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Ecouter Mandarine

A l’occasion des fêtes de fin d’année, Initial LABO vous propose chaque samedi du mois de décembre des rencontres avec photographes et un échange autours de leurs dernières parutions.

Samedi 04 Décembre – 15h

Payram – Dialogue photographique sur la route de la soie – Le Bec en l’air

En 1890 Paul Nadar entreprend un voyage vers l’Asie centrale en suivant la Route de la soie. Il en rapporte une impressionnante série de photographies témoignant de la modernité soviétique en marche, réalisées avec les premiers films gélatine Kodak.

Un siècle plus tard, Payram emprunte la même route. Photographiant à la chambre avec les ultimes films Kodak grand format, il capte le quotidien des ex-pays d’URSS en pleine réappropriation de leur histoire.

Ce livre met en dialogue leurs images en interrogeant la place de la photogra- phie dans le champ mémoriel et sa capacité à se saisir de l’histoire. L’originalité de sa forme – deux livres superposés assemblés et reliés – ajoute un écho supplémentaire à ces deux récits ambitieux qu’analysent Michel Poivert et Mathilde Falguière.

Jean-Christophe Béchet

Né en 1964 à Marseille, Jean-Christophe Béchet vit et travaille depuis 1990 à Paris.
Mêlant noir et blanc et couleur, argentique et numérique, 24x 36 et moyen format, polaroids et “accidents” photographiques, Jean-Christophe Béchet cherche pour chaque projet le “bon outil”, celui qui lui permettra de faire dialoguer de façon pertinente une interprétation du réel et une matière photographique.

Auteur prolifique, découvrez les derniers livres parus : Habana Song, URSS été 1991, Petits paysages américains, Eureka USA, American Animals

Samedi 11 décembre – 14h

Caroline Riegel – Semeuses de joie
Hemeria

Depuis 15 ans, j’ai noué une amitié forte avec des nonnes bouddhistes nichées au cœur du Zanskar (Himalaya). Ces liens, je les ai racontés une première fois dans un film, « Semeuses de Joie ». Aujourd’hui, ils deviennent un récit photographique au nom éponyme, une immersion dans leur univers de vie, rare et intime.

Avec ce récit des Semeuses de joie, je partage une expérience de vie, des regards de joie et d’espoir, un message teinté de sororité et de sagesse.
– Caroline Riegel

Samedi 11 décembre – 15h

Yan Morvan – Archives – Batt Coop

Derrière l’objectif d’un photo-reporter

Quelque part entre la poésie et le témoignage se trouve la réalité, et toutes ses fantaisies, même les plus extrêmes. Entre le sexe et la guerre, demeure le progrès, ses quelques vainqueurs et sa myriade de vaincus. Car c’est bien de cette mémoire dont parlent les Archives Yan Morvan. 

Découvrez la collection des Archives Yan Morvan ainsi que les “Hors Série” Burning Man et Guerre civile en Ouganda.

Fabien Voileau – La vie des autres

Découvrez le premier livre de photographies de Fabien Voileau, résultat de cinq années de travail au coeur de deux milieux chargés d’oppositions : l’océan et les mégalopoles. Ce beau livre de 144 pages présentera ces 80 meilleures photos de cette période.Un récit visuel personnel, esthétique et poétique qui raconte la synergie entre l’homme et les éléments, de l’Australie au Japon, en passant par les États-Unis et la France.

Antoine Lecharny – Ano Meria

” Les sensations affleurent. L’émotion est latente. Une tension. Un mystère. Les photographies d’Antoine Lecharny ont de l’épaisseur. De la chair. De la matière photographique, aussi. Celle qui sent bon la chimie de la chambre noire. Le récit se déploie, s’égare, prend des chemins de traverse. Noir & blanc et couleur dialoguent dans l’incertitude de leur réalité. Réalité, songe, souvenir d’un amour passé ?… ” Sylvie Hugues

Découvrez son nouveau livre Ano Meria limité à 300 exemplaires

Isabeau de Ruffignac – BHOPAL, 03/12/1984 – Editions de Juillet

Il était un peu après minuit ce 3 décembre 1984. Une nuit qui reste, dans les mémoires, comme étant celle du « désastre ». C’est ainsi que les habitants de Bhopal parlent de la pire catastrophe industrielle de notre histoire contemporaine : une fuite d’un gaz hautement toxique dans la nuit, des dizaines de milliers de morts, l’effroi et la colère parce qu’il ne restait plus que cela à vivre et à dire. Une nuit de cauchemar qui n’en finit pas.

Irène Jonas – Crépuscules – Editions de Juillet

“Enfant, il y a les visages graves et parfois douloureux des adultes qui se taisent quand elle entre dans la pièce, puis des phrases qui arrivent par bribes au fil des ans. Des noms et des lieux qui s’inscrivent dans le souvenir avant même de savoir à qui ou à quoi ils correspondent. Dans cette quête photographique menée entre 2018 et 2020, le fil conducteur est le nom de ces lieux marqués par l’Histoire : Munich, Dachau, Prora, Nuremberg, Prague, Terezin, la Tanière du Loup…”

Olivier Joly – Sagas – Hemeria

SAGAS est une échappée photographique dans une Islande millénaire. Pour ce voyage onirique, le noir & blanc s’est imposé. Il est le langage d’un temps immémorial, le seul à même de transmettre la force brute des émotions du photographe ; préface de François de Closets, photos en n.b.

Florence Joubert – Gardiens du temps – Editions de Juillet

“Gardiens du temps” questionne les évolutions de la science et la place de l’Homme dans la nature, à travers le quotidien des salariés et résidents permanents de la dernière station météorologique de montagne habitée en France : l’Observatoire du mont Aigoual. Il se trouve sur le toit des Cévennes. 

Gael Dupret – Tri Yann e “Kenavo”

Livre hommage à Tri Yann qui a clôturé sa tournée Kenavo le 9 septembre 2021 à Nantes, là où ils ont commencé il y a 52 ans. Pensé pour les fans, ce livre est pensé comme un vinyle par sa couverture réalisée comme une pochette de 45Tours ainsi que par ses dimensions de 17.8 x 17.8 cm. 

Les photographies sont en noir et blanc, signature de Gaël Dupret, l’auteur du livre. 

David Monceau – Tokyo Silence

Cet ouvrage est le fruit de 6 ans de travail entre Tokyo et Paris, plus de 80 000 photos, 2 ans de sélection, de post-production et d’édition du livre. Des milliers d’heures de marche, d’errance, de shooting, afin de capter l’essence de ce que je recherchais.

Jean-Pierre Duvergé – Ethiopie – Hemeria

« ETHIOPIA est une invitation à la découverte d’un pays et de ses peuples. J’ai fait moi-même ce chemin vers eux, porté par la volonté de les connaître, de les comprendre. Voici l’histoire du périple chronologique tel que je l’ai vécu, et tel que vous pouvez le vivre vous-même, avec ses temps forts.

Samedi 11 décembre – 17h

Fred Stucin – La source – Maison CF

Cette fiction photographique est le quatrième ouvrage du photographe Fred Stucin. Son décor est celui des abords de la Seine, qu’il remonte à la recherche de sa source, et ce sont ces paysages et ces rencontres qui portent sa narration photographique.
La romancière Marie NDiaye pose dans ce livre ses mots sur ces images.

Jean-François Spricigo – Oraison Sauvage – Le bec en l’air

Artiste échappant aux courants et aux modes, Jean-François Spricigo développe une œuvre personnelle où la photographie est en lien avec la littérature, le théâtre, la vidéo et la musique.

Dans Oraison sauvage, il met en récit son rapport intense à la nature, en particulier aux animaux sauvages. Source d’apaisement, ce rapport est fondé non sur une hiérarchie mais sur une interdépendance, et sur un équilibre retrouvé entre sens et intelligence, instinct et connaissance, honnêteté des émotions et détermination de la pensée.

Samedi 18 décembre – 15h

Nicolas Boyer – Giri Giri – Editions de Juillet

Giri Giri est un jeu de représentations sur les images véhiculées par le Japon à travers différents archétypes sociétaux. Une série de clichés sur les clichés de l’imaginaire « exotique » qui s’est construit depuis plus d’un siècle à la suite de l’ouverture de l’époque Meiji. On y croise un vieux yakuza qui se repent chaque jour en allant à la section évangélique locale, un joueur après un malaise dans une salle de jeu assourdissante de pachinko, ou encore les élèves d’un collège huppé de Kyoto pendant leur entraînement de kendo… Les images sont ponctuées de textes du photographe et d’Agathe Parmentier.

Alain Keler – America, Americas – Editions de Juillet

`En 1971, à seulement 26 ans, Alain Keler débarque aux États-Unis pour rejoindre son amour, une Américaine rencontrée lors d’un voyage en Asie. Une valise contenant ses photos sous le bras, il a en tête les images des grands : Cartier-Bresson, Winogrand, Weegee, Strand, Lewis Hine… 


Entre deux petits boulots, il photographie avec gourmandise sa ville d’adoption, fait une incursion à Washington lors de la seconde investiture de Richard Nixon, et se trouve au cœur des protestations et des célébrations. Son regard s’aiguise, se confronte à la rue, aux foules, à la vie quotidienne des New-Yorkais, à Coney Island, Manhattan ou Little Italy avec, déjà, la tendresse et l’empathie du regard qu’on lui connaît. 

Jean Michel Lenoir – Eléments

« Quand les lignes et les couleurs les plus épurées deviennent ELEMENTS “.Comme le miroir de mes émotions, Eléments est une immersion dans une vision rêvée de la nature, rythmée par ses changements d’états créateurs de lumières et d’ambiances tantôt sereines, tantôt dramatiques.
Des paisibles plages d’Ecosse aux couleurs pastels, aux envoûtants fjords de Scandinavie, partout où les éléments s’expriment, la beauté et la pureté offrent un nouveau visage à une nature transfigurée. Des instants éphémères de pleine conscience et d’humilité, où le temps semble suspendu à la force du moment présent. 

Adrien Selbert – Les bords réels – Le bec en l’air

La guerre de Bosnie s’est achevée il y a 25 ans et le pays semble plongé dans une léthargie où chacun erre dans son époque et dans ses croyances. Les morts et les vivants, les Bosniaques, les Serbes et les Croates, les vétérans du conflit et la jeunesse née dans ses décombres. La Bosnie ravive les vieux démons, joue avec le feu. Ce n’est plus la guerre, ce n’est pas la paix.
Comment traduire en photographie le sentiment étrange d’un temps qui n’en finit pas de mourir, la violence sourde qui traverse le pays ? Comment convoquer les fantômes qui se tiennent dans le fond des images ?

"La vie des autres" est un récit visuel personnel, esthétique et poétique qui raconte la synergie entre l'homme et les éléments, de l'Australie au Japon, en passant par les États-Unis et la France.

Découvrez le premier livre photographique ” La vie des autres” de Fabien Voileau.

Le photographe Fabien Voileau

Né en 1984. Basé à Paris. Fabien est un photographe français. Son travail dépeint un amour des grands espaces ainsi qu’une passion pour les portraits intimes. Élevé près de la côte, à Nantes, Fabien a gardé un lien profond avec l’océan, ce qui l’amène à travailler fréquemment en Australie, en Californie et dans le Pays Basque.

Il a toujours eu à cœur de travailler ses photos de manière à raconter des histoires fortes. Il passe beaucoup de temps à s’immerger dans la vie de ceux qui lui ouvrent leur porte. Qu’ils soient surfers, cowboys, écoliers ou simples passants, il essaie de capturer la jeunesse et le mouvement qui les animent.

Fabien est également membre de la communauté Patagonia «Change Makers». Son travail a été exposé à Paris et Tokyo, et il a travaillé en collaboration avec des clients qui comptent parmi les plus prestigieux, tout en faisant preuve de diversité : Burberry, Oris, Vice, Peugeot, Quicksilver, Le Monde, Ruinart, Air France Madame, Nike, Samsung, Talisker…

“La vie des autres” le premier livre de Fabien Voileau

“La vie des autres” est un récit visuel personnel, esthétique et poétique qui raconte la synergie entre l’homme et les éléments, de l’Australie au Japon, en passant par les États-Unis et la France.

Durant 5 années de travail Fabien Voileau à mis en lumière deux milieux chargés d’oppositions : l’océan et les mégalopoles.

Dans ce livre, il vient associer la photographie de rue et la photographie de surf mélangeant reportage et sport.

Initial LABO soutient Fabien Voileau pour la sortie de son nouveau livre.

Précommandez votre livre et participez à la soirée de lancement qui aura lieu en décembre à Paris !

Cliquez ici : https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/la-vie-des-autres-livre-photo-fabien-voileau/preview

Planète Initial, une expérience photographique inédite

La première édition de Planète Initial a marqué une nouvelle étape pour Initial LABO. 

Durant quatre jours d’exception, nous avons été ravis d’accueillir amateurs et professionnels de la photo au sein du mythique Point de vue de Deauville pour le Festival Planches Contact. Initial LABO a proposé un week-end riche en photographie rythmé par de nombreuses activités photographiques animées par nos partenaires et photographes tels que des rencontres et signatures, des tables rondes et conférences, la découverte du tirage avec le savoir faire de nos tireurs Yonnel et Aurélie…

Planète Initial à été un réel lieu d’échange, une expérience exclusive, immersive et convivial.

Une expérience ouverte à tous

Cet événement à également été ouvert à tous les Deauvillais leur permettant de se retrouver au plein cœur d’un lieu dédié à la photographie et leur permettant de découvrir pleinement cet univers sous tous les angles. Ils ont pu avec curiosité découvrir les techniques d’impression, écouter les podcasts témoignant des talents de nos photographes mais également se faire plaisir en gardant avec eux un souvenir de notre passage à Deauville. Ils ont pu se procurer au sein de notre librairie éphémère un article parmi notre plus belle sélection de livres photographiques, tirages Matted Pictures ainsi que d’équipements photographiques.

