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Un projet créatif pour célébrer la Photographie Argentique

Initial LABO et Lomography renforcent leur partenariat avec la mise en place de ce premier projet global.

Le 12 avril, à l’occasion de la journée de la photographie Argentique, Initial LABO et Lomography France se sont associés afin de créer un projet créatif commun : Le Film Swap.

Le Film Swap est un projet d’échange de pellicules entre photographes mettant à l’honneur la technique de la surimpression. En reprenant des photos sur une même pellicule, le second photographe va faire des surimpressions sur les images du premier et laisser ainsi découvrir l’entremêlement de la photographie argentique et du hasard sur une et même photo. C’est un projet original et inédit permettant à nos photographes d’échanger des idées et des histoires.

Le Film Swap est un projet d’échange de pellicules entre photographes mettant à l’honneur la technique de la surimpression. En reprenant des photos sur une même pellicule, le second photographe va faire des surimpressions sur les images du premier et laisser ainsi découvrir l’entremêlement de la photographie argentique et du hasard sur une et même photo. C’est un projet original et inédit permettant à nos photographes d’échanger des idées et des histoires.

Surimpression Caroline Ruffault et Laura Lafon

Un appel à la candidature à donc été ouvert afin de donner la chance à tous nos photographes amateurs de photographie Argentique de tenter de collaborer avec l’un des 6 grands photographes partenaires : Sylvie Barco,
Fred Mortagne, Franck Seguin et Yan Morvan; Anne-Fleur Sire et Caroline Ruffault.

Parmi les nombreuses participations nous avons sélectionné les photographes Natalie Rezelman, Max Ramoul, Jérémie Jung, François Boutaud, Alban Van Wassenhove et Laura Lafon.

Des duos de photographes ont par la suite été formés :

Caroline Ruffault & Laura Lafon, Franck Seguin et Jérémie Jung, Yan Morvan & François Boutaud, Anne-Fleur Sire & Alban Van Wassenhove, Fred Mortagne & MAX Ramoul, Sylvie Barco & Natalie Rezelman.

L’exposition du Film swap dans les vitrines d’Initial LABO !

Vous aurez le plaisir de découvrir et contempler les résultats du Film Swap dans nos vitrines du 1 juillet au 4 septembre 2021. Nous avons pour l’occasion développé un visuel innovant pour exprimer la philosophie derrière le Film Swap. Toutes les photographies ont été tirées par nos tireurs Aurélie Guillou et Yonnel Leblanc.

Des ateliers photographiques créatifs

Lomography et Initial LABO vous proposent également d’exprimer vos talents de photographe ainsi que de laisser libre court à votre créativité à travers deux ateliers :

Samedi 3 juillet 2021 à 14h : Atelier Surimpression avec les appareils instantanés Lomography Atelier gratuit sur inscription. Prêt d’un appareil instantané Lomography et un pack de 10 photos instantanées offert.

Samedi 4 septembre à 14h : LomoWalk avec Fred Mortagne et les pellicules Lomography Tarif : 50€ pour l’atelier, une pellicule 35 mm, développement et numérisation par Initial LABO.

Nombre de places limité, réservation obligatoire par email gilles@initiallabo.com

Si vous souhaitez d’autres informations, rendez-vous sur le site internet Lomography France en cliquant sur le lien ci-dessous.

Surimpression de Franck Seguin et Jérémie Jung
Surimpression d’Anne-Fleur SIre et Alban Van Wassenhove
Surimpression de Fred Mortagne et Max Ramoul

Initial LABO est fier de pouvoir mettre son expertise à contribution de la 18 ème édition du festival photo La Gacilly qui se tiendra du 1er juillet au 31 octobre.


Depuis 2015, Nos équipes travaillent en collaboration avec les photographes exposés afin de restituer pleinement leur univers photographique. 

Pour la deuxième année consécutive, nous nous associons à l’AFP afin de mettre en lumière deux photographes de l’Agence basés dans le Grand Nord. Ils ont été sélectionnés par Cyril Drouhet, commissaire du Festival et Pierre Fernandez, responsable des contenus multimédia à l’AFP.

Le festival La Gacilly, un festival engagé

Le festival photo La Gacilly est un festival en plein air, habillant de ses photographies exposées, les murs, les rues et les jardins de La Gacilly. L’espace public laisse alors place à un espace scénique, partagé et accessible à tous, gratuitement. Il offre aux visiteurs la possibilité de vivre une expérience immersive et déambulatoire au cœur d’une trentaine de galeries à ciel ouvert et en grand format.

