site internet du Forum Culturel Autrichien : Forum Culturel Autrichien (austrocult.fr)

Site internet de David Bacher : David Bacher Photographer – Paris – Nantes

Bernard Descamps – Sophie Hatier – Yusuf Sevinçli

Initial LABO et la Fondation des Treilles présentent chaque début d’année, le travail de résidence réalisé par les lauréats du Prix Résidence de la Fondation des Treilleset dévoile les noms des futurs résidents à l’occasion d’une exposition. Exposition du 01 au 26 février.

Découvrez à partir du mardi 1 er février le travail de Bernard Deschamps, Sophie Hatier et Yusuf Sevinçli, le vernissage de l’exposition, le jeudi 3 février sera l’occasion de révéler les noms des lauréats résidents 2022.

Initial LABO et la Fondation des Treilles

Institution exceptionnelle dans le domaine de la recherche et des arts, accueille depuis quatre décennies de nombreux chercheurs et artistes, essentiellement écrivains et photographes.

Créé en 2011, le Prix pour la Photographie décerne chaque année des lauréats sélectionnés sur un projet photographique traitant du monde méditerranéen témoignant des évolutions historiques, sociétales et artistiques de cette région.

Initial LABO, acteur majeur du tirage photographique professionnel, s’est mué en une plateforme créative dédiée aux photographes et à la photographie. Son concept est conçu pour accueillir éditeurs, photographes, amateurs et institutions de la photographie.

Ainsi le partenariat entre Initial LABO et la Fondation des Treilles permet depuis cette année d’exposer au sein de l’espace photographique d’Initial LABO, chaque mois de février, le fruit des travaux réalisés par les photographes en résidence au domaine des Treilles ainsi que la présentation des nouveaux lauréats.

Les lauréats 2021

En février 2021, le jury, présidé depuis 2014 par Laura Serani (directrice artistique, commissaire d’expositions et auteur) était composé de Bertrand Eveno (ancien Président des Gens d’Images, ancien Président de l’Agence France-Presse), Claire Lebel (membre du conseil d’administration de la Fondation des Treilles), Jean-Luc Monterosso (correspondant de l’Académie des Beaux-Arts, fondateur et ancien directeur de la Maison Européenne de la Photographie), Sarah Moon (photographe, réalisatrice) et Ricardo Vazquez (conservateur en chef du patrimoine, directeur de la culture des sports et de la Jeunesse au conseil départemental du Var).

Parmi les 82 candidatures reçues et les 44 dossiers sélectionnés, il a retenu les projets de Bernard Descamps, Sophie Hatier et Yusuf Sevinçli.

Bernard Descamps

Bernard Descamps est né en 1947 à Paris. Il devient photographe en 1975. C’est la légendaire revue suisse « Camera», qui publie pour la première fois ses photographies, en 1974. Sa première grande exposition est organisée par Jean-Claude Lemagny à la Bibliothèque Nationale de Paris en 1975. La même année, il expose avec Florence Henri à la galerie «m» à Bochum (Allemagne). En 1978, il réalise une exposition personnelle au centre Pompidou, à Paris.

Il est un des membres fondateurs de l’agence VU. Il est également co-fondateur des premières «rencontres de la photographie africaine» de Bamako.

A partir de 2002, la galerie Camera Obscura le représente et l’expose régulièrement. En 2014, il participe aux expositions collectives: «Visages» à la Vieille charité à Marseille, et «Le mur», collection Antoine de Galbert, à la Maison rouge, Paris.

De 1994 à 2012, il est directeur artistique de la galerie du théâtre La Passerelle, à Gap. En 2019, paraît son 11e livre aux éditions Filigranes : «Natura». Aujourd’hui il est représenté par la galerie Camera Obscura, à Paris, et la Box galerie à Bruxelles.

Le projet de Bernard Descamps

« J’aimerais suivre un itinéraire, celui du littoral, là où la mer rejoint la terre, que cette ligne soit naturelle ou fortement urbanisée… Cette démarche a souvent été la mienne : à Madagascar en 2013, au Vietnam dans les années 2000, au Japon en 1993 en France sur les côtes du Nord ou de Bretagne… Au cours de ce “voyage”, les photographies seront des rencontres, rencontres avec un lieu, des personnes, un évènement, mais surtout des rencontres avec soi-même. Dans son autobiographie Chroniques, Bob Dylan explique qu’une chanson ressemble à un rêve qu’on essaie de réaliser… Je pense que c’est un peu la même chose pour une photographie. Suivre le littoral et photographier, tailler dans l’espace et le temps. J’ai toujours espéré que, derrière l’aspect visible des choses, se cachait un esprit. Une sorte d’animisme où la photographie pourrait révéler un peu de cet au delà… Suffirait-il d’arrêter le temps pour voir au-delà des apparences ? Attraper un peu de cet invisible dont parle Pascal Quignard: « Le visible ne suffit pas à comprendre ce qui est vu. Le visible ne s’interprète qu’en référence à l’invisible ».

Sophie Hatier

Après avoir photographié des zones de conflits (Bosnie Herzégovine, Moyen Orient…) et travaillé dans de nombreux pays (Mongolie, Namibie, Sénégal, Arménie, Kamtchatka…), Sophie Hatier s’éloigne du reportage et se concentre depuis une dizaine d’années sur une approche plus plasticienne et sensorielle du paysage (France, Islande…), du portrait et du vivant en général.
Le travail de Sophie est tourné vers la nature et sa diversité. Une approche sans a priori où elle s’attache à regarder avec la même attention une personne, un animal, un végétal…sans échelle de valeur. « Photographier une personne comme une montagne et inversement ». Amoureuse de la couleur, gommant toute anecdote, ses images sondent le “presqu’abstrait”, le point de bascule entre la photographie et la peinture. Ses travaux sont régulièrement exposés dans des galeries en France et à l’étranger.
Elle est membre du collectif “France(s) Territoire Liquide” depuis 2011. Elle collabore aussi avec de nombreux magazines : Vogue, le Monde, le M du Monde, le Figaro magazine, le Point, Libération, Première, Air France Madame, Marie Claire Maison, de l’air…

En 2004 elle publie « Portraits Académie Équestre du Cheval de Versailles » aux Éditions Belin. En 2014, « France(s) Territoire Liquide, nouvelle mission photographique sur le territoire français » paraît aux Éditions du Seuil. En décembre 2020, un livre-photo de « Grignan au temps du confinement » sort aux Éditions Temporis.