Ils ont également été invité à participer aux ateliers photographiques tel que la Fresque évolutive conçue par Cédric Jouvin alias ‘Unknown Project” réalisée grâce à l’appareil instantané Instax Wide et à l’imprimante Instax Link Wide.

Un Week-end inaugural rythmé par de nombreuses activités photographiques

Vendredi les photographes ont pu découvrir, échanger et partager leur expérience autour de la création d’un projet photographique avec les fondateurs de la revue EPIC mais également de la création d’un livre photo avec John Briens, conseiller technique et commercial à l’imprimerie Escourbiac ainsi que Julie Plus, fondatrice de Wipplay.

Les papiers d’art numériques Hahnemühle ont également été mis à l’honneur.

Chaque jour, de nombreux photographes ont été présents durant les rencontres et signatures afin de témoigner sur leur livre photographique.

Et enfin durant tout le week-end amateurs comme professionnels ont pu déambuler dans le ville de Deauville afin de participer à des photo walk Leica accompagé de OJOZ, Fabien Voileau ainsi que de François Joret.

Samedi des tables rondes ont été organisées au sujet du magazine photo Open Eye et la maison d’édition Héméria avec Brigitte Trichet. Des lectures de portefolio par Glaucia Nogueira, fondatrice de Iande ont également eu lieu.

Une conférence sur les NFT à également été organisée avec Jean-Michel Pailhon, vice président chez Ledger (leader mondial de la sécurité des crypto-actifs).

Dimanche nos partenaires LIKE et BATT COOP ont animé des tables rondes et conférences au sujet de la création du magazine LIKE ainsi que la création des archives Yan Morvan présentée par Manuel Morin et Yan Morvan.

Enfin, lors du dernier jour de Planète Initial ce sont les Editons Pierres Bessard qui ont proposé une rencontre avec les photographes ayant récemment publié leur livre photographique dont Camille Brasselet et Stephano De Luigi.

Nous remercions tous les partenaires qui nous ont accompagné et proposé des activités photographiques tout au long du week-end inaugural du festival Planches Contact.

Un grand merci aux photographes, tireurs, éditeurs, magazines photos, fabricants de papier photo, fabricant d’imprimantes, constructeurs d’appareils photos…

Retrouvez l’épisode exclusif de notre podcast Mandarine, dédié à la Planète Initial.

Faire vivre, pendant les quatre jours du week-end inaugural du festival, le concept Initial LABO. Dans un lieu mythique de Deauville, amateurs et experts de la photo pourront découvrir l’univers du labo. Ainsi seront réunies les forces vives du monde de la photographie : 

PHOTOGRAPHES – TIREURS – EDITEURS – MAGAZINES PHOTO – PODCASTEURS – FABRICANTS DE PAPIER PHOTO – FABRICANT D’IMPRIMANTES – CONSTRUCTEUR D’APPAREILS PHOTO…

 – Un laboratoire d’excellence piloté par Yonnel Leblanc et Aurélie Guillou. Pour la première fois vous aurez un accès libre et direct aux tireurs qui sont à l’origine des tirages que vous voyez au sein des expositions. Réglages chromatiques, choix des papiers, réglages des machines, vous pourrez tout comprendre du lien primordial entre le photographe et le tireur. 

– Une librairie exigeante, dédiée uniquement à la photographie, animée par une équipe passionnée qui vous fera découvrir les livres des photographes proches du labo ainsi qu’une sélection de nouveautés. Le tout animé par des conversations et signatures de photographes tout au long du week-end.

Une boutique multiple, présentant une sélection de produits  liés à la photographie, albums photos, appareils instantanés, bijoux… 

– Des animations photographiques pour tous les publics, conférences, rencontres, photo-walk, atelier créatif rythmeront la Planète Initial.

Planète Initial – Le Point de vue – 7, boulevard de la mer Deauville – ouvert au public de 10h30 à 18h30

Retrouvez également le programme du week end inaugural de Planches Contact.

Programme du vendredi 29 octobre

10h30 – 12h30 : Revue EPIC

Table ronde sur le développement d’un projet photographique, des préparatifs jusqu’à la publication.

Avec Jean-Matthieu GAUTIER et Ambroise TOUVET.

Revue EPIC : la photo documentaire qui s’affranchit de l’actu

Cette nouvelle revue trimestrielle photo, lancée par Jean-Matthieu Gautier et Ambroise Touvet, souhaite raconter le monde en images en prenant son temps. Son format ? 4 reportages photo de 30 pages chacun, mêlant images, conversation avec l’auteur et infographies pour mieux décrypter le sujet. La revue s’inscrit dans cette nouvelle tendance journalistique à l’opposé de cette urgence médiatique à ne traiter que les derniers sujets d’actualité.

Revue EPIC compte dans son comité éditorial Simon Danger (Ancien directeur photo de Ebdo et La Vie), Wilfrid Esteve (Photographe, directeur du Studio Hans Lucas), Corentin Fohlen (Photographe et portraitiste), Agathe Kalfas (Consultante en photographie et dénicheuse de talent), Cloé Kerhoas Ozmen (Consultante en photographie et éditrice photo), Maxime Riché (Photographe, spécialiste des questions environnementales) et Cédric Roux (Photographe de rue)

14h00 – 15h30 : Hahnemühle

Présentation et utilisation des papiers d’art numériques Hahnemühle

Avec Julien LAGAYE

Aujourd’hui Hahnemühle fabrique des papiers Beaux-arts traditionnels, des papiers pour l’impression numérique ainsi que des papiers techniques pour la recherche et l’industrie.

Tous ces papiers sont fabriqués selon d’anciennes recettes à partir de fibres de coton, de cellulose ou de fibres végétales et d’eau de source pure. En tant qu’inventeur et leader du marché mondial, Hahnemühle affine en permanence ses véritables papiers d’artistes en papier pour l’impression numérique.

Dialogue avec nos tireurs Yonnel Leblanc et Aurélie Guillou

14h00 – 15h30 : Photowalk avec Fabien Voileau et OJOZ

Nombre limité : Inscriptions gilles@initiallabo.com

Ballade photographique dans les rues de Deauville accompagné de deux photographes professionnels, dialogue autours du tirage photographique.

Découvrez les rues de Deauville avec deux photographes aux univers différents mais qui se rassemblent sur leur passion pour la photographie et des belles images.

OJOZ : Photographe autodidacte, Ojoz est un peu tombé dans la photo par hasard, simplement parce que c’était dommage que personne ne capture les précieux instants de sa bande de potes skateurs ! Tant mieux, parce que celui qui se qualifie de “chasseur d’images” a aujourd’hui un bel avenir devant lui.

Fabien Voileau : Amoureux de la beauté des grands espaces, mais également de l’intime que recèle les portraits, son univers, à la croisé des genres, se cristallise dans les jeux d’oppositions qu’il laisse transparaître à travers ses photos.

15h00 – 16h00 Signature de livres

Maryam Ashrafi – S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles – Hemeria

Patrick Braoudé – Deauville – Ramsey

Olivier Joly – Saga – Hemeria

Alain Keler – Un voyage en hivers – Editions de Juillet (sous réserve)

Maxime Riché – Climate Heroes – Hemeria

Caroline Riegel – Semeuses de joie – Hemeria

Lee Shulman (Anonymous Project) – Déjà View – Textuel

16h00 – 17h30 : Escourbiac, l’imprimeur

La création d’un livre photo, table ronde avec John Briens, conseiller technique et commercial à l’imprimerie Escourbiac, Fabien Voileau à l’occasion de la publication de son premier livre, Julie Plus, créatrice de Wipplay et la Revue Epic au sujet du concours “éditer son regard, organisé conjointement par Wipplay et Escourbiac.

Escourbiac l’imprimeur accompagne la réalisation des livres depuis la définition de ses caractéristiques… jusqu’à sa mise en avant sur ce site ou sa plateforme achevedimprimer.com. Avant, il a pris soin de les photographier, détourer, écrire un descriptif avec un lien vers le site de l’auteur.

Fabien Voileau est un photographe français. son travail reflète le désir d’évasion des jeunes du monde entier.

La planète Initial

HEMERIA : Maison d’édition fondée en 2018, accompagne sous forme de partenariats les photographes dans leurs projets d’auto-édition

Toute la journée, Brigitte Trichet, co-fondatrice de la maison d’édition sera accompagnée des photographes Maryam Ashrafi, Patricia Canino, André Carrara, Olivier Joly et Caroline Riegel qui présentent leurs derniers livres.

OPEN EYE, le regard d’aujourd’hui sur la photographie : OPENEYE,le regard d’aujourd’hui sur la photographie est un webmagazine interactif : beaucoup de liens permettent d’enrichir les articles, des vidéos les font vivre. Rencontrez Eric Dubois-Geoffroy, responsable galeries et WebTV, webmaster.

Le labo Initial LABO : Retrouvez l’ambiance du labo autours des photographes Cyril Bailleul, Charlotte Bovy, Patrick Braoudé, Patricia Canino, Alexandre Faraci, Alain Keler, Jean-Daniel Lorieux, Clarisse Rebotier et Anais Tondeur qui tout au long de la journée dialogueront avec vous autours du tirage photographique.

Programme du Samedi 30 octobre

Toute la journée Unknown Project et INSTAX

Cédric Jouvin, alias Unkniwn Project vous présente durant toute la journée une fresque évolutive représentant des paysages symboles de la région. Ce travail interactif se fera avec la participation du public et sera l’occasion de découvrir l’instax Wide et la nouvelle imprimante Instax Link Wide

A la fin de la journée une imprimante Instax Link Wide à gagner par tirage au sort !

10h30 – 11h30 OPEN EYE, le regard d’aujourd’hui sur la photographie

OPEN EYE, 4 ans de photographie émergente. avec la présence de Eric Dubois-Geoffroy, responsable galeries et WebTV, webmaster.

OPENEYE,le regard d’aujourd’hui sur la photographie est un webmagazine interactif : beaucoup de liens permettent d’enrichir les articles, des vidéos les font vivre

12h00 – 13h00 HEMERIA

Table ronde avec Brigitte Trichet, co-fondatrice de la maison d’édition accompagnée des photographes Maryam Ashrafi, Patricia Canino, André Carrara, Olivier Joly et Caroline Riegel qui parleront de la réalisation de leurs différents projets photographiques.

Maison d’édition fondée en 2018, accompagne sous forme de partenariats les photographes dans leurs projets d’auto-édition

13h 00 – 14h30 : Photowalk avec Fabien Voileau et OJOZ

Nombre limité : Inscriptions gilles@initiallabo.com

Ballade photographique dans les rues de Deauville accompagné de deux photographes professionnels, dialogue autours du tirage photographique.

Découvrez les rues de Deauville avec deux photographes aux univers différents mais qui se rassemblent sur leur passion pour la photographie et des belles images.

OJOZ : Photographe autodidacte, Ojoz est un peu tombé dans la photo par hasard, simplement parce que c’était dommage que personne ne capture les précieux instants de sa bande de potes skateurs ! Tant mieux, parce que celui qui se qualifie de “chasseur d’images” a aujourd’hui un bel avenir devant lui.

Fabien Voileau : Amoureux de la beauté des grands espaces, mais également de l’intime que recèle les portraits, son univers, à la croisé des genres, se cristallise dans les jeux d’oppositions qu’il laisse transparaître à travers ses photos.

A partir de 14h Signatures

Rencontres autours des livres de nombreux photographes dont :

Maryam Ashrafi – S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles – Hemeria

François Darmigny – Wheel & Waves – Noéve

Olivier Joly – Saga – Hemeria

Yan Morvan – Archives – Batt Coop

Alain Keler – Un voyage en hivers – Editions de juillet

Caroline Riegel – Semeuses de joie – Hemeria

14h30 – 15h30 Conférence NFT

Présentation des NFT par Jean-Michel Pailhon, vice président chez Ledger (leader mondial de la sécurité des crypto-actifs), collectionneur street art depuis 2005, associé dans une galerie d’art en ligne et à Paris (achetezdelart.com). Collectionneur de NFTs depuis 2019.

La planète Initial

BATT COOP : Implantée rue Doudeauville, au cœur du quartier de la Goutte d’Or à Paris, elle dispose d’un espace de 100m2 dédié à la collecte, la production et le catalogage de ces ouvrages le plus souvent à caractère confidentiel, sans limite de genre ou de sujet.

Découvrez pour l’occasion la collection des Archives Yan Morvan projet pionnier dans le monde de l’édition, Yan Morvan et Manuel Morin seront présents pour vous présente les premiers numéros de cette collection.

EDITIONS PIERRE BESSARD : Pierre Bessard a déjà vécu plusieurs vies, entre la France, la Chine et la Corée, il fut reporter-photographe à l’AFP, chef du service photo du picture magazine VSD, réalisateur de documentaires (CAPA/ARTE), photojournaliste pour l’agence de presse REA, lauréat de nombreux prix, bourses, aides à la création (Villa Médicis hors les murs…).

HEMERIA : Maison d’édition fondée en 2018, accompagne sous forme de partenariats les photographes dans leurs projets d’auto-édition

Toute la journée, Brigitte Trichet, co-fondatrice de la maison d’édition sera accompagnée des photographes Maryam Ashrafi, Patricia Canino, André Carrara, Olivier Joly et Caroline Riegel qui présentent leurs derniers livres.

IANDE : Lectures de portfolios par Glaucia Nogueira

Iandê est une plateforme culturelle internationale ciblé sur la France, en vue de communiquer sur la photographie brésilienne. Notre mission est de créer des initiatives visant à augmenter la présence de la photographie brésilienne en France et de décoder les actualités de la photographie française pour les brésiliens.