C’est également un festival engagé mettant en avant les grands enjeux de la société.

Chaque année, le Festival développe 2 thématiques. L’une géographique, qui propose des focus sur la création contemporaine propre à un pays ou un continent comme par exemple l’Afrique sub-saharienne en 2017. L’autre, environnementale, qui zoome sur une problématique liée à la protection de l’environnement telle que la relation Homme – Animal. En abordant les grands sujets de société dans une approche artistique et esthétique, le Festival Photo La Gacilly fait écho aux préoccupations de chacun.

En effet, face à des modes de production socialement et écologiquement destructeurs, le Festival promeut un vivre-ensemble harmonieux et une ouverture à l’autre apaisée, un mode de vie épanouissant et un modèle économique vertueux.

Destination “Plein Nord”

Cette année, la photographie scandinave est mise à l’honneur avec les photographes venus du Danemark, de Suède, de Finlande, d’Islande ou encore de Norvège. “Plein Nord” rend compte des grands enjeux environnementaux de notre époque tel que le changement climatique provoquant la fonte des glaciers.

Vous pourrez y retrouver :

  • Sune Jonsson – Mémoires Suédoises
  • Pentti Sammallahti – Ici au loin
  • Tiina Itkonen – Entre ciel et glace
  • Ragnar Axelsson – L’homme et l’hiver
  • Tine Poppe – Variations végétales
  • Sanna Kannisto – Vol au-dessus d’un studio
  • Erik Johansson – En trompe-l’oeil
  • Helena Blomqvist – À la source des rêves
  • Jonas Bendiksen – Big Melt et Vesteraalen News
  • Jonathan Näckstrand – Acclimations
  • Olivier Morin – Sports givrés

Sports givrés” – Olivier Morin (France)

Qu’est-ce qui pousse un surfeur à pratiquer sa passion dans des eaux frôlant les 3°C, au milieu des fjords enneigés ? « Ils n’ont tout simplement pas le choix », raconte Olivier Morin, rédacteur en chef du département photo de l’AFP, anciennement basé à Stockholm et amoureux des pays scandinaves qu’il continue de documenter. « Pour les Norvégiens, qui représentent la majorité des individus que je photographie, ces températures extrêmes ne sont pas un problème : ils vivent avec toute l’année. »

Olivier Morin

Jonathan Näckstrand – Acclimation – (Suède)

Le Grand Nord, Jonathan Näckstrand l’a parcouru en long et en large. « Il n’y a qu’un seul endroit où je n’ai pas encore été : le Svalbard. » La plus septentrionale des terres de la Norvège manque à ce Suédois, photographe pour l’AFP basé à Stockholm. Mais en sillonnant les pays scandinaves, Näckstrand a appris à les connaître dans toutes leurs complexités. 

Jonathan Näckstrand

Engagé et collaborant avec de nombreux photographes soucieux d’enjeux humanitaires et environnementaux,
Initial LABO est ravi d’être partenaire du Festival Photo La Gacilly

“Un moment de photographie avec Initial LABO”

Dandy est la référence des magazines masculin de mode et de luxe . Il cultive les valeurs de l’élégance, du savoir être et du savoir vivre. Il s’attache à tout ce qui fait le style : l’habillement et l’accessoire, l’automobile, mais laisse aussi une large part à la culture. Initial LABO partage les même valeurs au sein de son concept store et c’est tout naturellement que Dandy nous à proposé d’écrire la rubrique “Un moment de photographie avec Initial LABO”. Vous pourrez y retrouver des interview de nos photographes (Emanuel Scorceletti dans le numéro de printemps 2021 et Stéphan Gladieu dans le numéro d’Eté), mais également l’actualité des Festivals photographiques.

Le festival La Gacilly mis à l’honneur

Initial LABO est partenaire de la 18 ème édition du festival photo La Gacilly dont le thème de cette année est Le Grand Nord. Nos équipes ont eu le plaisir de travailler sur les images de : Erik JOHANSSON, Florence GOUPIL, Helena BLOMQVIST, Jonas BENDIKSEN, Mathias DEPARDON, Nick BRANDT, Sammallahti PENTTI et Tiina ITKONEN

Nous sommes particulièrement impliqués dans le projet d’exposition avec l’AFP avec les photographes : Jonathan NACKSTRAND et Olivier MORIN 

La Corée du Nord par Stéphan Gladieu présentée aux Rencontres d’Arles.