Le Projet de Sophie Hatier

« Après l’Islande accidentée et volcanique, et ses magnifiques lumières du Nord, sourdes, mystérieuses, je cherchais un territoire inverse, où tout ne serait qu’horizon, lumière et couleurs du Sud qui irradieraient et satureraient l’espace. Une atmosphère méditerranéenne. Peu à peu la Camargue, que je connaissais bien sans l’avoir jamais photographiée pour autant, s’est imposée comme une évidence. C’est par l’eau que je l’ai abordée. La Camargue, c’est l’inverse d’une île. Une étendue d’eau au milieu des terres. Étangs, marais, salins, eau douce, eau saumâtre… Un paysage qui parait si sauvage mais qui résulte aussi d’interventions humaines de longue date sur un biotope très particulier, une tentative de domestication par de savants transferts de fluides… Un espace méditerranéen, avec ses couleurs, sa composition et sa matière. Et sur lesquelles la lumière agit comme un révélateur. Cette spécificité du territoire camarguais, j’ai envie de la capter en élargissant mon travail à d’autres formes de vie : le végétal, la faune et le portrait… Cette recherche d’une forme, en partant de la nature pour tendre vers l’humain, a toujours été au cœur de mon travail ».

« Je reste en plein air à cause du minéral, du végétal, de l’animal qui sont en moi » (Henri David Thoreau).

Yusuf Sevinçli

Yusuf Sevinçli est un photographe turc né en 1980, qui vit et travaille à Istanbul. Diplômé de la section Communication de l’université Marmara en 2003, il intègre l’année suivante une master class consacrée à la photographie documentaire en Suède. Il participe à la « Reflexions Masterclass » avec Giorgia Fiorio et Gabriel Bauret à Venise en 2011. En 2012, il publie son premier livre « Good dog » aux éditions Filigranes et depuis, il a publié sept autres ouvrages chez différents éditeurs, dont le récent « Tourmaline » (publication personnelle, 2020). Ses expositions personnelles incluent « Post » et « Oculus » présentées à la Galerie Filles du Calvaire de Paris, au Botanique de Bruxelles, au Galerist, à Istanbul, au Château d’Eau à Toulouse, et au Filatron, à Mulhouse. Son travail a en outre été présenté dans de nombreux festivals et expositions en Europe et à travers le monde.
L’œuvre de Yusuf Sevinçli est représentée par la Galerie Les Filles Du Calvaire à Paris et par Galerist, à Istanbul.

Le projet de Yusuf Sevinçli

«Cease Fire – Cyprus» explorera l’impression de l’histoire récente et du conflit sur le paysage de l’île de Chypre. Troisième plus grande île de la Méditerranée, Chypre se situe à un carrefour culturel, linguistique et historique entre l’Europe et l’Asie. Il existe un différend de très longue date entre Chypriotes grecs et Chypriotes turcs et l’histoire moderne de Chypre illustre le conflit entre la politique et le nationalisme. Cet affrontement a transformé une île multi-ethnique, multi-religieuse et multiculturelle en un paysage de différends, de séparation et de méfiance. Cease Fire n’aspire pas à «écrire» l’Histoire, mais à offrir une réponse viscérale subjective à la manière dont ces ambivalences s’impriment sur le paysage et les habitants d’une île littéralement coupée en deux.

« Au cours de mes séjours prolongés à Chypre, je tenterai de retracer les zones de partition spatiales et de conflit en même temps que les traces d’unification, de paix et d’intégration. J’essaierai aussi de décoder le silence et l’absence dans un paysage où rien ne se passe en apparence, comme une porte vers des réalités passées toujours en cours. Le projet me mettra au défi de confronter, de jouer et de comprendre, à travers la photographie, les effets perturbateurs de la politique sur la géographie et les gens. Ce qui m’intéresse surtout c’est de faire ressortir la militarisation latente mais extrême du paysage dans une si petite île. Sujet de nuances politiques et historiques infinies, Chypre a été jusqu’à présent négligée dans le domaine de la photographie. Et pourtant, au regard de la polarisation actuelle et des tensions croissantes dans le bassin méditerranéen oriental, cette île fournit des sujets très pertinents aujourd’hui ».

Exposition du mardi 1er février au samedi 26 février 2022

62, avenue Jean-Baptiste Clément

92100 Boulogne – Billancourt

Espace photographique ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h.

Du 10/01 au 10/02 2022.

Un projet inédit pour les 10 ans du Festival Expolaroid.

Pour la prochaine édition qui marquera l’anniversaire des 10 ans du Festival en avril 2022, Initial Labo et le Festival lancent un appel à projet à destination de la communauté des photographes utilisant le Polaroid.

Le principe est de proposer la formation de duos entre 6 photographes expérimentés et 6 photographes émergents qui seront choisis parmi les candidats répondant à l’appel à duo. 

Véronique Bourgoin, François Darmigny, Thomas Dhellemmes, Jean-Daniel Lorieux, Alexandra Stefanakis et Margot Wallard.

Une exposition dans les vitrines d’Initial LABO.

Un jury collégial choisira la proposition de duo parmi les travaux des candidats qui pourront produire les deux semaines suivant l’annonce. Chaque duo formé investira l’une des 6 vitrines de la galerie. Outre l’exposition dans nos murs, les polaroids seront également reproduits dans le catalogue général du Festival, ainsi que sur une fresque anniversaire qui sera déployée le samedi 23 avril 2022 dans l’enceinte des Frigos du 13e lors d’un temps fort de la communauté Polaroïd où près de 200 polaroids y seront reproduits pour célébrer ce médium singulier. 

Un appel à la candidature non thématisé, exprimez librement votre créativité.

Vous pouvez puiser dans vos archives autant que dans votre production actuelle, le thème étant une réponse à une des propositions photographiques parmi les six photographes dont vous trouverez le projet ci-dessous.

C’est la richesse de vos propositions qui permettra d’associer vos créations à l’univers des 6 photographes référents. Nous attendons vos retours avec impatience avec la deadline du 10 février pour recevoir vos fichiers qui alimenteront et le catalogue print et la fresque anniversaire. 