LIKE, la revue : LIKE la revue donne la parole aux photographes et à celles et ceux qui accompagnent, soutiennent et pensent la photographie. Et bien sûr nous publions beaucoup d’images. Pour ce numéro d’automne nous avons choisi les photographes qui seront présents dans les grands événements de la rentrée et notre grande sélection de livres qui feront l’actualité ! Jean-Jacques Farre, fondateur de la revue sera présent pour partager sur la création de LIKE

OPEN EYE, le regard d’aujourd’hui sur la photographie : OPENEYE,le regard d’aujourd’hui sur la photographie est un webmagazine interactif : beaucoup de liens permettent d’enrichir les articles, des vidéos les font vivre. Rencontrez Eric Dubois-Geoffroy, responsable galeries et WebTV, webmaster.

Le labo Initial LABO : Retrouvez l’ambiance du labo autours des photographes Patricia Canino, Véronique Fel, Alizé le Maoult, Jean-Daniel Lorieux, Clarisse Rebotier et Anais Tondeur qui tout au long de la journée dialogueront avec vous autours du tirage photographique.

Programme du dimanche 31 octobre

10h30 – 11h30 LIKE, la revue

Pourquoi créer une revue photographique en 2020 ?

Jean-Jacques Farre, fondateur de la revue sera présent pour partager sur la création de LIKE

LIKE la revue donne la parole aux photographes et à celles et ceux qui accompagnent, soutiennent et pensent la photographie. Et bien sûr nous publions beaucoup d’images. Pour ce numéro d’automne nous avons choisi les photographes qui seront présents dans les grands événements de la rentrée et notre grande sélection de livres qui feront l’actualité !

11h30 – 12h30 BATT COOP

La création des Archives Yan Morvan, 5 années de parution bi-mensuelles en présence de Yan Morvan et Manuel Morin.

Implantée rue Doudeauville, au cœur du quartier de la Goutte d’Or à Paris, elle dispose d’un espace de 100m2 dédié à la collecte, la production et le catalogage de ces ouvrages le plus souvent à caractère confidentiel, sans limite de genre ou de sujet.

Découvrez pour l’occasion la collection des Archives Yan Morvan projet pionnier dans le monde de l’édition.

14h30 – 15h30 Conférence NFT

Présentation des NFT par Jean-Michel Pailhon, vice président chez Ledger (leader mondial de la sécurité des crypto-actifs), collectionneur street art depuis 2005, associé dans une galerie d’art en ligne et à Paris (achetezdelart.com). Collectionneur de NFTs depuis 2019.

15h30 – 16h30 LEICA

Pourquoi photographier avec un appareil photo Leica en 2021 ?

Table ronde avec les photographes Francois Joret, OJOZ et Yan Morvan et Vincent Mayes, représentant Leica France.

Echange entre deux photographes ayant une vision photographique différente mais utilisant les mêmes boitiers photographiques.

Possibilité d’essayer du matériel Leica

A partir de 16 h : Signatures

Rencontres autours de nombreux photographes dont :

Jean-Michel André – Borders

Rodolphe Barsikian – Catalogue

Carline Bourdelas & Diana Lui – Punctum

Eric Bouvet – Journal

Tina Bloch – Archisable (14h00 – 16h00)

André Carrara – Regards

François Darmigny – Wheels & Waves

Stephan Gladieu – Corée du Nord

Alain Keler – Un voyage en hivers 

Yan Morvan – Archives 

Noel Quidu – Et dieu créa la guerre

15h30 CYRIL BAILLEUL

Présentation par le photographe Cyril Bailleul de son projet “Sur les traces de Bill Pickett” présenté au château de Thury Harcourt dans le cadre des Equidays 2021

C’est en 2012, tout à fait par hasard, que le photographe a découvert les cowboys et cowgirls afro-américains et le Bill Pickett Rodeo à Atlanta. Au XIXème siècle, plus d’un quart des cowboys étaient descendants d’africains. Né en 1870, Bill Pickett est un légendaire cowboy de Taylor (Texas) descendant d’africains et d’indiens Cherokee.

La planète Initial

BATT COOP : Implantée rue Doudeauville, au cœur du quartier de la Goutte d’Or à Paris, elle dispose d’un espace de 100m2 dédié à la collecte, la production et le catalogage de ces ouvrages le plus souvent à caractère confidentiel, sans limite de genre ou de sujet.

Découvrez pour l’occasion la collection des Archives Yan Morvan projet pionnier dans le monde de l’édition, Yan Morvan et Manuel Morin seront présents pour vous présente les premiers numéros de cette collection.

EDITIONS PIERRE BESSARD : Pierre Bessard a déjà vécu plusieurs vies, entre la France, la Chine et la Corée, il fut reporter-photographe à l’AFP, chef du service photo du picture magazine VSD, réalisateur de documentaires (CAPA/ARTE), photojournaliste pour l’agence de presse REA, lauréat de nombreux prix, bourses, aides à la création (Villa Médicis hors les murs…).

LIKE, la revue : LIKE la revue donne la parole aux photographes et à celles et ceux qui accompagnent, soutiennent et pensent la photographie. Et bien sûr nous publions beaucoup d’images. Pour ce numéro d’automne nous avons choisi les photographes qui seront présents dans les grands événements de la rentrée et notre grande sélection de livres qui feront l’actualité ! Jean-Jacques Farre, fondateur de la revue sera présent pour partager sur la création de LIKE

OPEN EYE, le regard d’aujourd’hui sur la photographie : OPENEYE,le regard d’aujourd’hui sur la photographie est un webmagazine interactif : beaucoup de liens permettent d’enrichir les articles, des vidéos les font vivre. Rencontrez Eric Dubois-Geoffroy, responsable galeries et WebTV, webmaster.

Le labo Initial LABO : Retrouvez l’ambiance du labo autours des photographes Rodolphe Barsikian (artiste), Véronique Fel, Alizé le Maoult, Jérémy Lempin, Jean-Daniel Lorieux, Noel Quidu, Jérome Sainte-Rose qui tout au long de la journée dialogueront avec vous autours du tirage photographique.

Programme du lundi 01 novembre

10h 30 – 11h30 EDITIONS BESSARD

Rencontre avec les artistes publiés récemment par Pierre Bessard, dont Camille Brasselet et Stefano de Luigi

Pierre Bessard a déjà vécu plusieurs vies, entre la France, la Chine et la Corée, il fut reporter-photographe à l’AFP, chef du service photo du picture magazine VSD, réalisateur de documentaires (CAPA/ARTE), photojournaliste pour l’agence de presse REA, lauréat de nombreux prix, bourses, aides à la création (Villa Médicis hors les murs…).

14h30 – 16h00 LEICA

Nombre limité : Inscriptions gilles@initiallabo.com

Ballade photographique dans les rues de Deauville accompagné d’un photographe professionnel, dialogue autours du tirage photographique.

A partir de 14h Signatures

Rencontres autours de nombreux photographes dont :

Jean-Michel André – Borders

Rodolphe Barsikian – Digital life

Carline Bourdelas & Diana Lui – Punctum

Eric Bouvet – Journal

François Darmigny – Wheels & Waves

Stephan Gladieu – Corée du Nord

Letizia le Fur – Mythologie – Rue du bouquet

Yan Morvan – Archives 

Noel Quidu – Et dieu créa la guerre

14h30 – 15h30 Conférence NFT

Présentation des NFT par Jean-Michel Pailhon, vice président chez Ledger (leader mondial de la sécurité des crypto-actifs), collectionneur street art depuis 2005, associé dans une galerie d’art en ligne et à Paris (achetezdelart.com). Collectionneur de NFTs depuis 2019.

La planète Initial

BATT COOP : Implantée rue Doudeauville, au cœur du quartier de la Goutte d’Or à Paris, elle dispose d’un espace de 100m2 dédié à la collecte, la production et le catalogage de ces ouvrages le plus souvent à caractère confidentiel, sans limite de genre ou de sujet.

Découvrez pour l’occasion la collection des Archives Yan Morvan projet pionnier dans le monde de l’édition, Yan Morvan et Manuel Morin seront présents pour vous présente les premiers numéros de cette collection.

EDITIONS PIERRE BESSARD : Pierre Bessard a déjà vécu plusieurs vies, entre la France, la Chine et la Corée, il fut reporter-photographe à l’AFP, chef du service photo du picture magazine VSD, réalisateur de documentaires (CAPA/ARTE), photojournaliste pour l’agence de presse REA, lauréat de nombreux prix, bourses, aides à la création (Villa Médicis hors les murs…).

LIKE, la revue : LIKE la revue donne la parole aux photographes et à celles et ceux qui accompagnent, soutiennent et pensent la photographie. Et bien sûr nous publions beaucoup d’images. Pour ce numéro d’automne nous avons choisi les photographes qui seront présents dans les grands événements de la rentrée et notre grande sélection de livres qui feront l’actualité ! Jean-Jacques Farre, fondateur de la revue sera présent pour partager sur la création de LIKE

OPEN EYE, le regard d’aujourd’hui sur la photographie : OPENEYE,le regard d’aujourd’hui sur la photographie est un webmagazine interactif : beaucoup de liens permettent d’enrichir les articles, des vidéos les font vivre. Rencontrez Eric Dubois-Geoffroy, responsable galeries et WebTV, webmaster.

Le labo Initial LABO : Retrouvez l’ambiance du labo autours des photographes Claude Azoulay, Rodolphe Barsikian (artiste), Véronique Fel, Alizé le Maoult, Jérémy Lempin, Jean-Daniel Lorieux, Noel Quidu, Jérome Sainte-Rose qui toutou long de la journée dialogueront avec vous autours du tirage photographique.

“Un moment de photographie avec Initial LABO”

Dandy est la référence des magazines masculin de mode et de luxe . Il cultive les valeurs de l’élégance, du savoir être et du savoir vivre. Il s’attache à tout ce qui fait le style : l’habillement et l’accessoire, l’automobile, mais laisse aussi une large part à la culture. Initial LABO partage les même valeurs au sein de son concept store et c’est tout naturellement que Dandy nous à proposé d’écrire la rubrique “Un moment de photographie avec Initial LABO”. Vous pourrez y retrouver des interview de nos photographes (Emanuele Scorceletti, Stéphan Gladieu, Alizée le Maoult et Clarisse Rebotier ), mais également l’actualité des Festivals photographiques.

Dans le numéro 3 découvrez-en plus sur Alizée le Maoult ainsi que le festival Visa pour l’image en consultant l’article dans la rubrique spéciale “Un moment de photographie avec Initial LABO” dans le magazine Dandy.

Les expositions phares du festival photo Visa pour l’image 2021 par Initial LABO, nos tireurs, Yonnel Leblanc et Aurélie Guillou, ont eu le plaisir de travailler sur l’exposition “les séniors du sport” par David Burnett.

Les séniors et l’amour du sport

Mon métier de photographe me fait parcourir le monde depuis plus de cinquante ans pour couvrir les événements internationaux les plus marquants. Mais c’est aux États-Unis que j’ai découvert les compétitions sportives réservées aux seniors, femmes et hommes, qui voient s’affronter des amateurs acharnés, d’autres qui se sont lancés après leur retraite, ainsi que d’anciens athlètes que l’âge a fait disparaître des grandes rencontres. Ils ont de 55 à 90 ans et plus. Toutes et tous partagent une même solidarité et un même désir de contrer la marche du temps.

J’ai vite compris tout ce que j’avais en commun avec eux : l’amour du sport, l’attrait de la compétition et l’entrée progressive dans une nouvelle tranche de vie. Depuis 1984, je couvre chacun des Jeux olympiques d’été en transportant toutes sortes d’appareils photo, ce qui constitue une véritable activité sportive. Ici, j’ai allégé mon dispositif en travaillant sans jamais recadrer les images, uniquement avec des boîtiers numériques et des objectifs qui produisent des formats légèrement différents.

L’équipe de hockey sur glace des Gray Wolves (les loups gris) entoure Marsh Webster, hockeyeur de 95 ans (tee-shirt blanc), Skaneateles, New York, septembre 2018.© David Burnett / Contact Press Images Photo libre de droit uniquement dans le cadre de la promotion de la 33e édition du Festival International du Photojournalisme “Visa pour l’Image – Perpignan” 2021

Une forme vitale intacte.

L’âge, à mesure qu’il devient « grand », cloisonne toute une population et tend à la rendre invisible dans une société normée par les apparences d’une jeunesse éternelle. La pandémie a rappelé de façon dramatique l’existence des seniors en soulignant leur fragilité et leur besoin de protection, et interroge avec force sur la perception que chacun se fait de la vieillesse. Vulnérables, les seniors ? Je montre qu’ils ne le sont pas tous. Bien sûr, les sportifs que j’ai suivis ont des rides, leur corps est parfois courbé, enrobé aussi, plus raide, leurs mains déformées, leurs performances ne sont pas spectaculaires, mais leur force vitale est intacte et leur compétitivité puissante. Le plaisir de l’effort et du résultat, aussi modeste soit-il, emporte tout.

Match de basket femmes opposant les Silver Slammers (les marqueuses d’argent) à l’équipe de A League of Their Own (les exceptionelles), National Senior Games, Birmingham, Alabama, juin 2017.© David Burnett / Contact Press ImagesPhoto libre de droit uniquement dans le cadre de la promotion de la 33e édition du Festival International du Photojournalisme “Visa pour l’Image – Perpignan” 2021

Le sport, un nouveau cycle de vie pour les séniors.

Marsh Welsh, hockeyeur sur glace de 95 ans, suscite ainsi l’admiration d’un de ses coéquipiers plus jeune : « Si vous l’aviez vu à 80 ans, on aurait dit qu’il volait ! » Ces athlètes aux cheveux blancs incarnent un modèle différent du sport. Le maintien d’une certaine condition physique préserve leur santé et donne une tout autre allure au quatrième cycle de la vie. En réalisant ce sujet aux États-Unis, qui offrent une exceptionnelle variété d’activités sportives, cela me permet de montrer des populations de diverses origines, unies dans un même dépassement de soi.

