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Ecouter Mandarine

Initial LABO, étroitement lié au territoire boulonnais, à choisie d'organiser une exposition hommage en partenariat avec l'agence BITL, l'agence GAMMA et une sélection de photographes fidèles au laboratoire.

Quel intérêt de garder tout pour soi ? C’est le plus beau cadeau que je puisse faire à mon père… Je suis reconnaissant à la ville de Boulogne-Billancourt d’avoir réalisé le rêve de la famille.”  

Jean-Paul Belmondo, à propos de la création du musée Paul-Belmondo inauguré en septembre 2010 et qui à étroitement lié à le nom de Belmondo à la commune.

“La Ville de Boulogne-Billancourt a perdu un ami. Acteur incontournable des célèbres studios de cinéma boulonnais et donateur, avec sa sœur Muriel et son frère Alain, du fonds d’œuvres sculptées par son père Paul, il a permis la création du musée consacré à l’artiste. Le nom de Belmondo reste à jamais lié à Boulogne-Billancourt”, pouvais t’on lire dans l’article consacré par la mairie de Boulogne-Billancourt à Jean-Paul Belmondo.

Initial LABO, étroitement lié au territoire boulonnais, à choisie d’organiser une exposition hommage grâce à la généreuse participation de l’agence BITL, l’agence GAMMA, le fonds de L’Équipe et des photographes Claude AzoulayRichard Melloul et Yan Morvan

Une relation étroite avec l’image

Durant toute sa carrière Jean-Paul Belmondo à été dans l”objectif des plus grands photographes, que ce soit au cinéma, dans le cadre de shootings ou bien dans sa vie personnelle.

Nous avons sélectionné plusieurs photographies qui représentent parfaitement sa joie de vivre et son énergie, elles seront visibles dans les vitrines de Initial LABO jusqu’au 23 octobre. Les tirages sont également disponibles à la vente (nous contacter pour tout renseignement)

Jean-Paul Belmondo lors du tournage du film de Jean-Paul Rappeneau ‘Les MariŽs de l’An II’ en aožt 1970 en Roumanie. Jean-Pierre BONNOTTE

Portrait de Jean-Paul Belmondo sur le tournage du film “Borsalino” en 1970.
Jean-Paul Belmondo lors du tournage du film ‘Tendre Voyou’ rŽalisŽ par Jean Becker ˆ Paris le 29 mars 1966, France

Exposition hommage Jean-Paul Belmondo – Initial LABO Boulogne-Billancourt

62, avenue Jean-Baptiste Clément 92100 Boulogne-Billancourt

anie Wenger, photographe documentaire à été sélectionnée pour exposer son travail "Sugar Moon" à l'occasion de la 33ème édition du Festival Visa pour l'image. Ce projet, qui à nécessité quatre années de travail, sera exposé pour la première fois. Une nouvelle étape que nous avons eu le plaisir de partager avec elle, les tireurs Yonnel Leblanc et Aurélie Guillou, étant en charge de donner vie à cette exposition.

“Les territoires de l’eau”, une exposition photographique proposée par Initial LABO en partenariat avec le Festival FF Paranapiacaba et IANDE

Du 23/09 au 10/10

Initial LABO et IANDE s’unissent pour créer un pont entre la culture photographique française et brésilienne. Pour cette première année, nous faisons découvrir le Festival de Paranapiacaba, qui célèbre la préservation des équilibres naturels, posant des questions pertinentes sur la durabilité, la mémoire et le patrimoine.

Cinq photographes sélectionnés, suite à un appel à candidatures, par un jury composé de Denise Camargo, Heloïse Conésa, Emmanuelle Hascoët, Glaucia Nogueira et João Kulcsar.

Raphael AlvesMarcio Borsoi Nilmar LageMergulha et Voa – Sheila Oliveira

Trois photographes invités par le président du Festival, João Kulcsar nous dévoilent leurs visions d’un Brésil, pays continent, à multiples facettes.

Elza LimaJulia Pontes Marilene Ribeiro 

Une célébration de la photographie aux confluents de la préservation des équilibres et des territoires créatifs.

Une amitié photographique franco-brésilienne

 Le Festival de photographie de Paranapiacaba (FFP) est une plateforme d’alphabétisation visuelle prônant la préservation des équilibres naturels,  les droits de l’homme et l’accès à l’éducation. Il aborde des questions pertinentes sur la durabilité, la mémoire et le patrimoine.  

Depuis 4 ans le festival œuvre pour exposer le travail des photographes sur les questions qui préoccupent la planète. Expositions, projections, conférences, rencontres mais également un programme dédié à la lecture de photographies pour les aveugles transforment le petit village de PARANAPIACABA (intérieur de l’état de Sao Paulo) en une rencontre incontournable des questions environnementales.

Cette quatrième édition du Festival est consacrée à l’eau, élément essentiel à la survie de tous les organismes.  

IANDE est une plateforme culturelle internationale ciblée sur la France, en vue de communiquer sur la photographie brésilienne. Iandé, qui signifie “Nous” est un trait d’union entre le Brésil et la France. 

Initial LABO de par son attachement continu à la photographie brésilienne, que se soit au niveau du Mécénat auprès de la Bibliothèque Nationale de France, de son soutien à l’association , SOS Assistances de Fotografia venant en aide aux assistants de photographes touchés par la pandémie ou bien par la riche sélection de livres brésiliens présents dans notre librairie.

Photographe lauréat 2021 : RAPHAEL ALVES  «RIVERSICK»

Manaus est, avec plus de 2 millions d’habitants, la plus grande ville de la région amazonienne. Située idéalement le long du Rio Negro et à proximité du confluent du Rio Negro et du Rio Solimões (qui marque le début du fleuve Amazone), rien n’a été prévu pour maîtriser harmonieusement son développement industriel.

La ville, bien que située au coeur de l’Amazonie, souffre du manque d’arbres et de la pollution de ses cours d’eau. C’est une capitale qui semble avoir tourné le dos à la nature.

La présence d’un pôle industriel faisait de Manaus un véritable eldorado pour les habitants d’autres régions du pays. La crise économique a provoqué des licenciements massifs, alimentant la violence et rendant les conditions de vie de ces habitants difficiles, les problématiques d’eau, d’assainissement et le déficit de logements, contribuent à la déforestation et à la pollution des rivières qui traversent la ville.

L’objectif de ce projet est de retranscrire visuellement les relations en conflits permanents entre l’être humain, la nature et l’espace urbain mais également de montrer les problématiques inhérentes à un village devenu, par une extension désordonnée, une mégalopole invivable.

Le nom de la série photographique, jeu de mots entre «seasick » (mal de mer) et «rivière», montre l’impression personnelle de l’auteur, toujours tiraillée entre le malaise causé par cette mégalopole et la nostalgie d’habiter une petite ville reconnaissable et conviviale – qui persiste dans sa mémoire, mais qui n’a peut-être jamais existé.

Odé. Eternal Now series, 1988. Photo by Mario Cravo Neto. Instituto Mario Cravo Neto Collection/IMS

Photographe Lauréat 2021 : MARCIO BORSOI «A fé que vem das águas, vem do azul suave…»

« Dans mon enfance, lorsque je dormais chez mes grands-parents, dans la chambre il y avait un oratoire et une image de « Yemanjá » à l’intérieur. Une femme en bleu tendre qui flotte sur l’eau. Sans rien comprendre au spiritisme, au candomblé… J’avais peur de cette figure

Quelque temps plus tard, j’ai réalisé la force de cette femme, la « dame des eaux ». Des eaux qui portent des fleurs, des requêtes, des parfums, la foi et apportent grâce, espérances et gratitude »

« A fé que vem das águas, vem do azul suave…”
La foi qui vient des eaux, vient du bleu doux…”

Um pequeno dormindo na casa dos avós. No quarto um oratório e dentro uma imagem, Yemanjá.
Un petit qui dort dans la maison de ses grands-parents. Dans la chambre, un oratoire et une image à l’intérieur, Yemanjá.

Uma mulher de azul suave que flutua nas águas.
Une femme en bleu tendre qui flotte sur l’eau.
Sem compreender coisas de espiritismo, candomblés… ele dormia no medo.
Sans rien comprendre les choses du spiritisme, n’y du candomblé… il dormait dans la peur.

Tempos depois se dá conta da força daquela mulher, a “senhora das águas”.
Quelque temps plus tard, il se rend compte de la force de cette femme, la « dame des eaux ».

As  águas que levam flores,pedidos, perfumes e fé.
Les eaux qui portent les fleurs, les prières, les parfums et la foi.

As águas que trazem agradecimentos, esperança, gratidões e também fé.
Les eaux qui apportent grâce, espérance, gratitude et aussi foi.

Hoje, a imagem daquele azul que representava o medo está perto dele, linda… e ele fotografa.»Aujourd’hui, l’image de ce bleu qui représentait la peur est proche de lui, beau… et il le photographe.

 

Photographe lauréat 2021 : NILMAR LAGE «Corpos Conflitantes»

“Corps en Conflit” est une expression issue du concept du sociologue Darcy Ribeiro. Cette série met en relief les paysans, les ouvriers, les servantes, les employés de nettoyage, les prostituées, leur point commun étant d’être presque tous analphabètes et incapables de s’organiser pour revendiquer.

Leur but quotidien est de s’intégrer dans un système qui, étant impraticable, les place dans la condition d’une classe intrinsèquement opprimée et dont la lutte devra être celle de rompre avec la structure des classes.

Défaire la société pour la refaire. Des hommes et des femmes dont les histoires de résistance sont interprétées par l’artiste à partir des champs ruraux et urbains, d’établissements, des populations riveraines et des familles affectées par les projets miniers.