Expolaroid, le Festival de la photographie instantanée

L’association Expolaroid a pour objet de développer, de promouvoir et de favoriser des activités et manifestations en lien avec la pratique, la démonstration, l’exposition de la photographie instantanée sous toutes ses formes et de toutes les marques existantes à ce jour, obsolètes ou à venir. Les moyens d’action de l’association sont notamment : l’organisation d’un événement récurrent et au moins annuel, dénommé « Expolaroid : le mois de la photographie instantanée ». Un évènement qui se veut rassembler les initiatives et les forces vives de la communauté Polaroid autour du plus célèbre support de création photographique.

Pour en découvrir plus : expolaroid.com et expolaroid-paris.fr

Pour postuler : gilles@initiallabo.com

Foot, Rap, même passion, même énergie

Du 18/12 au 15/01 (fermeture entre le 25/12 et le 03/01 inclus)

Sortie du premier livre de Elisa Parron “Numéro 10” chez Initial LABO  

Photographe talentueuse dribblant magnifiquement entre stade de football et salles de concert, Elisa Parron présente son premier livre consacré au PSG et à l’univers du rap français. 

Mixant intelligemment photos de matchs et de concerts elle nous fait également pénétrer dans les coulisses de ces deux mondes reliés par une même énergie et une même passion.

Que vous soyez fans de sport, de musique, amateur de photographie venez découvrir l’univers de Elisa Parron chez Initial LABO.

Exposition du samedi 18 décembre au samedi 15 janvier*.

Signature du livre le samedi 18/12 – 16h00 – 20h30.

Initial LABO

62, avenue Jean-Baptiste Clément
92100 Boulogne-Billancourt

Collection de photographies Initial LABO x Elisa Parron

A l’occasion de la sortie du livre “Numéro 10” nous vous proposons deux collections de photographies issues du travail de Elisa Parron autours du PSG et d’artistes musicaux majeurs.
Collection Matted Picture Initial LABO à partir de 69 €

Collection “Numero 10” à partir de 30 €

Processed with VSCO with b5 preset

L’exposition propose une réflexion sur la notion de « territoires ». Qu’ils soient personnels, collectifs, imaginaires et régionaux, ces espaces matériels et immatériels conditionnent au moins en partie la représentation que l’on se fait du monde et la façon dont on le restitue. La photographie permet d’entrer en contact avec l’ailleurs, d’enregistrer les détails qui constituent l’espace qui nous entoure, d’en garder des traces et d’en faire des narrations.

Initial LABO, partenaire de l’exposition en “Reach the world”, nous sommes ravis de soutenir la sortie des deux livres d’artistes.

Un partage de la vision du monde

L’exposition propose une réflexion sur la notion de « territoires ». Qu’ils soient personnels, collectifs, imaginaires et régionaux, ces espaces matériels et immatériels conditionnent au moins en partie la représentation que l’on se fait du monde et la façon dont on le restitue. La photographie permet d’entrer en contact avec l’ailleurs, d’enregistrer les détails qui constituent l’espace qui nous entoure, d’en garder des traces et d’en faire des narrations.

L’exposition est composée d’un cheminement en trois parties. Les Hommes habitent un territoire, sur lequel ils créent et entretiennent un principe de fonctionnement en société.

Une première séquence présente des portraits et autoportraits qui aborde les notions d’identités personnelle et collective mais aussi l’identité face à l’exile et face aux mutations terrtoriales. Comment se construit l’identité ?

La seconde séquence s’intéresse au territoire, aux procédés photographiques employés pour le représenté. Les artistes s’intéressent à son évolution et questionnent la notion de paysage. Qu’est ce qui fait paysage ? Le territoire est aussi abordé au regard du concept foulcadien des hétérotropies.

Enfin, la dernière partie expose des contenus photographiques engagent le principe de “faire société”. Il y a t-il des paradoxes, des récurrences, des prédominances dans les représentations ?

L’Exposition “Reach the world”, un soutien aux artistes iraniens


La photographie iranienne connaît un élan de dynamisme depuis l’aube du XXI ème siècle qui ne peut échapper à l’Histoire de l’art. Valorisée à travers le monde au cours de ces dernières années, elle a ses chefs de file et ses artistes émergents qui multiplient les techniques d’expression. Ingéniosité, subtilité et créativité sont les mots d’ordre d’une nouvelle génération qui trouve dans l’image fixe, toutes les potentialités de leur expressivité : reconstitution, association, superposition, mise en scène. Cette exposition est l’aboutissement de cinq années de recherches universitaires, étudiant les récurrences thématiques, en mettant en évidence l’unicité de chacun des langages photographiques.

REACH THE WORLD porte une dimension caritative : une partie des œuvres photographiques pourront être acquises pour permettre de soutenir les carrière artistiques. Une partie sera reversée à l’Association Badguir, qui valorise et accompagne les artistes iraniens dans l’exposition et la diffusion de leurs œuvres.

Cette exposition présente des artistes qui pour certains n’ont encore jamais été exposé en France, et pour d’autres, qui ont été exposés à l’occasion de différents évènements : Iran Unedited au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris en 2014, Les Rencontres de la Photographie d’Arles en 2018 notamment. “Reach the world” s’intéresse à la pratique photographique contemporaine en combinant plusieurs axes de réflexion : la diversité des techniques employées et les différentes échelles d’observation du territoire.Ses multiples échelles d’observation et les sources d’inspiration que chacune représente, sont explorées à travers des regards contemporains et ambitieux. Il ne s’agit pas seulement de représenter mais de questionner le visible, de l’interpréter pour lui donner sens, de l’archiver, ou d’en faire ressortir une narration à la manière des Haïkus.

Pérenniser une exposition par le livre

Le livre a une place importante dans l’exposition : deux livres d’artistes, Dialogue de Payram et Parias de Yegan Mazandarani sont exposés pour être parcouru et partager les voyages des deux artistes, chacun sur des territoires différents. Pérenniser une exposition par le livre est un enjeu central pour la construction de l’histoire de l’art, du cheminement des oeuvres et du rapport entre texte-oeuvre. Le catalogue de cette exposition rassemble les photographies imprimées et exposées depuis la première édition et accompagne ses images de textes écrits par les artistes sur leur travail, de leur biographie et de textes de plusieurs historiens de l’art.

Soutenez et précommandez les deux livres en cliquant sur ce lien : Reach the World / S’adresser au Monde – Ulule

Samin Ahmadzadeh, Landscapes
Shirin Ghader, Dizin, 2021
anie Wenger, photographe documentaire à été sélectionnée pour exposer son travail "Sugar Moon" à l'occasion de la 33ème édition du Festival Visa pour l'image. Ce projet, qui à nécessité quatre années de travail, sera exposé pour la première fois. Une nouvelle étape que nous avons eu le plaisir de partager avec elle, les tireurs Yonnel Leblanc et Aurélie Guillou, étant en charge de donner vie à cette exposition.