Les droits humains sont au cœur de ma photographie et je cherche à transmettre une meilleure compréhension du monde. Dans ces images stimulantes des seniors, je vois une forme d’espoir en notre capacité à évoluer et à nous accomplir, à tout âge. C’est une source d’inspiration pour des millions de personnes, toutes classes sociales confondues. Le Français Robert Marchand, surnommé « le plus vieux cycliste de la planète », recordman de l’heure chez les plus de 105 ans et mort en mai dernier à l’âge de 109 ans, déclarait : « Tous les records sont battus un jour ou l’autre, le plus difficile c’est de vivre cent ans. » On peut toujours essayer.

David Burnett

Nage en eau libre, catégorie plus de 70 ans, South End Rowing Club, San Francisco, Californie, mai 2018.Men’s © David Burnett / Contact Press ImagesPhoto libre de droit uniquement dans le cadre de la promotion de la 33e édition du Festival International du Photojournalisme “Visa pour l’Image – Perpignan” 2021

David Burnett – Photojournaliste américain.

À partir 1979, il publie de nombreux articles sur la révolution iranienne dans Time (en particulier un portrait de l’ayatollah Khomeini pour « Homme de l’Année »).

Il est diplômé de Colorado College en 1968 et commence à travailler comme photographe pigiste pour Time et Life, d’abord aux États-Unis puis au Viêt Nam. Après deux années au Viêt Nam, il rejoint l’agence photo Gamma et parcourt le monde pendant deux ans pour son service de presse.

En 1975, il cofonde, à New York, une nouvelle agence photo, Contact Press Images. Depuis 30 ans, il voyage et travaille beaucoup pour la plupart des grands magazines aux États-Unis et en Europe. Il couvre les Jeux olympiques d’été depuis 1984.

En 2004, Burnett utilise une chambre photographique « Speed Graphic », un appareil grand format, avec un objectif 178 mm f/2.5 Aero-Ektar récupéré d’un appareil K-24 pour la photo aérienne, pour couvrir la campagne présidentielle de John Kerry.

Burnett a remporté des dizaines de récompenses de premier plan pour son travail, en particulier :
en 1973, Prix Robert Capa Gold Medal du « Overseas Press Club » pour son travail au Chili en collaboration avec Raymond Depardon et Charles Gerretsen, « Magazine Photographer of the Year » de la « National Press Photographers Association », en 1979, le World Press Photo de l’année.

L’exposition les séniors du sport par David Burnett est visible a la Maison de la catalanité du 28 août au 26 septembre 2021 de 10h à 20h, entrée libre

Retrouvez prochainement une interview de David Burnett dans notre podcast MANDARINE.

Les projections en plein air au Campo Santo sont devenus un des moments forts de chaque édition du Festival Visa pour l’image. Elles font leur retour pour cette 33ème édition, découvrez une sélection des séries projetées. Nous avons également échangé avec les photographe afin de connaitre mieux leur travail, leur situation du fait de la pandémie et leurs projets pour 2022.

Le Monde au coeur du Campo Santo

Les soirées du Festival Visa pour l’Image retracent les événements les plus marquants de septembre 2020 à
août 2021. Chaque soir, du lundi au samedi, les projections débutent par une «chronologie» retraçant deux mois d’actualité de l’année écoulée. Sont ensuite développés différents sujets et points de vue liés aux faits de société, aux conflits, ceux dont
on parle et ceux que l’on tait, aux différents constats de l’état du Monde. Visa pour l’Image propose aussi des «rétros», retour sur des faits ou des personnalités majeurs de l’Histoire. Les différents prix Visa pour l’Image sont également remis lors de ces soirées.

YASUYOSHI CHIBA – Ethiopie – Conflit dans le Tigré

Yasuyoshi Chiba est le photographe en chef de l’Agence France-Presse (AFP) pour l’Afrique de l’Est et l’océan Indien, actuellement basé à Nairobi, au Kenya.

Après des études de photographie à la Musashino Art University de Tokyo, il a commencé à travailler comme photographe pour Asahi Shimbun. Il devient photographe indépendant et s’installe au Kenya en 2007, puis rejoint l’AFP au Brésil en 2011.

15000 personnes ont trouvé refuge dans le camp d’Oum Raquba dans l’est du Soudan, à 80 km de la frontière. Ce camp tentaculaire a été construit au début des années 1980 pour secourir les habitants qui fuyaient la famine en Ethiopie. Selon l’ONU, près de 4% des réfugiés ont plus de 60 ans, voire plus de 70 ans. Certains d’entre eux sont arrivées seuls et ont perdu la trace de leurs proches, explique l’AFP.

FINBARR O’REILLY & MARK SEALY – Congo in conversation

Finbarr O’Reilly est un photographe indépendant et journaliste multimédia, et l’auteur du mémoire de non-fiction, Shooting Ghosts, A U.S. Marine, a Combat Photographer et Their Journey Back from War (Penguin Random House 2017). Finbarr a vécu pendant 12 ans en Afrique occidentale et centrale et a passé deux décennies à couvrir les conflits au Congo, au Tchad, au Soudan, en Afghanistan, en Libye et à Gaza. Il est le photographe de l’exposition du prix Nobel de la paix 2019 (exposition « Crossroads Ethiopia » autour du prix Nobel de la paix 2019 Abiy Ahmed Ali) et un collaborateur fréquent du New York Times. Son travail photographique et multimédia a remporté de nombreux honneurs dans l’industrie, dont la première place dans la catégorie Portraits aux World Press Photo Awards 2019. Il a également remporté le World Press Photo of the Year en 2006.

Mark Sealy s’intéresse aux relations entre la photographie et le changement social, la politique identitaire, la race et les droits humains. Il est directeur de l’institution d’art photographique basée à Londres Autograph ABP depuis 1991 et a produit de nombreuses publications d’artistes, organisé des expositions et commandé des photographes et des cinéastes du monde entier, y compris l’exposition acclamée par la critique ‘Human Rights Human Wrongs’ au Ryerson Image Centre, Toronto en 2013 et à The Photographers’ Gallery, Londres en 2015. Parmi les projets notables, citons l’exposition “The Unfinished Conversation: Encoding / Decoding” pour la Power Plant Contemporary Art Gallery de Toronto et des expositions acclamées sur les œuvres de James Van Der Zee, Gordon Parks, Carrie Mae Weems, Rotimi Fani-Kayode, Mahtab Hussain et Maud Sulter. En 2020, il a organisé la biennale Houston Fotofest, «African Cosmologies: Photography, Time And the Other».

What we have to do, on this side of the Equator, is think about how we help generate and tell those more complex stories, to help audiences see differently. We must break the chains of those visual burdens, which represent African countries in a way that has been historically and culturally debasing.

Mark Sealy
Bukavu’s fashionistas show off their style on a street this month. Raissa Karma Rwizibuku for Fondation Carmignac

Syrie – 10 ans de guerre

Le 15 mars 2011 était la date des premières manifestations en Syrie contre la dynastie Assad. Depuis lors, près de 400 000 personnes ont perdu la vie et 13 millions ont été déplacées. Bilan des dix dernières années de guerre.

Retrouvez la série de photographie de Vincent Munier projeté ce soir au Festival Visa pour l’image

CHLOE SHARROCK – Syrie : De Raqqa à Al Hol, une décennie de guerre

Née en 1992, Chloé baigne très tôt dans un environnement artistique dans lequel l’image est considérée comme un support privilégié pour véhiculer émotions et engagements. Elle s’inscrit d’abord dans des études d’histoire de l’art à Lyon, se spécialisant dans les courants artistiques du XIVe au XVIIe siècle, domaine qui influence encore aujourd’hui profondément l’esthétique de son travail. Elle termine ensuite sa formation par Cinema Studies à Paris, spécialisée dans l’esthétique et la réalisation de documentaires.

Motivée par un besoin pressant de témoigner de la tourmente du monde, elle décide en 2017 que son médium sera la photographie.

Après un an de travail régulier au Liban auprès de femmes libanaises, syriennes et palestiniennes, Chloé pousse un peu plus loin ses engagements et crée l’association « Alhawiat », promouvant le rôle des femmes dans la reconstruction des sociétés post-conflit au Moyen-Orient à travers des conférences et des panels de discussion en France.

Une croque-mort désespérée. Un maraîcher en colère. Un rebelle optimiste. Des refuzniks fatigués. Des habitants de Raqqa témoignent des horreurs de la guerre qu’ils vivent depuis dix ans à travers sa série de photographie.

Hommage à DANISH SIDDIQUI

Danish Siddiqui était un photojournaliste indien basé à Delhi, qui dirigeait l’équipe nationale de Reuters Multimedia. Il a reçu le prix Pulitzer 2018 de la photographie de reportage, au sein de l’équipe Reuters, pour avoir documenté la crise des réfugiés rohingyas. En 2021, il a été tué alors qu’il couvrait un affrontement entre les forces de sécurité afghanes et les forces talibanes près d’un poste frontière avec le Pakistan.

Les projections en plein air au Campo Santo sont devenus un des moments forts de chaque édition de Visa pour l’image. Elles font leur retour pour cette 33ème édition, découvrez une sélection des séries projetées. Nous avons également échangé avec les photographe afin de connaitre mieux leur travail, leur situation du fait de la pandémie et leurs projets pour 2022.

Le Monde au cour du Campo Santo

Les soirées de Visa pour l’Image retracent les événements les plus marquants de septembre 2020 à
août 2021. Chaque soir, du lundi au samedi, les projections débutent par une «chronologie» retraçant deux mois d’actualité de l’année écoulée. Sont ensuite développés différents sujets et points de vue liés aux faits de société, aux conflits, ceux dont
on parle et ceux que l’on tait, aux différents constats de l’état du Monde. Visa pour l’Image propose aussi des «rétros», retour sur des faits ou des personnalités majeurs de l’Histoire. Les différents prix Visa pour l’Image sont également remis lors de ces soirées.

SEAN SUTTON – Borno, Nigeria – Crise dissimulée

L’État du Borno au nord-est du Nigeria est en proie à une grave crise humanitaire.

Sean Sutton est photojournaliste et responsable des communications internationales pour le Mines Advisory Group (MAG), une ONG qui aide les personnes touchées par les mines terrestres, les munitions non explosées et les armes légères et de petit calibre. Cette interview coïncide avec le lancement de l’appel Home Safe Home de MAG pour retirer les mines terrestres et les bombes non explosées de tout le Liban

Le photojournaliste de MAG Sean Sutton est à Maiduguri au Nigeria, documentant les cicatrices cachées d’une crise des mines antipersonnel dans le nord-est du pays. Les mines posées par le groupe djihadiste et d’autres organisations militantes dans le nord-est constituent une menace mortelle pour les personnes déplacées à l’intérieur du pays

Un camp pour personnes déplacées à l’intérieur du pays (PDI), qui était autrefois l’hôpital de district, à Bama, au nord-est du Nigeria. La ville a été détenue par Boko Haram pendant plus d’un an et a été attaquée à plusieurs reprises depuis que le gouvernement a repris le contrôle en 2015. Plus de 40 000 personnes vivent désormais dans le camp.

Découvrez l’univers de Sean Sutton :

FONDATION YVES ROCHER – Albin Michel – Au nom de l’arbre

Brent Stirton, Juan Manuel Castro Prieto, Ulla Lohmann, Pascal Maitre, Emanuele Scorcelletti

La Fondation Yves Rocher a choisi de mettre en place un prix spécial en partenariat avec le Festival International de Photojournalisme Visa pour l’Image – Perpignan : le Prix de la Photographie de la Fondation Yves Rocher. Le prix est décerné à un photographe professionnel souhaitant réaliser un reportage sur des problématiques dans le domaine de l’environnement, des relations entre l’homme et la terre, ou des enjeux majeurs du développement durable. 

“Là où la forêt disparaît, la Terre est meurtrie” Sylvain Tesson

La surface globale des forêts a été réduite de 40 % en 3 siècles, et chaque année 13 millions d’hectares de forêt — l’équivalent du Portugal — continuent de disparaître… Chaque fois, ce sont tout un écosystème, toute une biodiversité

qui disparaissent, nous rappelant au passage que si nous savons détruire la nature, nous ne la maîtrisons pas pour autant. Mais la situation n’est pas inéluctable : en effet, de la France à l’Éthiopie, de l’Inde à l’Équateur, des communautés se lèvent et se battent pour reboiser la planète. Ce livre — véritable éloge de l’arbre — leur rend hommage et montre, par des exemples concrets, comment replanter intelligemment, selon les besoins spécifiques de chaque région. Retrouvez son travail lors d cela projection de ce soir.

Découvrez l’univers de la fondation Yves Rocher :

JACOB EHRBAHN – A dream of Europe

A family of refugee crawls under the controversial border fence being built by Hungary on its border with Serbia. The little girl???s hair gets caught in the barbed wire, and precious seconds are lost untangling her. The man lifting the wire does not make it across before the Hungarian border guards arrive, but he takes the risk again later and succeeds. While the fence is under construction, it is in fact possible for refugees and migrants to enter Hungary from Serbia walking down a railroad track, but they are confronted by police as soon as they cross the border via this route. Some are not aware of this possibility, others consciously choose to scale the fence in order to avoid the police, the registration and the fingerprinting, which in principle force them to seek asylum in Hungary. On Monday September 14, the fence was completed, effectively closing the Hungarian-Serbian border to refugees and migrants. R??szke, Hungary, August 27, 2015.

