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Initial LABO présente le livre “Homo détritus” de Stéphan Gladieu – Actes Sud

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Initial LABO est ravi de mettre en lumière les livres photographiques de ses photographes. Découvrez “Homo détritus” de Stéphan Gladieu – Actes Sud.

Le photographe Stéphan Gladieu

Stephan Gladieu repousse les limites de la photo documentaire et de reportage pour la faire entrer dans le champ de la fiction et leur conférer une dimension plasticienne quasi picturale.

Son sens inouïe de la dramaturgie de l’image, de la mise en scène en se réappropriant des décors de nature, qui deviennent comme autant de lieu de narration, ses clichés sur-vitaminés, qui sont dans l’ADN de l’ensemble de ses dernières séries contrastent avec le côté sombre et inquiétant de certaines de ses photos noir et blanc réalisées du temps de ses reportages comme photographe de guerre et d’actualité.

Pour faire appel à des références, on pourrait dire qu’il y a du Douanier Rousseau mâtiné de Martin Parr dans les dernières photos de Gladieu.

Dans ces photographies, qui semblent tout droit extraites d’une fable, point de décorum ni de décors superflus, mais tout simplement la vie telle qu’elle se déroule aux confins du monde et se donne à voir … un grand divertissement en plein air, des images très séduisantes mais qui conservent chacune une capacité d’évocation hors norme …

Homo détritus, les déchets de la surconsommation

« La République démocratique du Congo est un scandale géologique. » Sans détour, le photographe français donne le ton de son propos. Deuxième plus grand pays des 54 états qui composent le continent africain, la RDC ou Congo Kinshasa possède l’un des sous-sols les plus riches au monde : or, coltan, diamant, cobalt, pétrole… Il demeure pourtant à la huitième place sur la liste des pays les plus pauvres de notre planète. Dans la capitale, les bidonvilles croulent sous les déchets en tout genre : téléphones portables, plastiques, bouchons, mousses synthétiques, chambres à air, tissus, câbles électriques, seringues, cartons, capsules, pièces détachées de voiture, canettes…

Dans cette série de portraits, Gladieu met en scène un collectif d’artistes fondé il y a six ans par le plasticien Eddy Ekete. Ces peintres, chanteurs et musiciens se sont unis pour dénoncer la tragédie de leur quotidien, les guerres qui en découlent, l’exploitation des femmes et des hommes, et la misère qui les prive de toute dignité. Utilisant les détritus comme matière première, ils confectionnent des tenues et des masques inspirés des traditions africaines pour dénoncer le chaos écologique dans lequel la RDC est maintenue. « Le collectif m’a accueilli pour réaliser ce projet », raconte le photographe. « J’ai choisi de réaliser leurs portraits dans les rues de Kinshasa, avec des décors et des personnages qui se répondent. » Des Homo Détritus, fabuleusement grotesques et terriblement évocateurs d’un mal moderne : celui de la vanité de la surconsommation.



Tous les mois,

retrouvez les prochaines expositions, rencontres ,
sorties de livres des photographes
avec qui nous travaillons au quotidien,

les rendez-vous photographiques
incontournables
auxquels nous participons,

et les vernissages de nos expositions.

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Le photographe Stéphan Gladieu

Stephan Gladieu repousse les limites de la photo documentaire et de reportage pour la faire entrer dans le champ de la fiction et leur conférer une dimension plasticienne quasi picturale.

Son sens inouïe de la dramaturgie de l’image, de la mise en scène en se réappropriant des décors de nature, qui deviennent comme autant de lieu de narration, ses clichés sur-vitaminés, qui sont dans l’ADN de l’ensemble de ses dernières séries contrastent avec le côté sombre et inquiétant de certaines de ses photos noir et blanc réalisées du temps de ses reportages comme photographe de guerre et d’actualité.

Pour faire appel à des références, on pourrait dire qu’il y a du Douanier Rousseau mâtiné de Martin Parr dans les dernières photos de Gladieu.

Dans ces photographies, qui semblent tout droit extraites d’une fable, point de décorum ni de décors superflus, mais tout simplement la vie telle qu’elle se déroule aux confins du monde et se donne à voir … un grand divertissement en plein air, des images très séduisantes mais qui conservent chacune une capacité d’évocation hors norme …

Homo détritus, les déchets de la surconsommation

« La République démocratique du Congo est un scandale géologique. » Sans détour, le photographe français donne le ton de son propos. Deuxième plus grand pays des 54 états qui composent le continent africain, la RDC ou Congo Kinshasa possède l’un des sous-sols les plus riches au monde : or, coltan, diamant, cobalt, pétrole… Il demeure pourtant à la huitième place sur la liste des pays les plus pauvres de notre planète. Dans la capitale, les bidonvilles croulent sous les déchets en tout genre : téléphones portables, plastiques, bouchons, mousses synthétiques, chambres à air, tissus, câbles électriques, seringues, cartons, capsules, pièces détachées de voiture, canettes…

Dans cette série de portraits, Gladieu met en scène un collectif d’artistes fondé il y a six ans par le plasticien Eddy Ekete. Ces peintres, chanteurs et musiciens se sont unis pour dénoncer la tragédie de leur quotidien, les guerres qui en découlent, l’exploitation des femmes et des hommes, et la misère qui les prive de toute dignité. Utilisant les détritus comme matière première, ils confectionnent des tenues et des masques inspirés des traditions africaines pour dénoncer le chaos écologique dans lequel la RDC est maintenue. « Le collectif m’a accueilli pour réaliser ce projet », raconte le photographe. « J’ai choisi de réaliser leurs portraits dans les rues de Kinshasa, avec des décors et des personnages qui se répondent. » Des Homo Détritus, fabuleusement grotesques et terriblement évocateurs d’un mal moderne : celui de la vanité de la surconsommation.



Tous les mois,

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