Le Festival de photographie de Paranapiacaba (FF Paranapiacaba) est une plateforme d’alphabétisation visuelle prônant la préservation des équilibres naturels, les droits de l’homme et l’accès à l’éducation, Il aborde des questions pertinentes sur la durabilité, la mémoire et le patrimoine. Emmanuelle Hascöet, membre du jury a acceptée de répondre à nos questions dans le cadre de l’exposition “Les Territories de l’eau” chez Initial LABO

Cette quatrième édition du Festival est consacrée à l’eau, élément essentiel à la survie de tous les organismes.

Initial LABO et IANDE s’unissent à cette occasion pour vous faire découvrir le Festival de Paranapiacaba et permettre à des photographes brésiliens d’exposer leur travail en France.

IANDE est une plateforme culturelle interna4onale ciblé sur la France, en vue de communiquer sur la photographie brésilienne. Iandé, qui signifie Nous est un trait d’union entre le Brésil et la France, pour les photographes, les commissaires, les galeristes, les collectionneurs, l’enseignement, la recherche et les institutions liées à la photographie.

Initial LABO de par son attachement continue à la photographie brésilienne, que se soit au niveau du Mécénat auprès de la Bibliothèque Nationale de France, de son soutien à l’association SOS Assistances de Fotografia venant en aide aux assistant de photographes touchés par la pandémie ou bien par la riche sélection de livres brésiliens présents dans notre librairie.

Suite à l’appel à candidature lancé cet été, plus de 500 candidatures ont été reçus. Le jury composée de Denise Carmargo, Héloïse Conesa, Emmanuelle Hascoët, Joao Kulcsár et Glaucia Nogeira ont choisis cinq lauréats qui seront exposés chez Initial LABO du 23 septembre au 10 octobre 2021.

Pour l’occasion nous avons échangé avec Sheila Oliveira, Pour l’occasion nous avons échangé avec Marilène Ribiero, lauréat de l’appel à candidature avec sa série “Dear water” afin de mieux connaitre son écriture photographique, les thématiques qu’il travaille et l’impact de la pandémie sur son inspiration. Découvrez cet échange en intégralité suivis d’une présentation de sa série.

Après des études de photographie à Paris en 1988, Sheila Oliveira se spécialise dans le photojournalisme à São Paulo, à l’Escola Focus, puis au sein de l’Agence France Presse, et du journal Folha de São Paulo.
En 2005, elle remporte le Prix Chico Albuquerque Photographie, du Secrétariat d’État à la Culture du Ceará avec son premier livre Carnaúba “l’arbre qui gratte”, Editora Tempo D’imagem. Son deuxième ouvrage, “Redes de Dormir”, publié en 2012, remporte le prix de l’avis public das Artes da Secultfor.

Témoigner de la sècheresse au Ceara

Cette série a été produite dans l’année 2017 à l’intérieur du Ceará qui montre la la question du séminariste et les difficultés rencontrées par le manque de pluie et le drame de la vie réelle des gens de souche

L’essai Cours d’Eaux – Histoires de convivence avec la sécheresse au Ceará (2017), raconte des histoires de vie avec la sécheresse au Ceará et montre des politiques publiques efficaces sur le combat de la sécheresse. L’oeuvre montre le
parcours de résistance des habitants du Ceará au sein de cette région semi-aride. Cette série a été développée dans l’état du Ceará avec objectif de dépeindre la gestion et la convivialité du sertanejo avec l’eau. Le projet a été développé par une équipe de chercheurs et de producteurs. Quelques photos sur ce thème ont été publiées dans le livre “Le chemin de l’eau” par le gouvernement de l’État du Ceará en 2017.

Les conséquences de la covid 19

Pendant la période de détention, j’ai développé quelques essais photographiques à l’intérieur de ma maison.

Oui, et beaucoup! Le changement nous a tous frappés et je crois que ce changement est venu à rester.

Exposition FF Paranapiacaba chez Initial LABO

LES TERRITOIRES DE L’EAU 

Raphael Alves – Marcio Borsoi – Nilmar Lage –  Mergulha et Voa – Sheila Oliveira – Elza Lima – Julia Pontes – Marinele Ribeiro 

DU 23/09 AU 10/10 

Une célébration de la photographie aux confluents de la préservation des équilibres et des territoires créatifs.

Pour l'occasion nous avons échangé avec Nilmar Lage, lauréat de l'appel à candidature avec sa série  «A fé que vem das águas, vem do azul suave...» afin de mieux connaitre son écriture photographique, les thématiques qu'il travaille et l'impact de la pandémie sur son inspiration. Découvrez cet échange en intégralité suivis d'une présentation de sa série.

Le Festival de photographie de Paranapiacaba (FF Paranapiacaba) est une plateforme d’alphabétisation visuelle prônant la préservation des équilibres naturels, les droits de l’homme et l’accès à l’éducation, Il aborde des questions pertinentes sur la durabilité, la mémoire et le patrimoine.

Cette quatrième édition du Festival est consacrée à l’eau, élément essentiel à la survie de tous les organismes.

Initial LABO et IANDE s’unissent à cette occasion pour vous faire découvrir le Festival de Paranapiacaba et permettre à des photographes brésiliens d’exposer leur travail en France.

IANDE est une plateforme culturelle interna4onale ciblé sur la France, en vue de communiquer sur la photographie brésilienne. Iandé, qui signifie Nous est un trait d’union entre le Brésil et la France, pour les photographes, les commissaires, les galeristes, les collectionneurs, l’enseignement, la recherche et les institutions liées à la photographie.

Initial LABO de par son attachement continue à la photographie brésilienne, que se soit au niveau du Mécénat auprès de la Bibliothèque Nationale de France, de son soutien à l’association SOS Assistances de Fotografia venant en aide aux assistant de photographes touchés par la pandémie ou bien par la riche sélection de livres brésiliens présents dans notre librairie.

Suite à l’appel à candidature lancé cet été, plus de 500 candidatures ont été reçus. Le jury composée de Denise Carmargo, Héloïse Conesa, Emmanuelle Hascoët, Joao Kulcsár et Glaucia Nogeira ont choisis cinq lauréats qui seront exposés chez Initial LABO du 23 septembre au 10 octobre 2021.