Découvrez l’univers de Jacob Ehrbahn :

LUIS TATO – Afrique de l’Est : Invasion de criquets pèlerins

Tel un fléau biblique, l’Afrique de L’Est bataille depuis des années déjà contre l’invasion de criquets. Henry Lenayasa est chef de la colonie d’Archers Post, dans le comté de Samburu, au Kenya. Luis Tato le prend en photo alors qu’il tente de sauver ses cultures. Casquette sur la tête, masque Covid posé sous le nez, l’homme se débat contre un essaim de criquets. Les jambes étirées et les bras levés, il se prépare au combat. Mais que faire ? Le combat est déloyal. Des milliers d’insectes l’entourent. Un nuage de désolation qui s’étend à perte de vue. Début 2020, le Kenya a connu sa pire invasion de criquets pèlerins en 70 ans. Un seul essaim peut contenir entre 40 et 80 millions de criquets par kilomètre carré. Effrayant. Impuissance totale d’un continent dont les moyens de subsistance avaient déjà été amoindri par la pandémie mondiale.

Découvrez l’univers de Louis Tato :

ALAIN SCHROEDER – Jeu de l’attrape-chèvre

Chapeau ou un chapeau kirghize tebetei, se poussent et se bousculent avec dextérité et endurance dans des combats sans peur alors qu’ils se battent pour la possession d’un jeune taureau de 60 kg.

Itin Bietov Jildizbek, un riche habitant de la région, a organisé un grand match d’Alaman-Ulak pour célébrer le 13e anniversaire de son fils Cherniaz. Des milliers de cavaliers sont venus concourir pour les prix qu’il offre tout au long de la journée ; 10 chevaux, 10 yaks, 10 chameaux, et le grand prix du jeu final, une voiture de marque Lada. Essayer de distancer vos adversaires avec une chèvre sans tête coincée entre votre jambe et votre cheval n’est peut-être pas votre idée d’un jeu amusant, mais au Kirghizistan, le Kok Boru est le sport national. Dead Goat Polo, comme certains l’appellent, ressemble plus à du rugby cavalier.

Généralement divisés en deux équipes de cinq (et des centaines ou plus dans une variante de style libre appelée Alaman-Ulak), des hommes intrépides à cheval courent d’un bout à l’autre du terrain poursuivant le cavalier avec possession en essayant de l’empêcher de marquer un point en soulever le corps de 20 kg dans le tai kazan (but) à chaque extrémité. Seuls les étalons sont utilisés dans ce jeu car ils sont naturellement antisociaux et désireux de combattre leurs rivaux. Les joueurs entraînent leurs chevaux à muscler les autres chevaux du peloton pendant qu’ils se battent eux-mêmes pour arracher la chèvre et galoper vers le but, claquant dans les pneus en caoutchouc qui encerclent le monticule d’un mètre de haut. La plupart des villages du pays ont un terrain de jeu, certains ont des stades officiels. Les équipes professionnelles disputent des tournois qui culminent avec les championnats nationaux qui ont lieu lors des festivités entourant Nowruz le 21 mars lorsque la nation kirghize célèbre le début du printemps.

Cette année (2020), la pandémie de coronavirus sans précédent a mis fin aux grands rassemblements publics mais des jeux non officiels continuent d’être organisés dans de nombreux villages.

Découvrez l’univers de Alain Schroeder :

Les projections en plein air au Campo Santo sont devenus un des moments forts de chaque édition de Visa pour l’image. Elles font leur retour pour cette 33ème édition, découvrez une sélection des séries projetées. Nous avons également échangé avec les photographe afin de connaitre mieux leur travail, leur situation du fait de la pandémie et leurs projets pour 2022.

Le Monde au cour du Campo Santo

Les soirées de Visa pour l’Image retracent les événements les plus marquants de septembre 2020 à
août 2021. Chaque soir, du lundi au samedi, les projections débutent par une «chronologie» retraçant deux mois d’actualité de l’année écoulée. Sont ensuite développés différents sujets et points de vue liés aux faits de société, aux conflits, ceux dont
on parle et ceux que l’on tait, aux différents constats de l’état du Monde. Visa pour l’Image propose aussi des «rétros», retour sur des faits ou des personnalités majeurs de l’Histoire. Les différents prix Visa pour l’Image sont également remis lors de ces soirées.

JEREMY LEMPIN – Docteur Peyo & Mister Hassen

France-Calais 30/11/2020 Centre de soins palliatifs de l’hôpital de Calais.
Manon, 24 ans, atteinte d’un cancer généralisé enlacés son fils Ethan 7ans en présence de Peyo qui se laisse toucher et caresser par elle seule.
”Avec Peyo, on essaie de recréer de la vie dans la fin de vie, pour se battre, créer une énergie aux cotés des familles et des soignants.” me dit Hassen

Hassen et Peyo sont connus pour leurs participations aux compétitions et leurs spectacles equestres.

Peyo n’est pas un cheval comme les autres qui cherche le contact avec l’homme et aime être câliné, il a son caractère bien trempé. Pourtant, à l’issue de certaines personnes du public, il s’approche d’elles et décide de passer du temp à leurs côtés. Tout à coup, c’est comme s’il changeait de personnalité : Peyo devient doux et protecteur.

A force e l’observer Hassen comprend que son cheval choisit toujours des personnes affaiblies moralement, physiquement, psychologiquement. Il décide de se rapprocher de spécialistes : des cliniques vétérinaires, mais aussi des neurologues, psychologues, psychiatres et différents médecins spécialistes afin de tenter de comprendre cette attitude.

SARAH CARON – Les enfants perdus de Ratodero, Pakistan

Au centre de Rato Dero, qui compte une population estimée à 535 000 habitants, une grande place sert de dépotoir au lieu d’être aménagée en parc de loisirs, planté de verdure comme c’est le cas à Islamabad ou dans les villes du nord du Pakistan. Ici, les déchets ménagers et médicaux sont déversés quotidiennement et parfois brûlés ou non. Il ne semble pas y avoir de projet de ramassage des ordures dans cette ville, et encore moins de souci pour l’hygiène de ses habitants. L’odeur pestilentielle projette son arôme dans tout le quartier. Les enfants jouent sur ces montagnes d’ordures, souvent pieds nus ou en sandales. Les enfants traversent régulièrement cette friche.8 février 2021, Rato Dero, Sindh, Pakistan (Photo de Sarah Caron pour The NYT Magazine)

BULENT KILIC – Hasankeyf – Les derniers figues d’une ville engloutie

En Turquie, la cité d’Hasankeyf, vieille de 12 000 ans, a été engloutie par les eaux du barrage d’Ilisu sur le Tigre.

L’histoire ne fait pas le poids face à l’économie. En Turquie, le petit village de Hasankeyf, posé sur les rives du Tigre depuis 12 000 ans, va bientôt disparaître, englouti par le fleuve. La raison ? Le gouvernement a validé un projet de barrage et relogé les habitants sur la colline d’en face.

Le village classé au patrimoine mondial de l’Unesco a déjà les pieds dans l’eau. En Turquie, le hameau de Hasankeyf, posé sur les rives du Tigre depuis 12 000 ans, va disparaître d’ici quelques jours. La faute à la construction d’un barrage sur le fleuve, à 60 kilomètres en aval.


Les autorités ont déjà délogé les habitants et un nouveau bourg, baptisé « Nouveau Hasankeyf » est en construction sur la colline qui surplombe l’ancien village.

Si le gouvernement tente de récupérer les monuments historiques du site, les maisons troglodytes et 289 sites archéologiques du hameau vont bel et bien disparaître, rapporte la chaîne de télévision France 24. Et ce, malgré la contestation des habitants et d’organisation non-gouvernemtales locales. Voici quelques images de ce trésor, bientôt disparu, du patrimoine turc. Retrouvez la série de photographies projetée ce soir au festival Visa pour l’image.

MIGUEL GUTIERREZ – Venezuela

Miguel Gutiérrez (1983. Bogotá, Colombie) est un photojournaliste qui dirige actuellement le département de photographie du bureau de Caracas, Venezuela de l’agence de presse internationale EFE, où il travaille depuis 2012.

De 2010 à 2011, il a travaillé comme photojournaliste couvrant l’actualité, la politique et le sport au Venezuela pour l’agence de presse internationale Agence France-Presse.

Ses photographies ont été publiées par The New York Times, The Washington Post, The United Nations, ESPN, Sports Illustrated, Le Monde, The Frankfurter Allgemeine Zeitung, NRC Handelsblad et The Guardian.

Gutiérrez travaille à temps plein en tant que photographe professionnel depuis 2008, et a obtenu un diplôme de premier cycle en communications sociales de l’Université catholique de Santa Rosa. Il poursuit actuellement une maîtrise en relations internationales à l’Université centrale du Venezuela.

FONDATION YVES ROCHER – ALBIN MICHEL – Au nom de l’arbre

La Fondation Yves Rocher a choisi de mettre en place un prix spécial en partenariat avec le Festival International de Photojournalisme Visa pour l’Image – Perpignan : le Prix de la Photographie de la Fondation Yves Rocher. Le prix est décerné à un photographe professionnel souhaitant réaliser un reportage sur des problématiques dans le domaine de l’environnement, des relations entre l’homme et la terre, ou des enjeux majeurs du développement durable.

“Là où la forêt disparaît, la Terre est meurtrie” Sylvain Tesson

La surface globale des forêts a été réduite de 40 % en 3 siècles, et chaque année 13 millions d’hectares de forêt — l’équivalent du Portugal — continuent de disparaître… Chaque fois, ce sont tout un écosystème, toute une biodiversité

qui disparaissent, nous rappelant au passage que si nous savons détruire la nature, nous ne la maîtrisons pas pour autant. Mais la situation n’est pas inéluctable : en effet, de la France à l’Éthiopie, de l’Inde à l’Équateur, des communautés se lèvent et se battent pour reboiser la planète. Ce livre — véritable éloge de l’arbre — leur rend hommage et montre, par des exemples concrets, comment replanter intelligemment, selon les besoins spécifiques de chaque région. Retrouvez son travail lors d cela projection de ce soir.

JO-ANNE MCARTHUR & KEITH WILSON – Hidden

Il se concentre sur les animaux invisibles dans nos vies : ceux avec qui nous avons une relation étroite et pourtant nous ne voyons pas. Ce sont les animaux que nous mangeons et les animaux que nous portons. Ce sont les animaux utilisés pour la recherche et le divertissement, ainsi que les animaux que nous sacrifions au nom de la tradition et de la religion. Les histoires dans ses pages sont révélatrices et brutales.
L’Anthropocène est le nom proposé pour l’époque géologique actuelle. À cette époque, l’activité humaine est l’influence dominante sur le climat, l’environnement et toute la vie sur terre. Alors que nous entrons dans une nouvelle décennie, environ 80 milliards d’animaux terrestres continuent d’être utilisés et consommés par les humains chaque année. La majorité de ces animaux sont élevés et tués dans des systèmes agricoles industriels. Les poissons et autres espèces marines sont mesurés en tonnes.
HIDDEN adopte une perspective pro-animal sans vergogne, mais comprend également le rôle important que jouent les dirigeants communautaires, les éducateurs, les décideurs politiques et les militants dans la détermination d’une relation future avec les animaux basée sur une coexistence compatissante et humaine.

An Eastern grey kangaroo and her joey who survived the forest fires in Mallacoota.

EVGENIA ARBUGAEVA – Artic dreams

Evgenia Arbugaeva est née en 1985 dans la ville de Tiksi, située au bord de la mer de Laptev dans la République de Yakoutie en Russie. Dans son travail personnel, elle se penche souvent sur sa patrie – l’Arctique, découvrant et capturant les mondes éloignés et les personnes qui les habitent.
Evgenia est membre de la National Geographic Society Storytelling, récipiendaire du prix ICP Infinity et du prix Leica Oskar Barnack. Son travail a été exposé à l’échelle internationale et est apparu dans des publications telles que les magazines National Geographic, Time et The New Yorker, entre autres. Elle vit à Londres, au Royaume-Uni.

Les gens disent qu’une fois que vous avez l’Arctique dans votre système, il vous appellera toujours. J’ai passé mon enfance à courir dans la toundra et à regarder les aurores boréales alors que je marchais jusqu’à l’école dans la nuit polaire, le nom poétique des deux mois d’obscurité qui ne sont pas seulement l’hiver ici, mais aussi un état d’esprit. J’ai quitté ma ville natale de Tiksi, un port maritime isolé au bord de la mer russe de Laptev, il y a des années pour vivre dans de grandes villes et dans différents pays. Mais l’Arctique m’a rappelé. J’ai soif de son isolement et de son rythme de vie plus lent. Dans ce paysage nordique glacé, mon imagination vole comme le vent, sans obstacle. Chaque objet devient symbolique, chaque nuance de couleur signifiante. Je ne suis moi-même que lorsque je suis ici. —Récit et photographies d’Evgenia Arbugaeva

JUAN MANUEL CASTRO PRIETO – 30 ans de Pérou

Scientifique de formation et amoureux de la photographie, Juan Manuel Castro Prieto a su conjuguer ses deux passions pour devenir l’un des photographes les plus avertis, exigeants et subtils d’Europe.

Après avoir ressuscité le travail du photographe portraitiste des années 30, Martin Chambi, en créant des tirages à partir de plaques de verre à Cuzco, Prieto a développé une passion pour le Pérou. Dix ans plus tard, il traverse le pays pour un « voyage vers le soleil », où il dépeint finement et artistiquement sa tendresse pour les gens, la beauté du paysage, sa curiosité pour une culture souvent préservée, et la pauvreté qui accompagne cette condition. Retrouvez son travail lors des projections Visa pour l’image e ce soir.

Juan Manuel Castro Prieto se rend pour la première fois au Pérou en 1990. Il se rend ensuite à Cuzco où sont conservées les archives du grand photographe péruvien Martin Chambi (1891-1973). Dès ce premier voyage, au cours duquel il réalise des tirages à partir de négatifs sur plaques de verre, il développe une relation privilégiée avec ce pays qu’il n’a jamais fini d’explorer depuis cette époque. Au début de l’année 2020, il part pour un nouveau voyage dans les montagnes péruviennes, à la rencontre des populations isolées.