« Avant de commencer cette série en 2003, j’avais envie de travailler sur la vie quotidienne de personnes en vulnérabilité. Entre 2005 et 2012, j’étais dans un conflit éthique personnel sur la façon de photographier ces personnes et de ne pas les exposer de manière négative, étant donné qu’elles étaient déjà exploitées par tous les impacts sociaux. C’est en 2012 que j’ai réussi à « résoudre » mon angoisse de manière éthique et esthétique, en minimisant la pertinence du visage, de la personne et en attirant l’attention sur le contexte, qui est un contexte plus généralisé et non individuel. Depuis, j’ai continué à photographier mes sujets d’intérêt, principalement liés à la défense des Droits de l’Homme, et à améliorer ma façon de représenter ces réalités. Si, d’un côté, je « supprime » la personnalité dans les images que je produis, de l’autre, je mets un point d’honneur à mettre le nom et le lieu dans la légende. »

Photographe lauréat 2021 : Mergulha e Voa «Plonge e Vole»

Les Arbres

Ce travail a consciemment commencé en 2020. Fabriqué à partir de la collection de materiaux organiques et des photographies. Les Arbres evoquent les relations humaines avec la nature, avec l’eau, ce qui existait et existe. Sans arbres il n’y a pas d’eau, il n’y a pas d’humanité et la photographie est ce chemin de réflexion pour revoir notre posture.

Mergulha e Voa, Vitória de Santo Antão, PE ; Artiste multimédia avec un diplôme en communication sociale avec spécialisation en photographie; Membre du Collectif Brincantes de Imagens ; Reikiana, Thetahealing.

Photographe lauréat 2021 : Sheila Oliveira «Cours d’eaux»

L’essai Cours d’Eaux – Histoires de convivence avec la sécheresse au Ceará (2017), raconte des histoires de vie avec la sécheresse au Ceará et montre des politiques publiques efficaces sur le combat de la sécheresse. L’oeuvre montre le parcours de résistance des habitants du Ceará au sein de cette région semi-aride.

Après des études de photographie à Paris en 1988, Sheila Oliveira se spécialise dans le photojournalisme à São Paulo, à l’Escola Focus, puis au sein de l’Agence France Presse,  et du journal Folha de São Paulo. 

En 2005, elle remporte le Prix Chico Albuquerque Photographie, du Secrétariat d’État à la Culture du Ceará avec son premier livre Carnaúba “l’arbre qui gratte”, Editora Tempo D’imagem. Son deuxième ouvrage, “Redes de Dormir”, publié en 2012, remporte le prix de l’avis public das Artes da Secultfor. 

Elle a été directrice/présidente de l’Ifoto – Instituto da Fotografia entre 2010 et 2011.

Photographe invité 2021 : Elsa Lima

Rio Amazonas , Pará.1998

 Photographe reconnue au Brésil pour son travail ininterrompu sur les espaces amazoniens et sa production. Depuis 1984 elle cherche inlassablement des scénarios ouverts capturant des situations oniriques d’une époque de changement accéléré.  Elle a exposé aux Etats-Unis (New York), Espagne, France, Suisse, Allemagne, Portugal, Chine.  Ses œuvres se trouvent dans des collections de musées tels que MASP, Centro Português de Fotografia.  Port.  Portugal, Kunstmuseum Des Kantons Thurgovie.  Suisse et MAM de Rio de Janeiro.  MER de Rio de Janeiro.  MAM de São Paulo.  Elle développe actuellement des travaux de recherche et de documentation sur les communautés riveraines de la région de la Basse Amazonie.

Photographe invité 2021 : Julia Pontes

Ó Minas Gerais ©Júlia Pontés 2016

 Julia Pontes est militante, photographe et chercheuse.

Depuis 2015 elle s’est  consacrée à dénoncer les ravages sociaux et environnementaux causés par l’exploitation minière.  Son travail a été récompensé par la Planetary Alliance of Harvard et ses images ont été publiées par Businessweek, Geo Magazine, Plurale, Portal G1, Feuille de São Paulo, Le temps, L´état de Minas, entre autres.

Elle est diplômée en photographie de l’International Center of Photography (ICP) en 2015, avec Fred Ritchin, doyen émérite de l’institution, comme l’un de ses mentors.  Elle a été choisie deux fois pour le Emerging Artists Program de la New York Foundation for the Arts.  Elle est actuellement titulaire d’une maîtrise en arts visuels à l’Université Columbia à New York.

Photographe invité 2021 : Marlene Ribeiro

Pará, Brazil, 2016 “I see my portrait in the river… I belong there. Regarding the object you asked me to choose, I wish I could take the facade of my house… my place is under the waters of Belo Monte dam now.”

 Née à Belo Horizonte, Minas Gerais, Marilene Ribeiro est une artiste visuelle, sa pratique mêle photographie, intervention et collaboration se focalisant sur les enjeux contemporains, l’identité et l’environnement.  

Ses projets ont été récompensés par la Royal Photographic Society, le Museum of Image and Sound – MIS et le Esso Journalism Award. Ses œuvres ont été exposées et publiées dans plusieurs pays.  Titulaire d’une maîtrise en écologie, conservation et gestion de la faune de l’UFMG (Brésil) et d’un doctorat en arts créatifs de l’University for Creative Arts / University of Brighton (Angleterre), Marilene a également suivi des cours à la School of Fine Arts de l’UFMG (Brésil) et la Central Saint Martins de l’University of London Arts (Royaume-Uni).

Collaboratrice avec le Latin America Bureau (Royaume-Uni) et Fast Forward: Women in Photography, un collectif international qui vise à affirmer la participation active des femmes photographes à l’histoire de la photographie et à stimuler et améliorer les connaissances des photographes du monde entier.  Co-fondatrtrice et membre du collectif Agnitio – Intervention Through Photography, un projet qui utilise la photographie comme outil de citoyenneté dans les communautés vulnérables du Minas Gerais.  

Collaboratrice à l’Instituto Biotrópicos (Brésil), une organisation non gouvernementale brésilienne axée sur la conservation de la biodiversité à travers l’art et la science.

Exposition Les Territoires de l’eau – Festival FF Paranapiacaba chez Initial LABO

LES TERRITOIRES DE L’EAU 

Raphael Alves – Marcio Borsoi – Nilmar Lage –  Mergulha et Voa – Sheila Oliveira – Elza Lima – Julia Pontes – Marinele Ribeiro 

DU 23/09 AU 10/10 

Réservation

Une célébration de la photographie aux confluents de la préservation des équilibres et des territoires créatifs.

Le Festival Escales photographiques ou festival du Mor Braz oaccroche depuis 2013 des reportages photos dans 6 communes de la Baie de Quiberon : Locmariaquer, La Trinité-sur-Mer, Plouharnel, Le Palais (Belle-Île-en-Mer), Houat et Hoëdic. Découvrez jusqu’au 31 octobre les expositions de Erwan Amice, Yann Audic, Erwan Balanca, Maud Bernos, Franck Bettermin, Denis Bourges, Daniel Cariou, Xavier Dubois, Charles Freger, Pierre Jamet, Laurent Laveder, Rodolphe Marics, Pierrot Men, Chris Miller, Emile Savitry…

Le festival « Escales Photos » est l’unique événement photographique en libre accès présent simultanément sur 6 communes de la Baie de Quiberon.

Les visuels grand format créent sur chaque lieu une découverte itinérante, un cheminement propre à inviter l’imaginaire, à emprunter des sentiers inconnus révélateurs d’émotions et fixateurs d’expériences uniques.

Trois nouvelles créations produites en exclusivité pour le festival vous seront proposées cet été, soit 15 expositions qui sont autant d’histoires pour raconter son territoire.

FABRICE LE HENANFF & FABRICE PICARD – La vie ici, la vie là-bas (LOCMARIAQUER)

Rencontres avec des hommes et des femmes qui venus d’un ailleurs proche ou lointain pour se construire une vie ici dans le Mor Braz (Morbihan).

Fabrice Le Hénanff, est né en 1972 à Quimperlé, en Bretagne, où il vit encore aujourd’hui. Licencié en Arts Plastiques de l’Université de Rennes, il illustre régulièrement les pages du quotidien régional Le Télégramme de Brest.

La photographie de Fabrice Picard est intime. Elle résonne des questionnements qu’il pose sur le monde qui l’entoure et sur son être. Ses premiers travaux sur le couple et sur les animaux sont directement liés à sa condition gémellaire. Pour lui, la photographie est le visage gémellaire du monde, tout comme le visage de son frère était le miroir de ce qu’il vivait. Membre de l’agence VU depuis 1988, Fabrice Picard a participé à plusieurs expositions personnelles et collectives à travers la France et l’Europe (Arles, Marseille, Paris, Genève, Munich, Lisbonne, Cracovie, Bruxelles, Moscou…).

JULIETTE PAVY – La mémoire des Îles (HOUAT)

Juliette vit entre Paris et la Bretagne. Diplômée en école d’ingénieur en biologie elle est également photojournaliste, elle travaille avec Le Parisien, L’Humanité, Libération, …

La photographe développe une approche documentaire de la photographie autour de thèmes sociétaux et environnementaux.

En 2020 elle a remporté le prix jeune de RDVI pour sa série sur la pêche à la crevette “Paardevisser”.

FRANCK BETERMIN – Le MOR BRAZ Déjanté pour les Escales photographiques (HOEDIC)

Cette nouvelle exposition est la dernière création du malicieux photographe Franck Betermin : « Le Mor Braz déjanté » où comment mêler poésie, humour et patrimoine !