Stéphan Gladieu est un photographe ayant beaucoup voyagé et couvert les questions de guerre et sociales.
Reporter dans ses premiers jours, il a très rapidement utilisé le portrait pour illustrer la condition humaine dans le monde entier. Aujourd’hui, les travaux de Stéphan Gladieu sont publiés dans des publications de premier plan en France et à l’international.

Découvrez-en plus sur Stéphan Gladieu ainsi que le festival La Gacilly en consultant l’article dans la rubrique spéciale “Un moment de photographie avec Initial LABO” dans le magazine Dandy. Vous retrouverez l’interview de Stéphan Gladieu ainsi que le premier numéro en cliquant sur les liens ci-dessous.

Initial LABO a l’immense honneur de collaborer avec la BnF sur un projet d’envergure, destiné à répertorier une importante sélection de photographes brésiliens contemporains.

La BnF est la seule institution nationale à conserver un ensemble aussi significatif de tirages de photographes. Nous pouvons y retrouver Sebastião Salgado, Miguel Rio Branco, Carlos Freire, Regina Vater, Nair Benedicto, Alécio de Andrade, ou encore Cassio Vasconcellos.

Initial LABO, mécène de la BnF

Depuis 2019, Initial LABO a pu faire entrer au sein de cette institution pas moins de 400 tirages de quelques grands noms de la photographie brésilienne. Cela a été possible grâce au travail rigoureux du commissaire et galeriste Ricardo Fernandes. Cela à également eu lieu grâce à l’intérêt et aux connaissances de Héloïse Conesa, conservatrice du patrimoine. Elle est chargée de la collection contemporaine au département des estampes et de la photographie à la BnF.

D’ailleurs, un très bel exemple, la photographie “Menino marceneiro”, par la photographe Lita Cerqueira. Elle enrichit l’analyse dans l’exposition “Noir et Blanc, une esthétique de la photographie”.  

Lita Cerqueira, Menino marceneiro [Jeune menuisier], 1999, Cachoeira, Bahia, Brésil BnF, Estampes et photographie

la photographie brésilienne mise à l’honneur !

Accompagner les photographes est un engagement majeur de Initial LABO. 

Il est de notre volonté que la photographie brésilienne puisse retrouver la place qu’elle occupait dans la scène internationale. En effet, elle e a longuement été méconnue suite à un arrêt brutal dans les échanges culturels pendant les années de dictature militaire dans le pays.

Les thématiques explorées dans le cadre de cet enrichissement des collections sont multiples. Les paysages urbains ou naturels, le métissage ethnique, la communauté noire de Bahia, les répercussions de la mondialisation depuis l’arrivée au pouvoir de Jair Bolsonaro et bien d’autres y sont mis en avant.

Nous espérons vous faire découvrir cette collection lors d’une grande exposition.

Nous vous invitons à découvrir d’autres informations à travers l’article “Brésil !” ainsi que le site internet de la BnF

« De par mon parcours, j’ai voulu mettre le prisme de l’enfance au cœur de mon tout premier livre
photo. Les enfants du Bangladesh ne sont pas différents des autres enfants. »

Pascal Villeneuve

Initial LABO vous présente l’exposition “BANGLADESH” de Pascal Villeneuve.

Rares sont les projets liés au Bangladesh qui en présentent une vision globale et honnête. Le projet Bangladesh de Pascal Villeneuve regroupe une exposition photographique ainsi qu’un livre. Les photographies qu’il y présente sont un témoignage profond de la situation de ce pays. Il rend hommage à sa complexité ainsi qu’à sa beauté.

Représentant de l’Unicef au Bangladesh pendant de nombreuses années il à
parfaitement compris la nature de ce pays et la complexité de ces habitants. Ce pays
a de multiples visages issus de son histoire et de sa géographie. Victime de la
montée des eaux, ces habitants ont su trouver au fond d’eux une force qui leur à
permis de faire de leur pays l’un des plus dynamique de la région.


A travers son exposition et son livre, Pascal Villeneuve nous fait voyager à travers la diversité des paysages et des visages nous menant à mieux comprendre les enjeux économiques et sociaux qui secouent ce pays, le développement du travail et en particulier du textile, qui amène une certaine richesse mais engendre également de grands malheurs en est un des exemple le plus parlant.

Le Bangladesh, un pays unique

Au cœur du delta du Gange et du Brahmapoutre qui est le plus grand delta fluvial du monde, se trouve le Bangladesh. En passant des plaines luxuriantes aux grandes étendues d’eau, ce pays accueille l’une des populations les plus denses du monde.