A travers le regard passionné qu’il porte sur ce pays, il dresse le portrait de femmes et d’hommes dans leurs traditions et leur quotidien. Plus qu’un travail de documentation, Juan-Manuel Castro Prieto revient sur ses propres traces, au cœur de villages isolés et continue de raconter le mythe personnel que le pays lui inspire.

Les projections en plein air au Campo Santo sont devenus un des moment fort de chaque édition de Visa pour l’image. Elles font leur retour pour cette 33ème édition, découvrez une sélection des séries projetées. Nous avons également échangé avec les photographe afin de connaitre mieux leur travail, leur situation du fait de la pandémie et leurs projets pour 2022. Découvrez les projections du Festival Visa pour l’image du 01/09

Le Monde au coeur du Campo Santo

Les soirées de Visa pour l’Image retracent les événements les plus marquants de septembre 2020 à
août 2021. Chaque soir, du lundi au samedi, les projections débutent par une «chronologie» retraçant deux mois d’actualité de l’année écoulée. Sont ensuite développés différents sujets et points de vue liés aux faits de société, aux conflits, ceux dont
on parle et ceux que l’on tait, aux différents constats de l’état du Monde. Visa pour l’Image propose aussi des «rétros», retour sur des faits ou des personnalités majeurs de l’Histoire. Les différents prix Visa pour l’Image sont également remis lors de ces soirées.

MARK PETERSON

“Mon travail date de l’insurrection du 6 janvier au Capitole américain. J’ai photographié le nationalisme blanc en Amérique depuis de nombreuses années et cela faisait partie de ce travail.

Pour cette année et 2022, je compte continuer à travailler sur le nationalisme blanc aux États-Unis alors que le pays est à fleur de peau et dans un état de guerre civile froide. En Américain, les gens préfèrent se battre plutôt que comprendre”

Donald Trump supporters flock during the “Save America March” in Washington, D.C., January 6, 2021.

DAVID BUTOW – Redux American Politics 2016-2021

“Les images proviennent d’un projet de livre à venir appelé BRINK, qui retrace la politique américaine depuis 2016. La série commence avec l’élection présidentielle américaine de cette année-là, une couverture de campagne mais aussi de nombreuses scènes d’Américains ordinaires. Les deux derniers tiers se déroulent presque entièrement à Washington DC et montrent le chaos autour de la présidence de Trump culminant avec l’attaque contre les États-Unis. en janvier de cette année.”

October 2. 2016. A month before the 2016 presidential election, a mixed-race couple lies in bed in a motel room in Benton Harbor, MI. Michigan is one of the areas in the United States known as a “swing state” because narrow voting margins often decide the winner of the U.S. Donald Trump won in this state, somewhat unexpectedly which allowed him to gather more electoral college votes than Hillary Clinton.

NICOLO FILIPPO ROSSO – Exodus (Honduras, Guatemala, Mexico and the United States)

“Cette série est le chapitre le plus récent d’un projet plus vaste, que j’ai appelé Exodus, documentant les migrations sur le continent américain. J’ai parcouru les routes migratoires du Venezuela à la Colombie et de l’Amérique centrale au Mexique et aux États-Unis au cours des quatre dernières années.
Cette année, à la suite des ouragans Eta et Iota, je me suis rendu au Honduras. Là-bas, les inondations et les coulées de boue ont perturbé la vie de 4,5 millions de personnes, entraînant une migration importante vers les États-Unis – qui fait suite à d’autres migrations récentes, souvent causées par l’instabilité politique et la violence incontrôlée des gangs.
Après avoir suivi des migrants de différents pays pendant si longtemps, j’ai vu d’innombrables histoires de perte et de séparation à travers les yeux des plus vulnérables : ceux qui naissent, grandissent et meurent en mouvement. En documentant les parcours des migrants, j’ai gardé à l’esprit la diversité des raisons qui poussent chaque population à émigrer. Pourtant, j’ai aussi compris que la mobilité humaine affecte largement les sociétés d’Amérique latine.
Ces photographies sont le résultat de 8 mois de voyage entre le Honduras, le Guatemala, le Mexique et les États-Unis.”

“Les migrations sont une condition humaine de notre temps, et je veux continuer à documenter ce phénomène sur le continent américain. Je me rendrai en Amérique centrale pour documenter l’instabilité politique et la violence comme principaux moteurs de la migration vers le Mexique et les États-Unis. J’étendrai le projet Exodus aux États-Unis, où tant de migrants continuent de demander l’asile, et je voyagerai le long des routes migratoires de l’Amérique du Sud en Colombie, au Pérou, au Chili et dans les Caraïbes. Chaque histoire et chaque chapitre de ce projet m’ont conduit au suivant. Dans les rues du continent, je continuerai à explorer comment les gens se déplacent, pourquoi ils le font et comment ils commencent un nouveau chapitre de leur vie lorsqu’ils arrivent à destination.”

“Lorsque la pandémie a commencé, début 2020, j’étais à Putumayo, un département colombien du bassin amazonien, où je suis basé. Les voyages et les missions ont été annulés et j’y suis resté huit mois d’affilée, travaillant à distance sur la rédaction de propositions de subventions et de publications. Loin des villes et protégé par l’isolement géographique de la vallée de Sibundoy, je vivais en toute tranquillité avec mes amis de la communauté indigène Kamentza. En août 2020, je suis parti en mission, et depuis, je travaille en Colombie, en Amérique centrale et en Amérique du Nord sur des missions éditoriales et poursuivant le projet Exodus.
Chaque fois que je franchissais une frontière, je me faisais tester pour Covid-19 jusqu’à ce que je sois vacciné au Texas et en Arizona pour les premier et deuxième vaccins Pfizer.
A suivre les migrants tout au long de leur parcours, comme eux, j’ai passé le plus clair de mon temps à marcher en plein air. Le défi physique de ces itinéraires et le coup ont pu renforcer nos défenses, et j’ai travaillé comme j’en ai l’habitude, à la différence que maintenant, nous portons très souvent des masques.”

A woman crosses the Rio Bravo and enters the United States with 2 children on March 27th, 2021, in Ciudad Juarez, Mexico.

Ces reportages ont été réalisés avec l’aide de l’ONU (UN OCHA)

ARCHIWUM PROTESTOW PUBLICZNYCH – Pologne – Grève des femmes

HKUN LAT – Coup d’État en Birmanie

Pour découvrir le travail de HKUN LAT :

HERVE LEQUEUX  – Dans l’enfer de Stalincrack

Pour découvrir le travail de Hervé Lequeux :

JAVIER FERGO – La frontière méridionale de l’Europe

Family members cry before the coffin of Zohra Sarrouj 10072019 ©Javier Fergo


Pour découvrir le travail de Javier Fergo :

MICHELE AMORUSO – ALESSIO PADUANO – FEDERICO SCOPPA / AFP – Migrants in Bosnia and Herzegovina

A migrant crosses the snow-covered fields near an abandoned factory in Bihac, Bosnia and Herzegovina on January 26, 2021. Lots of migrants avoid staying inside the Bosnian official refugee camps because of the hard conditions in which they are forced to live and also because the people hosted in the official camps cannot go out freely.

ZIV KOREN / Israël : Juifs ultra-orthodoxes et la pandémie

JONAS BENDIkSEN  – Le livre de Veles, Macédoine du Nord

Les Projections du Festival Visa pour l’image du 01/09

Retrouvez les autres projections du 30/08 et du 31/08

Les projections du Festival Visa pour l'image en plein air au Campo Santo sont devenus un des moment fort de chaque édition de Visa pour l'image. Elles font leur retour pour cette 33ème édition, découvrez une sélection des séries projetées. Nous avons également échangé avec les photographe afin de connaitre mieux leur travail, leur situation du fait de la pandémie et leurs projets pour 2022.

Les projections du Festival Visa pour l’image en plein air au Campo Santo sont devenus un des moment fort de chaque édition de Visa pour l’image. Elles font leur retour pour cette 33ème édition, découvrez une sélection des séries projetées. Nous avons également échangé avec les photographe afin de connaitre mieux leur travail, leur situation du fait de la pandémie et leurs projets pour 2022.

Le Monde au ceour du Campo Santo

Les soirées de Visa pour l’Image retracent les événements les plus marquants de septembre 2020 à
août 2021. Chaque soir, du lundi au samedi, les projections débutent par une «chronologie» retraçant deux mois d’actualité de l’année écoulée. Sont ensuite développés différents sujets et points de vue liés aux faits de société, aux conflits, ceux dont
on parle et ceux que l’on tait, aux différents constats de l’état du Monde. Visa pour l’Image propose aussi des «rétros», retour sur des faits ou des personnalités majeurs de l’Histoire. Les différents prix Visa pour l’Image sont également remis lors de ces soirées.

Romain Champalaune – Le Groupe

Samsung est le premier groupe sud-coréen, il représente un cinquième du PIB. Par le biais de ses soixante-dix-neuf filiales, Samsung est présent dans toutes les étapes de la vie des Coréens.

Pour découvrir le travail de Roman Champalaune

William Keo – L’échec du rêve européen des migrants

“La série en projections au Festival Visa pour l’image est un travail que je mène depuis 2 ans sur les migrants en Seine-Saint-Denis (93), l’un des départements les plus pauvres de France.

C’est d’abord des amis qui aidaient des migrants qui m’ont demandé de venir faire des photos pour eux, dans un squat. J’ai passé toute ma vie en Seine-Saint-Denis, je pensais que plus rien ne m’étonnerait mais j’ai découvert un autre monde avec des conditions de vie assez précaire. J’ai alors débuté une documentation sur le quotidien des migrants et leur adaptabilité dans des squats et des camps.”

Comme beaucoup de photographes, mes projets ont été repoussés. J’ai eu beaucoup de mal à produire un travail sur la crise du COVID-19, je me suis alors concentré sur comment cette crise impactait une autre, celle des migrants. J’ai décidé de travailler près de chez moi, les camps et les squats de migrants se trouvent à 15 min de là où j’habite, ce qui facilite énormément l’accès.J

La relation avec le tirage photographique

“Pour moi, la finalité d’une photo est le tirage ou un livre, un support physique. Comme je n’ai fini aucun de mes projets, je n’ai pas encore fais de livre.Je ne pense pas que la vocation d’une photographie soit de rester sur un écran ou un disque dur, peut-être que pour certains marchés comme la presse, cela à du sens, mais le support physique donne une dimension définitive.

Quand je fais tirer des photos, je passe toujours par des laboratoires ou des amis qui s’y connaissent mieux, des personnes dont c’est le métier, ils voient souvent des choses que je ne vois pas et ont des avis parfois très différent du mien et souvent pour le mieux.”

Une année 2022 en suspens

“J’aimerais continuer mon projet sur les migrants, il y a aussi l’élection présidentielle qui arrive et peut-être débuter un travail plus large sur la Seine-Saint-Denis mais c’est au stade de réflexion.
Je me rend en Syrie depuis 2 ans pour un projet à long terme, si tout se passe bien j’y retourne en 2022.”

Pour découvrir davantage le travail de William Keo

FRANCE. Aubervilliers. 13 avril 2019. Dans un squat de migrants, un homme se fait couper les cheveux pour être présentable. @William Keo

CORENTIN FOHLEN – Evacuation du camp de Saint-Denis

Pour découvrir le travail de Corentin Fohlen :

ALEJANDRO CEGARRA – Mexique – les deux murs

Pour découvrir le travail de Alejandro Cegarra :

NICOLAS CORTES – Réfugier du Tigré, l’impossible retour ?

Soudan, Décembre 2020
Depuis le début de la guerre au Tigré, le 4 novembre 2020, plus de 55 000 Éthiopiens se sont réfugiés au Soudan. Un mois après, même si les arrivées se font plus rares, les passages à la frontière vers le Camps de Hamdayet et Ashaba continuent. Dans les camps, des files d’attentes sont organisées un peu partout. Sous un soleil de plomb, les familles passent la plupart de leur temps à attendre. Attendre pour s’enregistrer, manger, remplir des bidons d’eau, obtenir un abri, avoir accès aux soins. Mais surtout, beaucoup sont aussi dans l’attente d’un proche resté de l’autre coté, ou de l’annonce de la fin des combats qui signifierait un retour chez eux.


Mais le gouvernement soudanais voit les choses d’un autre oeil et invite les réfugiés à s’éloigner de la frontière en rejoignant des camps situés en plein désert où la situation humanitaire se dégrade. Débordés par le nombre qui ne cesse d’augmenter, l’histoire se répète. Certains n’arrivent même pas à s’enregistrer et avoir accès à un abri et aux services mis en place dans les camps. Loin de la frontière, les camps prennent des allures de villages et laisse l’incertitude, voir l’impossibilité d’un retour au pays s’installer dans les esprits, avant des mois, voir des années.

Le vendredi 15 décembre, mille personnes quittent le camp provisoire de Hashaba. Le convoi prend la direction du camp d’Oum Rakuba situé à dix-heures de route sur des pistes cahoteuses. Hashaba, Réfugiés du Tigré, l’impossible retour ?. Hashaba, Soudan – 15 Décembre 2020

Pour découvrir le travail de Nicolas Cortes :

ADRIENNE SURPRENANT – République Centrafricaine – un chapitre caché

Marcel, le 23 septembre 2019 à Alindao, en République centrafricaine.