Pour l’occasion nous avons échangé avec Nilmar Lage, lauréat de l’appel à candidature avec sa série  «A fé que vem das águas, vem do azul suave…» afin de mieux connaitre son écriture photographique, les thématiques qu’il travaille et l’impact de la pandémie sur son inspiration. Découvrez cet échange en intégralité suivis d’une présentation de sa série.

Un sujet sensible à photographier

“Avant de commencer cette série en 2003, j’avais envie de travailler sur la vie quotidienne de personnes en vulnérabilité. Entre 2005 et 2012, j’étais dans un conflit éthique personnel sur la façon de photographier ces personnes et de ne pas les exposer de manière négative, étant donné qu’elles étaient déjà exploitées par tous les impacts sociaux.

C’est en 2012 que j’ai réussi à « résoudre » mon angoisse de manière éthique et esthétique, en minimisant la pertinence du visage, de la personne et en attirant l’attention sur le contexte, qui est un contexte plus généralisé et non individuel.

Depuis, j’ai continué à photographier mes sujets d’intérêt, principalement liés à la défense des Droits de l’Homme, et à améliorer ma façon de représenter ces réalités. Si, d’un côté, je « supprime » la personnalité dans les images que je produis, de l’autre, je mets un point d’honneur à mettre le nom et le lieu dans la légende.

J’ai toujours travaillé sur ce type de problématiques, mais une fois que j’ai résolus éthiquement et esthétiquement la manière de les exprimer j’ai atteint une certaine liberté créative.”

Un travail immersif permettant de respecter au mieux le sujet.

“Ma manière de travailler sur ces sujets est assez systématique, je réalise des immersions participatives dans les communautés, j’ai un temps minimum pour entamer une démarche de confiance avec les gens. Bien que je sois journaliste de formation, le travail documentaire est un peu différent, car il permet cette coexistence un peu plus prolongée. Il ne s’agit généralement pas d’un simple voyage rapide à travers la communauté, le territoire ou la ville.


Le Brésil est un pays qui a des inégalités dans sa genèse, donc les problèmes que je vois dans la vallée de Jequitinhonha, qui est une région où je travaille beaucoup et où je suis très bien reçu, ces problèmes se répètent, s’étendent et se perpétuent plus ou moins à travers le pays. Des classes sociales plus aisées exploitant les personnes vulnérables, la spéculation immobilière travaillant pour le compte de grands hommes d’affaires, les projets miniers ne respectant pas les droits des communautés traditionnelles. Bref, ce sont des problèmes structurels au Brésil qui ne présentent toujours pas de possibilités de changement dans un avenir proche.

Dès l’accueil de ces personnes. Quand ils réalisent et acceptent de collaborer avec ce que je fais, cela se fait tout naturellement par moi. Je les traite comme je voudrais être traité par n’importe qui. Je respecte les valeurs séculaires, les croyances et les traditions, excusez-moi, prenez un café… ma lecture de la lumière est quelque chose qui commence à devenir inhérente à mon travail et à la façon dont j’oriente ma lumière depuis près de 10 ans.”

L’impact de la pandémie sur les populations.

La pandémie à précipité de nombreux problèmes pour ces personnes dans leur vie quotidienne. Du manque de consommateurs pour les agriculteurs, l’obligation de faire les cours en ligne pour les élèves, les problèmes de nourriture, en passant par la surexposition au virus car ils ne pouvaient pas s’absenter du travail, les conséquences sont nombreuses dans la vie des personnes les plus vulnérables.

Des inspirations multiples

J’ai des références dans le langage documentaire et le photojournalisme. Il y a deux écoles dont j’essaie d’être proche pour absorber les connaissances, l’inspiration et l’expérience. J’observe des œuvres classiques comme Robert Frank, Susan Meiselas, Evandro Teixeira à des œuvres contemporaines comme Mauro Pimentel, Rodrigo Zeferino, Isis Medeiros

2022, une année studieuse…

“Je termine ma maîtrise, un projet photoethnographique dans la communauté Quilombola do Ausente, à Vale do Jequitinhonha. J’espère qu’après avoir soutenu ma thèse, je pourrai faire circuler les photos, vidéos et comptes rendus de ce travail en cours”

 NILMAR LAGE – «Corpos Conflitantes»

 “Corps en Conflit” est une expression issue du concept du sociologue Darcy Ribeiro.  Cette série met en relief les paysans, les ouvriers, les servantes, les employés de nettoyage, les prostituées, leur point commun étant d’être presque tous analphabètes et incapables de s’organiser pour revendiquer. 

Leur but quotidien est de s’intégrer dans un système qui, étant impraticable, les place dans la condition d’une classe intrinsèquement opprimée et dont la lutte devra être celle de  rompre avec la structure des classes.  

Défaire la société pour la refaire. Des hommes et des femmes dont les histoires de résistance sont interprétées par l’artiste à partir des champs ruraux et urbains, d’établissements, des populations riveraines et des familles affectées par les projets miniers.

Nilmar Lage

Diplômée en Journalisme, puis en troisième cycle en cinéma et langage audiovisuel . Professeur de photojournalisme et de communication comparée. Photographe depuis 2003, il a déjà exposé son travail au Brésil et à l’étranger. 

En 2017, il publie son premier livre “Conflicting Bodies”, qui traite de la marginalité dans le système actuel, il reçoit le prix “Médias et Droits de l’Homme” par le SEDPAC/MG. Il est en constante recherche documentaire dans la vallée de Jequitinhonha et dans les régions baignées par les boues des rivières Doce et Paraopebas. 

Collabore avec The Intercept Brasil, AFP, Brasil de Fato, Agence publique, Greenpeace, Mouvement des personnes affectées par les barrages – MAB, MST, Brazil Human Rights Fund, Mídia Ninja.

Pour suivre le travail de Marcio Borsoi :

Exposition FF Paranapiacaba chez Initial LABO

LES TERRITOIRES DE L’EAU 

Raphael Alves – Marcio Borsoi – Nilmar Lage –  Mergulha et Voa – Sheila Oliveira – Elza Lima – Julia Pontes – Marinele Ribeiro 

DU 23/09 AU 10/10 

Une célébration de la photographie aux confluents de la préservation des équilibres et des territoires créatifs.

anie Wenger, photographe documentaire à été sélectionnée pour exposer son travail "Sugar Moon" à l'occasion de la 33ème édition du Festival Visa pour l'image. Ce projet, qui à nécessité quatre années de travail, sera exposé pour la première fois. Une nouvelle étape que nous avons eu le plaisir de partager avec elle, les tireurs Yonnel Leblanc et Aurélie Guillou, étant en charge de donner vie à cette exposition.