Formé aux arts et techniques visuels, Franck Betermin use de son regard comme d’un sixième sens pour révéler la profondeur d’âme et de champ de tout objet ou sujet qu’il prend pour cible. Élevé dans les coulisses de la compagnie de marionnettes de son père, il maîtrise désormais les ficelles de la mise en scène et offre le décor adéquat à chaque reportage qu’il entreprend.

Questions Xavier directeur du Festival Escales Photographiques de la baie de Quiberon

anie Wenger, photographe documentaire à été sélectionnée pour exposer son travail "Sugar Moon" à l'occasion de la 33ème édition du Festival Visa pour l'image. Ce projet, qui à nécessité quatre années de travail, sera exposé pour la première fois. Une nouvelle étape que nous avons eu le plaisir de partager avec elle, les tireurs Yonnel Leblanc et Aurélie Guillou, étant en charge de donner vie à cette exposition.

Ana Maria Arevalo Gosen, à documentée les conditions de détention des femmes en Amérique latine, son travail à été primé par l’association Camille Lepage lors du Festival Visa pour l’image – Perpignan. L’Association Camille Lepage – On est ensemble a été créée le 20 septembre 2014, quelques mois après la mort de Camille Lepage en Centrafrique. Cette association a pour but de promouvoir la mémoire, l’engagement et le travail de Camille.

Pour la cinquième année consécutive, la SAIF, Société des auteurs des arts visuels et de l’image fixe, s’engage pour financer le prix à hauteur de 8 000 euros afin d’encourager le travail d’un photojournaliste engagé au long cours

Pour l’occasion nous avons échangé avec Ana Maria, son état d’esprit à la veille de cette première, sa manière de travailler sur ce projet et la suite qu’elle souhaite y donner. Découvrez cet échange en intégralité suivis d’une présentation de sa série “Dias Etenos”.

Échauffement avant de jouer au volley. Le programme pour les détenues comprend des cours, des séances de sport, des ateliers de motivation et de discipline, des ateliers d’art et d’artisanat. La peine de prison a pour but de transformer et d’éviter la récidive. Les crédits pour bonne conduite peuvent mener à une libération anticipée.Prison d’État, Maracaibo, Venezuela, décembre 2018.© Ana María Arévalo GosenLauréate du prix Camille Lepage 2021, soutenu par la Saif

Visa pour l’image, un rendez vous unique.

“UAUUU !!!! C’est un immense honneur d’être projetée durant cette édition de Visa, et j’en suis très reconnaissant. Surtout après avoir rencontré Maryvonne Lepage et les membres de la Saif, qui travaillent d’arrache-pied pour soutenir notre profession.
Une partie de ma mission avec Dias Eternos est de faire passer le mot autant que je peux, pour amener un public plus large à parler de ce problème. Cela signifie beaucoup pour moi qu’ils soutiennent ma mission et j’ai hâte de continuer !”

“Dias Eternos”, un travail immersif et sensible.

“Une fois, un très bon photographe que j’admire beaucoup m’a dit que je devrais tomber amoureuse des gens que je photographie. Depuis, j’essaye de trouver chez mes protagonistes un lien, quelque chose qui nous unit, ça peut être n’importe quoi, d’une pensée en commun à un simple regard : le besoin de mieux connaître quelqu’un se voit facilement dans les yeux de L’autre. J’ai tendance à travailler avec des gens qui veulent participer activement au projet, de cette façon mes photographies prennent inévitablement une autre profondeur.
Je discute avant avec mes protagonistes, je me présente, leur parle du projet que je fais, et j’ai un échange, parfois court ou long, puis, petit à petit, presque par intuition, la caméra se prend dans ma main , et je commence à photographier.

Dans ce projet, “Dias Eternos”, il était important de dialoguer avec les protagonistes, de nombreuses femmes salvadoriennes mourront en prison, leur peine dépasse les 100 ans, elles m’ont demandé de communiquer sur leurs situations, de demander aux gouvernements et aux représentants de leur permettre de revoir leurs enfants, d’aller dehors pour voir le soleil… Au Venezuela, elles sont abandonnées par le gouvernement, donc pour elles, c’est très agréable d’avoir quelqu’un qui s’occupe d’elles, de leur rendre visite, leur parle, leur demande comment elles se sentent, je me suis toujours senti en sécurité avec elles, nous nous traitons avec respect.

Rester en contact avec les prisonnières est difficile parce qu’à l’intérieur des prisons, elles ne sont pas autorisés à avoir des appels téléphoniques, et dans les centres de détention, elles ne restent pas longtemps… Mais je reste en contact avec certaines femmes qui ont quitté le centre de détention et sont libres maintenant. J’essaie de leur parler de leur processus de réinsertion dans la société, ce qui est terriblement difficile. elles sortent de cette expérience traumatisées, douloureuse, elles ont un sentiment de honte, souvent, la question qu’elles se posent est : qu’est-ce que je fais maintenant ?”

Poli-Valencia, Venezuela – March 2018. Maria kisses her daughter on visitation hours.She is 35 years old and accused of robbery. She was fierced by other immates for her violent behaviour and had several mental health problems.

Les suites de la série.

“Je vais parcourir lentement et patiemment chaque pays et prendre le temps de comprendre les particularités des raisons pour lesquelles ces femmes sont en prison et aussi documenter les conditions dans lesquelles elles se trouvent. Il est important que je complète le travail avec des choses qui me manquent, par exemple au Salvador, je suis allée à la maternité de la prison, que je n’ai pas visitée au Venezuela. J’ai également mené de très longs entretiens avec des femmes qui étaient en prison mais qui sont maintenant libérées pour mieux comprendre le processus de réinsertion et comment cette expérience les affecte. Ces femmes appartenaient au gang La Mara Salvatrucha, d’autres essayaient de sortir de la vie de gang et d’autres faisaient partie du groupe las 17, qui regroupe des femmes qui étaient en prison pour avortement.

Actuellement, je travaille avec le designer vénézuélien Ricardo Baez sur le livre de Dias Eternos of Venezuela.”

ILOPANGO, SAN SALVADOR, EL SALVADOR. – March 8, 2021. A woman sentenced to 8 years in prison poses for a portrait inside her cell in the sector D exclusive for women sentenced for gang related crimes. The tattoo on this woman’s forehead is the number 18 in Roman numerals and also the name of one of the main gangs in the country.

DÍAS ETERNOS.

Au Venezuela, le système de justice pénale ne fonctionne pas de la même manière pour tout le monde. Il supprime les droits des membres les plus pauvres et les plus vulnérables de la société. Des milliers de femmes, la plupart en attente de jugement et présumées innocentes, sont détenues pendant 45 jours, mais la crise vénézuélienne a complètement modifié cette notion.

La situation à l’intérieur des centres de détention est un cauchemar. Ils sont sombres, chauds, surpeuplés et claustrophobes. Les détenues ne reçoivent ni nourriture, ni eau, ni soins médicaux. Certaines sont abandonnées par leur famille et ont besoin d’une aide extérieure pour survivre.

Les femmes ne sont pas séparées des hommes (sans parler des transgenres et des mineurs). Il n’y a pas de séparation entre les criminels condamnés et les personnes en attente de jugement. Les femmes enceintes présentent des infections et une perte de placenta, une complication potentiellement mortelle.

Vivre dans ces conditions ne permet ni la réhabilitation ni la réconciliation. “Quand nous sortirons d’ici [de la prison], si nous le faisons, nous serons des gens pires qu’avant la prison”, a déclaré Yorkelis (21 ans), qui a été détenu il y a deux ans. Elle appelle « Chinatown », une prison dont la cellule unique est surpeuplée de 60 femmes, sa maison.

Certaines de ces femmes sont victimes d’abus dans leur famille ou de coercition par des hommes pour commettre un crime. Les motifs de leur détention sont liés à la drogue, au vol ou à caractère politique. Erika Palacios, est la première femme accusée de la « Loi contre la haine », qui interdit toute manifestation contre le gouvernement.

Face à cette terrible réalité carcérale, un débat public et une action politique au Venezuela et dans la société latino-américaine sont nécessaires et doit témoigner sur la souffrance de la population incarcérée afin d’aider à remédier à certains de ces problèmes. Il est urgent de contribuer à la mise en place d’institutions pénitentiaires qui ne violent pas les Droits de l’Homme des détenus.

Le prix Camille Lepage remis à Ana Maria Arevalo Gosen durant le Festival Visa pour l’image lui permettre de poursuivre son travail.

LA YAGUARA CENTER OF DETENTION, CARACAS – March 2018. The leg of Hainni, 17, also goes by the name of “38”, which is the caliber of the gun that is tattooed on her leg. She was accused of homicide.

“Dias Eternos” de Ana Maria Arevalo Gosen a été réalisé avec le soutien de la bourse 2018 Women Photograph + Nikon et d’une bourse de voyage Pulitzer Center on Crisis Reporting.

Retrouvez prochainement une interview de Ana Maria Arevalo Gosen dans notre podcast MANDARINE.

POLI-VALENCIA, CARABOBO – February 2017. Jakelin Rivero, 21, charged with robbery, is eight month pregnant. She waits to have a bath with buckets of water at an improvised outdoor toilet made from a cardboard by the police. About a hundred detainees use the same toilet bowl and shower in the same place.

Pour suivre le travail de Ana Maria Arevalo Gosen :

Photographe documentaire, Giles Clarke à été sélectionnée pour exposer son travail sur le Yemen à l’occasion de la 33ème édition de Visa pour l’image.

Pour l’occasion nous avons échangé avec Giles, son état d’esprit à la veille de cette première, sa manière de travailler le tirage et ces débuts comme tireur à Londres. Découvrez cet échange en intégralité suivis d’une présentation de sa série “Yemen : conflit et chaos”.