“Quand j’entends des coups de feu, je me pisse dessus. Ces événements m’ont rendu comme un mendiant qui demande quelque chose, comme un réfugié dans mon pays”, dit Marcel. “Dans le conflit, ce qui s’est passé, j’ai vu un cadavre sur le sol. La personne qui lui avait tiré dessus avait coupé la chair, un muscle coupé tremblait dans la main du tueur. Il a dit : Je vais aller manger ça, je vais aller griller ça. J’ai eu peur. J’ai rampé au loin.” Depuis lors, quand Marcel ferme les yeux la nuit, la scène se répète, aussi vive que s’il ne dormait pas. “Au moindre bruit, il y a la même peur.”

GUERCHOM NDEBO – RDC – Le commerce illicite du charbon de bois

Motorcycle riders transporting hundreds of kilos of charcoal on their bikes in the eastern Congolese city of Goma. Guerchom Ndebo for Fondation Carmignac.

LEON & LEVY ET NEURDEIN – Le littoral français vers 1910

YAN MORVAN – 1981

Le 10 Mai, Mitterrand est élu. Le photojournaliste Yan Morvan débarque de l’avion qui le ramène d’Irlande du Nord où il couvrait les funérailles de Bobby Sands. L’agence Sipa Press l’envoie place de la Bastille photographier la fête de la victoire. Dès lors les sujets pleuvent, il traitera toute l’actualité de cette année « charnière » qui a marqué l’histoire. Quarante ans plus tard, ces images, pour la plupart inédites, sortent de ses archives, dessinant une fresque sensible et sans antagonisme. Réformes sociales d’ampleur, abolition de la peine de mort, attentats, grèves, droit des femmes, lutte anti-nucléaire, fête de la musique et de la jeunesse, fête de l’Huma, prémices de Paris-Plage… les moments de joie et de drame se succèdent. L’opinion publique s’internationalise en solidarité avec les victimes de dictatures. La France veut marquer sa différence dans un contexte international encore plombé par la Guerre froide. 1981 a semé les graines du changement ! Yan Morvan piste, comme un chasseur, les traces fraiches de l’Histoire pour nous en rapporter les preuves. Elles éclairent notre époque.

Projections Festival Visa pour l’image du 31/08

Les projections en plein air au Campo Santo sont devenus un des moment fort de chaque édition du Festival Visa pour l'image. Elles font leur retour pour cette 33ème édition, découvrez une sélection des séries projetées. Nous avons également échangé avec les photographe afin de connaitre mieux leur travail, leur situation du fait de la pandémie et leurs projets pour 2022.

Les projections en plein air au Campo Santo sont devenus un des moment fort de chaque édition du Festival Visa pour l’image. Elles font leur retour pour cette 33ème édition, découvrez une sélection des séries projetées. Nous avons également échangé avec les photographe afin de connaitre mieux leur travail, leur situation du fait de la pandémie et leurs projets pour 2022.

Le Monde au cour du Campo Santo

Les soirées de Visa pour l’Image retracent les événements les plus marquants de septembre 2020 à
août 2021. Chaque soir, du lundi au samedi, les projections débutent par une «chronologie» retraçant deux mois d’actualité de l’année écoulée. Sont ensuite développés différents sujets et points de vue liés aux faits de société, aux conflits, ceux dont
on parle et ceux que l’on tait, aux différents constats de l’état du Monde. Visa pour l’Image propose aussi des «rétros», retour sur des faits ou des personnalités majeurs de l’Histoire. Les différents prix Visa pour l’Image sont également remis lors de ces soirées.

Nadia Ferroukhi – Octobre Rose, Du dépistage du cancer du sein à la guérison.

“Le cancer du sein touche une femme sur huit, mais ce qui est d’autant plus inquiétant est qu’il touche également de plus en plus de très jeunes femmes. C’est un cancer très fréquent qui heureusement se guérit très bien, surtout lorsqu’il est détecté tôt. Selon l’INCa (Institut National du Cancer), 3 000 vies pourraient être sauvées chaque année si 70% au moins des femmes de 50 à 70 ans réalisaient un dépistage tous les deux ans… or, aujourd’hui, seules 50% des femmes participent au dépistage organisé.”

Une rentrée sur tout les fronts

“Comme la plupart des photographes, ça été difficile. D’autant plus que mes productions photos sont essentiellement à l’étranger. Voyager reste en ce moment encore compliqué… mais je ne perds pas espoir ! Cette période particulière m’a permis de me poser, de prendre le temps au temps … ce que nous faisons si peu dans notre société où tout va beaucoup trop vite. J’ai également sillonné Paris lors du premier confinement sur mon scooter et appareil photo afin de capturer ces instants de vie comme si le temps s’est arrêté.

J’ai fait un travail sur une dizaine d’années sur des sociétés matriarcales dans le monde. Ce travail a été beaucoup publié et Geo a produit une importante partie. Début Octobre 2021, les éditions Albin Michel sorte un ouvrage sur ce travail de longue haleine, il y aura une exposition dans une galerie à Paris et une autre à Lyon, et dans le festival photo Phemina. Sinon je pars en Egypte pour GEO et j’anime également un atelier photos d’enfants migrants en Seine-Saint-Denis.”

Découvrez l’univers de Nadia Ferrakhi

À l’issu du scanner, les manipulateurs prennent des mesures et des repères pour faire un ou plusieurs points de tatouage, qui seront ensuite presque invisibles. Ces points de repère doivent être conservés pendant toute la durée du traitement.

Jeanne Franck – La vallée est morte

“J’étais à Sospel au moment de la tempête Alex, proche de la Roya. Sur place, je me suis fait prêter un appareil photo par mon ami Laurent Carré car j’étais venue à la base passer 3 jours je suis finalement restée 2 mois.

Le lendemain de la tempête Alex, les routes et les réseaux de télécommunications étaient coupés, je n’avais aucune idée de l’ampleur des dégâts. Avec le photographe Laurent Carré (qui travaillait pour Libération) nous nous sommes d’abord rendus à Roquebillière, dans la vallée de la Vésubie, sur les traces du couple emporté avec leur maison. J’ai ensuite contacté un confrère (Pierre Morel) à Paris pour qu’il prévienne Le Monde que j’étais sur place et que je comptais me rendre dans la Vallée de la Roya, qui était la vallée la plus enclavée.

Nicolas Jimenez, le chef du service photo m’appelle et me met en commande avec la journaliste Sofia Fischer. Avec le photographe Laurent Carré nous avons attendu que les gendarmes ne surveillent plus les accès à La Haute Roya pour marcher le long des voies ferrés de nuit et atteindre Tende le matin. A pied, nous avons pu nous rendre compte de l’étendue des dégâts. Sur place, nous avons très vite fait connaissance avec les habitants.

Je n’ai pas souhaité montré uniquement les dégâts mais également la solidarité et la vie sur place, l’évolution. Il va falloir attendre des années avant un retour à la normale et repenser nos modes de vies . Beaucoup d’habitants sont partis c’est le cas de Philippe, pompiste qui ne souhaitait pas élevé ses enfants dans un paysage chaotique.

J’ai un attachement très fort pour cette vallée je suis toujours en contact avec les habitants qui me donnent régulièrement des nouvelles. Je souhaite y retourner et continuer à documenter cette région.
Je suis très contente que cette série soit projetée à Visa pour l’Image : c’est important de montrer les conséquences du dérèglement climatiques qui ont touché cette vallée mais aussi ses habitants.

2022

“En 2022 je vais retourner en Bosnie-Hezergovine où j’ai un projet depuis 2018 sur les traumatismes de la guerre de 92-95 chez les jeunes en Bosnie-Herzégovine.Je travaille également sur la cité des Fauvettes à Pierrefitte sur Seine qui est une des cités les plus délabrées d’ile de France. Elle sera détruite dans quelques années. Je vais également animer des ateliers photos pour les enfants de la cité Cordon à Saint Ouen. Et bien entendu j’espère continuer le travail sur la Vallée de la Roya.”

Découvrez l’univers photographique de Jeanne Franck

Fontan, France le 7 octobre 2020 – Ce qu’il reste de la route internationale reliant Cuneo à Vintimille entre Fontan et Tende. Cinq jours plus tôt (le 2 octobre), les pluies diluviennes de la tempête Alex s’abattaient sur les Alpes du Sud causant la mort de neuf personnes. Neuf autres sont toujours portées disparues. Dans la vallée de la Roya, 50 kilomètres de route sont à refaire. Le haut de la vallée à partir de Saint-Dalmas-de-Tende est désormais accessible uniquement par voie ferrée. Deux pistes d’altitude existent, culminant à 1 900 et 1 700 mètres, et mènent en Italie. Des travaux d’accès sont réalisés au départ de Fontan. Dans les zones les plus détruites, des passages sont aménagés dans le lit du fleuve.Photo : Jeanne Franck.

Jeremy Suyker – Au Caire, l’État déloge les morts et enterre le patrimoine

“Au cœur du Caire historique, cette nécropole est depuis toujours habitée par l’Homme.
On estime aujourd’hui à plus d’un million de personnes résidant dans ces caveaux et mausolées dont certains sont vieux de plusieurs siècles.
En partie classée au patrimoine mondial de l’Unesco, la Nécropole est menacée de destruction par les autorités égyptiennes qui ont lancé un vaste chantier de ponts autoroutiers au nord et au sud du cimetière. Des dizaines de tombes ont été détruites depuis août 2020, des familles entières délogées et des dépouilles exhumées transférées in extremis.
A terme, c’est toute la Cité des morts qui pourrait disparaître au profit d’un vaste projet immobilier, déjà pensé à l’époque de Hosni Mobarak.”

Le tirage photographique

“Plus jeune, je pouvais passer des heures dans la chambre noire à tirer mes n&b.
J’ai toutefois le plaisir de découvrir mes photographies tirées régulièrement lors d’expositions, personnelles ou collectives. C’est toujours un moment particulier, comme l’aboutissement de quelque chose d’important et de profondément humain.
Une photographie restera toujours pour moi un acte d’amour, un don de soi. Et c’est sur le papier que la magie opère.”

Liens vers l’univers de Jeremy Suyker

Un gardien de tombe éclaire une tombe vieille de 150 ans dont il a la charge. Né dans la nécropole, ce tourabi de 62 ans risque d’être expulsé par les autorités qui veulent raser son secteur et ériger un nouveau quartier résidentiel. Le gouvernement lui a promis un nouveau logement équipé d’une télévision et d’électroménager flambant neuf. Il n’y croit pas et ne souhaite pas voir le cimetière disparaître. “Nous avons de bons rapports avec les morts, dit-il. Ils nous respectent et nous les respectons.” // Reportage sur la Nécropole al-Arafat au Caire, aussi connue sous le nom “Cité des morts”. Octobre 2020. Jeremy Suyker / item

Valentin Bianchi – L’ombre du Japon

Pour « L’ombre du Japon », projeté pendant la semaine professionnelle de Visa pour l’image, j’ai souhaité mettre en image une problématique assez méconnue au Japon. 

Depuis l’éclatement de la bulle économique à la fin des années 80, le Japon peine à sortir de la crise financière et de plus en plus de personnes âgées sont confrontés à une précarité grandissante. Si beaucoup continuent à travailler, par choix ou par nécessité, un nombre croissant d’entre eux rencontre de réelles difficultés à survivre. Cette problématique, accentuée par l’exode rural, prend une ampleur sans précédent dans les grandes mégapoles comme Tokyo ou Osaka. Alors qu’auparavant, il était rare de voir des sans-abris dans les rues de Tokyo, les abords de la gare de Shinjuku ou encore les longues routes sous les bâtiments de l’hôtel de ville de Tokyo, débordent de cette misère produite par les sociétés de consommation.

Abandonnés par un système social défaillant à leur égard, ces laissés pour compte en sont venus à commettre de petits délits afin d’être arrêtés et envoyés en prison. Il s’agit pour eux de rompre un cercle sans fin qui les tirent toujours plus bas. La précarité, l’isolement, l’absence de conditions sanitaires satisfaisantes et le manque de liens sociaux sont les facteurs les plus fréquemment évoqués chez les délinquants âgés. Le confort très relatif trouvé en milieu carcéral pousse une partie des délinquants âgés à commettre d’autres délits dès la sortie de prison, afin d’y être renvoyés au plus vite. Pour être condamnés, il faut qu’ils soient multi récidivistes ce qui, par effet pervers, pousse ces délinquants du troisième âge à réitérer dès que la rue se profile comme seul espace de survie.

La loi japonaise tente pourtant de s’adapter et considère cette nouvelle problématique. Certaines prisons développent des unités d’accueil dédiées et aménagent les conditions d’emprisonnement à ces détenus si particuliers

Passionné de tirage photographiques

“Je suis un amoureux de l’image sur papier. Et sans aucun doute un amoureux du papier également. L’objet reste essentiel à mes yeux. Une image prend toujours une dimension différente une fois sur papier. Celle-ci est valorisée et soulignée, surtout via le choix d’un bon papier.
Je réalise moi-même la plupart de mes impressions depuis de nombreuses années. Ca me permet de maitriser ma chaine graphique du début à la fin. Mais je fais confiance, bien évidemment, aux tireurs professionnels pour des formats que je ne peux imprimer moi-même. Et j’avoue que par manque de temps, je passe de plus en plus par des labos professionnels.”

Découvrez en plus sur l’univers de Valentin Bianchi

Tokyo, Japan. January 31, 2020. An elderly gentleman carries some personal belongings on a cart and looks at the area under the bridge that connects Tokyo to Yokohama. Many homeless people live under this bridge. During the fall of 2019, a typhoon ravaged the banks of the Tamagawa River, destroying in the process many makeshift shelters where several hundred elderly people had taken refuge. Photo : Valentin Bianchi.

Louai Barakat – Julie et Hamou

Pour découvrir l’univers de Louai Barakat

Ruben Salgado Escudero – Une chanson d’espoir

Le projet basé sur l’univers des Mariachi à Mexico City. Ruben Salgado Escudero les à suivis pendant 4 mois durant la pandémie. Ces musiciens très appréciés dans la culture mexicaine se sont retrouvés sans aide, Il à également crée une plateforme pour les soutenir, leur permettre de continuer à travailler et créer du lien social avec le public. Ce n’est pas simplement un projet photo mais plus largement une plateforme interactive.