Le Festival de photographie de Paranapiacaba (FF Paranapiacaba) est une plateforme d’alphabétisation visuelle prônant la préservation des équilibres naturels, les droits de l’homme et l’accès à l’éducation, Il aborde des questions pertinentes sur la durabilité, la mémoire et le patrimoine.

Cette quatrième édition du Festival est consacrée à l’eau, élément essentiel à la survie de tous les organismes.

Initial LABO et IANDE s’unissent à cette occasion pour vous faire découvrir le Festival de Paranapiacaba et permettre à des photographes brésiliens d’exposer leur travail en France.

IANDE est une plateforme culturelle interna4onale ciblé sur la France, en vue de communiquer sur la photographie brésilienne. Iandé, qui signifie Nous est un trait d’union entre le Brésil et la France, pour les photographes, les commissaires, les galeristes, les collectionneurs, l’enseignement, la recherche et les institutions liées à la photographie.

Initial LABO de par son attachement continue à la photographie brésilienne, que se soit au niveau du Mécénat auprès de la Bibliothèque Nationale de France, de son soutien à l’association SOS Assistances de Fotografia venant en aide aux assistant de photographes touchés par la pandémie ou bien par la riche sélection de livres brésiliens présents dans notre librairie.

Suite à l’appel à candidature lancé cet été, plus de 500 candidatures ont été reçus. Le jury composée de Denise Carmargo, Héloïse Conesa, Emmanuelle Hascoët, Joao Kulcsár et Glaucia Nogeira ont choisis cinq lauréats qui seront exposés chez Initial LABO du 23 septembre au 10 octobre 2021.

Pour l’occasion nous avons échangé avec Marilène Ribiero, lauréat de l’appel à candidature avec sa série “Dear water” afin de mieux connaitre son écriture photographique, les thématiques qu’il travaille et l’impact de la pandémie sur son inspiration. Découvrez cet échange en intégralité suivis d’une présentation de sa série.

 Née à Belo Horizonte, Minas Gerais, Marilene Ribeiro est une artiste visuelle, sa pratique mêle photographie, intervention et collaboration se focalisant sur les enjeux contemporains, l’identité et l’environnement.  

Ses projets ont été récompensés par la Royal Photographic Society, le Museum of Image and Sound – MIS et le Esso Journalism Award. Ses œuvres ont été exposées et publiées dans plusieurs pays.  Titulaire d’une maîtrise en écologie, conservation et gestion de la faune de l’UFMG (Brésil) et d’un doctorat en arts créatifs de l’University for Creative Arts / University of Brighton (Angleterre), Marilene a également suivi des cours à la School of Fine Arts de l’UFMG (Brésil) et la Central Saint Martins de l’University of London Arts (Royaume-Uni).

Collaboratrice avec le Latin America Bureau (Royaume-Uni) et Fast Forward: Women in Photography, un collectif international qui vise à affirmer la participation active des femmes photographes à l’histoire de la photographie et à stimuler et améliorer les connaissances des photographes du monde entier.  Co-fondatrtrice et membre du collectif Agnitio – Intervention Through Photography, un projet qui utilise la photographie comme outil de citoyenneté dans les communautés vulnérables du Minas Gerais.  

Collaboratrice à l’Instituto Biotrópicos (Brésil), une organisation non gouvernementale brésilienne axée sur la conservation de la biodiversité à travers l’art et la science.

Des débuts ratés dans la photographie

Mon histoire avec la photographie commence d’une manière drôle – je dirais ; d’une expérience très frustrante que ma famille et moi avons eue quand nous avons décidé d’utiliser la caméra analogique de mes parents pour enregistrer nos vacances au bord de la mer au Brésil.

A cette époque, aucun d’entre nous ne savait comment faire fonctionner les réglages manuels d’une caméra (son mode « auto » n’était pas fonctionnel), puis nous avons décidé de régler l’ouverture en f 2.8 et de la laisser ainsi pour tous nos clichés : SUR LA PLAGE DANS UN PAYS TROPICAL ! Eh bien, une fois de retour de vacances, nous avions hâte de voir nos clichés – nous étions tous très excités à ce sujet ; pourtant, comme nous avons obtenu les impressions de retour de la boutique, la triste surprise est venue :

ils étaient tous extrêmement surexposés, aucun des souvenirs visuels des grands moments que nous avons passés ensemble en cette belle occasion n’a été épargné par le soleil brûlant sur le film photographique… En réponse à cette frustration collective, j’ai décidé d’apprendre à utiliser un appareil photo correctement, puis mon père a demandé à un photojournaliste qui était un ami proche de lui, un photojournaliste brillant soit dit en passant, si elle serait en mesure de m’apprendre la photographie.

Travailler conjointement avec ses sujets

Pour ce projet, la photographe Marilène Ribeiro à décidé de faire participer ses sujets. Ce qui a été le cas avec maria Dalva.

Bahia, Brésil, 2015- Maria Dalva a été déplacée du village riverain de Juacema en 1975 par le barrage de Sobradinho. Sa famille s’est rendue dans une zone non loin de leur ancienne maison, mais dans un site semi-aride : le village de São Gonçalo. La famille de Dalva n’était pas habituée au manque d’eau, car elle vivait autrefois près de la rivière. Après plusieurs années à faire face à la pénurie d’eau, de nourriture et d’accès aux soins vitaux de base, sa famille a décidé de déménager à nouveau, cette fois dans la ville de Sobradinho (site qui a surgi comme un dortoir pour les travailleurs du barrage de Sobradinho et a récemment été transformé en une ville réelle). Pour son portrait, elle a choisi sa robe de mariée pour représenter son sentiment (elle s’est mariée à Juacema), et, pendant le tournage, elle fait ses expériences, elle se déplace et sa robe de mariée dans tout le cadre et et finit par le mettre.