Cette petite fille et sa famille ont fui les combats et sont à Marib depuis une semaine. Ils attendent de savoir s’ils ont droit à une aide d’urgence de l’ONU de 150 dollars. Centre de distribution d’aide en espèces du HCR, Marib, Yémen, décembre 2020. © Giles Clarke pour l’ONU / OCHA Photo libre de droit uniquement dans le cadre de la promotion de la 33e édition du Festival International du Photojournalisme “Visa pour l’Image – Perpignan” 2021

L’importance d’exposer à Visa pour l’image.

“C’est très important pour moi d’être sélectionné pour Visa pour l’image – Perpignan. Je respecte profondément la vision de Jean François et de son équipe. Ce festival est unique en ce qu’il se consacre uniquement au photojournalisme et au reportage. Parmi tous le festival, c’est celui ou, nous les photojournalistes, voulons montrer notre travail en premier.

Les débuts à Berlin-Ouest

Après avoir quitté l’école au Royaume-Uni, je ne savais pas quoi faire de ma vie alors j’ai déménagé à Berlin-Ouest au milieu des années 80. J’ai rapidement travaillé comme assistant camera 16mm pour une société de production d’informations, je passais mon temps libre à photographier les rues de Berlin-Ouest .

J’ai rapidement construit ma propre chambre noire dans l’appartement d’un ami et j’ai commencé à prendre des photos. Ma toute première mission était à Berlin-Est pour le Daily Express britannique à Berlin-Est en 1986 – un travail qui m’a fait arrêter et détenu pendant 12 heures dans une cellule à Checkpoint Charlie. J’ai été interdit d’entrer en Allemagne de l’Est pendant un an !

Berlin-Ouest à l’époque était un endroit étrange où vivre – une scène artistique fantastique mais encore beaucoup de ruines de guerre partout. La ville était entourée d’un haut mur et de gardes armés. Les trois années où j’ai vécu là-bas ont été un moment fort pour moi. C’était une ville grise mais visuelle… et l’endroit où j’ai eu pour la première fois envie de raconter des histoires avec une caméra.

J’ai utilisé un appareil photo Olympus OM2 et un film Kodak Tri-X. Je photographiais la ville pendant quelques jours, puis je disparaissais dans la chambre noire pour quelques longues nuits de développement et d’impression de films. C’était mon propre apprentissage vivant… et là où tout a commencé. faire l’amalgame entre le photographe et le sujet photographié. Cette distinction est importante.”

L’apprentissage du tirage photographique.

“J’ai travaillé pendant 10 ans en tant que tireur noir et blanc professionnel avec la plupart des travaux orientés vers la photographie commerciale comme la mode et la beauté. Pour moi, il s’agissait toujours de comprendre l’équilibre entre les niveaux de gris, la tonalité et le cadrage – et ensuite cette relation subtile avec le sujet dans l’image.

J’ai aussi appris à travailler vite et sous la pression du temps, ce qui m’a beaucoup aidé depuis. Travailler dans le studio Avedon au milieu des années 1990 a été un moment fort – traiter des négatifs de film 10 par 8 et imprimer des feuilles contact pendant la nuit. Il descendait tôt le matin et voyait comment nous allions.

La relation tireur-photographe.

Un bon tireur doit comprendre ce que le photographe essaie de dire ou de communiquer. Souvent, nous expérimentons différentes chimies et différents papiers. Comment créer une série d’images qui communique au mieux la vision du photographe pour cette histoire particulière ?

En fin de compte, il s’agit de comprendre les niveaux de gris et de savoir comment les utiliser. Une telle gamme de tons était possible avec un bon négatif. Pensons-nous à un look doux et tonal ou allons-nous pour une sensation dure et contrastée ? Il s’agissait toujours d’explorer les possibilités. Toutes ces réflexions m’ont aidé aujourd’hui lorsque je retouche des images – en couleur ou en noir et blanc.

Je dis souvent aux étudiants en photographie que si jamais vous avez la chance de travailler dans une chambre noire, faites-le ! Je pense que c’est une partie créative importante du processus…..travailler avec de la lumière projetée, un négatif et du papier photo revient à l’essentiel et il faut poser différentes questions… contrairement au fait de rester assis devant un ordinateur.”

2019 – 2021, une période particulière.

“J’habite à Harlem NY et j’ai couvert les protestations des infirmières et du personnel médical pendant les premiers jours sombres de la pandémie. Je parcourais la ville dans différents hôpitaux. J’ai également passé 6 semaines au Yémen en novembre et décembre 2020, ce qui constitue l’essentiel du travail qui sera exposé dans mon exposition à Perpignan cette année.

La pandémie a également été un moment important pour moi car elle m’à imposée d’arrêter de voyager un instant. J’avais besoin de revenir sur les dernières années de travail et de réapprendre à être à nouveau immobile. Courir vers des zones de conflit tous les deux mois devient fatiguant… et il y a plein histoires qui se passent en bas de ma rue, à Harlem et qui méritent d’être racontées.”

Des migrants d’Afrique de l’Est arrivés à bord de bateaux de passeurs depuis l’Afrique du Nord attendent les contrôles sanitaires assurés par une équipe médicale mobile de l’Organisation internationale pour les migrations. Ras Al-Ara, Lahij, Yémen, novembre 2020. © Giles Clarke pour l’ONU / OCHA Photo libre de droit uniquement dans le cadre de la promotion de la 33e édition du Festival International du Photojournalisme “Visa pour l’Image – Perpignan” 2021

Giles Clarke, au coeur du chaos.

En mars 2015, une coalition dirigée par l’Arabie saoudite et soutenue par plusieurs gouvernements occidentaux dont les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, a lancé une campagne de bombardements aériens intense et prolongée contre le Yémen. Selon l’ONU, la guerre a fait au moins 230 000 victimes. Une grande partie des infrastructures déjà fragiles du pays ont été détruites.

La coalition militaire est intervenue après que les rebelles houthis ont renversé le gouvernement reconnu par la communauté internationale à la fin de 2014. À mesure que la guerre s’étendait, les Houthis se sont progressivement rapprochés de l’Iran et ont pris le contrôle de vastes régions du Yémen.

Les civils premières victimes collatérales.

Depuis 2015, la guerre se mène sur de nombreux fronts qui ne cessent de se déplacer, d’Hodeida sur la mer Rouge à la ville aujourd’hui divisée de Taïz. En 2020, des combats ont éclaté dans la région désertique de Marib alors que les Houthis cherchaient à rejoindre les champs pétroliers du pays. Selon l’Agence des Nations unies pour les réfugiés, près de quatre millions de personnes ont dû fuir et vivent désormais dans des camps pour déplacés internes.

Le Yémen est confronté à la plus grande crise humanitaire au monde, et le prochain chapitre de cette tragédie s’annonce encore sombre. Les Nations unies estiment que la plupart des victimes de la guerre sont mortes de « causes indirectes », à savoir la maladie et la famine. Depuis le début de la pandémie mondiale en mars 2020, la propagation du Covid-19 a été difficile à suivre au Yémen. Les rapports sont invérifiables et les infrastructures de santé insuffisantes, mais des images satellites ont révélé plusieurs fosses communes dans certaines zones.

Une situation mouvante.

Depuis 2016, la coalition dirigée par l’Arabie saoudite continue d’imposer un blocus sur les biens de première nécessité dans les ports de la mer Rouge desservant une grande partie du nord du Yémen, et les denrées alimentaires sont inabordables en raison des restrictions portuaires et de diverses complications. Avec l’évolution permanente des lignes de front entre les forces gouvernementales yéménites et les forces houthies ainsi que la présence d’Al-Qaida et d’autres groupes militants dans le pays, les combats incessants ont interrompu la distribution de l’aide humanitaire, et la menace de la famine commence à planer sur le pays.

L’exposition montre un pays fracturé par la guerre et les rivalités tribales, un pays où les civils sont condamnés à une lutte perpétuelle, piégés dans un présent hanté.

Texte : Giles Clarke pour Visa pour l’image

Ces reportages ont été réalisés avec l’aide de l’ONU (UN OCHA)

Des enfants dans leur ancienne salle de classe détruite par une frappe aérienne en juin 2015. Les cours sont maintenant dispensés sous des tentes de l’UNICEF. Depuis le début de la guerre en 2015, plus de quatre millions d’enfants sont privés de scolarité. École Aal Okab, Saada, Yémen, avril 2017. © Giles Clarke pour l’ONU / OCHA Photo libre de droit uniquement dans le cadre de la promotion de la 33e édition du Festival International du Photojournalisme “Visa pour l’Image – Perpignan” 2021

Exposition de Giles Clarke, “Yemen, Conflit et Chaos” est visible dans le cadre du Festival Visa pour l’image au Couvent de Minimes du 28 août au 26 septembre 2021 de 10h à 20h, entrée libre

Retrouvez prochainement une interview de Giles Clarke dans notre podcast MANDARINE.

Les expositions phares du festival photo Visa pour l’image 2021 par Initial LABO, nos tireurs, Yonnel Leblanc et Aurélie Guillou, ont eu le plaisir de travailler sur l’exposition rétrospective de Vincent MUNIER.

Visa pour l’image vous plonge dans un monde poétique

À travers cette exposition, Vincent Munier invite les visiteurs de Visa pour l’Image à déployer leurs ailes pour un voyage poétique tout naturel, sans frontières géographiques, avec la beauté du monde sauvage pour horizon.

Un voyage en quête de lumières, d’abord : celles, subtiles, des moments crépusculaires du petit matin et du soir ; la lumière aveuglante de la neige, la lumière ouatée de la brume ; celle du clair de lune, celle qui subsiste même dans la nuit noire. Un voyage en quête de rencontres, bien sûr : un bestiaire sauvage s’expose ici, de la minuscule fourmi au grand cerf, du modeste moineau à la panthère des neiges, de l’invisible lièvre arctique à l’ours polaire.