Emergeant des cendres d’une guerre d’indépendance en 1971 ce pays est perçu comme étant la deuxième nation la plus pauvre du monde. Alors que très peu croyaient en la survie de ce pays en tant qu’état indépendant, celui-ci a réalisé certains des progrès les plus importants jamais observés dans les conditions de vie de base de la population.

Un hommage aux jeunes générations

Ce projet met en images la vie de communautés Bangladeshi principalement en milieu rural, avec un accent sur la condition des enfants, des adolescents et des jeunes adultes. Il met également en avant les nombreux succès réalisés par le Bangladesh sur le plan socio économique, et dont ce pays peut être fier, tout en
insistant sur des domaines méritant une attention soutenue, tels que les risques environnementaux, l’atténuation des conséquences des changements climatiques ou le mariage des enfants.

L’exposition photographique sera disponible du 15 au 29 avril 2021 au 62 AV Jean-Baptiste Clément, 92100 Boulogne Billancourt

Le livre de Pascal Villeneuve est lui disponible sur notre site Initial Labo ainsi que sur son site internet. https://www.pascal-villeneuve.com/

Dans “Faubourg Treme”, son précédent livre aux Éditions André Frère, le photographe Alexis Pazoumian se questionnait sur la reconstruction suite à une catastrophe naturelle, faisant un parallèle entre son pays d’origine, l’Arménie, et cette région dévastés 10 ans auparavant par l’ouragan Katrina. On le retrouve aujourd’hui avec son dernier livre de photographies “Sacha” (Alexis Pazoumian, Éditions André Frère).

« Les similitudes sont nombreuses entre la Louisiane et mon pays d’origine, l’Arménie. Qu’elles soient victimes d’une catastrophe naturelle ou d’un crime contre l’humanité, un acharnement de l’histoire a meurtri ces populations mais n’est jamais venu à bout, bien au contraire même, de leur combativité… »

Alexis Pazoumian

Il nous emmène cette fois-ci dans le grand nord sibérien, et plus précisément en Yakoutie, la région la plus froide du monde, à la rencontre de Sacha, un éleveur de rennes, en première ligne face aux dérèglements climatiques.

Alexis Pazoumian, un ADN de voyageur.

Ce voyage n’a rien d’un hasard, la Russie à toujours passionnée Alexis, bercé par les récits de son grand-père artiste peintre, Richard Jeramian, qui s’y rendit en 1957 puis y exposa en Sibérie en 1980.

Lorsque Alexis apprend que les membres d’une branche éloignée de sa famille ont émigré en Sibérie suite au tremblement de terre de 1988, il voit là un signe et décide de s’y rendre à de nombreuses reprises entre 2017 et 2019.

Yakoutsk, mi-paradis mi-enfer.

Plus grande ville construite sur du permafrost, un sol dont la température se maintient en dessous de 0°C pendant plus de deux ans consécutifs, ces habitants vivent dans une véritable instabilité. Le réchauffement climatique provoquant une fonte du permafrost qui crée de graves problèmes pour les populations locales : affaissement de terrains, déformation des routes, rupture des oléoducs… 

Malgré ces conditions, la Yakoutie fascine. « Ses sous-sols regorgent d’or, de pétrole et de charbon. C’est aussi la première productrice de diamants du monde », précise l’auteur. Un territoire fabuleux, immaculé, mais hostile. « Les températures hivernales atteignent -60 °C », rappelle le photographe.

La première partie du livre est une plongée dans cet univers inconnu, mêlant des portraits d’habitants aux habitations soviétiques et aux scènes de la vie quotidienne. Nous comprenons sur leurs visages la dureté de leur quotidien, mais en même temps une certaine fierté de vivre si proche de la nature.

« Lorsque Dieu a survolé la Yakoutie un jour d’hiver, ses mains ont gelé et il a ainsi laissé échapper tous ses trésors ».

Légende Yakoute

Alexis nous livre, dans un cahier central, les récits de ces voyages en Yakoutie, son arrivée, son intégration parmi les habitants, puis son envie d’aller plus loin à la recherche d’un ailleurs.

A la rencontre de Sacha

Apprenant qu’une communauté d’éleveurs de rennes, les Evènes, vivait coupée du monde, Alexis décide de continuer son voyage et de rejoindre leur campement.