Cette technique photographique m’a fait réfléchir beaucoup plus sur la création d’images, sur ce qui est la photographie documentaire, ce qui est l’anthropologie visuelle. Par-dessus tout, chaque sujet m’a tant appris ! Je savais qu’ils étaient ceux qui pouvaient raconter l’histoire des rivières et des barrages de façon appropriée, car ils étaient ceux qui ont vécu les deux évènements – et c’était l’une des raisons de ma proposition de travailler conjointement avec mes « sujets ». Ils ont certainement pris les portraits plus loin, au-delà. Je les remercie pour cela et aussi pour leur lutte contre la saisie de leur vie indépendante.

Au début, la plupart d’entre eux étaient un peu timides, pensant également qu’ils ne pourraient pas contribuer trop avec la pousse car ils ont compris que, comme ils n’avaient aucune formation en photographie, il serait inutile d’une pêcheuse ou un cultivateur (par exemple) essayer de diriger un photographe dans la réalisation d’une photographie. Mais une fois qu’ils ont compris ce que je voulais dire et qu’ils se sont sentis plus à l’aise de faire ce qu’ils pensaient au départ et qui pouvait être considéré comme une « ingérence dans le travail de quelqu’un d’autre », ils ont vraiment accepté et nous avons eu un temps de travail très créatif et puissant ensemble.

Suivre l’évolution des sujets rencontrés

J’ai été en contact avec de nombreux participants individuellement et nous nous tenons au courant de la situation, des luttes, des réalisations, des nouvelles expériences, et ainsi de suite. Le retour aux lieux faisait partie de la prochaine étape du projet et cela fait partie intégrante du projet depuis que je l’ai conçu. Pourtant, lorsque j’organisais avec des organisations partenaires ce retour sur les sites – qui comprendra un spectacle à installer dans chacun de ces lieux et un rassemblement avec les participants et d’autres personnes qui ont joué un rôle central pendant mon travail sur le terrain, pour qu’ils voient en personne les résultats de leur travail, pour que je puisse leur dire en personne comment leurs messages et le travail lui-même ont été reçus par le public dans tant de pays et de contextes différents, pour qu’ils parlent de leurs impressions, sentiments et commentaires sur le travail et aussi de dire à tout le monde dans la session comment leur vie a évolué depuis la dernière fois que nous nous sommes vus, etc. –, Bolsonaro a été élu et nous tous (les arts, l’environnement, l’éducation, les mouvements sociaux, les ONG) Nous avons dû faire face à une période de bombardement qui a désarticulé non seulement cette planification, mais aussi bien d’autres choses au pays, ce qui nous a obligés à l’interrompre à ce moment-là. Ce scénario chaotique a été suivi par le déclenchement de la pandémie, qui a rendu ce genre de proposition irréalisable (du moins jusqu’à maintenant). Mais cela arrivera. Pas maintenant, mais certainement dans un avenir prévisible. Je veux que cela se produise, et je veux les revoir tous en personne, et je le ferai.

La photographie un travail émotionnellement impactant

J’ai appris au fil du temps que ce travail a effectivement un impact émotionnel. Mais la reconnaître et apprendre à gérer le poids est la clé pour jouer à long terme. J’ai fait plusieurs cours, comme la formation RISC et Riesgo Cruzado, les deux formations pour les photojournalistes qui travaillent dans des zones à haut risque, les deux comprennent non seulement des mesures de sécurité lors du travail sur le terrain, mais aussi ils incluent dans leur (gratuit) cours techniques pour aider à gérer le travail psychologiquement et émotionnellement. Je fais de la thérapie, beaucoup de sport, je chante dans un groupe, et j’ai de beaux amis et de la famille qui me soutiennent jusqu’au bout.

Le rôle puissant de la photographie

En tant qu’individu, je suis conscient de l’impact que les photographies ont sur moi, ils me touchent, m’apprennent de nombreuses façons, m’appellent à l’action. Puis j’observe autour de moi et j’élargis cette compréhension du point de vue individuel

Puis j’observe autour de moi et j’étends cette compréhension du point de vue individuel au monde de la communauté, je perçois comment les gens sont aussi conduits par des images. Dans l’ensemble, si l’on constate que tous les régimes autoritaires et les pays hégémoniques du XXe siècle ont fait un usage remarquable des récits visuels, de la photographie, pour convaincre les gens de leurs idéologies, pour égarer les gens – Franco, Hitler, l’Union soviétique, les États-Unis – nous comprenons la puissance que la photographie avait déjà dans la société beaucoup plus tôt que lorsque les médias sociaux sont venus à exister. En dehors de mes expériences personnelles et observationnelles, il y a aussi mes études : tout d’abord, la « Société du spectacle » de Guy Debord, qui porte sur la façon dont nous, les gens, sommes poussés (parfois gouvernés, dirais-je ?) par les images ; en 2012 Marvin Heiferman, membre de l’ICP, a édité un livre intitulé « Photography Changes Everything » (La photographie change tout), dont le titre vous permet de savoir comment la photographie peut déclencher un changement.

La photographie pour dénoncer le système de justice

Je voulais créer un ensemble de travaux qui se demandaient pourquoi nous traversons une telle crise, pourquoi il y a tant de violence, d’abord dans mon pays, mais ensuite j’ai réalisé que la plupart des pays d’Amérique latine traversent des moments difficiles en ce qui concerne la violence et les droits des femmes. Donc, oui, mon travail est une dénonciation et une remise en question de nos systèmes de justice sur la façon dont les crimes sont enquêtés, les citoyens sont jugés et les femmes sont traitées dans le système de justice.

Des projets pour 2022 ?

Elles se produisent déjà et je me sens très responsabilisée par elles (et aussi émotionnelle…). Ce que je peux anticiper à leur sujet, c’est qu’elles sont soutenues par la politique de l’image et qu’elles remettent en question les questions sociales et environnementales de notre époque – des points qui, en fin de compte, ont toujours été au cœur de mes travaux.

Exposition FF Paranapiacaba chez Initial LABO

LES TERRITOIRES DE L’EAU 

Raphael Alves – Marcio Borsoi – Nilmar Lage –  Mergulha et Voa – Sheila Oliveira – Elza Lima – Julia Pontes – Marinele Ribeiro 

DU 23/09 AU 10/10 

Une célébration de la photographie aux confluents de la préservation des équilibres et des territoires créatifs.

anie Wenger, photographe documentaire à été sélectionnée pour exposer son travail "Sugar Moon" à l'occasion de la 33ème édition du Festival Visa pour l'image. Ce projet, qui à nécessité quatre années de travail, sera exposé pour la première fois. Une nouvelle étape que nous avons eu le plaisir de partager avec elle, les tireurs Yonnel Leblanc et Aurélie Guillou, étant en charge de donner vie à cette exposition.