Vincent Munier, à la rencontre de la nature.

La rencontre avec l’oiseau est bien souvent la plus fugace – le temps d’un froissement de plumes… il a déjà glissé ailleurs. Les plus grandes espèces offrent davantage de temps au photographe pour penser son cadrage, en prenant la pose : grues du Japon en parade amoureuse sous la neige, manchots empereurs serrés en colonie pour affronter le blizzard, harfangs des neiges en chasse dans les vastes étendues blanches.

Pour rencontrer les grands mammifères terrestres (ours brun, ours blanc, lion d’Afrique, loup arctique…), l’approche est différente : le photographe acquiert une connaissance fine des milieux et territoires sur lesquels ils évoluent, et se fait pisteur. Il lui faut lire les traces plus ou moins ténues des passages répétés des animaux, repérer les places de chasse, de parade ou de repos, afin de pouvoir élire le meilleur poste d’observation pour dresser son affût, ou simplement s’allonger à ras de terre, sous un filet de camouflage, derrière un rocher ou sous le couvert végétal. Se fondre dans le décor, masquer son odeur, émettre le moins de sons possible ; l’activité est solitaire et la magie opère bien plus facilement si le photographe est seul sur le terrain, tous ses sens en éveil.

Portrait de loup arctique dans la brume. Île d’Ellesmere, Nunavut, Canada. © Vincent Munier Photo libre de droit uniquement dans le cadre de la promotion de la 33e édition du Festival International du Photojournalisme “Visa pour l’Image – Perpignan” 2021

Une photo, le frisson de l’attente.

Quel que soit le continent, quel que soit le paysage arpenté, qu’il soit finalement tout proche ou extrême, les moteurs sont les mêmes pour Vincent Munier : vivre et revivre l’espoir d’avoir choisi « le bon endroit, le bon moment », le frisson de l’attente, et l’émerveillement lorsque la bête surgit.

Parade de tanchos (grues du Japon). Hokkaido, Japon. © Vincent Munier Photo libre de droit uniquement dans le cadre de la promotion de la 33e édition du Festival International du Photojournalisme “Visa pour l’Image – Perpignan” 2021

Montrer la beauté du monde a-t-il encore du sens aujourd’hui, à l’heure où chaque strate de notre environnement se trouve dégradée, où quasi chaque objet de notre quotidien masque un désastre écologique ?

Vincent Munier se pose cette question depuis de nombreuses années et la soumet avec sincérité au public de Visa pour l’Image et à ses confrères du photoreportage. Célébrer la beauté de la nature ou témoigner des atteintes qui lui sont faites : les deux démarches ont sans doute leur place et relèvent d’un engagement qui peut être tout aussi profond et lucide.

Chacun d’entre nous a besoin de côtoyer la beauté dans son existence. Et notre émerveillement, doublé d’une meilleure connaissance / éducation à l’environnement, a indubitablement pour corollaire le désir de le protéger. « Se contenter du monde, lutter pour qu’il demeure », écrit Sylvain Tesson. Dans cette lutte, l’humilité et la responsabilité des humains face au reste du monde vivant devraient peser le même poids et marcher ensemble.

Charge de yack sauvage. Qinghai, hauts plateaux du Tibet. © Vincent Munier Photo libre de droit uniquement dans le cadre de la promotion de la 33e édition du Festival International du Photojournalisme “Visa pour l’Image – Perpignan” 2021

Vincent Munier– Photographe animalier.

Vincent Munier est photographe animalier et naturaliste. Né dans les Vosges, en France, Vincent se passionne pour la photographie dès l’âge de 12 ans, passant la majeure partie de son enfance à photographier les animaux sauvages des forêts de sa région natale.


Vincent nourrit un profond respect et une grande passion pour la nature, et a photographié la faune sauvage aux quatre coins du monde. Parmi ses projets les plus remarqués figurent les loups blancs immortalisés sur l’île d’Ellesmere au Canada, ainsi que les cygnes et les grues prises sur l’île japonaise d’Hokkaido.


Vincent est le premier photographe à avoir reçu le prix du Photographe BBC Wildlife de l’année, « Erik Hosking Award », trois années de suite. Ses photographies sont exposées dans les galeries d’art et publiées dans divers magazines prestigieux à travers le monde. Il a publié ses propres livres de photographie chez Kobalann, la maison d’édition qu’il a fondée en 2010.

Le Festival photo Visa pour l’image présente une exposition rétrospective de Vincent Munier

Exposition visible au Couvent des Minimes du 28 août au 26 septembre 2021 de 10h à 20h, entrée libre

Retrouvez prochainement une interview de David Burnett dans notre podcast MANDARINE.

Nariman El-Mofty, photographe documentaire à été sélectionnée pour exposer son travail “Fuir la guerre au Tigré” à l’occasion de la 33ème édition du Festival Visa pour l’image. Pour l’occasion nous avons échangé avec Nariman, son état d’esprit à la veille de cette première, la naissance de sa vocation, sa manière de travailler sur le terrain, la place des photographes “locaux” et l’impact de son prix Pulitzer. Découvrez cet échange en intégralité suivis d’une présentation de sa série “Fuir la guerre au Tigré”.

Nariman El-Mofty, photographe documentaire à été sélectionnée pour exposer son travail “Fuir la guerre au Tigré” à l’occasion de la 33ème édition du Festival Visa pour l’image.

Pour l’occasion nous avons échangé avec Nariman, son état d’esprit à la veille de cette première, la naissance de sa vocation, sa manière de travailler sur le terrain, la place des photographes “locaux” et l’impact de son prix Pulitzer. Découvrez cet échange en intégralité suivis d’une présentation de sa série “Fuir la guerre au Tigré”.

Des réfugiés ayant fui la région du Tigré en Éthiopie sont transférés vers le site d’accueil du Village 8 près de la frontière entre l’Éthiopie et le Soudan. Hamdayet, dans l’est du Soudan, 1er décembre 2020. © Nariman El-Mofty / The Associated Press Photo libre de droit uniquement dans le cadre de la promotion de la 33e édition du Festival International du Photojournalisme “Visa pour l’Image – Perpignan” 2021

Etre exposée à Visa pour l’image, un moment particulier.

“Je me sens extrêmement humilié et honoré d’exposer à Visa. J’ai visité il y a quelques années et c’était merveilleux de voir les expositions, d’écouter les conversations et de vivre cet échange d’idées. Je suis tellement excitée de pouvoir partager une partie de mon travail et j’aurais vraiment aimé pouvoir être là..”

Le photojournalisme, une passion depuis son plus jeune âge.

“Tout a commencé avec un ami proche de la famille qui travaillait pour Reuters en tant que photojournaliste. Il est partis en missions partout au Moyen-Orient et en Afrique et a raconté des histoires animées avec tant d’humour, de charisme et de passion. J’étais fasciné et j’écoutais attentivement tout ce dont il parlait, étant enfant, j’étais attiré. J’étais obsédé par le photojournalisme à travers lui, son histoire et le travail qu’il a fait pendant des années..”

Une adaptation à tous les terrains.

“Je donne aux gens leur espace, leur temps et je respecte ce qu’ils aimeraient faire. S’ils ne veulent pas être photographiés, c’est leur droit. Cela dépend toujours de l’histoire sur laquelle je travaille.

Mon travail est divisé en plusieurs catégories comme les informations ponctuelles, la narration visuelle approfondie et le journalisme d’investigation. Dans les infos ponctuelles par exemple, cela ne prend pas beaucoup de temps car la scène est chaotique et les gens sont en plein stress et en état de choc. Les gens font généralement l’une des deux choses suivantes : parler sur le champ ou exprimer leur colère contre les journalistes, ce qui est compréhensible.

Les journalistes y sont témoins d’une situation extrêmement difficile et d’un tournant dans la vie de la plupart de ces personnes. Beaucoup parlent et veulent que le monde sache ce qui s’est passé en nous utilisant comme messagers. Cependant, il faut beaucoup plus de temps pour gagner la confiance de la narration en profondeur, du journalisme d’investigation et du documentaire. Par exemple, il m’a fallu plus d’un an avec une personne juste pour qu’elle commence à me parler, c’est-à-dire sans lever la caméra.

La notion de photographe “local”

“Le nombre photographes basés sur le terrain ne cesse d’augmenter, et j’en suis un exemple, mais il reste encore beaucoup à faire. Les rédacteurs en chef doivent pousser et lutter pour l’inclusivité des photojournalistes dans leurs régions. Il ne s’agit pas seulement d’un pourcentage cible et de cocher des cases, mais il s’agit de faire croître et de développer la profession dans son ensemble. Il y a tellement de talents qui pourraient être découverts et encouragés à travers le monde et qui peuvent ajouter une saveur ou une perspective différente aux histoires que nous couvrons. Mais il faut davantage de soutien de la part des décideurs et le changement prendra du temps.

Une approche culturelle différente

“Etre culturellement plus proche a un impact sur la couverture du reportage. Je sens que je capte des nuances culturelles simplement à cause de l’environnement dans lequel je suis né et dans lequel j’ai grandi. Cela me permet de construire plus facilement la relation et d’éviter les malentendus qui pourraient découler des barrières linguistiques ou culturelles.

Raconter une histoire est aussi plus naturel pour un journaliste quand c’est près de chez moi et je me sens mieux placé pour raconter l’histoire du point de vue du sujet.

Parfois, cependant, être un étranger peut être positif et plus réconfortant pour certaines personnes, en particulier sur des sujets extrêmement sensibles et tabous au sein d’une culture.”

L’impact du Pulitzer.