Il à également été aidé par National Géographic pour ce projet.

Découvrez le projet “Une chanson d’espoir”

Monica Rivera Zuñiga (36), is a mother of two children and third generation mariachi musician. Her mother, who she lives with, is a nurse and has warned her to stay home. “I stayed home for two weeks, but saw all of my colleagues were still going out and decided the income was worth the risk.”

Les autres projections du lundi 30/08 :

CHRONO : septembre – octobre 2020


ALKIS KONSTANTINIDIS : Moria Refugee Camp, 2015-2020

Liens vers l’univers de Alkis Konstantinidis


HIROKO MASUIKE : Tsunami, un village anéanti et une décennie d’espoir

Villagers hand lanterns to Kenichi Konno, center, to float lanterns to send off the spirits of the dead on the Kesen River on the last day of Obon, a Buddhist event to honor ancestors, in Kesen, August 15, 2012. Kesen community lost about 200 residents to the tsunami. Survivors and their family members gather to honor the spirits of the tsunami victims during Obon. People looked back the light with nostalgia on the days when they lived together in the community.

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KARINE PIERRE : Le Liban, après…

View of the silo of the port through the window frame of a bedroom with smashed glasses due to the explosion of August 4. The Beirut blast that devastated the city caused by 2750 tons of ammonium nitrate stored in a warehouse port killed at least 204 people, injured more than 6500 and 3000 have lost their homes. Lebanon, Beirut, August 21, 2020. Karine Pierre / Hans Lucas agency. Dans une chambre a coucher, vue sur le silo du port a travers l’encadrement d’une fenetre dont la vitre a eclate lors de l’explosion du 4 aout. L’explosion du port de Beyrouth qui a devaste la ville causee par 2750 tonnes de nitrate d’ammonium stockes dans un port d’entrepot, a tue au moins 204 personnes, en a blesse plus de 6500 et 3000 ont perdu leur logement. Liban, Beyrouth, 21 aout 2020. Karine Pierre / Agence Hans Lucas.

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EMILIENNE MALFATTO : Al Banaat -Irak

Behind bars. Tiktum looks through an inside window in her cousins’ house. Chibayish, Southern Iraq, 09/03/2017

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FRANCOIS X. KLEIN : Le Somaliland – 30 ans d’indépendance non reconnue Somaliland

GABRIELLE LURIE : Théo : sans abri à 7 ans

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KIM KYUNG-HOON : Enfant Sumo

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Découvres les expositions de Visa pour l’image dans nos autres articles sur Mélanie Wenger, Olivier Jobard, Antoine Agoudjian

ont eu le plaisir de travailler sur l’exposition de Olivier Jobard, "Éthiopie, exils et dérives" lauréat du Prix Camille Lepage 2020.

Les expositions phares du festival photo Visa pour l’image 2021 par Initial LABO, Yonnel Leblanc et Aurélie Guillou, ont eu le plaisir de travailler sur l’exposition de Olivier Jobard, “Éthiopie, exils et dérives” lauréat du Prix Camille Lepage 2020.

Une relation particulière avec le tirage photographique.

“J’ai un rapport très personnel avec le tirage photographique. J’ai longtemps réalisé mes propres tirages en noir/blanc et même en couleurs dans ma salle bain .La photographie est d’abord une passion de jeunesse initiée dans un Photo Club puis à l’école Louis Lumière”

J’ai une relation de confiance que j’ai établie depuis déjà longtemps avec Yonnel Leblanc. Je le suis depuis qu’il est à Central Color. On se parle et on s’écoute. Je tente un premier développement seul qui n’est jamais aussi fin que Yonnel. A partir de mes fichiers raw, il reprend les corrections pour obtenir un meilleur résultat.”

Un exode massif du au dérèglement climatique.

En arrivant en Éthiopie en 2019, je découvre un pays au bord du gouffre. Partout la terre manque. Tantôt asséchés, tantôt inondés, les sols fertiles sont disputés entre les différentes ethnies qui contestent les redistributions des régimes passés. Ces chocs climatiques et tensions agraires entraînent un exode sans précédent.

J’accompagne alors les migrants éthiopiens dans leur voyage vers l’Arabie saoudite. Un pays qui incarne pour eux un eldorado où ils pourront gagner de quoi vivre dignement. Ils s’y rêvent ouvriers, capables de payer à leurs familles une maison « en dur », mais le rêve ne se concrétise que pour certains.

Ethiopie, un avenir incertain

Partis à pied pour un périple de plus de 2 000 kilomètres, la route se révèle une épreuve aux risques parfois mortels et les affrontements ethniques s’y reproduisent. Nombreux sont ceux qui meurent de déshydratation ou se noient pendant la traversée de la mer Rouge. La torture est ensuite un passage presque obligé dans un Yémen en guerre, livré au règne des milices locales et des mafias éthiopiennes de la migration. Pour beaucoup la route s’arrête à Aden, ancienne capitale du Sud-Yémen, où les migrants atterrissent en n’ayant plus de quoi payer la suite du périple.

À Hamdayet, au Soudan, les organisations humanitaires qui n’ont pas ou peu d’accès à la région du Tigré ont mis en place un centre de transit. © Olivier Jobard / MYOP Lauréat du Prix Camille Lepage 2020 Photo libre de droit uniquement dans le cadre de la promotion de la 33e édition du Festival International du Photojournalisme “Visa pour l’Image – Perpignan” 2021

Dans ce pays à l’avenir incertain, je me suis attaché au destin de Moustafa. Migrant, il rêvait d’échapper à sa condition de paysan. Il a été touché par une balle au Yémen alors qu’il allait passer la frontière avec l’Arabie saoudite. Après six mois de galères dans un pays ravagé par la guerre, il a été rapatrié en Éthiopie. Il vit désormais de la mendicité car son vieux père est trop pauvre pour s’occuper de lui. Moustafa rêve d’un « petit exil » à Addis-Abeba, la capitale, pour ne pas déshonorer sa famille en mendiant. Son parcours à la dérive m’apparaît comme l’incarnation d’une jeunesse éthiopienne sans horizon, pour qui la fuite à tout prix reste l’unique option.

Et alors que je suis la route de Moustafa pendant deux ans, j’assiste à un nouvel exode. Fin 2020, une guerre éclair au Tigré conduit des dizaines de milliers de familles à tout quitter. Du jour au lendemain, combats et bombardements les poussent vers le Soudan voisin. Dans ce pays parmi les plus pauvres au monde, les Éthiopiens deviennent réfugiés, sans savoir s’ils pourront un jour regagner leur pays.

Arrivés sur la côte sud à Ras Al-Arah, les migrants oromos entament une longue marche à travers le Yémen, un pays ravagé par la guerre civile. © Olivier Jobard / MYOP Lauréat du Prix Camille Lepage 2020 Photo libre de droit uniquement dans le cadre de la promotion de la 33e édition du Festival International du Photojournalisme “Visa pour l’Image – Perpignan” 2021

Olivier Jobard

Ces reportages ont également été réalisés avec l’aide du Figaro Magazine et de La Croix Hebdo.

Exposition de Olivier Jobard, Ethiopie, exil et dérives est visible dans le cadre du Festival Visa pour l’image au Couvent de Minimes du 28 août au 26 septembre 2021 de 10h à 20h, entrée libre

Pour connaitre davantage le travail de Olivier Jobard :

Retrouvez prochainement une interview de Olivier Jobard dans notre podcast MANDARINE.

L’Hyper Festival est une programmation culturelle d’envergure, qui réunit des établissements culturels de la Ville de Paris, les grands festivals de l’été et des événements artistiques donnés quotidiennement sur l’espace public, dans tout Paris.

THE CROWN LETTER

Grilles du Square de la Tour Saint-Jacques

39 rue de Rivoli 75004 Paris

The Crown Letter est un collectif international de femmes artistes. Il a été fondé par l’artiste française Natacha Nisic en avril 2020, en réponse à la première vague de la pandémie de coronavirus. Natacha Nisic a créé le projet pour répondre au besoin de soutenir la production et la diffusion de l’art des femmes.

Au cours de l’année écoulée, les artistes ont publié une édition de The Crown Letter en ligne chaque semaine, avec des œuvres de ses nombreuses contributrices réparties dans le monde. Ces œuvres reflètent un instant T à travers le dessin, la sculpture, la photographie, le collage, l’écriture, le son et le cinéma. Il n’y a pas de critères de sélection ni de programme curatorial.

Parallèlement au site Web, les artistes organisaient un salon hebdomadaire de The Crown Letter via zoom pour discuter de l’art et soutenir mutuellement leur production pendant cette période difficile. Plus de cinquante artistes ont contribué régulièrement à The Crown Letter au cours de l’année écoulée, de sorte que le site Web présente aujourd’hui une vaste collection d’œuvres d’art interdépendantes.

Les motivations qui sont à l’origine de The Crown Letter sont : la diffusion de l’art des femmes; l’échange et le dialogue artistiques; la solidarité. The Crown Letter a duré plus longtemps que quiconque ne l’avait prévu (tout comme la pandémie) et se poursuit parce que les artistes en ont fait un espace partagé, pour donner du sens au présent. The Crown Letter est devenue un journal collectif de correspondances entre artistes et entre œuvres d’art, ainsi qu’un «journal intime collectif» de la pandémie.

Par ce geste collectif, ces dialogues hebdomadaires, les artistes ont révélé de nouveaux rapports au temps de la fabrication et de la diffusion. Elles ont créé un lieu dans lequel elles peuvent exprimer des idées de manière réactive et immédiate, un espace sans frontières ni sélection. C’est un espace où elles combinent librement leurs formes et leurs forces, et ce faisant, découvrent des échos et des rythmes imprévus à travers leurs œuvres communes et diverses. C’est ce nouveau lieu inventé – appelé « refuge » par l’artiste participante Ivana Vollaro – qui rend The Crown Letter unique en cette période de pandémie.

LE PARIS EN COULEUR DE BERNARD PLOSSU.

Grilles de l’Hôtel de Ville

29 rue de Rivoli
75004 Paris

Le photographe Bernard Plossu nous fait voyager dans le temps et les rues de Paris. Depuis 1954, il parcourt la ville, armé de son appareil photographique. Son œil sensible a enregistré les vibrations de la capitale sur plusieurs décennies, et à travers lui on découvre un Paris diérent, suspendu dans le temps.
« Paris est la ville que j’ai habitée enfant, et elle a beaucoup compté pour moi, surtout de 1960 à 1965, mes années d’adolescence, où j’allais tout le temps « apprendre » les images à la cinémathèque, et voir les films de la Nouvelle Vague au quartier latin. »


Les images de Plossu se reconnaissent par leur simplicité. Poétiques, sensuelles et vibrantes, elles évoquent une certaine douceur de vivre, un bonheur dius. Plossu se définit comme « le photographe des moments non décisifs ».

Son écriture intime est particulièrement reconnaissable à travers cet ensemble inédit de vues de Paris, prises dès son plus jeune âge (9 ans!) et jusqu’à aujourd’hui. Le procédé couleur qu’il a choisi pour cet ensemble est particulier: il s’agit du procédé Fresson, un procédé de tirage au charbon mis au point en 1952 par Pierre Fresson, et poursuivi par son fils Michel, auteur des tirages ici reproduits en grand format. Sa texture, le rendu incomparable des matières et le grain des couleurs permettent selon lui de « voir l’épaisseur du temps dans le papier ».

Ce qui est difficile, c’est d’arriver à voir « chez soi » comme il dit. Alors suivez le guide: « il suffit de bien regarder, et de se laisser tout revoir, comme une première fois. »


Emmanuelle de l’Ecotais
www.photodays.paris


Bernard Plossu est né en 1945, vit et travaille à la Ciotat. Il est représenté par la galerie Camera Obscura. Les photographies exposées ont fait l’objet du livre « Plossu Paris » paru en 2018 aux éditions Marval, rue Visconti.
L’exposition est présentée dans le cadre de L’Hyper Festival de la Ville de Paris, manifestation culturelle pluridisciplinaire proposant plus de 200 événements sur l’espace public durant l’été.

Bernard PLOSSU
Place de l’Étoile, Paris 8e, 1954
Tirage Fresson

Initial LABO présente son nouveau podcast photo MANDARINE, pour mettre en lumière le travail des photographes, de la prise de vue au tirage à l’exposition.

« J’ai eu l’intuition que le N&B pouvait être une culture commune des photographes de MYOP. »

Les trois premiers épisodes nous dévoilent les coulisses de l’exposition Back to Black du collectif Myop. Et, une exposition éphémère à la Galerie Henri Compte qui a eu lieu pendant la semaine professionnelle, du 4 au 11 juillet auxRencontres d’Arles 2021. On y était !

Retrouvez les interview de : Olivier MONGE – Alain KELER – Guillaume BINET – Stéphane LAGOUTTE

Répondant à la curiosité très aiguisé de Léonard Pauchon, vous découvrirez les propos d’Olivier Monge, commissaire de l’exposition, qui nous expliquera le cheminement entre l’idée et la réalisation de Back to Black.  

On découvre aussi Alain Keler, son parcours de photographe et ses réflexions sur la photographie contemporaine et ses nouvelles formes. 

Et pour le troisième volet (…qui arrive bientôt ! ), Léonard est allé sur place le jour de la fermeture. Une rencontre informelle est organisée avec des photographes de MYOP et les derniers visiteurs, sous les parasols encore déployés.

Crédits : Mandarine est un podcast Initial LABO

Enregistrement, réalisation, mixage : Léonard Pauchon. 

Générique : Rio, Rio, Rio de Giulio Follaco.

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