“Pour se rendre dans la région des éleveurs de rennes il faut traverser La R504 « Route des os ». Longue de plus de 1000 kilomètres, la succession d’images blanches et neigeuses, similaires, nous emporte vers un monde perdu plus glacial encore, jusqu’à -70°. La R504 fut construite par les prisonniers des goulags en 1932. La route est considérée comme le témoin d’une époque, elle garde en elle les os des ouvriers morts durant sa construction.”

Alexis Pazoumian

C’est dans cette communauté que Alexis rencontre Sacha, éleveur de plus d’un millier de rennes, il nous fait découvrir dans la deuxième partie du livre son quotidien, la beauté et la rudesse des paysages, c’est une plongée dans un monde inconnu mais si proche de nous.

Sacha” est une ode à la nature, à la liberté mais également un avertissement face à notre tendance à défier la nature, à la maltraiter sans en comprendre les conséquences. Chacun trouvera dans “Sacha” différentes strates de lectures, la beauté des photos, l’intimité du récit et son universalité.

“Nous sommes maîtres de notre territoire, mais nous ne pouvons pas contrôler la nature, elle reprend toujours ses droits.”

Alexandre Gromov Nicolaevitch dit “Sacha”

Ce livres est une très belle découverte, André Frère à mis tout en oeuvre pour mettre en valeur les photographies et le message de Alexis Pazoumian, la qualité de la couverture et du papier, la présence d’un livret central, ainsi que le tiré à part en anglais, l’ensemble contribue à faire de “Sacha” un livre majeur de 2020. Le livre a ainsi été nommé pour les prix HIP 2020.

Sacha aux Éditions André Frère, 112 pages, 40 photographies couleur + 18 argent & noir, 37 €
Disponible dans notre boutique en ligne ou en magasin.

Peu de livres arrivent à décrire une société contemporaine en ayant une solide compréhension de son histoire. La capacité de se détacher de son regard occidental le tout illustré de photos d’une qualité artistique indéniable. Le photographe Mathias Depardon trouve la bonne formule dans “Transanatolie” aux Editions André Frère

Le travail au long court de Mathias Depardon est exposé au Musée des Archives en 2017. Françoise Nyssen, Ministre de la Culture, découvre alors son travail. Ce livre referme cinq année de pérégrination dans l’ancien empire ottoman.

Mathias Depardon & la Turquie

Mathias Depardon découvre la Turquie 2010 lorsqu’il y suit des migrants syriens dans le cadre d’un reportage. Mais c’est deux années plus tard, lorsqu’il s’installe à Istanbul qu’il comprend l’influence turque dans la région et décide de l’explorer en profondeur.

Il parcours alors l’ancien empire Ottoman au grès des reportages et accumule photos et témoignages. Il en saisis le tiraillement entre passé et modernité sur un territoire propice aux conflits et politiquement instable.

La construction d’une nouvelle Turquie sur les ruines de l’empire Ottoman

« De Hatay au Maroc (…), pour nous, il ne s’agit pas d’autres mondes, mais de morceaux de notre âme » Recep Tayyip Erdogan (2016)

Le fantasme d’un nouvel empire Ottoman, Mathias en saisit les fondations que ce soit dans les constructions des grands immeubles à Istanbul, des stations balnéaires le long de la mer Noire, jusqu’au pâturage bientôt engloutis en Mésopotamie. Partout la même frénésie de construction.

« C’est, pour Ankara, une manière de se réapproprier le territoire et de le façonner à son image. Cette image se veut islamique, moderne, avec des lieux de culture qui mettent en avant le néo-ottomanisme ».

Mathias Depardon

Il existe une forte volonté de ré-appropriation de cette identité Ottomane “volée” lors de la dispersion de l’empire. Elle est attisée par l’utilisation de soft power, diffusion de la langue et de la culture, aide au développement économique…

« Lorsque j’étais sur place, je sentais un vrai tournant dans la région. Pouvoir vivre cette période, et la documenter allait être une source d’enrichissement intérieur extraordinaire. »

Erdoğan, au pouvoir depuis 2003, a parfaitement saisis l’opportunité de replacer son pays au centre de l’échiquier régional. L’effondrement des structures politiques et sociétales des pays voisins, la possibilité d’utiliser les réfugiés comme moyen de pression face à l’Europe, le désir d’identification à un rêve plus grand pour les millions de turcophones vivant loin de la “mère patrie”.

