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“C’est une photographie de rue fictionnelle que propose Denis Bourges dans sa série hybride «Usual Heroes». Sous le soleil californien, il photographie les passants en héros du commun, avec l’œil d’une caméra de cinéma.” Phototrend
Co-fondateur du collectif de photographes Tendance Floue et travaillant depuis plusieurs années pour les City Guides Louis Vuitton, Denis Bourges a eu l’idée des Héros Ordinaires (Usual Heroes) lors de son premier voyage à Los Angeles, ville ô combien cinématographique.
À chaque instant, de jour comme de nuit, ses habitants interprètent les scénarios de leurs vies. En regardant ses images, Denis eu tout de suite envie de s’associer avec Monica Rattazzi, scénariste et écrivain, afin de “fictionner” cet univers.
Ils ont alors commencé leur correspondance images/textes avec l’idée de raconter l’histoire intime de leurs héros, heure par heure, le jour de l’investiture des Oscars. Le mythe, la lumière, l’histoire, la proximité d’Hollywood… Los Angeles est naturellement cinématographique.
Perpétuellement irradiée par la lumière du jour, la ville devient un studio grandeur nature offrant son architecture comme décor coloré aux histoires les plus secrètes, les plus banales, les plus folles, les plus humaines. La nuit, c’est en noir et blanc que se rencontrent ou s’évitent des silhouettes furtives, rêveuses, entraînées, fatiguées ou exacerbées qui s’emparent de la rue, des lieux de vie noctambules, des intimités révélées ou cachées.
Et à chaque instant, de jour comme de nuit, ses habitants interprètent les scénarios de leurs vies. Des scénarios dont ils sont à la fois auteurs et acteurs. Des histoires dont ils sont les héros, où chaque petit détail peut devenir le point de bascule d’une existence, le révélateur d’un parcours, l’occasion d’une dramaturgie toute personnelle, discrète ou évidente. Le récit d’un quotidien ordinaire, que saisit l’objectif de Denis Bourges. Et que Monica Rattazzi a déchiffré, imaginé, et raconté. (Editions de Juillet)
Né en 1966 à Saint-Brieuc, c’est dans les huis clos que Denis Bourges observe les sociétés. Au début des années 90, il entre dans le monde très fermé des salles de boxe avec «Sueur Verticale».
En s’installant dans les microcosmes, il cherche à faire apparaître des univers qui cohabitent sans se voir. A Bombay, il se campe dans la gare Victoria où se croisent les délaissés de l’Inde et les classes montantes. Dans «Entre 2 mondes», il confronte l’univers silencieux des moines du Mont-Saint-Michel à la foule des touristes qui assiègent chaque jour le monument.
De 2003 à 2004, avec «Murmure, un bruit sourd qui se prolonge», il interroge les cloisonnements, réels ou symboliques, qui divisent la ville de Jérusalem. Ce travail est prolongé par un film «Shalom Alyakum». En photographiant les pauses cigarette remisées au pas de la porte, dans «Espace Fumeur», il observe les limites d’un espace social. A la prison de Nanterre, un autre espace, légal, il tourne «Désintégré», un film sur la rencontre entre sportifs handicapés et prisonniers. Une recherche métaphorique sur la liberté et la contrainte des corps.
Entre 2000 et 2009, il explore encore une fois les limites, avec une forme documentaire plus stricte. Il suit, en Bretagne, deux médecins de campagne, son père et le successeur de celui-ci. Avec eux, quand il pénètre chez leurs patients, pour se rapprocher au plus près de corps souffrants, il s’attache à dire ce précieux lien social qui unit, malgré tout, les hommes. En 2011, il crée les Champs photographiques, festival photographique et lieu de résidence et de diffusion des arts visuels en Ille-et-Vilaine.