“Je devais trouver le chemin, MIA, pas nécessairement le plus original, excentrique ou malin. (…) La question était la vie, pas la photographie, j’étais terrifiée par cette révélation … “.

“J’ai réalisé que j’ai traversé des périodes au cours desquelles j’ai vécu des expériences qui m’ont ensuite amené à un endroit différent, à de nouvelles perspectives. Une carte inventée du sentiment d’appartenance a finalement montré ses contours, même imparfaite, une sorte d’identité a été définie malgré son caractère immatériel d’origine. Le passage du temps a donné forme à un nouvel alphabet et à une nouvelle langue, et a stimulé une révélation: la mémoire apparaît, l’expérience personnelle se confond avec quelque chose de mystérieux.”

– Lorenzo Castore

Qui est Lorenzo Castore ?

Lorenzo Castore est un photographe italien né à Florence en 1973. Il commence la photo dans les rues de New York, puis promène son appareil autour de la gare Termini et dans les camps tsiganes de Rome. Après des études de droit, il part en reportage au Kosovo et en Albanie pendant la guerre de Yougoslavie, en 1997. Suite à cette expérience, il décide de renoncer au photojournalisme et de se tourner vers les lieux de mémoire et les lieux de vie. En 2003, il rejoint l’agence VU. Son ouvrage sur Cuba, Paradiso, publié par Actes Sud en 2005, a été traduit dans plusieurs langues. Il voyage et travaille en Inde, en Pologne, au Mexique, à New York, à Cuba et en Italie, et expose dans les musées, galeries et festivals de nombreux pays.