“Cela n’a pas changé la nature de mon travail ou de mes objectifs, la où je suis basé, beaucoup de gens ne savent même pas ce qu’est ce prix. Ce que je peux dire, c’est que cela m’a été bénéfique pour l’accès. Pour les autorités, c’est certainement un avantage car l’une des premières choses qu’elles font pour vérifier les journalistes est une recherche en ligne approfondie, notre présence en ligne, pour qui nous travaillons et le type de travail que nous avons effectué dans le passé.”

Pour découvrir davantage le travail de Nariman El-Mofty

Une réfugiée du Tigré attend des soins à la clinique de Médecins sans frontières. Centre de transit du Village 8, près du poste-frontière de Lugdi, dans l’est du Soudan, 8 décembre 2020. © Nariman El-Mofty / The Associated Press Photo libre de droit uniquement dans le cadre de la promotion de la 33e édition du Festival International du Photojournalisme “Visa pour l’Image – Perpignan” 2021

Nariman El-Mofty, fuir la guerre au Tigré.

Il continue d’être hanté par les massacres chaque nuit, de crier dans son sommeil. Le côté droit de son visage et son cou sont couverts de cicatrices. Abrahaley Minasbo, un danseur de 22 ans dont le corps était un outil d’expression, vit désormais avec une main en partie amputée. Des membres d’une milice amhara sont venus le trouver chez lui dans la ville de Mai-Kadra le 9 novembre 2020. Ils l’ont traîné dehors, battu à coups de marteau, de hache, de bâton et de machette, puis l’ont laissé pour mort.

Dans cette communauté de réfugiés vulnérables, aux portes du conflit qui fait rage dans le Tigré éthiopien, ceux qui ont fui les combats sanglants ont tous été témoins de l’horreur. Certains ont marché pendant des jours pour atteindre la frontière, avant d’être entassés à bord de bus ou de camions pour un pénible trajet de onze heures jusqu’à un camp. Alors qu’un véhicule démarrait, un bébé s’est mis à hurler et son frère l’a porté à la fenêtre pour qu’il respire, disant que l’enfant était affamé et déshydraté, que le bus était trop bondé.

Des conditions de vie difficiles.

Une fois arrivés au camp, ils attendent. Pour manger, pour avoir des nouvelles de leurs proches, pour boire. Certains font la queue pendant des heures devant un robinet pour pouvoir remplir leurs seaux. Des enfants âgés d’à peine 7 ans portent avec difficulté ces lourds récipients sur leur dos.

À leur arrivée, beaucoup souffrent de malnutrition. Une femme enceinte de 9 mois, pesant à peine 45 kilos, s’est mise à pleurer en voyant le chiffre sur la balance. Une autre à qui l’on avait donné une ration alimentaire n’a rien pu avaler.

« L’Éthiopie se meurt », répète Tewodros Tefera, un médecin lui-même réfugié. Il est confronté aux blessures de la guerre depuis le début du conflit : des victimes de viol qui n’acceptent de se confier qu’à lui, des enfants déshydratés, des femmes enceintes et allaitantes à bout de forces, des personnes blessées à coups de hache et de couteau, d’autres à qui on a brisé les côtes. Le docteur Tefera recueille des preuves, dans l’espoir d’aller un jour à La Haye afin d’obtenir justice pour son peuple.

Un exode massif.

On ignore combien de milliers de personnes ont été tuées au Tigré depuis le début des combats le 4 novembre 2020. Mais les rapports remis à l’ONU indiquent que le viol est utilisé comme arme de guerre, que l’artillerie bombarde des zones peuplées, que des champs sont brûlés, des civils pris pour cible et les pillages généralisés.

La guerre a éclaté au pire moment pour Abraha Kinfe Gebremariam et sa famille, à Mai-Kadra. Letay, sa femme, a eu ses premières contractions alors que la violence au-dehors faisait rage. À leur grande surprise, elle a donné naissance à deux filles, Aden et Turfu. Mais la joie a été de courte durée, Letay a succombé à des complications dix jours plus tard. Abraha se retrouve seul pour élever ses deux nouveau-nées et ses jeunes fils dans un camp de réfugiés à Hamdayet, de l’autre côté de la frontière, dans l’est du Soudan.

Plus de 62 000 réfugiés originaires du Tigré vivent désormais au Soudan, fuyant ce que la plupart des Tigréens qualifient de « génocide ».

Texte : Nariman El-Mofty “Fuir la guerre au Tigré”pour le Festival Visa pour l’image

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Des hommes ayant fui la région du Tigré en Éthiopie écoutent la messe célébrée par un prêtre au camp de réfugiés d’Um Rakuba. État d’Al-Qadarif, dans l’est du Soudan, 29 novembre 2020. © Nariman El-Mofty / The Associated Press Photo libre de droit uniquement dans le cadre de la promotion de la 33e édition du Festival International du Photojournalisme “Visa pour l’Image – Perpignan” 2021

L’exposition de Nariman El-Mofty, “Fuir la guerre au Tigré” est visible dans le cadre du Festival Visa pour l’image au Couvent de Minimes du 28 août au 26 septembre 2021 de 10h à 20h, entrée libre

anie Wenger, photographe documentaire à été sélectionnée pour exposer son travail "Sugar Moon" à l'occasion de la 33ème édition du Festival Visa pour l'image. Ce projet, qui à nécessité quatre années de travail, sera exposé pour la première fois. Une nouvelle étape que nous avons eu le plaisir de partager avec elle, les tireurs Yonnel Leblanc et Aurélie Guillou, étant en charge de donner vie à cette exposition.

Mélanie Wenger, photographe documentaire à été sélectionnée pour exposer son travail “Sugar Moon” à l’occasion de la 33ème édition du Festival Visa pour l’image. Ce projet, qui à nécessité quatre années de travail, sera exposé pour la première fois. Une nouvelle étape que nous avons eu le plaisir de partager avec elle, les tireurs Yonnel Leblanc et Aurélie Guillou, étant en charge de donner vie à cette exposition.

Pour l’occasion nous avons échangé avec Mélanie, son état d’esprit à la veille de cette première, sa manière de travailler le tirage et ces projets pour 2022. Découvrez cet échange en intégralité suivis d’une présentation de sa série “Sugar Moon”.

Erik Grimland décharge les trophées de son safari familial en Afrique du Sud dans sa maison de banlieue. Son premier safari de chasse en Afrique lui a coûté environ 30 000 dollars, taxidermie incluse. Amarillo, Texas, 16 mai 2018. © Mélanie Wenger / Inland pour Le Figaro Magazine et National Geographic Photo libre de droit uniquement dans le cadre de la promotion de la 33e édition du Festival International du Photojournalisme “Visa pour l’Image – Perpignan” 2021

Visa pour l’image, un rendez vous unique.

“Pour moi, photojournaliste et française, Visa pour l’image a toujours été l’un des grands festivals de la profession. Je m’y rends chaque année depuis dix ans. C’est aussi l’une des occasions principales de l’année de rencontrer mes collègues mais aussi les éditeurs avec lesquels je travaille, ceux aussi avec lesquels je ne travaille pas encore.

C’est l’un des trois rendez-vous les plus importants de l’année. J’y viens curieuse de découvrir de nouvelles histoires, l’occasion de décortiquer les séries variées des photographes exposés.

C’est la première fois que l’équipe expose une de mes séries. C’est surtout le bon endroit pour exposer la série Sugar Moon pour la première fois. Cela fait sens pour moi.

Je suis reconnaissante à l’équipe, Jean-François Leroy et Delphine Lelu, de l’avoir choisie, la chasse est un sujet très controversé et très difficile à exposer. Mais l’équipe de Visa ne recule jamais devant ce genre de risque, ils montrent ce qu’il est important de montrer, et c’est probablement ce qui fait la plus grande force du festival.

C’est certain que cela ne serait jamais arrivé sans le soutien de National Geographic et mon éditrice Alexa Keefe, ainsi que Le Figaro Magazine, avec Cyril Drouhet et Vincent Jolly.”

Premier rendez-vous entre la série “Sugar Moon” et le public

“Pour ce projet, que je termine à peine, après quatre années de travail, je suis très nerveuse. Cette première confrontation au public est toujours très compliquée. Il s’agit d’un sujet controversé qui provoque de vives réactions, c’est aussi pour cela que j’ai souhaité y travailler en profondeur.

J’aimerais qu’il provoque un réel questionnement chez les personnes qui le voient, une prise de distance, une certaine curiosité, sans faire l’amalgame entre le photographe et le sujet photographié. Cette distinction est importante.”

Un dialogue nécessaire pour donner vie aux photographies.

“Au labo Initial, nous avons regardé chaque photographie précieusement avec Yonnel Leblanc.

J’ai partagé avec lui des anecdotes du terrain, parfois répondu à ses questions, ajouté quelques informations pour qu’il s’imprègne des images, de la situation, de l’émotion des photographies.

C’est un équilibre très compliqué. C’était un plaisir de partager cette expérience avec Yonnel.”

Une année 2022 prometteuse.

“Je travaille sur le projet de monographie de la série Sugar Moon et son documentaire, car j’ai commencé à filmer Erik et sa famille. En plus de cela je travaille sur un nouveau projet photographique documentaire nommé ‘De-extinction’ soutenu par la DRAC Grand Est et la Région Grand Est qui devrait également me prendre une bonne partie de l’année.

C’est un peu la suite logique de Sugar Moon, cela traite d’hommes singuliers et d’espèces animales éteintes ou menacées. Je n’en dis pas plus pour l’instant…

Accompagné de Philip Hennings, propriétaire de la réserve de chasse, et de deux guides, Erik Grimland traque des bubales depuis une jeep. Khomas Highland, Namibie, 21 avril 2021. © Mélanie Wenger / Inland pour Le Figaro Magazine et National Geographic Photo libre de droit uniquement dans le cadre de la promotion de la 33e édition du Festival International du Photojournalisme “Visa pour l’Image – Perpignan” 2021 .

