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“II est d’usage de dire qu’un photographe se dévoile à travers ses photos, Olivier Culmann a inversé la donne en racontant les autres à travers des autoportraits réalisés en Inde entre 2009 et 2013.” De l’air
Décliné sous trois couvertures différentes, cet ouvrage rassemble pour la première fois toute la série The Others qu’Olivier Culmann a entamée en 2009 alors qu’il habitait en Inde.
À travers cette série d’autoportraits, il utilise les codes sociétaux indiens et la pratique du studio photo pour nous interroger sur notre rapport à l’identité et la façon dont les conventions sociales peuvent la transformer en une multiplicité d’images fantasmées.
Olivier Culmann est à la fois auteur, metteur en scène et acteur de cette série développée en 4 phases comme un recueil de nouvelles. Plusieurs essais nous éclairent sur les multiples facettes de ce travail. Premièrement, Christian Caujolle, professeur associé à l’École Nationale Supérieure Louis-Lumière, critique, commissaire d’exposition indépendant. Puis François Cheval, directeur du musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône. Et enfin Christopher Pinney, professeur d’anthropologie et de culture visuelle à l’University College de Londres.
Né en 1970 à Paris, Olivier Culmann est photographe depuis 1992 et membre du collectif Tendance Floue depuis 1996. Le travail d’Olivier Culmann est traversé par les questions récurrentes de la liberté et du conditionnement. Dans les années 90, il parcourt plusieurs pays pour photographier Les Mondes de l’École, un travail sur l’institution scolaire, les assujettissements et les insoumissions qui y naîtront. Sa photographie interroge, toujours sur le fil du dérisoire et l’absurde, l’existence ou l’absence de choix.
Avec Une Vie de Poulet, cette démarche associe plus ouvertement encore l’humour à la narration. Il y associe deux reportages mis en regard, l’un sur une chaîne industrielle de volailles et l’autre sur les derniers appelés du contingent. Le passage, au début des années 2000, au moyen format s’impose avec la recherche d’une distance nouvelle. Au lendemain des attentats du 11 septembre, il réalise Autour, New York 2001-2002. Cette série, produite à New York, est consacrée aux spectateurs de l’après-événement, Américains ou touristes venus scruter les ruines du World Trade Center. Les expressions fixées par le photographe fonctionnent ici en miroirs de notre propre sidération face à la catastrophe.
Puis il construit, dans plusieurs endroits du monde où il choisit d’habiter, une observation des téléspectateurs. Constat de l’état des corps et des âmes face aux échos du monde filtrés par les écrans. La série Watching TV constitue une étape dans son travail de mise en abyme du regard. À partir de 2010, il formalise une recherche sur les modes de représentation de soi. Passionné par l’imagerie populaire et les codes de mise en scène de la photographie, il choisit notamment d’utiliser sa propre image pour explorer les fantasmes sociaux et ses propres interrogations sur l’altérité.