Le Festival de photographie de Paranapiacaba (FF Paranapiacaba) est une plateforme d’alphabétisation visuelle prônant la préservation des équilibres naturels, les droits de l’homme et l’accès à l’éducation, Il aborde des questions pertinentes sur la durabilité, la mémoire et le patrimoine.

Cette quatrième édition du Festival est consacrée à l’eau, élément essentiel à la survie de tous les organismes.

Initial LABO et IANDE s’unissent à cette occasion pour vous faire découvrir le Festival de Paranapiacaba et permettre à des photographes brésiliens d’exposer leur travail en France.

IANDE est une plateforme culturelle interna4onale ciblé sur la France, en vue de communiquer sur la photographie brésilienne. Iandé, qui signifie Nous est un trait d’union entre le Brésil et la France, pour les photographes, les commissaires, les galeristes, les collectionneurs, l’enseignement, la recherche et les institutions liées à la photographie.

Initial LABO de par son attachement continue à la photographie brésilienne, que se soit au niveau du Mécénat auprès de la Bibliothèque Nationale de France, de son soutien à l’association SOS Assistances de Fotografia venant en aide aux assistant de photographes touchés par la pandémie ou bien par la riche sélection de livres brésiliens présents dans notre librairie.

Suite à l’appel à candidature lancé cet été, plus de 500 candidatures ont été reçus. Le jury composée de Denise Carmargo, Héloïse Conesa, Emmanuelle Hascoët, Joao Kulcsár et Glaucia Nogeira ont choisis cinq lauréats qui seront exposés chez Initial LABO du 23 septembre au 10 octobre 2021.

Pour l’occasion nous avons échangé avec Marcio Borsoi, lauréat de l’appel à candidature avec sa série  «A fé que vem das águas, vem do azul suave…» afin de mieux connaitre son écriture photographique, les thématiques qu’il travaille et l’impact de la pandémie sur son inspiration. Découvrez cet échange en intégralité suivis d’une présentation de sa série.

Une série très personnelle.

“Dans mon enfance, lorsque je dormais chez mes grands-parents, dans la chambre il y avait un oratoire et une image de « Yemanjá » à l’intérieur. Une femme en bleu tendre qui flotte sur l’eau.

Sans rien comprendre au spiritisme, au candomblé… J’avais peur de cette figure

Quelque temps plus tard, j’ai réalisé la force de cette femme, la « dame des eaux ». Des eaux qui portent des fleurs, des requêtes, des parfums, la foi et apportent grâce, espérances et gratitude.

Le 2 février est le jour de Yemanjá et j’accompagne toujours en photographiant la beauté de cette célébration., j’aime photographier les fêtes religieuses et populaires. Les gens exprimant la « Foi ». Je photographie ce qui m’émeut”

Un parcours photographique atypique

“J’ai commencé la photographie dans les années 1970, toujours en tant qu’étudiant en architecture. Après une longue période d’abandon et un diplôme d’administrateur, je suis revenu en 2009 à la photographie, principalement en architecture d’intérieur.

Actuellement, je me consacre à la photographie d’auteur. Urbaine et observatrice du quotidien, je dis que la banalité des villes m’attire avec les éléments naturels et organiques. « La photographie est un acte poétique et le minimalisme récurrent, « Le moins est plus ». Ma formation en photographie résulte de la participation à des Ateliers et cours d’Histoire de l’Art, des études théoriques et des travaux de photographes.”

L’impact de la pandémie.

Durant la pandémie, j’ai développé la série  A cidade se perde nas ausências…” (La ville se perd dans les absences…) avec environ 150 photos qui a été depuis primée dans de nombreux prix.

“Les personnages et les lieux de n’importe quelle ville.

Une représentation du vide et du silence dans les absences.

Sortir en ville la nuit minimise ce confinement nécessaire. Au début c’était des sorties timides en me sentant protégé par les vitres des voitures, mais je devais visiter des lieux qui m’appartiennent. Ma sécurité est une illusion traîtresse.

Je me risque dans l’ombre, je vois des gens sans visages et pareils, couverts de masques, seuls les yeux sont visibles, semblant ne pas voir le danger mortel. Temps maussade.

Ensuite, je pense aux villes qui ne « pulsent » pas, Hopper et à quel point le temps est précieux.

 MARCIO BORSOI  – «A fé que vem das águas, vem do azul suave…»

« A fé que vem das águas, vem do azul suave…”

La foi qui vient des eaux, vient du bleu doux…”

Um pequeno dormindo na casa dos avós. No quarto um oratório e dentro uma imagem, Yemanjá.

Un petit qui dort dans la maison de ses grands-parents. Dans la chambre, un oratoire et une image à l’intérieur, Yemanjá.

Uma mulher de azul suave que flutua nas águas. 

Une femme en bleu tendre qui flotte sur l’eau.

Sem compreender coisas de espiritismo, candomblés… ele dormia no medo.

Sans rien comprendre les choses du spiritisme, n’y du candomblé… il dormait dans la peur.

Tempos depois se dá conta da força daquela mulher, a “senhora das águas”.

Quelque temps plus tard, il se rend compte de la force de cette femme, la « dame des eaux ».

As  águas que levam flores,pedidos, perfumes e fé.

Les eaux qui portent les fleurs, les prières, les parfums et la foi.

As águas que trazem agradecimentos, esperança, gratidões e também fé.

Les eaux qui apportent grâce, espérance, gratitude et aussi foi.

Hoje, a imagem daquele azul que representava o medo está perto dele, linda… e ele fotografa.»Aujourd’hui, l’image de ce bleu qui représentait la peur est proche de lui, beau… et il  le photographe.

Pour suivre le travail de Marcio Borsoi :

Exposition FF Paranapiacaba chez Initial LABO

LES TERRITOIRES DE L’EAU 

Raphael Alves – Marcio Borsoi – Nilmar Lage –  Mergulha et Voa – Sheila Oliveira – Elza Lima – Julia Pontes – Marinele Ribeiro 

DU 23/09 AU 10/10 

Une célébration de la photographie aux confluents de la préservation des équilibres et des territoires créatifs.



Tous les mois,

retrouvez les prochaines expositions, rencontres ,
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et les vernissages de nos expositions.

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