Mélanie Wenger, Au coeur du lobby pro-chasse américain.

C’est en 2018 que Mélanie Wenger rencontre Erik Grimland à une convention organisée par un lobby pro-chasse au Texas. Après avoir passé plusieurs années à documenter la place qu’occupe la chasse aux trophées dans la conservation de la faune sauvage en Afrique, la photographe souhaite ouvrir un nouveau chapitre sur le commerce des animaux exotiques aux États-Unis.

C’est pour comprendre ce monde complexe où s’entrechoquent traditions, consumérisme et virilisme qu’elle a suivi pendant plus de trois ans Erik Grimland et ses proches. Chasseur depuis l’enfance, fils d’un père pro-chasse et d’une mère anti-chasse, ex-policier reconverti dans la chasse professionnelle et la taxidermie, ce Texan de cœur et cow-boy dans l’âme lui a ouvert les portes d’un monde peu exposé aux regards des médias ; les portes de cette Amérique rurale, sudiste et en colère sur laquelle Donald Trump a en partie bâti sa victoire en 2016.

Une pratique complexe.

Des ranchs texans et leurs enclos où gambadent des animaux en semi-liberté jusqu’à la brousse africaine, graal des chasseurs qui viennent y dépenser plusieurs milliers de dollars pour exercer leur passion, ce travail n’est pas un plaidoyer pour la chasse. Il n’en est pas non plus le pourfendeur. Il tente simplement de comprendre les complexités de cette pratique. Et d’en révéler les nuances, les vérités comme les contradictions.

Ses partisans sont formels : tuer légalement un animal serait un moyen d’en sauver plusieurs et de préserver aussi d’importantes zones de terres sauvages de plus en plus menacées par une démographie galopante et une urbanisation effrénée. Un argument qui provoque une levée de boucliers de la part des associations de défense des droits des animaux et de certains écologistes. Ce débat soulève plusieurs questions : la chasse peut-elle être utile dans l’effort de conservation de la faune et de l’environnement, et si oui, comment ? Les revenus générés par la chasse aux trophées en Afrique et aux États-Unis sont considérables, mais où va réellement l’argent ? Et comment est-il utilisé par les institutions ? Bénéficie-t-il systématiquement aux communautés locales, comme le prétendent les chasseurs ? Autant d’interrogations qui entourent depuis plusieurs décennies cette activité pourtant pratiquée par l’Homme dès l’aube de l’humanité.

Moyen de subsistance de notre espèce depuis des centaines de milliers d’années, symbole de force, de virilité et de pouvoir dans d’innombrables cultures, la chasse est-elle vouée à s’éteindre dans les tumultes du XXIe siècle pour devenir, à son tour, le trophée relique d’une pratique disparue ?

Texte : Vincent Jolly pour Visa pour l’image

Sugar Moon de Mélanie Wenger à été réalisé avec l’aide du Figaro Magazine et National Geographic et exposé pour la première fois dans le cadre du Festival Visa pour l’image.

Dans le hangar du taxidermiste Trophäendienstene, une girafe empaillée prête à être expédiée vers l’Allemagne. La taxidermie représente une part importante de l’économie de la chasse en Afrique. Windhoek, Namibie, 26 avril 2021. © Mélanie Wenger / Inland pour Le Figaro Magazine et National Geographic c Photo libre de droit uniquement dans le cadre de la promotion de la 33e édition du Festival International du Photojournalisme “Visa pour l’Image – Perpignan” 2021 a

Exposition de Mélanie Wenger, Sugar Moon est visible dans le cadre du Festival Visa pour l’image au Couvent de Minimes du 28 août au 26 septembre 2021 de 10h à 20h, entrée libre

Retrouvez prochainement une interview de Mélanie Wenger dans notre podcast MANDARINE.

Pour suivre le travail de Mélanie Wenger :

Les expositions phares du festival photo Visa pour l’image 2021 par Initial LABO, Yonnel Leblanc et Aurélie Guillou, ont eu le plaisir de travailler sur l'exposition de Antoine Agoudjian consacrée à un sujet qui lui tient particulièrement à coeur : L'Arménie.

Antoine Agoudjian se consacre depuis plus de trente ans à la mémoire de l’histoire du peuple arménien. Il a pu témoigner en première ligne de cette nouvelle guerre de 44 jours en Artsakh.

Les expositions phares du festival photo Visa pour l’image 2021 par Initial LABO, Yonnel Leblanc et Aurélie Guillou, ont eu le plaisir de travailler sur l’exposition de Antoine Agoudjian consacrée à un sujet qui lui tient particulièrement à coeur : L’Arménie.

Antoine Agoudjian se consacre depuis plus de trente ans à la mémoire de l’histoire du peuple arménien. Il a pu témoigner en première ligne de cette nouvelle guerre de 44 jours en Artsakh.

Passionné par le tirage photo.

Le parcours de Antoine Agoudjian est très lié au tirage photo. En effet, au début de sa carrière il partage son activité entre la photographie et le tirage noir et blanc.

Initié par Pierre Gassmann et surtout Voya Mitrovic, il devient Artisan tireur ce qui lui as permis de révéler sa démarche artistique qu’il perpétue dans son propre laboratoire.

Pour cette exposition nous avons tout mis en oeuvre pour satisfaire sa vision. Cet échange, basé sur un dialogue constant a permis à nos équipes de trouver la parfaite finition.

“Je ne travaille que sur la lumière, l’idée n’étant pas de contraster, densifier et de jouer sur la chromie de façon artificielle et inconsciente mais d’avancer pas a pas, avec clairvoyance et pugnacité jusqu’à ce que l’image soit aboutie et me rende heureux. “

En fait je suis mon propre tireur, je construis seul l’architecture de mes images sur mon Mac à la façon du tirage N&B sous mon agrandisseur. Puis, j’envoie au labo un fichier abouti et prêt à tirer. Le tireur doit alors respecter mes valeurs, de la même manière qu’un imprimeur de livre.

Le technicien doit tout de même être doté d’une culture d’image et maîtriser son outil. Il y a toujours des imprévus et parfois une ou deux images à revoir. Yonnel chez Initial labo est infiniment généreux, doué et épris d’une sincère volonté de respecter ma démarche photographique.

Antoine Agoudjian

Antoine Agoudjian à Visa pour l’Image

Le 27 septembre 2020, l’Azerbaïdjan soutenu par la Turquie lance une offensive militaire sans précédent contre l’Artsakh (Haut-Karabakh). En 1921, une décision de Staline rattache arbitrairement cette région, majoritairement peuplée d’Arméniens à la république d’Azerbaïdjan.

En 1991, après l’effondrement de l’URSS, le territoire avait autoproclamé son indépendance. Or depuis, l’Azerbaïdjan refuse d’en perdre le contrôle. En trois décennies, plusieurs conflits ont eu lieu, jusqu’à celui de l’automne 2020, soldé par un cessez-le-feu le 9 novembre.

Une fresque universelle

La photographie a ouvert la boîte de pandore d’une mémoire enfouie en moi. Né en France, j’ai entrepris il y a trente ans dans la pénombre une quête vers la lumière en cherchant à mettre en images les récits légués par mes grands-parents rescapés d’un génocide, celui des Arméniens en 1915. Jusqu’en 2015, j’ai constitué une fresque en noir et blanc chargée de la mémoire d’un monde anéanti, cherchant la trace de vestiges engloutis dans des lieux empreints du vide laissé par l’effacement d’un peuple.

Il y a six ans, je décide de passer à la couleur et initier une symbiose entre mémoire et histoire. Je souhaitais par cette rupture esthétique intégrer le réel dans ma démarche, afin que le présent se superpose au passé. Cynique dialectique de l’histoire où l’on retrouve l’éveil des stigmates légués par l’Empire ottoman au crépuscule de son existence.

Distribution de nourriture et de vêtements organisée par les autorités de l’Artsakh et diverses ONG dont la Croix-Rouge. Stepanakert, capitale de l’Artsakh. © Antoine Agoudjian pour Le Figaro Magazine © Antoine Agoudjian for Le Figaro Magazine Photo libre de droit uniquement dans le cadre de la promotion de la 33e édition du Festival International du Photojournalisme “Visa pour l’Image – Perpignan” 2021

En quête d’un ennemi

La Turquie est l’héritière d’un crime impuni sur lequel s’est bâtie sa république en 1923, assimilant dans cet héritage une haine et une violence consubstantielles à l’impunité dont elle a bénéficié. Par son déni, elle est dans la quête perpétuelle d’un ennemi intérieur qu’elle veut tenir pour responsable de tous ses maux. Hier les Arméniens, aujourd’hui les Kurdes.

Le 27 septembre 2020, l’Azerbaïdjan, qui revendiquait la souveraineté d’un territoire qui lui fut arbitrairement offert par Staline en 1921, attaquait la république d’Artsakh, majoritairement peuplée d’Arméniens, dans une vaste offensive militaire orchestrée par la Turquie. Dans un silence assourdissant et bénéficiant d’une inertie suspecte de la Russie, une puissante coalition militaire équipée d’armes modernes, et épaulée par des djihadistes transférés de Syrie par la Turquie, maintiendra l’offensive pendant 44 jours sur cette petite république habitée par un peuple présent sur ces terres depuis l’Antiquité.