Mathias Depardon & les Éditions André Frère

Chaque image du livre se lit à différents niveaux selon sa connaissance et son intérêt pour la géopolitique. Certains seront bercés par la nostalgie qui se dégage des paysages et des portraits, d’autres y verront la construction d’une ambition plus grande.

C’est aussi la force de ce livre, nous donner les cartes en mains pour mieux comprendre la situation. Mathias Depardon n’est pas dans la démonstration d’une opinion comme cela est souvent le cas lorsqu’un sujet aussi sensible est traité en surface par le prisme occidental. Au contraire, les photographies sont sincères, sans effets trompeurs, sans jugement primaires.

Pour amener plus de profondeur et un éclairage à la fois historique et conjoncturel, il s’entoure de Guillaume Perrier, journaliste, et Hamid Bozarlan, historien spécialiste de la Turquie et de la question kurde.

Le livre est superbement édité par André Frère qui a, comme à son habitude, fait en sorte de mettre en avant le travail de son auteur. On remarque immédiatement les détails sur la couverture et la tranche. Un livre qui séduit autant par son aspect esthétique que par la justesse de son propos.

Transanatolia, Éditions André Frère, 45€, 208 p.
À découvrir sur notre boutique en ligne.

Créé en 1955, le Prix Nadar Gens d’images récompense chaque année un livre édité en France et consacré à la photographie ancienne ou contemporaine.

© FLORE, Courtesy Galerie Clémentine de la Féronnière

Le jury a nommé pour 2020 le livre “L’odeur de la nuit était celle du jasmin” qui propose un dialogue entre les photographies de FLORE et les écrits de Marguerite Duras, le livre est publié aux Éditions Maison CF – Clémentine de la Féronnière.

FLORE, nourrie des récits de ces grands-parents ayant vécus à la même époque et sur les mêmes lieux que l’écrivaine Marguerite Duras, nous propose une plongée dans une Indochine mythique qu’elle “invente photographiquement”. Ces récits forment un imaginaire commun entre elle et l’écrivaine, le livre est ainsi ponctué de courts extraits de textes de Marguerite Duras qui dialoguent avec les photographies monochromes teintées au thé et cirées. Cette technique permet à l’artiste de nous faire voyager dans le temps, créant des espaces insoupçonnés, jouant avec nos perceptions.

© FLORE, Courtesy Galerie Clémentine de la Féronnière

L’odeur de la nuit était celle du jasmin” est la deuxième série consacrée par FLORE à Marguerite Duras, après Lointains souvenirs qui était consacré à l’adolescence de l’écrivaine.

Le livre, par sa qualité d’impression et sa reliure japonaise nous permet de garder un merveilleux souvenir de l’exposition de l’artiste au sein de l’Académie des Beaux Arts et qui n’a pu ouvrir que du 28 au 30 octobre 2020 (nous espérons une date de réouverture prochaine).

© FLORE, Courtesy Galerie Clémentine de la Féronnière

Cette exposition dont le commissariat à été confié à Sylvie Hugues est constituée d’une cinquantaine de tirages argentiques réalisés par l’artiste en chambre noire, teintés au thé et cirés ainsi que des tirages en héliogravure, des tirages pigmentaires couleur sur papier japonais et des pièces uniques sur feuilles d’or.

© FLORE, Courtesy Galerie Clémentine de la Féronnière

FLORE est lauréate du Prix de la Photographie Marc Ladreit de Lacharrière, en partenariat avec l’Académie des Beaux-Arts.

Artiste photographe franco-espagnole née en 1963. Ses séries au long cours, souvent réalisées lors de voyages, ont été acquises ou présentées par des institutions prestigieuses comme le Musée du Petit Palais, le MMP+ de Marrakech, le Mémorial de Rivesaltes, la BnF, ainsi qu’à l’occasion de foires internationales comme Paris Photo, Photo London, Fotofever, Marrakech Art Fair, Daegu Art Fair ou la Snif Art Fair de Osaka.

Par des procédés techniques sophistiqués, FLORE façonne tout autant qu’elle restitue le monde déployé sous ses yeux pour en extraire des images qui se confrontent au mystère du temps qui passe, à notre condition de mortels, à la fragilité des souvenirs et à la capacité de la photographie de créer de la vérité plus vraie qu’une réalité.

© Adrián Claret

FLORE est représentée par la Galerie Clémentine de la Féronnière (Paris), la Galerie 127 (Marrakech), la Blanca Berlin Galeria (Madrid), la Galerie Wada-Garou (Tokyo) et la M.K.W. Art Gallery (New-York).

Auteur : G.C



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