Repli progressif des positions militaires arméniennes après la signature du cessez-le-feu. Une force d’interposition russe sera déployée durant cinq ans sur les zones sensibles afin de prévenir de nouveaux affrontements.Région de Martouni, Artsakh. © Antoine Agoudjian pour Le Figaro Magazine Photo libre de droit uniquement dans le cadre de la promotion de la 33e édition du Festival International du Photojournalisme “Visa pour l’Image – Perpignan” 2021

Un discours pour sauver un peuple

Jean Jaurès prononça le discours historique « Il faut sauver les Arméniens » à la Chambre des députés en 1896. Il y dénonça les massacres hamidiens commis contre les Arméniens, plus que jamais d’actualité aujourd’hui. Soutenu par des intellectuels français, il interpellait le gouvernement français sur les massacres perpétrés à l’encontre des Arméniens.

L’offensive turco-azerbaïdjanaise sur l’Artsakh à l’automne 2020 constitue le parachèvement du processus génocidaire initié il y a cent ans. Il conduisit à la presque totale disparition des populations chrétiennes autochtones – arméniennes, grecques, syriaques et chaldéennes – de l’Empire ottoman.

Antoine Agoudjian

Sur la ligne de front au nord du territoire, le colonel Arthur Sarkissian (à gauche) s’entretient avec des soldats. Il sera tué deux jours plus tard lors d’un bombardement dans la région de Martouni, au sud. Région de Martakert, Artsakh. © Antoine Agoudjian pour Le Figaro Magazine Photo libre de droit uniquement dans le cadre de la promotion de la 33e édition du Festival International du Photojournalisme “Visa pour l’Image – Perpignan” 2021

Lauréat du Visa d’or humanitaire du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) 2021

Exposition visible à l’église des Dominicains du 28 août au 26 septembre 2021 de 10h à 20h, entrée libre

Retrouvez prochainement une interview de Antoine Agoudjian dans notre podcast MANDARINE.

Initial LABO est partenaire du Festival Visa pour l'image 2021 depuis de nombreuses années. 

Rendez-vous international du photo-journalisme, cette institution permet de prendre le pouls de notre planète au travers ses reportages.

Festival Visa pour l'image 2021 - Initial Labo
Photo : Mazen Saggar

Initial LABO est partenaire du Festival Visa pour l’image 2021 depuis de nombreuses années. 

Rendez-vous international du photo-journalisme, cette institution permet de prendre le pouls de notre planète au travers ses reportages.

Un festival fondé sur des valeurs fortes

La mission d’un photo-reporter n’est pas simplement de prendre des photos. Cet instant n’est qu’une étape d’un processus beaucoup plus complexe. Celui-ci passe par une recherche journalistique, une enquête de terrain, une remise en cause critique de son travail. Le reporter doit prendre du recul pour trouver le moyen de faire rayonner son témoignage de la réalité du terrain.

En effet, mettre en avant ce travail si précieux, c’est aussi mettre en avant des photo reporters d’origines différentes et apportant chacun un regard singulier au monde qui nous entoure. Et, cette portée internationale est valorisée par la représentation de 52 pays lors de cette éditions 2021.

Une introduction de Jean-François Leroy

Jean-François Leroy, avec ses mots, nous permet de mieux saisir la portée de ce festival :

“Elle nous aura terriblement manqué. La lumière des projecteurs du Campo Santo devrait à nouveau illuminer nos soirées perpignanaises en septembre prochain. Six soirées de projection pour découvrir, à vos côtés, une centaine des meilleures productions photojournalistiques de l’année écoulée. Ces sujets que nous avons reçus du monde entier témoignent d’une chose : non, la planète ne s’est pas arrêtée de tourner.

Bouleversées par cette pandémie qui s’est inscrite comme l’événement majeur de ce début de siècle, nos sociétés ont continué de traverser d’autres crises, de subir de nouveaux conflits. De la Birmanie au Haut-Karabakh, de l’Éthiopie à la Colombie, le Covid-19 n’aura pas réussi à essouffler la marche du monde. Et les photojournalistes sont, encore et toujours, les témoins précieux de ces chapitres de l’Histoire. Ces productions, nous les devons à leur talent et à leur dévouement, bien sûr. Mais n’oublions pas les quelques journaux et agences qui, malgré un contexte économique toujours plus difficile en France comme ailleurs, continuent d’être les garants d’une information vérifiée et fiable en envoyant leurs journalistes sur le terrain. Sans eux, la plupart des expositions qui orneront les murs du Couvent des Minimes et de l’Église des Dominicains n’auraient pu voir le jour.

Dans cette époque en proie aux nouveaux obscurantismes, où l’indignation fait rage et où nous sommes à la fois acteurs et victimes d’une désinformation anxiogène, ces reportages nous permettent de réfléchir et de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons. C’est à cela que servent la lumière du Campo Santo et Visa pour l’Image : mieux comprendre, pour ne plus avoir peur.”

Jean-François Leroy
10 mai 2021

Vivez plus intensément le festival Visa pour l’image 2021

Cette année nous avons décidé de vous faire vibrer au rythme du festival et témoigner de la formidable énergie dépensée par Jean-François Leroy et Delphine Lelu, respectivement directeur et directrice adjointe du festival, mais également par leurs équipes.

Nous vous proposerons dans différents articles un éclairage sur les expositions que nous avons produites :

Antoine AGOUDJIAN. Arméniens, un peuple en danger
David BURNETT. Les séniors du sport
Olivier JOBARD. Ethiopie, exil et dérives
Vincent MUNIER. Rétrospective
Mélanie WENGER, Sugar Moon.

Mais également nos “Coups de coeurs”

MANDARINE, le podcast de Initial LABO consacrera plusieurs épisodes au Festival. 
 
Dans notre librairie retrouvez l’espace consacré aux livres des expositions de cette 33ème éditions.

Vivez pleinement Visa pour l’image avec Initial LABO 

Initial LABO

Parade de tanchos (grues du Japon). Hokkaido, Japon. © Vincent Munier Photo libre de droit uniquement dans le cadre de la promotion de la 33e édition du Festival International du Photojournalisme “Visa pour l’Image – Perpignan” 2021

Visa Pour l'Image Antoine Agoudjian Initial Labo
Distribution de nourriture et de vêtements organisée par les autorités de l’Artsakh et diverses ONG dont la Croix-Rouge. Stepanakert, capitale de l’Artsakh. © Antoine Agoudjian pour Le Figaro Magazine © Antoine Agoudjian for Le Figaro Magazine Photo libre de droit uniquement dans le cadre de la promotion de la 33e édition du Festival International du Photojournalisme “Visa pour l’Image – Perpignan” 2021

Pour prolonger l’été, Initial Labo et François Darmigny vous proposent une rentrée placée sous le signe de la vitesse, de la liberté et du style.

François Darmigny, photographe et motard dans l’âme
Il découvre Wheels & Waves par hasard en 2016 et fond dans cet univers de passionnés dont il parle la même langue.

Wheels & Waves, un festival de légende
Inclassable, iconique et incontournable il est aujourd’hui une référence pour les amoureux de mécanique, de liberté et de style.

Découvrez la piézographie
Cette technique d’impression utilisant des pigments de charbon et de carbone révèle toutes les nuances de gris des photos de François Darmigny.

Réservez votre place gratuitement pour le vernissage pour rencontrer François Darmigny  à Boulogne-Bilancourt.

Francois Darmigny Wheels and Waves Initial Labo
Wheels and Waves by François Darmigny / Initial Labo

Le collectif MYOP et Initial Labo vous invitent à découvrir la collection Myopzine par ces auteurs autours de conférences et rencontres.

Participez aux animations organisées dans le cadre de la sortie de l’intégrale de la collection Myopzine.

Ce projet, conçue et édité par l’agence MYOP, collectif d’auteurs français exprimants leurs interrogations sur le monde d’aujourd’hui à travers leurs récits photographiques.

19 photographes et 19 univers photographiques

Pour cet événement, les photographes de l’agence MYOP, en étroite collaboration et avec le soutien de Initial Labo, réaliseront une installation photographique couvrant l’ensemble de la collection.

Un coffret comprenant des tirages collectors exclusifs

Sera également présenté le coffret collector de la collection Myopzine, comportant les 21 numéros ainsi que 19 tirages photographiques.

Des rencontres et échanges avec les photographes de MYOP

Ce lancement sera rythmé par des projections, des signatures et des conférences, permettant à l’agence MYOP et à Initial Labo de partager avec leur public leur passion commune pour la photographie.

Nous vous proposons plusieurs conférences présentant d’une part le concept Myopzine (de l’idée à la réalisation) et d’autre part le travail de plusieurs photographes participants au projet.

Réservez votre place gratuitement et rencontrez les photographes de l’agence MYOP à Boulogne-Bilancourt.


Samedi 5 septembre 16h – 19h : Guillaume Biney | Pierre Hybre | Alain Keler | Oan Kim | Stéphane Lagoutte.

Vendredi 11 septembre 18h – 20h : Pascal Maitre | Agnès Dherbeys | Ed Allcock | Julien Pebrel | Olivier Jobard | France Keyser.

Samedi 12 septembre 16h – 19h : Olivier Monge | Jean Larive | Marie Dorigny | Julien Daniel | Jérémy Saint-Peyre | Olivier Laban-Mattei.

MYOP Myopzine Exposition Initial Labo
L’agence MYOP sort l’intégrale Myopzine avec Initial Labo.

Initial LABO prend ses congés !

Toute l’équipe vous souhaite un bel été ☀️

Réouverture : Jeudi 22 août 10h



Tous les mois,

retrouvez les prochaines expositions, rencontres ,
sorties de livres des photographes
avec qui nous travaillons au quotidien,

les rendez-vous photographiques
incontournables
auxquels nous participons,

et les vernissages de nos expositions.

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